Plan ecophyto 2 + : exposé sur le biocontrole PDF

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Summary

Exposé réalisé sur le biocontrole. Il s'agit ici de la partie sur le nouveau plan ecophyto...

Description

Plan ecophyto 2 + : Pourquoi a-t- il été mis en place et quels sont les objectifs ? Le nouveau plan Ecophyto 2+ vient renforcer le plan précédent, en apportant une nouvelle impulsion pour atteindre l’objectif de réduire les usages de produits phytopharmaceutiques de 50% d'ici 2025 et de sortir du glyphosate d'ici fin 2022. En effet, la réduction de l’usage des produits phytopharmaceutiques constitue une attente citoyenne forte et une nécessité pour préserver notre santé et la biodiversité. De plus, le plan Ecophyto 2+ répond à une obligation européenne obligeant à réduire la dépendance à l’égard de l’utilisation des pesticides.

Comment a-t- il été mis en place ? Des moyens financiers importants sont mobilisés : 71 millions chaque année grâce notamment à une taxe sur les ventes de produits phytopharmaceutiques. Ce budget permet de soutenir la recherche et l’innovation, qui sont les piliers de ce plan ecophyto. Mais aussi de mobiliser et responsabiliser l’ensemble des acteurs, depuis les agriculteurs jusqu'à la grande distribution sur les risques et les impacts des produits phytopharmaceutiques. Et enfin il permet de développer les connaissances sur les solutions alternatives, comme les produits de biocontrôle.

Rôle du biocontrôle ? Le plan Ecophyto II, qui vise à réduire progressivement l’utilisation de pesticides en France, promeut les techniques de remplacement, dont le biocontrôle : programmes de recherche dédiés, raccourcissement des délais pour l’obtention des autorisations de mise sur le marché, mais aussi incitation à leur utilisation. En effet, ces produits classés biocontrôle ne font pas augmenter l’Indice de fréquence de traitement (l’ IFT) car ils ne sont pas pris en compte dans le NODU. Un indicateur, calculé à partir des données de vente des distributeurs de produits phytopharmaceutiques et qui correspond à un nombre de traitements « moyens » appliqués annuellement sur l’ensemble des cultures, à l’échelle nationale. De plus un NODU Vert biocontrôle à même été mis en place, il traduit le nombre d’hectares agricoles et non agricoles traités par une dose de produit de biocontrôle. Ces alternatives de biocontrôle comprennent des insectes (par exemple : les coccinelles qui mangent les pucerons, ou encore le trichogramme qui lutte contre la pyrale du maïs, cet exemple sera développé en deuxième partie). Mais aussi des champignons, bactéries ou phéromones utilisés de façon raisonnée pour protéger les cultures contre les attaques des bio-agresseurs. Un autre exemple sera développé dans la 2eme partie sur le campagnol....