Préhistoire et Protohistoire PDF

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Cours complet sur les objets et site vus en cours...

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PRÉHISTOIRE ET PROTOHISTOIRE:

I.

Introduction :

La protohistoire n’a pas la même définition partout, pour certains la période commence à partir du lithique et pour d’autre plus tard avec les métaux. Elle concerne les régions qui n’ont pas produit elles-mêmes d’écriture mais à propos desquelles on a écrit. Bronze : 2ème millénaire. Fer : 1er millénaire. L’analyse des isotopes montrent les mouvements et déplacements. A. Chronologie : Charcolithique Bronze ancien Bronze moyen Bronze final

-2400 → -2000 -2000 → -1500 -1500 → -1200 -1200 → -700

B. Géographie : La pensée du 18ème siècle était que la lumière venait de l’Orient. Au 19ème siècle par contre, tout vient de la Grèce. On pensera ensuite que tout vient de l’Égypte puis de la Mésopotamie. Il est clair aujourd’hui qu’il y a plusieurs foyers de développement de la technologie du cuivre sans contact. C’est la même chose pour le bronze et le fer (foyer africain par exemple, totalement indépendant de l’Europe). La ville de Troie a les plus anciens témoignages de l’utilisation du bronze ; la légende du cheval est intéressante car le cheval est associé à Poséidon, dieu de la mer et des tremblements de terre. Heinrich Schliemann : il organise des fouilles par stratigraphie mais n’a aucun moyen de déterminer l’âge des objets trouvés. Il se trompe dans les datations, la guerre de Troie correspond au niveau 2 alors qu’il s’agit du niveau 7a. Trésors de Priam, -2500, alliage de cuivre, or et argent, Moscou. Carte des mines de cuivre d’Europe de l’ouest et d’étain : → Cuivre dans les alpes en particulier. → Étain : côte du nord-ouest français (Bretagne), nord-ouest ibérique et dans les Cornouailles. Dans la Méditerranée ce sont des traces d’étain français que l’on retrouve. En Espagne : → cuivre au sud. -2500, fouilles par Louis Siret avec son frère : découvertes importantes, ainsi que les ouvrages à propos de celle-ci. Encore plus ancien, -3500, métallurgie à Almeria. L’Espagne est importante car elle serait un foyer de diffusion de la métallurgie. Wales : mines de cuivre de Great Ormes Head.

• Ulu Burun (Lybie) : lingot de cuivre dans un navire levantin (Syrie ou Liban) dont les commanditaires seraient grecs mycéniens. C. Circulation du métal : 1. Civilisation campaniforme : L’invention du bronze s’établit sur la durée. Sur 250 ans il y a une transformation profonde du lithique vers le métal, on le voit dans les sépultures. C’est une technologie assez raffinée. Le 1er noyau se trouve dans le sud de l’Espagne. Il y a peut-être une partie du Portugal ainsi que du nord du Maroc, qui vont ensuite se diffuser. • Breia, nord du Portugal près de la frontière espagnole : poignard en cuivre arsénié de couleur plutôt grisâtre. On connait mal l’habitat de l’époque mais on connait des sites fortifiés plus ancien que l’on a mis en rapport avec le travail de la métallurgie. a. Découvertes britanniques : • Radley, Berkshire : très semblable au travail du métal en Espagne (export de l’objet ou bien artisans/savoir ?). Peut-être par le biais de relais ou de voyage en bateau ? on a une nouvelle théorie car il y a peu d’épaves. Gobelet assez haut qui servait surement à contenir de l’alcool. Alcool qui était un vrai lien social. Il est associé à du matériel d’archer : pointe de flèche en silex, une plaque (brassard) qu’il fallait porter sur le poignet gauche afin d’amortir le choc de la corde qui revient - et un petit poignard. • Driffield, Yorkshire : ambre provenant de la Baltique, matériau particulier. Il y avait également un brassard d’archer de « luxe », deux perles également en ambre, matériau qui apparait très tôt dans les sépultures. Dans la mythologie grecque, l’ambre était associée au soleil. • Amesbury, Wiltshire : on retrouve dans une tomber un défunt en position fœtale. Un mobilier appartenant au campaniforme l’accompagnait, il était constitué de : plusieurs poignards, des pointes de flèches ainsi que deux petites parures en or -une feuille d’or roulée sur elle-même- qui ne sont vraisemblablement pas des boucles mais un ornement de cheveux (pas toujours réservé aux femmes). Il y a également des vases autour du défunt, un couteau placé devant son épaule et un autre devant le genoux. Les parures en or ne sont pas associées au défunt. Il y a également un arc. C’est du matériel très espagnol. La tombe « regarde » vers Stonehenge. Les analyses isotopique montrent qu’il était alpins et pas espagnol. Les mines de cuivre espagnole sont très importante mais il s’agit de cuivre arsénite. Dans les alpes les mines sont des mines de cuivre non arsenil. Et c’est surement pour ça qu’il est venu s’installer dans les alpes. •

Stonehenge, -2600/-2500 :

on pensait à la base qu’il s’agissait juste d’un observatoire astrologique, une sorte de gigantesque horloge qui permettait de calculer les solstices, .. il est orienté vers le solstice d’été. Le monument semble abandonné à la charnière du néolithique. Maintenant il est établi que c’est également un monument qui sert d’endroit pour des rites funéraires. On a, dans le fossé, un nombre élevé d’inhumations qui date du campaniforme. Un des pieds droits des trilithes (portail) comporte des gravures représentant des sortes de poignards locaux. On pensait que c’était des poignards chypriote mais le site est beaucoup plus ancien. C’est une période où l’individu semble prendre une place dans la documentation archéologique. Ici, certains individus sont mis en exergue. Les sépultures sont des tumulus qui peuvent avoir jusqu’à 20m de diamètre. b. Statuaire : • Arco, riviera : les individus n’ont aucune humanisation dans les stèles. La stèle est couverte de représentations d’armes dont 7 poignards. Sur le côté se trouve un autre type d’armes typiques de la période suivante → hallebarde : poignard avec la lame implantée transversalement au manche datant du bronze ancien. • Petit-chasseur, Sion : elle représente un individu qui n’est pas humanisé par ses traits. Personnages dans ses fonctions, vêtement particulier, etc… les stèles étaient érigées à l’extérieur non pas des sépultures individuelle mais collective. Ces monuments collectifs (dolmen) sont abandonnés peu après qu’un premier individu, avec un campaniforme, s’y trouve inhumé. Les marqueurs se réfèrent à des individus inhumés dans cette galerie de pierre. Il y avait également pleins de manipulation d’ossements. On a retrouvé un gobelet campaniforme et un peu d’or, un objet en électrum (alliage d’or et d’argent). Dans les deux cas on est dans le domaine alpins. • Minuciano, Pontremoli : (femme). • Arco, Riva : (femme). On a la présence de technique de combat car la guerre est très présente. L’armement est un élément récurant. Très tôt on voit apparaitre dans les sépultures mais aussi dans les représentations, des représentations d’armement. Le plus bel ensemble de ces statues campaniforme se trouve dans le sud de la France. • Saint sernin sur rance : statue féminine avec des colliers très développés. Ce sont des stèles bifaces qui, à l’arrière, ont la représentation de coiffure. On est ici aux âges des métaux. L’individu va être caractérisé, définit socialement. Cette caractéristique vient par la présence de certains objets, la façon dont la coiffure est faite,… les stèles renvoient à un individu probablement mis en exergue de la société. • Les maurels, Aveyron : personnage qui a au-dessus du bras gauche un arc. 3ème quart du troisième millénaire, c’est une découverte très ancienne.

• Lunteren : objet relatif à la métallurgie. Certains défunts semblent avoir reçu un traitement particulier parce qu’ils savaient travailler le métal. • Normanton Down, Wiltshire : ensemble de ces tumulus, tertres artificiels érigés à partir des âges des métaux, dès l’âge du cuivre. Nous sommes dans les années 1900-1800 avant notre ère. Ici on a affaire à une sorte de chapelet de ces tumulus. C’est très caractéristique pour le bronze ancien et pour le bronze moyen. C’est toujours des petits ensembles. Le problème est de savoir où sont les autres. Ces chapelets sont sur des lignes de crête. Surtout dans un paysage très plat, ils devaient être visible de très loin. Ça veut dire que l’ancêtre est très présent dans le paysage. C’est une invention du néolithique qui devient quelque chose de prépondérant. L’ancêtre est ce qui légitimisme votre statut. « mes ancêtres étaient ici, j’ai le droit d’être ici ». paysage extrêmement bien rempli en structures. Paysage sacré. • Wilsford «G5 Bush Barrow » : tombe la plus célèbre de ce site. Fouille de 1809. Dans le monde anglo-saxon il y a un intérêt très précoce pour … fouille assez correcte dans la mesure ou on a un relevé des objets, c’est pas intégralement des objets de G5 mais la majorité. Des objets sont parfaitement reconnaissable par rapport aux aquarelles. Y a pas de relevé de la sépulture mais il y a une description qui permet de refaire le plan de la sépulture. Il s’agit d’un très grand homme, très robuste. C’est récurrent. Les gars qui sont dans ces sépultures qu’on qualifie parfois de princière, sont généralement grands. Le défunt a été enseveli apparemment sur le dos, il a sur son côté droit deux poignards en bronze. Il y a, a porté de main, un objet qui est une massue mais qui est aussi un sceptre. Il a sur la poitrine un grand losange en or. Objet récurant dans les sépultures de l’époque. Objet identitaire. Ça confirme que, avec l’acquisition du métal, certains individus arrivent à se démarquer des autres, deviennent des détenteurs d’un pouvoirs. Matériel redessiné : on a les trois objets en or de la sépulture. Ce sont des objets comme étant le produit d’un orfèvre. Ces objets contemporains d’autres sépultures sont aussi le produit de ce même orfèvre → tombes toutes chronologiquement très proches les unes des autres. Dans la longue durée il y a des moments d'effervescence ou on voit des sépultures très riches par exemple. Pouvoir probablement lié aux familles. Ce phénomène des sépultures princières qui a l’air très fort concentré dans le temps et dans le profil social. Une famille et quelques familles associées. On a également des sépultures très riches d’enfant → statut héréditaire, statut acquis à la naissance. On a deux lames en bronze. Désormais on ne fait plus d’objet en cuivre mais en alliage cuivreux comme le bronze. On a les éléments de la massue qui est aussi un sceptre. Il y a également une hache. Sur la hache deux petites pastilles d’or incrustées dans le bronze. La massue est clairement un objet foncièrement de-mutile. C’est sans doute un objet qui devait être « juste » montré, tenu comme un sceptre. 1800-1900 avant notre ère ici. Il est clairement un symbole du pouvoir du défunt. On a d’autres éléments, que d’autres avaient reçu un sceptre. Ici la tête du sceptre est un coquillage fossile. Tombe masculine d’après le mobilier. • Wilsford G8 : tombe féminine mais on a quand même un objet, une petite hallebarde miniature. Une arme miniature donc peut être que la hallebarde est réduite à sa valeur simplement symbolique.

On a dans cette sépulture deux disques, qui dans le passé étaient qualifié de boucles d’oreilles (pas chez nous avant l’époque romaine). L’objet est décrit comme un encensoir. Sous cet angle la, il fait penser à Stonehenge → peutêtre une miniature. On a retrouvé des miniatures qui reproduisent un monument. Les œuvres de ces sépulture du bronze ancien du sud de l’Angleterre sont attribuables à un seul atelier voir un seul orfèvre. • Losange trouvé à Clandon, Dorset : on dirait vraiment que c’est la même main qui a produit ceci. A l’analyse des éléments traces, on montre que c’est en tout cas un seul et même gisement qui a donné ces éléments et que la matière brute de ces bijoux provient du même lingot. Petit vase qui est dans la même série que le précédent. On retrouve également une tête de massue en jet. On a également une petite tasse. L’ambre de la baltique a fait un long chemin. La vaisselle : le vase en terre cuite est un élément totalement central. A l’âge du fer, la mise au tombeau d’un prince est l’occasion de manger des choses qu’on mange très peu et de boire des choses qu’on boit peu. • Rillaton, Cornwall : vaisselle précieuse. pas de fond conique car il a été manipulé pour pouvoir être posé. • Ringlemere, Kent : Il a un fond conique. Pas de fonds plats. Donc il faut faire cul sec, le vider, pour pouvoir le poser sur la table. • Hove (West Sussex) : Les gobelets en ambre, ambre de la baltique. On retrouve un poignards et un objet qui est sans doute une tête de sceptre. Mais c’est un objet recyclé. Une hache qui est plutôt du néolithique qui a été recyclé. Volonté de se raccrocher au passé. Oui, il y a une concentration de ses œuvres dans le sud de l’Angleterre mais il y a un exemple en Bretagne. Ça montre bien qu’il y a des échanges. La Bretagne a des sources de cuivre mais aussi d’étain. On a aussi en Bretagne des sépultures très riches. Il y a également une élite qui a pris le pouvoir. • Lannion (« La Motta »), Côtes-d’Armor : sépulture sous tumulus. Ce qui est original est que la sépulture est dans un caisson de pierre, une scie. La taille est relativement petite. On doit supposer que le défunt n’était pas dans la position sur le dos mais plutôt en position fœtal. Les ossements n’ont pas été conservés. On a une collection de poignards, un poignards qui mérite presque le nom d’épée. On a également des pointes de flèches en silex ainsi qu’un brassard d’archer qui a été recouvert d’une feuille d’or. La feuille d’or est signée. Le lithique de l’âge du bronze, ces espèces de chefs d’œuvre d’une industrie qui est entrains de disparaitre, ils essayent de créer de belles pièces. • Plouvorn, Finistère : tombe en coffre beaucoup plus grande. Avec des objets en doublon en quelque sorte. Ces objets sont parfois déposés en croix. Les squelettes ne sont pas conservés. A l’âge du bronze on se rend compte qu’il y a beaucoup de chose qui concernent toute l’Europe, des phénomènes européens. Deux poignards avaient leur poignée en partie conservée. Leur poignées sont constellées de tout petit clous en or. C’est une technologie de l’or fabuleuse, on la connait que dans le sud de l’Angleterre et dans la Bretagne. On a aussi des flèches.

• Bourbriac (« Saint-Jude II ») Côtes-d’Armor : maquette de quelque chose qui semble évoquer une maisons des morts. Une des caractéristiques de l’âge du bronze est l’enfouissement volontaire d’objets métalliques. Ça commence dès le bronze ancien. La récurrence de certains types d’assemblage, dans les assemblages d’un certains nombre d’objets. Tous les dépôts ne sont pas fait pour les mêmes raisons. Un dépôt fait dans un contexte humide ne doit pas être interprété de la même façon qu’un dépôt réalisé dans un domaine sec. Les premiers analysés sont appelés des hulules : des parures. Objets contemporains des grandes sépultures du sud de la Bretagne. Mais il n’y a jamais une hulule dans une des sépultures. A partir de combien d’objet on peut parler d’un dépôt ? le prof est du style à dire qu’il y a des dépôts d’un seul objet. Ces objets présentent souvent des plis. Il s’agit presque exclusivement de découvertes du 18ème siècle. Ces objets ont souvent été retrouvé repliés sur eux-mêmes. C’est quelque chose d’assez typique de casser des objets de manière à les rendre inutilisables. Le choix du bronze par rapport au silex est aussi un choix qui est fait par rapport à la recyclabilité du matériau. • Blessington : les extrémité sont décorées, ça permet de faire un parallèle avec une découverte de Mount Stuart, Bute. Là c’est du jet. Les perles sont décorées de la même façon que la hulule de Blessington. Ça montre bien qu’on a à faire a un collier et pas à un autre bijou. Porter par qui ? en quelle circonstance ? • Mount Stuart : collier en jet. L’ambre et l’or sont deux matériaux liés au soleil. L’or est un métal connu depuis le néolithique et qui va être utilisé pour des objets lié à la course solaire. L’altère égo de l’or c’est l’ambre. • Culbin Sands, Morayshire : perle en faïence qui évidement ont été associés par les chercheurs du milieu du 20ème à l’Égypte. La faïence est une sorte de sous-produits de la production du cuivre. Il y a quelques zones au sud de la France puis grosse concentration en ile britanniques et en Bretagne. Dans les deux cas (jet et ambre), ce sont des produits qui viennent de l’extrême nord. Hyperboréens → dans la mythologie d’apollon, quand il réapparait en Grèce, où il était au pays des hyperboréens, il est dans un bateau tiré par des signes. Soleil de la nuit est tiré par un signe. • Leubingen (Thüringen, ex Allemagne de l’est) : tumulus de Leubingen qui a plus de 8m de haut et 34m de diamètre. Ça ressemble à ce qu’on a vu à saint Jude avec une espèce de toit a deux versants sous lequel se trouve deux squelettes mis en croix avec tous les objets qui les accompagnent placés en croix également. Deux bonhommes plus ou moins du même âge, des compagnons d’arme ? dont on a retrouvé les traces dans l’archéologie du bronze. Il y a un fond commun qui pourrait être tout simplement un fond migratoire commun. Poignards, bracelet, bagues, fibules. Le matériel ne se limite pas à ces objets en or. On a deux poignards, des épingles et du matériel qui sert à la métallurgie. Le torque (bracelet) est très rigide, il suffit de chauffer un peu l’or pour le mettre à quelqu’un. Celui qui le mettait ne l’enlevait jamais. Il est accompagné, dans la tombe, d’un burin. On pourrait penser que comme le burin est bien un objet qui est manifestement utilisé pour fabriquer ce torque la, que les objets ont été mis dans la tombe car ils ont été utilisés pour le défunt. L’or est très

présent dans les milieux funéraire. Non seulement il y a une religion qui tourne autour du disque solaire mais il y a aussi la volonté claire à travers certains ensembles de solariser le défunt. Volonté de donner au défunt l’occasion de voyager dans le ciel avec le cheval solaire. On a ces princes du sud de l’Angleterre qui ont les clés des mines d’étain et ici on a les princes qui ont les clés des mines de bronze. On a conservé du bois dans cette tombe. La tombe date de 1940/30 avant notre ère. • Helmsdorf : même type de matériel. 1840 avant nous. Torque, deux épingles en or, deux petits anneaux pour mettre dans les tresses du guerrier. • Dieskau : on a aussi le torque, des bracelets et un objet extraordinaire ; une hache en or. Probablement l’équivalent des sceptres. Ici on a des alliages cuivreux dans les dépôts. Les dépôts n’associent jamais de l’or et le bronze. Bracelets et collection de hache et d'albarde. Dès le bronze ancien, on enfuit des quantités d’objets métalliques. • Tübingen-Weilheim : stèle avec des représentations d’albarde qui seraient du bronze ancien. On voit une figuration multiple d’hallebardes. • Beckstedt : grand dessin qui pourrait être la représentation d’un bouclier ou une référence à l’astre solaire. • Disque de Nebra : Dans le nord-est de l’Allemagne et dans le cadre de cette culture du bronze ancien , on a la découverte du disque de Nebra. Site de hauteur, observatoire solaire apparemment. Cet objet est une image du ciel nocturne. La patine artificielle de l’objet était noire. Les petites pastilles représentent des étoiles. Il semblerait qu’il y a une image des paillardes, les deux astres représentés. Le disque qui est en or serait bien le soleil de la nuit. Le croissant du bas est une image de bateau → soleil de la nuit véhiculé par un bateau. Le circuit diurne est un circuit sec et le circuit nocturne est mouillé. L’objet représente de manière très synthétique la mythologie du soleil. Objet qui a deux faces. Sur l’autre face il n’y a pas de figuration ni de patine. On pourrait donc imaginer que l’autre face serait dédiée au soleil du jour. Ce disque a été trouvé dans une ciste et accompagné par deux épées, deux haches. C’est une tombe. On aurait enterré le soleil ? la sépulture est un engin de résurrection ? Explosion du volcan Thera qui a donné naissance à l’île de Santorin. 1628 plus ou moins avant notre ère. Elle a provoqué un nuage de poussière tel que pendant au moins 2 ans les arbres n’ont pas grandi de manière normale. b. Découvertes en Scandinavie : au Danemark, sur les bois conservés, on a pu faire toute une série de dates dendrochronologies. Ça amène à dater beaucoup de sépultures à l’année près. Il s’avère que cet ensemble se conce...