Psychologie Sociale L1S1 PDF

Title Psychologie Sociale L1S1
Author Laura Martens
Course Psychologie
Institution Université Lumière-Lyon-II
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Psychologie Sociale CM Définition et histoire I.1. DÉFINITIONS I.1.A) INDIVIDUS VS SOCIÉTÉ

Deux mondes étrangers ? Individu = organisme ou psychisme = unique. Société = institutions, Etat, les « autres ». Individu = objet d’étude de la psychologie. Société = objet d’étude de la sociologie. I.1.B) CE QUE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE N’EST PAS...

L’intersection entre la psychologie et la sociologie. Une psychologie « socialisée ». Une sociologie « psychologisée ». Une simple question de nombre d’individus (psychologie : « 1 », psychologie sociale : « quelque », sociologie : « grand nombre »). I.1.C) LA PSYCHOLOGIE SOCIALE

« Science du comportement social, c'est-à-dire celui qui implique une référence à d'autres personnes et qui se manifeste dans toutes les situations où le sujet se trouve en face d'autrui, ou encore le comportement qui, bien que se produisant en l'absence d'autrui, en subit néanmoins l'influence » (Krech et Crutchfield, 1948). « Tend à comprendre et à expliquer comment les pensées, les sentiments, les comportements moteurs des êtres humains sont influencés par un autrui réel, imaginaire ou implicite » (Allport, 1968). « Est une discipline où l'on étudie de façon systématique les interactions humaines et leurs fondements psychologiques » (Gergen et Gergen, 1984). « L'étude scientifique de la façon dont les gens se perçoivent, s'influencent et entrent en relation les uns avec les autres » (Myers et Lamarche, 1992). « La psychologie sociale est le domaine d'étude scientifique qui analyse la façon par laquelle nos pensées, nos sentiments et comportements sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres, par leurs caractéristiques et par les divers stimuli sociaux qui nous

entourent et qui, de plus, examine comment nos propres composantes psychologiques personnelles influent sur notre comportement social » (Vallerand, 1994). « L'étude des phénomènes sociaux définis par la nature toujours problématique des relations qui se jouent entre individu et société» (Fischer, 1987). « S'intéresse, quels que soient les stimuli ou les objets, à ces événements psychologiques fondamentaux que sont les comportements, les jugements, les affects et les performances des êtres humains en tant que ces êtres humains sont membres de collectifs sociaux ou occupent des positions sociales (en tant donc que leurs comportements, jugements, affects et performances sont en partie tributaires de ces appartenances et positions) » (Beauvois, 1998). Eugene Hartley : « La psychologie sociale est la branche des sciences sociales qui cherche à comprendre le comportement individuel dans le contexte de l'interaction sociale ». Otto Klineberg : « La psychologie sociale peut être définie comme l'étude des activités de l'individu en tant qu'il est influencé par d'autres individus... Ces « autres » peuvent agir soit directement par leur présence dans l'entourage immédiat de l'individu, soit indirectement, à travers des modes de conduite qui sont traditionnels ou auxquels on s'attend, et qui influencent l'individu même quand il est seul ». I.1.D) LE REGARD PSYCHOSOCIAL

Objet (physique, social, imaginaire ou réel)

Ego

Alter

Concevoir la spécificité de la psychologie sociale en fonction d'un regard ternaire plutôt qu'en référence à un territoire.

Objet (physique, social, imaginaire ou réel)

Interaction

Représentation Ego

Communication

Alter (ego, groupe)

« Commençons par la manière dont le psychologue et souvent le sociologue envisagent les faits. Ils utilisent d'habitude une grille de lecture binaire. Elle correspond à la séparation du sujet et de l'objet, qui sont donnés et définis indépendamment l'un de l'autre. Le psychologue notamment pose d'un côté "l'ego" (l'individu, l'organisme) et de l'autre "l'objet"(...). On retrouve à peu près le même schéma du côté de la sociologie. A ceci près que le sujet n'est plus un individu mais une collectivité (le groupe, la classe sociale, l'Etat, etc.). Quant à l'objet, lui aussi a une valeur sociale, il représente un intérêt ou une institution. En outre, il est parfois constitué d'autres personnes, d'autres groupes, formant ce qu'on appelle un environnement humain. (...) le regard psychosocial (...) se traduit par une lecture ternaire des faits et des relations. Sa particularité est de substituer à la relation à deux termes du sujet et de l'objet, héritée de la philosophie classique, une relation à 3 termes : Sujet individuel - Sujet social - Objet. Pour m'exprimer d'une manière différente, Ego - Alter - Objet, différencié s'entend. » Serge MOSCOVICI, 1984 I.1.E)

LES QUATRES NIVEAUX D’ANALYSE (DOISE, 1982)

∞ Niveau intra-individuel : comment les individus organisent-ils leur expérience ? ∞ Niveau des processus interindividuels etsituationnels. Les phénomènes psychologiques sont générés par des relations interindividuelles de coordination, des confrontations. Selon la position qu'un individu occupe au sein d'un groupe, la satisfaction éprouvée, les phénomènes de communication, par exemple, seront différents. ∞ Niveau positionnel. Prendre en compte des systèmes de classification produits par la société (origine ethnique, statut social par exemple) existant dans une société donnée et antérieurement aux situations étudiées. ∞ Niveau idéologique qui prend en compte les normes sociales, les valeurs, les croyances partagées au sein d'une société.

I.2. HISTOIRE I.2.A) UN PRÉCURSEUR : NORMAN TRIPLETT

La première étude expérimentale en psychologie sociale fut réalisée par Triplett en 1897. L’ignorance des faits historiques peut conduire à des interprétations erronées ou à des reprises inutiles (…). C’est le cas de certains auteurs qui font remonter à Triplett (1897) la première expérience de psychologie sociale alors que les travaux dans cette perspective font état d’expérimentations antérieures dues à Ringelmann (ou Ringelman, selon certains auteurs) vers les années 1885. I.2.B) DATES ET FAITS IMPORTANTS

1890 : en France paraissent Les lois de l'imitation de Gabriel Tarde 1895 : en France paraît la Psychologie des foules de Gustave Le Bon. 1898 : en France parait un autre livre de Tarde : Etudes de Psychologie Sociale 1902 : en Italie paraît Psicologia Sociale d'Orano. 1908 : aux Etats-Unis paraissent simultanément deux livres : -

Introduction to Social Psychology, l'un écrit par un psychologue, William McDougall Social Psychology par un sociologue, Edward A. Ross

1944 : 1ère Chaire de Psychologie Collective au Collège de France - Maurice Halbwachs 1947 : création d’une Licence de Psychologie à la Sorbonne -

Un certificat s’intitule « Psychologie de la Vie Sociale » I.2.C) LES PHASES D’HISTOIRE DE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE









Les années 30 : o Thurstone, Likert, Sherif, o Développement de la méthodologie, o Mesure des attitudes. Les années 1940 à 1960 : o Seconde guerre mondiale, o Lewin, Adorno, Heider, o Avancées statistiques. Les années 60-70 : o Explosion de thèmes novateurs et champs nouveaux, o Crise de confiance. Les années 70 à 2000 : o Réflexions sur les enjeux épistémologiques, o Arrivée des nouvelles technologies,

o Psychologie sociale « dite » appliquée. I.2.D) FIGURES HISTORIQUES/ NOTIONS DE BASE

Gabriel de Tarde : l’imitation et l’invention. Gustave Le Bon : l’âme des foules. Emile Durkheim : la société est irréductible aux individus qui la composent. William McDougall : le rôle des instincts. George Herbert Mead : intérioriser les rôles sociaux (je/moi). Ralph Linton : la personnalité de base. II. THÉORIES ET APPLICATIONS EN PSYCHOLOGIE SOCIALE II.1.

NOTIONS D’ÉPISTÉMOLOGIE

II.1.A) PARADIGME

Un paradigme est « une matrice disciplinaire » ou « corps caractéristiques de croyances et de conceptions qui comprennent tous les engagements partagés d'un groupe scientifique » (Thomas Kuhn). II.1.B) THÉORIE

Une théorie, dans les sciences formelles, est le système explicatif d'un phénomène ou d'un ensemble de phénomènes que l'on propose avant de le soumettre à un contrôle expérimental. Une théorie est une organisation systématique des connaissances en un ensemble de propositions cohérentes pour expliquer des phénomènes particuliers. II.2.

MÉTHODES ET TECHNIQUES

Une méthodologie, c'est l'ensemble des règles, plans, procédures et leur articulation qui permettent la vérification de ce que l'on veut démontrer. Une méthode désigne les moyens et les procédés mis en œuvre pour étudier de manière aussi rigoureuse et systématique que possible un aspect de la réalité sociale La méthode utilise différentes techniques pour atteindre un certain objectif. Les techniques désignent des procédures précises et transmissibles que l'on utilise en vue de résultats déterminés. Ce sont des outils pour le chercheur. L'ensemble de ces techniques et leur articulation déterminent une méthodologie.

II.3.

 

  

Observation Entretien (interview) o individuel o collectif (focus groups) Expérimentation Questionnaire Intervention (recherche-action).

II.4.







MÉTHODOLOGIES EN PSYCHOLOGIE SOCIALE

APPROCHES THÉORIQUES EN PSYCHOLOGIE SOCIALE

Théoriesparadigmatiques, elle porte sur des visions globales des relations et des comportements humains. Elles prennent en compte toutes les influences qui peuvent exister autour d’un individu ou d’un groupe (affective ou cognitive) : o Vision de la nature humaine o Gestalt (K. Lewin) Théoriesphénomènologiques, on cherche à décrire un phénomène en se demandant comment et pourquoi ce phénomène se crée. On se rend compte que tous les groupes se réfère aux normes sociales du groupe : o Comment et pourquoi ? o Normalisation (M. Sherif) Théories opératoires, on veut dégager des mécanismes qui permettent d’expliquer un certain nombre de fait. On va avoir besoin de théories pour expliquer le comportement d’un individu dans une situation. Ici on est vraiment sur l’individu : o Mécanisme élémentaire - portée explicative générale o Dissonance cognitive : comprendre ce qu’il se passe au niveau intra-individuel pour expliquer le comportement d’autrui (L. Festinger) II.4.A) ORIENTATIONS THÉORIQUES

Le comportement : théories béhavioristes/ comportementalistes. La cognition : théories cognitives. La réalité sociale : théories symboliques.

∞ Le béhaviorisme :

Stimulus

Boîte noire

Comportement

Le domaine réel de la psychologie ne consiste qu’en des mouvements observables. Le béhaviorisme prétend que ces réponses (adaptations) à des stimuli donnés sont toutes solidaires

Le béhavioriste [...] ∞ Théorie cognitive :

Stimulus

Comportement

Cognition

L’étude des processus mentaux ; leur rôle est d’analyser l’effet des connaissances (pensée) et de leurs significations (interprétation) sur l’activité sociale. Décrire et expliquer comment les processus intérieurs imposent une forme au monde extérieur. Gestalt ∞ Théories symboliques : Faire apparaître les différences qui peuvent exister d’un groupe ou d’une société à une autre, dans l’organisation de la vie sociale et des échanges. Approche interculturelle. Envisager la réalité comme un ensemble de construits sociaux à partir de l’importance du système des symboles collectifs en œuvre (systèmes partagés de valeurs, de normes, de croyances). G.H. Mead, C. Lévi-Strauss etc. II.5.

LES PRINCIPAUX THÈMES DE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE

Le soi, exemple : travaux sur l’estime de soi/ confiance en soi, sur l’auto-efficacité,... ; le locus de contrôle (locus interne : ce qui arrive dépend de nous, ou locus externe : ce qui arrive dépend des facteurs extérieurs, ou ce qui arrive dépend soit d’un personnage tout puissant, soit le destin). Les cognitions sociales, exemple : la perception sociale ; on va travailler sur la façon dont les individus construisent la pensée sociale (≠ de la pensée scientifique). Les attitudes, exemple : lien entre attitude et comportement/ entre ce que je pense et ce que je fais. Les attributions et la motivation, exemple : le locus de contrôle (→ attributions). Les attributions : quand on a un examen on se dit je pense que je vais réussir, mais si je réussis c’est parce que ce jour là j’étais en forme → ici on travaille sur la façon dont on évalue nos performances, et la façon dont on se projette dans les performances à venir. Les relations interpersonnelles, exemple : proposer des approches théoriques sur par exemple l’amitié, l’amour, etc. Les influences sociales, exemple : travaux sur la soumission à l’autorité ; le conformisme... Les relations intergroupes et les stéréotypes.

Représentations sociales, théorie proposée par Moscovici, il a travaillé sur des articles de presse, il a comparé comment on parlait de la psychanalyse dans la presse communiste, catholique et générale. Dans la communiste on en parlait d’une façon individuelle, dans la presse catholique on ne parlait pas d’individualisme, mais de sexualité et le fait que ça posait problème, et dans la presse générale, on disait que c’était une théorie émergente pas très fiable/ pas vérifié. Il a montré que chacun interprétait l’objet selon les normes et les valeurs fondamentales de son groupe. L’étude des représentations sociales nécessite une méthodologie pour étudier la façon dont un objet est vu par tel ou tel groupe. Influence de la personnalité sur le comportement social. II.6.

LES CHAMPS D’APPLICATION DE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE

Le champ du social. Exemple : travailler dans des sous populations, et se rendre compte que dans des populations précaires on peut ne pas avoir recours à des prestations sociales car on se projette très peu dans l’avenir. Ou encore égalité homme - femme. C’est un champ extrêmement vaste. Le domaine de l’entreprise et des organisations. Exemple : psychologue du travail qui peut travailler dans les ressources humaines, les concepts de formation et de formation tout au long de la vie, l’organisation de l’entreprise, etc. La formation à la communication. On sait que la communication de masse ne change pas trop le comportement. Exemple : campagnes de prévention, etc. Le domaine d’étude de l’opinion publique. Derrière tout ça on a la théorie de la normalisation. Le domaine de la santé. Exemple : on se pose la question autour de l’infection par le VIH du changement de comportement. Dans la population des HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes → population à risque) on sait qu’il n’y a pas d’utilisation du préservatif. Donc on se demande comment on peut amener les gens à utiliser le préservatif, mais s’ils ne veulent pas l’utiliser, il faut trouver d’autres moyens. Ici on essaye donc un médicament sensé réduire les risques. On rentre dans un concept de réduction des risques : un autre exemple mettre des seringues propres à disposition pour la consommation de drogue. Les relations avec l’environnement. Exemple : quelle est la perception des risques des gens quand ils habitent par exemple à côté d’une centrale nucléaire ? Cette perception va avoir un impact sur le comportement. Le domaine de l’éducation, champs d’application très vaste. La recherche fondamentale et appliquée.

III. LA DISSONANCE COGNITIVE ET LES TECHNIQUES DE SOUMISSION LIBREMENT CONSSENTIE III.1.

L’ATTITUDE

Eagly et Chaiken (1993, p.1) : l’attitude comme une « tendance psychologique exprimée en évaluant une entité spécifique avec un certain degré d’appréciation ou de dépréciation ». III.1.A) L’ATTITUDE (HOVLAND ET ROSENBERG, 1960)

∞ Affective : émotions positives ou négatives que l’individu a à l’égard d’un objet. On y retrouve le préjugé avec pour objet un groupe d’individus. ∞ Cognitive : renvoie aux connaissances/ croyances de l’individu et la crédibilité qu’il leur accorde. Par exemple, le stéréotype, du fait des croyances sociales d’un groupe à l’égard d’un autre groupe. ∞ Conative : relative aux comportements de l’individu et à ses intentions comportementales/ intentions d’agir. La discrimination est une forme de la dimension conative. Elle est la manifestation du préjugé et du stéréotype. III.2.

LES LIENS ATTITUDES - COMPORTEMENTS

Temps 1

attitude A

Manipulation per

Détermine

comportement C

ive provoquant un changement d’attitude de A vers A’.

Temps 2

attitude Provoquée A’

Détermine

comportement C’

III.3. POUR COMPRENDRE LE COMPORTEMENT, IL FAUT COMPRENDRE LES ATTITUDES

∞ Modèle de Fishbein et Ajzen, 1967 : théorie du comportement planifié.

Croyances relatives aux conséquen-ces. Evaluation de ces conséquen-ces. Attitude envers le comporte-ment.

Présence de facteurs de contrôle externe et interne. Puissance de ces facteurs de contrôle.

Contrôle comporte-mental

s quant aux opinions d’autruis importants à propos du comportement. Motivation à se soumettre à l’avis d’autruis importants.

Normes subjectives

Intentions comporte-mentales

Compor-tement

UNE AUTRE VISION... Absence de dissonance : Relation consistante entre attitude et comportement.

Temps 1

attitude A

comportement C éalisation d’un comportement contre attitudinal dans un contexte de liberté.

Etat de dissonance : Relation incompatible entre attitude et comportement

Temps 2

attitude A

comportement Provoquée C’ Il n’est pas possible de

contexte

La dissonance est « réduite » en changeant d’attitude dans le sens du comportement émis.

Temps 3

attitude A’

Restauration d’un état d’équilibre.

comportement C’

III.4.

LEON FESTINGER (1919-1989)

Naissance à New York en 1919. Parcours scolaire : -

City College of New York, Université de l’Iowa à Iowa City (Kurt Lewin), PhD in Psychology (1942), Research Center for Group Dynamics (MIT), Université du Minnesota, Stanford, New School for Social Research.

Prix : -

American Academy of Arts and Sciences ; American Psychological Association.

« J’ai quitté le champ de la psychologie sociale en 1964. Cela n’avait rien à voir avec l’importance des problèmes – ils sont très importants – ou avec la vitalité du champ – il était, et reste, vif. Cela se rapportait seulement à une conviction qui avait germé en moi au moment même où j’étais bloqué et avais besoin que de nouvelles sources viennent stimuler mon esprit pour continuer à être productif. » III.5.

LA THÉORIE DE LA DISSONANCE COGNITIVE, 1957

Nous cherchons une consistance cognitive (par exemple : identité sociale). Le besoin d’une consonance (d’une cohérence, ou encore d’une harmonie) cognitive peut devenir le moteur du changement (opinion, conduite). Le besoin d’une consonance cognitive n’est pas satisfait si nous considérons qu’au minimum deux de nos cognitions s’excluent mutuellement.  L’inconsistance psychologique induit un état de tension, appelé dissonance.

 Une personne affectée par la dissonance évitera tout ce qui pourrait l’augmenter. Le maximum de dissonance qui peut exister entre deux éléments est égal à la résistance au changement de l’élément le moins résistant. Pour réduire la dissonance, l’individu peut procéder de diverses manières :  Il peut essayer de se convaincre que la question sur laquelle il y a désaccord est de peu d’importance.  Il peut essayer de minimiser ou de rejeter la personne ou le groupe qui exprime son désaccord.  Il peut changer sa propre opinion ou s’efforcer d’influencer les autres pour qu’ils changent la leur.  Il peut enfin chercher l'appui d'autres perso...


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