Résumé cours 2 Télévision COM122 PDF

Title Résumé cours 2 Télévision COM122
Course Institutions de la communication
Institution Université de Sherbrooke
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Summary

Résumé du cours 2 pour bien étudier. ...


Description

LA TÉLÉVISION (COURS 2) Origines et fondements de la télé canadienne *Invention la plus importance pour la transmission d’une culture populaire + habitudes **Moyenne par semaine = 34h Ø Marché économique plus important, car coûte plus cher à produire que la radio Ø Taux de pénétration : capacité d’un médias à atteindre la population (environ 90%)

QUELQUES DATES 1892 : Invention du tube cathodique par l’Allemand Karl Ferdinand Braun Ø La composante centrale qui permet d’avoir le téléviseur (dans les années suivantes) 1926 : Naissance officielle de la télévision Ø Va le présenter à Londres Ø John Baird Ø Capacité de reproduire de l’image animée dans tous les foyers 1927 : 1ère démonstration publique de télévision en Amérique du Nord Ø Marionnette Ø Stouquibill Ø Veut en faire un commerce (gens vont vouloir payer pour se doter de cet outil) Ø Mais pas beaucoup de personnes qui peuvent se payer ce luxe 1928 : La BBC lance son programme d’expérimentation télévisuelle Ø Diffuseur public britannique va reprendre cette exploration Ø Savent que ça pourrait très bien se transformer en médias de masse important Ø Déjà actif en radio donc veut explorer la télévision

1931 : Première émission de télévision publique en France Ø Contenu accessible à tous Ø 1937 les programmes réguliers commencent en France Début des années 30 : baisse de prix des postes de télévision jusqu’alors très coûteux Ø 2 chercheurs américains : vont améliorer une composante de la télévision ce qui va baisser le coût (car la composante était plus cher à produire avant)

Années 1930 : Programmes publics réguliers de télévision diffusés à échelle restreinte Ø Seuleemnt des tests d’expériementation (pas de stations de télévision qui publient toute a journée) Ø Premier pays à lancer les programmes de télévision réguliers : les britanniques Ø Ensuite, les français Ø Associe consommation à une plage horaire en particulier (souper) Ø Une centaine d’émissions (mais plus dans l’exploration de la capacité de la télévision) Ø 1939 : émissions régulières aux E-U 1938 : Première émission couleur Ø Baird 1948 : La Federal Communications Commission aux États-Unis autorise la création d’une centaine de stations. Ø FCC Ø Équivalent du CRTC qui a la possibilité d’encadrer l’installation des stations Ø Radiodiffusion = s’intéresse à la radio et à la télévision *Télévision se développe en même temps que la radio Pourquoi télévision est apparu seulement en 1952 au Canada et en 1949 aux É-U (pourquoi c’est long)? À cause de la 2eguerre mondiale Ø Intérêts sont ailleurs veulent mettre temps et argent ailleurs) Ø Pas envie que ça tombe entre les mains de personnes pas bien (propagande)

APPARITION DE LA TÉLÉ : DÉJÀ-VU... Années 1940 : Les Américains commencent à acheter des téléviseurs pour profiter des télédiffusions offertes par les réseaux NBC et CBS Ø On crée ses stations Pendant ce temps, les Canadiens peuvent eux aussi recevoir ces signaux et vont s'intéresser à la télé produite de l'autre côté de la frontière. Ø Commencent à acheter des téléviseurs et a essayer de capter les émissions américaines L'immense popularité de la télévision est une source d'inquiétudes pour les nationalistes canadiens, tant sur le plan de la politique que celui de l'économie. Ø Comme pour la radio Ø Utilisation de contenu américains ne plait pas aux nationalistes canadiens

Ø Politique : à force d’écouter contenu américain, les valeurs vont changer et ça peut poser un problème au niveau des élections Ø Nation building Ø Économie (pourquoi on veut avoir une intervention publique) : on se prive de la mise en place d’un marché canadien (personnes ne va vouloir se lancer dans ce marché si tout le monde consomme les émission américaines) + on ne veut pas que la radiodiffusion soit sous un monopole privé (parce que ça servirait mal l’intérêt public (diversité + ce que la population a besoin) Ø ONDES : ressources naturelles publiques + rares (pouvoir) Ø Qui veut acheter les ondes = compagnies cellulaires (mettent des millions) (enchères)

COMMISSION ROYALE D'ENQUÊTE SUR L'AVANCEMENT DES ARTS, LETTRES ET SCIENCES AU CANADA Commission Massey-Lévesque Ø 1re commission qui va réfléchir à la question de la télévision Ø Est-ce qu’on l’exploite comme la radio ou on doit changer?

La Commission est constituée le 8 avril 1949 Elle porte sur l'état des institutions culturelles canadiennes La plus vaste enquête du genre jamais effectuée au Canada Contexte de profonds changements dans le domaine des affaires culturelles Ø Avant = très communautaire Ø Après la guerre = plus dans une acceptation culture de masse Ø Culture commence à être plus nationale que communautaire *Cette commission est officiellement boycottée par le Québec Ø Parce que c’est Duplessis qui est au pouvoir (croit que c’est le rôle du provincial et non du fédéral)

COMMISSION ROYALE D'ENQUÊTE SUR L'AVANCEMENT DES ARTS, LETTRES ET SCIENCES AU CANADA Commission Massey-Lévesque Ø 1er juin 1951 : dépôt du rapport définitif

Ø Les 146 recommandations couvrent tous les aspects de l'éducation, de la culture et des médias (nostalgie par rapport à la perte du communautaire) Ø Le rapport préconise l'appui du gouvernement fédéral à un large éventail d'activités culturelles La commission mènera à la création de : • la Bibliothèque nationale du Canada en 1953 • Le Conseil des arts du Canada en 1957 (verser de l’argent, donner des bourses à des artistes) pour s’assurer que les gens puissent se concentrer seulement à leur art (pas besoin de faire une autre job nécessairement) Ø Très peu de livres au Canada Ø Menace de la proximité des É-U (désavantage le contenu Canada) *La solution de la commission est de donner plus d’argent pour construire une culture nationale canadienne (ex : donner de l’argent aux artistes) Ø Québec + France c’était une mesure qui passait bien et qui était populaire (le fait que le gouvernement donne de l’argent aux artistes) MAIS aux É-U ça ne passait pas bien Éléments qui font qu’on s’oppose à l’investissement public dans la culture Ø Population pense que si l’artiste est bon, il va percer sans avoir besoin de plus d’argent (offre et la demande) Ø Certains disaient que c’était le travail des mécènes de promouvoir la culture (ex : Paul Desmarais) parce qu’on ne voulait pas que le gouvernement contrôle trop les artistes

LA COMMISSION MASSEY-LÉVESQUE ET LES MÉDIAS On remet de l’avant le caractère national et public de la radiodiffusion malgré les critiques formulées quant au monopole de la SRC (le fait qu’elle agisse en monopole public et ça va déplaire aux entreprises publiques) Ø Intervention publique dans le monde de la radiodiffusion doit se faire Ø Public et privé = un seul système La Commission recommande également que le parlement vote des fonds pour financer la SRC (Radio-Canada) Ø Avant, c’était financer par la licence Ø Maintenant la licence ne suffit plus

La commission recommande le maintien du double-rôle de la SRC • Diffuseur national • Instance de réglementation Elle recommande aussi de donner à la SRC la responsabilité d'un service de télévision Ø S’occupe déjà de la radio donc on lui dit de s’occuper de la télé aussi CRÉATION D'UNE TÉLÉVISION PUBLIQUE NATIONALE Ø Le fait d’avoir un financement avec des licences permet d’avoir presque toujours le même montant d’argent Ø Subventions : peut monter, mais descendre selon les personnes au pouvoir (si les personnes trouvent que ça devrait prendre moins d’importance, elles vont donner moins de subvention) Ottawa ira dans le sens des recommandations de la Commission Le gouvernement de Louis St-Laurent confie à la SRC le mandat de créer un service national de télévision en anglais et en français Ø Plus de licence à payer Télé : plus coûteuse que la radio Apparition des subventions annuelles à Radio-Canada Il est prévu que la SRC exerce un monopole sur ce service et qu’elle conserve son double-rôle Ø Ramène l’idée de monopole public Ø Organisme de règlementation + diffuseur national Ø Monopole : il y a déjà des stations privées (pour la radio) MAIS pas encore de stations de télé privées pour la télévision donc ça va bien de mettre ne place le monopole publique

LES DÉBUTS DE LA TÉLÉ CANADIENNE Le 6 septembre 1952 à Montréal, la télévision publique entrait en service avec une programmation tantôt en français, tantôt en anglais Ø Sur une même station on va alterner en anglais et en français (canadien) La seconde station ouvre le lendemain à Toronto La SRC détient alors un monopole public en télévision

1952 : 146 000 téléviseurs au Canada 1956 : 2,3 millions téléviseurs (le fait que c’est canadien, ça l’a motiver la population à consommer de la télévision) *1954 : contenu seulement francophone (mais débuts pas très bons, car contenu trop sérieux par rapport à ce que la population était habituée de voir dans les émissions américaines)

ASSOCIATION PUBLIC ET PRIVÉ : DÉJÀ-VU... La double responsabilité de la SRC est coûteuse Ø Donc pas de construction de stations de la SRC dans chaque province. Ø Doit produire des émissions + doit diffuser et distribuer ces émissions (responsabilités) Pour établir un réseau sur tout le territoire Ø Affiliation à des diffuseurs privés (on va s’associer à vous, mais vous devez transmettre de l’info publique de R-C) *Comme pour la radio Ø Pas la possibilité de se mettre ensemble (les entreprises privées) En 1954, on compte : • 7 stations de la SRC • 19 stations privées affiliées, qui retransmettent les émissions de la société d’État Les protestations de groupes financiers, de radio privées et de citoyens vont mener à la tenue d'une autre commission *Entreprises privées ne seront pas contents, car investisseurs financiers voudraient investir (on va plaider pour qu’il y ait plus de liberté pour le privé) *Radios privées ne sont pas contentes, car elles sont encadrées par la SRC (mais SRC est un acteur participatif dans ce onde donc conflit d’intérêts) *Citoyens ne sont pas contents, car veulent avoir plus d’émissions canadiennes avec une plus grande diversité **DONC on se dirige vers une autre commission

LA COMMISSION ROYALE D'ENQUÊTE SUR LA RADIO ET LA TÉLÉVISION Commission Fowler

*Contrairement à l’autre commission, commission va accepter la présence du public Établie en 1955 sous la direction de Robert Fowler MANDAT Ø Examiner les problèmes de financement du système canadien de radiodiffusion et de télévision Ø Évaluer le rôle des radiodiffuseurs publics et privés dans les solutions à apporter La commission remet son rapport en 1957

LA COMMISSION ROYALE D'ENQUÊTE SUR LA RADIO ET LA TÉLÉVISION Commission Fowler CONSTATS • • • • •

La radiodiffusion est un bien public (on doit encadrer la radiodiffusion dans l’intérêt public) Le privé a des responsabilités culturelles (on veut leur imposer certains éléments culturels à mettre à l’intérieur de leur diffusion) La commission est favorable à la production et à la diffusion de contenu canadien (s’assurer qu’on retrouve cette incarnation de l’identité nationale culturelle) Elle est plus favorable au secteur privé que le rapport Massey Le système mixte est là pour rester

RECOMMANDATIONS Instauration d'un minimum de normes culturelles applicables à la radiodiffusion privée Création d'un organisme de réglementation indépendant chargé de surveiller la radiodiffusion. Ø On doit le mettre en place

LOI SUR LA RADIODIFFUSION DE 1958 Le rapport mène à la troisième Loi sur la radiodiffusion

Ø Création du Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion Ø Comme le recommandait la Commission Fowler, le BGR est chargé de régir tant le privé que le public Ø Cette mesure déplaît à l'Association canadienne des radiodiffuseurs (voulaient être pris à part, voulaient avoir un autre traitement : un organisme pour le privé et un pour le public) Différends entre la SRC et le BGR Ø SRC ne se soumettra pas facilement à l’autorité du BGR ARRIVÉE DES STATIONS PRIVÉES 1960 : le gouvernement accepte l’octroi de licences à des stations privées non affiliées à la SRC Ø Premières chaînes en 1961 Ø Premières stations privées non associées à SRC Ø Stations privées vont avoir le droit de se mettre en réseaux (dans l’optique de compétitioner la SRC)

Avec l’arrivée des chaînes privées et de la câblodistribution : • Baisse d'importance de la SRC (car il y a maintenant de la diversité ailleurs + concurrence) • Augmentation des contenus américains (stations privées vont aller chercher des contenus américains, car émissions déjà produites (pas cher à acheter) + produits de qualités) **Même la SRC va vouloir acheter les contenus américains • Il y a seulement le Québec qui va résister à acheter des émissions américaines (à cause de la langue + parce qu’ils ont réussit à établir une culture québécoise)

QUOTAS DE CONTENU CANADIEN 1959 : le BGR exige qu'au moins 45 % des heures de télédiffusion soient consacrées aux émissions canadiennes. Ø La définition du contenu canadien peut inclure des événements pour lesquels les Canadiens ont un « intérêt particulier »

Les réseaux privés attribuent les meilleures cases horaires aux séries importées et créent des émissions peu coûteuses pour remplir les quotas. *Contenus canadiens + américains va apporter le comité consultatif

COMITÉ CONSULTATIF SUR LA RADIODIFFUSION Comité Fowler (3 membres) Robert Fowler revient en 1964 Le comité étudiera : • La division des pouvoirs entre le BGR et la SRC • L'organisation, le financement et les projets de consolidation de la SRC • Les relations entre le gouvernement et la SRC (relations directes avec le gouvernement sans passer par le BGR) • L'expansion des services de radio-télévision.

COMITÉ CONSULTATIF SUR LA RADIODIFFUSION Comité Fowler Le comité remet ses recommandations en 1965. CRITIQUES ET RECOMMANDATIONS Plusieurs problèmes sont soulignés : Ø Programmation déficiente, mauvaise gestion (on accuse surtout le BGR – favoritisme : BRG serait là pour seulement s’assurer que la santé des entreprises privées va bien), contenu canadien insuffisant, réglementation inadéquate, mandats du public et du privé à revoir (on doit donner des rôles distincts mais avec objectifs communs) Recommandations : Ø Il propose de remplacer le BGR par un nouvel organisme de réglementation et d’attribution des permis. Ø Il met l’accent sur la nécessité de donner des buts clairs à la radiodiffusion. *Publication d’un livre blanc = document qui vient mettre de l’avant les intentions d’un gouvernement qui seront mises en place au cours des prochaines années

LOI SUR LA RADIODIFFUSION DE 1968 1968 : nouvelle loi Ø On enlève le BGR Ø Le pouvoir d'émettre des licences est délégué au Conseil de la radio-télévision canadienne (ancêtre du CRTC, ça va juste changer de nom) Ø Ce dernier deviendra le CRTC en 1976 quand on ajoutera les télécommunications à son mandat (radio, téléphonie mobile, internet, télévision) RÔLE DE LA SRC Ø La nouvelle loi confirme le rôle de CBC/Radio-Canada comme diffuseur national. Ø Elle précise les devoirs et confirme le mandat de la SRC, notamment au sujet de la promotion de l’unité nationale. 1968 : apparition de Radio-Québec (loi publique de Duplessis pour le nom) (ancêtre de Télé-Québec) 1971 : implanter le réseau TVA 1972 : début des signaux de télévision 1987 : apparition des chaînes spécialisées...


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