SEQ 3 Intro au parcours associé de la princesse de clève première bac francais PDF

Title SEQ 3 Intro au parcours associé de la princesse de clève première bac francais
Author Lucas Delette
Course Français
Institution Lycée Technologique
Pages 2
File Size 216.6 KB
File Type PDF
Total Downloads 28
Total Views 129

Summary

travail de francais réalisé par ma professeure de francais enseignant en premiere générale lors de l'année 2020 -2021
c'est un document tres bien expliqué qui peut vous servir...


Description

Introduction au parcours associé de la séquence III. « INDIVIDU, MORALE ET SOCIETE ».

Première étape : comprendre l’intitulé du parcours associé. a. Le sens des mots. INDIVIDU ? Voici une définition du dictionnaire de l’Académie française (Le Trésor de la langue française) : A. − [En tant qu'être ayant une existence propre] 1. Tout être concret, donné dans l'expérience, possédant une unité de caractères et formant un tout reconnaissable. Un roman, un poème, un tableau, un morceau de musique sont des individus, c'est-à-dire des êtres où l'on ne peut distinguer l'expression de l'exprimé, dont le sens n'est accessible que par un contact direct et qui rayonnent leur signification sans quitter leur place temporelle et spatiale (MERLEAU-PONTY, Phénoménol. perception,1945, p. 177): 1. Dans l'usage général (et en philosophie) un individu est un objet de pensée appartenant à l'extériorité ou à nos représentations, déterminé et reconnaissable. Il porte un nom « commun » mais se distingue « matériellement » des autres individus portant le même nom. LEGRAND1972 

L’individu peut correspondre aux individus de la société mais aussi aux personnages de roman qui sont leur transcription dans la fiction.

MORALE ? Je commence par vous rappeler les sens du dictionnaire : a) Vieilli. Qui a rapport aux moeurs, aux coutumes, traditions et habitudes de vie propres à une société, à une époque. L'histoire morale de l'humanité. Bientôt vous verrez la civilisation retourner en arrière, les moeurs devenir farouches, les usages durs, et l'édifice de la société rentrer dans l'état moral des douzième et treizième siècles (Le Moniteur, t.2, 1789, p.427).Quand nous voyons les mêmes phénomènes moraux, produits constamment pendant des milliers d'années, chez des peuples aussi éloignés l'un de l'autre, et observés dans des tems et par des hommes si différens, nous sommes bien autorisés à conclure qu'ils sont l'effet d'une institution qui leur est commune (DESTUTT DE TR., Idéol. 2, 1803, p.298).Ces populations ont évolué au point de vue moral (DAVAU-COHEN1972): 1. ... W. Laurence (...) distingue entre les variations congénitales et naturelles, transmissibles par l'hérédité, affectant les caractères physiques ou moraux qui différencient les races de l'espèce humaine, et d'autre part les variations acquises, dues au climat, à l'habitat, à la nourriture, qui n'affectent que l'individu et qui ne sont pas transmises par l'hérédité. Hist. sc., 1957, p.1368. − En partic. Qui a pour objet les moeurs d'une société, d'une époque, sans intention moralisatrice particulière. Ouvrage moral. Bien plus que ses contes moraux ou ses tracts esthétiques, Anna Karénine, Ivan Ilitch, La Puissance des Ténèbres, Résurrection, nous apportaient la substance de sa doctrine [de Tolstoï] (J.-R. BLOCH,Dest. du S., 1931, p.76). b) Qui concerne les règles ou principes de conduite, la recherche d'un bien idéal, individuel ou collectif, dans une société donnée. Le nom « morale » est issu du matin mos, moris qui signifie « les mœurs, la coutume ». La morale est donc relative à ce qu’une société ou un individu définit comme ses mœurs. Attention, dans le contexte du XVIIème siècle, le mot « morale » a une connotation éthique (= principe philosophique). Les moralistes sont des auteurs qui critiquent les défauts de leurs contemporains. Il y a donc une critique des mœurs. Nous reverrons cela avec Les Fables de La Fontaine. 

SOCIETE ? État de vie collective; mode d'existence caractérisé par la vie en groupe; milieu dans lequel se développent la culture et la civilisation. Individu et société; nature et société; l'homme en société; vivre en société; concept, conception de la société. − [P. oppos. à individu] Si chacun de nous vivait d'une vie purement individuelle, s'il n'y avait ni société ni langage, notre conscience saisirait-elle sous cette forme indistincte la série des états internes? (BERGSON,Essai donn. imm., 1889, p. 110).C. H. Cooley − le seul sociologue américain qui ait conçu la réalité sociale comme un

tout et qui ait insisté sur l'impossibilité d'opposer l'individu et la société comme les termes d'une alternative (Traité sociol., 1967, p. 16).



Ce peut être la collectivité ou évolue l’auteur quand il écrit (la société du XVIIème, d’Ancien Régime pour Mme de La Fayette) mais aussi la collectivité des personnages (la société du XVIème siècle dans le roman car nous sommes dans la société de la Renaissance, à la cour d’Henri II).

b. Le lien entre les différents mots. Dans le roman La Princesse de Clèves, nous avons étudié les personnages dans leur relation à la société et à ses usages. Mme de Clèves se plie-t-elle aux règles sociales ? (oui, elle évolue en aristocrate à la cour, elle choisit à la fin la fidélité conjugale, renvoyant à l’éducation de sa mère), Les transgresse-t-elle ? (du moins, en pensée. Mais, globalement, elle respecte les codes puisqu’elle cherche toujours à cacher ses sentiments). Comment Mme de Clèves vit-elle les dilemmes qui la font balancer entre ses désirs et les codes sociaux ? (Je vous renvoie à la dernière explication de texte, le discours à Nemours et sa décision). Cela renvoie à l’histoire. Mais, nous savons qu’à travers ce récit, Mme de La Fayette, en tant qu’auteur, a voulu porter un regard critique sur son époque. En cela, le roman et les personnages éclairent les réflexions que souhaitent déclencher l’écrivaine. Problème de l’éducation. Le jeu des codes sociaux (jeu des intrigues à la cour. Où est la sincérité dans les relations ? Est-elle possible dans une société trop codifiée ?). - La déclaration du sentiment et du désir féminin. - Les choix : tiraillement entre la volonté, le désir personnel et les codes de bienséance que la société de l’Ancien régime impose. - Réflexions sur le rôle des passions : la passion d’un individu peut avoir des conséquences sur la société et son organisation : M. de Nemours refuse d’épouser Elisabeth d’Angleterre car il aime Mme de Clèves. Il brise alors une alliance politique, par ce mariage, entre deux puissances royales européennes. Le Vidame de Chartres attise les conflits entre la reine et la Dauphine (risques politiques pour une querelle d’amoureux). Sur le plan humain : M. de Clèves meurt d’avoir trop aimé. -

Les individualités que sont les personnages (surtout Mme de Clèves) permettent de poser ses questions. C’est en cela que le roman est bien un roman d’analyse, du cœur, certes, mais aussi de la société. Deuxième étape : les textes du parcours associé. Vous allez découvrir un extrait qui entre en résonnance avec la Princesse de Clèves. Je vous invite à le travailler en suivant l’organisation du cours. Le lien au parcours vous sera expliqué dans chacun des cours. Texte 1 : Un extrait des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (1782). [Texte du Siècle des Lumières]....


Similar Free PDFs