TD 1 Les étapes de la croissance économique PDF

Title TD 1 Les étapes de la croissance économique
Author kezban Ozdemir
Course Economie générale
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
Pages 5
File Size 177.1 KB
File Type PDF
Total Downloads 99
Total Views 124

Summary

TD Croissance et développement éco...


Description

Les étapes de la croissance économiques La croissance économique est un processus quantitatif qui s’exprime pour une économie par l’accroissement de son PIB, produit intérieur brut. Cette croissance a été identifiée par de nombreux économistes. Elle correspond à une augmentation soutenue et durable, pendant une période suffisamment longue, de la production de biens et de services appréhendée par des indicateurs. La croissance économique est un phénomène récent, il remonte au début du XIX siècle. C’est à la fin des années 1950, que Rostow économiste américain va présenter les différentes étapes de la croissance économique. Il établit une théorie sur le développement et les conditions de la croissance dans les année 60. Il va montrer qu’il existe cinq étapes dans la croissance économique qui sont les suivantes : la société traditionnelle suivie des conditions préalables au démarrage puis du take-off, la marche vers la maturité l’ère de la consommation de masse. Suite à cela on peut distinguer deux types d’étapes : celles permettant le commencement et celles montrant les changements de fonctionnement de l’économie. Pour ROSTOW, la société traditionnelle est le point de départ de la croissance économique. La société traditionnelle est une période de sous développement et où la fonction de production est limitée. Pour lui, l’être humain a développé certaines techniques et méthodes par le biais de nombreuses innovations qui ont permis d’accroître la productivité et donc la production.. Cependant la société traditionnelle connaît des transformations notamment au niveau du volume de la population et également sur le plan industriel. En effet, les industries de transformations ont évolués de plusieurs façons, le domaine agricole est la principal qui a pr but de subvenir aux besoins alimentaires des populations et ainsi conserver une certaine hiérarchie.. L’évolution de la société traditionnelle sur ces différents points nous permet d’atteindre la deuxième étape de la croissance économique qui est les conditions préalables au démarrage. Les sociétés en voie de transition permettant à la société traditionnelle de puiser dans les ressources de la science moderne. Cette étape à permit de prendre conscience de l’importance du progrès économique permettant ainsi d’atteindre plusieurs objectifs notamment sur le plan scientifique. Sur le plan social avec de meilleures conditions de vie pour les générations à venir, sur le plan entrepreneuriale avec l’apparition de nouveaux types d’hommes dans le secteur privé, dans les affaires publiques... Le développement de l’investissement permet le développement des communications, des transports et de la matières premières ceux-ci permettant le développement du commerce externe et interne. Enfin, sur le plan politique on peut voir l’édification d’un état national centralisé. L’étape suivante est appelé le démarrage. De façon générale, l’économie n’a démarré lors de la constitution du capital social et dès lors que le progrès technique s’est introduit dans l’industrie et l’agriculture. Ensuite il y a la marche vers la maturité. La période de démarrage est suivie d’une longue période de progrès soutenu. La maturité peut être défini comme étant l’étape au cours de laquelle l’économie prouve qu’elle est en mesure d’aller au-delà des industries qui l’ont fait démarré à l’origine. C’est une soixantaine d’année après le début du démarrage que l’économie atteint sa maturité soit la dernière étape de la croissance économique. Cette économie fait face à de nouvelles techniques beaucoup plus complexe.

La dernière est appelée l’ère de la consommation de masse. Durant cette période on peut voir la production de biens de consommations dit durable et les services deviennent les principaux secteurs de l’économie. Durant cette phase, il y a l’apparition de l’état providence dans les sociétés qui franchissent l’étape de la maturité et qui affecte une plus grande part de ses ressources à la sécurité sociale et à la production des biens de consommation durable et à la diffusion rapide des services. La théorie de Rostow a provoqué de nombreuses critiques. Toutes les critiquent évoquées font que cette théorie ne peut pas s’appliquer à toutes les économies. Cette maturité technologique peut provoquer une phase dangereuse, comme entraîner des « guerres ». C’est pourquoi, Rostow estime que le respect de la paix au XXè siècle est nécessaire au sein de notre monde mais dépend de trois conditions : le maintien du rôle des armes nucléaires, la capacité de la Chine et de l’Inde d’éviter une période de « rivalité tragique ». La théorie de Rostow a provoqué de nombreuses critiquent. Tout d’abord, il y a une critique de l’économiste Alexander Gerschenkron. Cette théorie n’est pas neutre idéologiquement. Elle n’est pas neutre car elle consiste à dire que les plus riches sont là pour s’enrichir et que les plus pauvre sont là pour s’appauvrir. Certains pays vont réussir à se développer et d’autres non. Par exemple, les pays Asiatique et d’Afrique. Pour finir, la dernière critique que nous pouvons soulever est que cette théorie n’est pas universelle. Elle n’est pas applicable à toutes les économies. Après ces cinq étapes, Rostow a envisagé une possibilité d’une sixième étape dans son ouvrage « Les étapes de la croissance économique ». Pour lui, cette dernière étape, aura trois traits de caractère. Le premier consiste à la mise en place d’un Etat providence la nouvelle technologie, ensuite la puissance. Enfin, développement des activités.

Comment l'État peut-il promouvoir la croissance économique ?

La croissance économique est un processus relativement récent puisqu'elle est apparue au début du XIXème siècle, cependant elle a connu différentes phases. La croissance économique est un processus quantitatif qui s'exprime pour une économie par l'accroissement de son PIB. La croissance économique est recherchée par tous les États et c'est pourquoi les économistes l'ont étudié et ont cherché des moyens pour la favoriser. La croissance économique a provoqué des changements profonds et durables dans la société et a permis le développement de nombreux pays. L’Etat s'est montré très interventionniste pour favoriser la croissance en mettant en place des politiques conjoncturelles de relance d'inspiration keynésienne : c'est l'ensemble des mesures de politique économiques prises par les pouvoirs publics visant à réguler l’évolution globale de l’économie à court terme. Elle repose sur 4 objectifs synthétisés par le carré magique de N.Kaldor : la croissance du PIB, le plein emploi, la stabilité des prix ainsi que l'équilibre des échanges et des paiements extérieurs . Il y a deux politique conjoncturelles et structurelle, la conjoncturelle est representer par la politique monétaire qui correspond à la façon dont le gouvernement et les institutions bancaires telles que la banque centrale, décident d’utiliser la masse monétaire en circulation. Elle a pr but de stabiliser les prix et d’équilibrer l’économie, dans l’objectif de favoriser la croissance, de réduire la hausse des prix et l’inflation. Parmi les outils de la politique monétaire, le niveau du taux d’intérêt directeur est le plus important car il impacte directement sur le niveau des taux pratiqués par les banques commerciales et donc le coût de l’argent pour les entreprises sur le marché monétaire. Pour que l’Etat puisse promouvoir la Croissance économique, il vont mettre en place une politique monétaire expansionniste par une baisse des taux d'intérêt, une progression des crédits et de la masse monétaire. Ensuite il y a la politique budgétaire qui est l'ensemble des mesures ayant des conséquences sur les ressources ou les dépenses inscrites au budget de l'Etat et visant directement à agir sur la conjoncture. Pour cela, L'Etat utilise son Budget et en particulier des outils tels les dépenses publiques, l’endettement public, les prélèvements fiscaux… de plus certaine depense publique sont liées à la conjoncture. Avec les dépenses d’indemnisation du chômage ou des prestations sociales versées sous condition de ressources, qui augmentent quand l’activité économique se dégrade. Une politique budgétaire expansionniste se traduit par une hausse des dépenses publiques, une baisse des impôts et un creusement du déficit budgétaire. Celui-ci est considéré comme favorable parce qu’il stimule la demande globale Le multiplicateur keynésien exprime la relation entre une variation de la dépense (dépenses publiques) et la variation du revenu qu'elle génère. L'augmentation de la demande se traduit par une hausse de la production qui se traduira elle-même par une hausse de la demande (théorie développée par John Maynard Keynes). La demande entraînera la production qui suscitera de nouveaux salaires pour produire ces biens, et donc par répercussion une nouvelle demande. Ces politiques ont été justifier par deux représentations : La première est la courbe de Phillips. Elle a été inventée par Bill Phillips, un économiste néozélandais. Il a comparé les courbes de l’inflation des salaires nominaux et du chômage au Royaume-Uni entre 1861 et 1957. Cette courbe montre une corrélation entre l'inflation et le taux d'emploi.

Elle es mis en évidence lorsque les salaires augmentaient, le chômage diminuait et les prix augmentaient. La deuxième représentation a été réalisé par John Kichs la courbe ISLM. Ce modèle permet d’établir un équilibre général à l’intersection du marché des biens et des services, qui lie l’investissement et l’épargne représentés par la courbe IS et du marché monétaire qui lie la demande et l’offre de monnaie représentés par la courbe LM. La politique conjoncturelle vise à déplacer les courbes, cela va donc avoir pour effet un nouvel équilibre général de l’économie. Ensuite il y a la politique structurelle , elle vise a modifier des structures de l'économie sur le moyen ou long terme afin d'accroitre la croissance potentielle d'un État. La politique industrielle avec la création d'entreprises publiques en fait partie mais aussi certains éléments de la politique des revenus. Politique des revenus : l'État choisit comment répartir et redistribuer la richesse donc une politique structurelle dans ce sens vise à modifier cette répartition ou/et redistribution. Politique industrielle : elle est différente dans chaque pays et a évolué différemment au cours du tempsPuis une deuxième vague de nationalisation en 1981. Pour aider des secteurs en difficultés et/ou en déclin l'État leur a attribué des aides. Avec cette politique, des emplois sont protéger, les entreprises bénéficient de plus de ressources pour investir et/ou se moderniser. l'État a également décidé d'investir dans une politique sociale pour avoir une meilleure répartition des revenus et favoriser l'émergence de classes moyennes. Après la seconde guerre mondiale, L'état crée la sécurité sociale en 1945 ainsi que le système de retraite et les allocations familiales et le SMIG (qui deviendra le SMIC). Cela va donc permettre de manière indirecte à augmenter le revenu des français mais surtout à le stabiliser pour que les risques de la vie ne diminuent le pouvoir d'achat que de manière dérisoire, c'est un lissage de leur pouvoir d'achat sur le moyen terme. Selon l'économiste D.North, les institutions sont responsable d'une grande partie de la croissance économique. Pour lui, les coûts de transaction sont un obstacle à la croissance et il serait necessaire que l’Etat réduisent au maximum ces coûts. Afin de favoriser le progrès technique l'État doit mettre en place des brevets pour protéger les innovations et ainsi ne pas décourager les entrepreneurs à innover. les classiques puis les néo-classique conseillent une action limitée des pouvoirs publics pour favoriser la croissance économique. Car pour eux, c'est justement une intervention trop importante de l'État qui est à l'origine des crises. Il faut laisser le marché libre. La loi de J.B Say dit que « l'offre crée sa propre demande » il n'y a donc pas de crise de surproduction possible ni même de crise de manière durable. Il y a une auto-régulation de l'économie. De plus, on voit apparaître de nombreux obstacles à la politique conjoncturelle. Tout d'abord pour la politique budgétaire. Pour financer cette politique l'État doit réaliser un emprunt auprès des banques ou augmenter des impôts, et dans les deux cas cela comporte des inconvénients. Mais on a également une inefficacité possible de la politique budgétaire puisque l'épargne peut augmenter et la consommation ne pas augmenter suffisamment et dans une économie ouverte la consommation peut se diriger vers l'extérieur donc ces deux éléments affaibliraient l'effet multiplicateur. Concernant maintenant la politique monétaire, la baisse des taux d'intérêt qui vise à

augmenter la masse monétaire va également être source d'inflation. Toutefois même si les auteurs NC sont contre l'intervention de l'État dans l'économie ils affirment que pour que le marché fonctionne et crée de la richesse il faut que les États instaurent un cadre favorable. Smith donne a l'État des fonctions régaliennes : police armée justice. Les États doivent également mettre en place des conditions favorables telles que les brevets pour protéger l'innovation ou encore créer des infrastructures au niveau des transports pour faciliter les échanges....


Similar Free PDFs