Td théorie socio - calmer le jobard Goffman PDF

Title Td théorie socio - calmer le jobard Goffman
Author Célia Danloue
Course Théories sociologiques
Institution Université Lumière-Lyon-II
Pages 4
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Summary

fiche de lecture Goffman, Calmer le jobard, TD de théorie sociologique ...


Description

Td théorie sociologique

Introduction Lire c’est une interaction entre auteur absent et lecteur. L’auteur communique par l’intermédiaire du livre. Dans son écriture, l’auteur dit à quel lecteur il s’attend : lecteur implicite ou impliqué (cf. Wolfgang Iser). L’auteur écrit ce qu’il veut dire et prend soin que ça soit compris par son lecteur (introduction, plan,…). / !\ son lecteur = visé / le lecteur = inadapté. Une partie de la lecture c’est : qu’est-ce que le texte me dit de moi ? qu’est-ce que je devrais savoir ? qu’est-ce que je sais ? Lire un livre c’est l’actualiser, donner réalité à l’interaction et confirmer / infirmer les hypothèses de l’auteur sur ses lecteurs. Lire un livre c’est reconstituer le sens qu’il pouvait avoir ou que l’auteur voulait qu’il ait. Lire un livre c’est imposer au texte notre lecture. Intertextualité = rapport et renvoie entre les textes (notes de bas de pages,…) Première chose à faire quand on lit un texte : le contextualiser, le remettre dans son élément (où, quand, qui, publié où et quand) -> cela présente un intérêt pour la compréhension du texte

Goffman, Calmer le jobard GOFFMAN, Calmer le jobard : publié la première fois en 1952, en France en 1987 dans les Editions de minuit. En 1952, Goffman est encore jeune, c’est sa première publication significative, il est encore en phase d’expérimentation. Son texte est publié dans la revue Psychiatrie, on peut penser qu’il n’a pas réussi à être publiée dans une revue de sociologie. Il propose quelque chose d’innovant, les revues de sociologie veulent se protéger de ça. (exemple : si on veut publier dans une revue bourdieusienne mais qu’on est pas bourdieusien, on sera refusé : c’est le pouvoir des institutions de publication). Titre : La première expérience qui est faite de ce texte c’est de ne pas comprendre de quoi il parle : « calmer le jobard ». On ne sait pas ce que c’est un jobard. On pense premièrement au verlan de « bargot » mais on se rend compte en lisant le texte que c’est totalement différent. Cela établit une distance entre le lecteur et ce qu’il lit, car il ne comprend pas ce qu’il va lire. Le titre en deux parties est une choses habituelle en science sociale (ce que fait Goffman on le retrouve dans l’écriture académique), ici le sous-titre nous permet de comprendre un peu mieux de quoi va parler le texte. Cependant la deuxième partie du titre n’est pas forcément plus claire, on ne sait toujours pas spécialement où il veut nous emmener. Normalement, en lisant le titre on sait ce qu’on va lire, à quoi s’attendre, or ici ce n’est pas le cas. On peut noter que comme Goffman va définir l’expression « calmer le jobard » , ce qui montre qu’il s’adresse aux personnes qui ne savent pas ce que cela veut dire. 1er paragraphe : titre : distance. Mais dès le premier paragraphe Goffman emploi le « nous » qui implique le lecteur. On part d’un expérience vécue et posée comme commune, étant déjà arriver à tout le monde, on a tous déjà été touché par une manœuvre frauduleuse. Notion « d’adaptation à une perte » cf. notion d’adaptation à l’échec dans le titre. Goffman s’intéresse à l’adaptation. Ce qui nous est dit c’est que quand nous perdons qqch chose, on le voit comme un échec, et on doit s’adapter à cette perte : douleur d’avoir perdu qqch + socialement la nécessite de s’adapter à la perte qu’on vient d’avoir. cf. « faire son deuil ». Certains par leurs actions produisent intentionnellement la perte chez autres, de ce fait, mettre les autres dans la nécessité de devoir d’adapter à leur perte. Soudain on réalise que l’on doit nous adapter à une situation nouvelle (cf. CM partie sur la situation

et l’allant de soi). On doit passer par des situations ordinaire pour remarquer l’extraordinaire, ce qui vient troubler l’ordinaire. Goffman nous dit que l’on considère évident que l’on se sente en sécurité et qu’on ait un statut. Quelques soit ces fondements on comprend que en tant que fondement ils sont fondamentaux. Il y a quelque chose qui menace les fondements mêmes de la vie sociale, qui nous permet d’avoir le sentiment d’un statut et d’une sécurité. Dernière phrase, on comprend à quoi sert l’expression calmer le jobard ». on voit que le traducteur garde la marque anglaise de l’auteur en ne traduisant pas le self. 2ème paragraphe : mix entre un vocabulaire d’arnaqueur, d’escrocs et un vocabulaire académique. Cette pratique et son organisation, pour le définir, le sociologue utilise les définitions des acteurs. Le sociologue n’a pas la prétention de dire mieux qu’eux comment d’organisent leurs pratiques. Goffman se met à l’école des arnaqueurs, en utilisant le terme « jobard » tout au long le texte, il le situe comme terme référence dans la société. Goffman se sert de la connaissance profonde qu’ont les arnaqueurs de la société. Les arnaqueurs savent comment fonctionne la société et s’en servent. p.278 : il est question de confiance (cf. notion de sécurité au début du texte). On nous dit que les arnaqueurs sont passé maitre pour exploiter un état de confiance dans lequel est placé la victime. Confiance = base de l’interactionnisme symbolique. Notion de cérémonie : importante Les 3 manières de clôturer un engagement personnel 1. promotion -> positif Goffman nous invite à voir que, même dans le cas de la promotion, il y a des effets produits qui tiennent de l’échec : réussite du rôle avec un ECHEC MORAL -> aspire à la promotion : ce qu’elle implique en terme de réengagement personnel, avec de nouvelles valeurs, devoir de se détacher des valeur anciennes -> le prendre comme un conflit de valeur : Echec Moral ( pas LA morale, c’est en rapport avec la représentation de soi que se fait l’individu) => Dégradation, MESESTIME DE SOI Deviendra la notion de CARRIERE MORALE ou ITINERAIRE MORAL Les dynamiques sociales d’interaction se traduisent sur les représentations des individus 2. Paradoxe : qqch que j’ai voulu mais Abandon Impact moral -> remet en cause les bases de mon jugement du bon et du mauvais -> retentissement sur l’équipement moral de l’individu 3. perte involontaire : perte à son insu => PERTE DE CONSIDERATION -> Calmer le jobard Toute perte involontaire est douloureuse, mais certaines pertes involontaires sont en plus humiliante : « l’humiliation ne s’ajoute pas à la douleur » Ce qu’elle perd en perdant le rôle c’est sa capacité à la tenir

A priori un rôle c’est différent de la personne, ce n’est pas elle. Et les attentes qui sont lié au rôle, ne sont pas lié à la personne. Mais la personne s’attache au rôle au point que si elle perd le rôle elle perd aussi sa capacité à tenir ce rôle : incapacité, inaptitude

« L’échec nous surprend parfois au moment même où nous agissons, persuadé que nous sommes parfaitement à la hauteur de notre rôle » => « à la perte de substance s’ajoute la perte de la face » L’humiliation s’ajoute à la perte -> IMPORTANT pour Goffman

p.284 : 4 pb lié au self -> où ? Consolation dans les 1. entreprises aux services aux particuliers (les clients ont des attentes), 2. entreprise avec un service bureaucratique (hiérarchie : montée-descente -> les employés ont des attentes de promotions) = déception d’une opportunité si on n’a pas ce dont à quoi on s’attend. Dans le premier cas, le jobard est extérieur alors que le deuxième cas il est intérieur et donc il partage les valeurs de l’entreprise. Consolation dans 3. les échanges sociaux informelles (relations plus libres), la moindre interaction est lieu d’une ritualité. Dans le moindre échange il y a un risque que l’effort que l’on fait ne soit pas accepté et que ce que l’on avait imaginé à propos de l’attitude bienveillante de l’autre ne se confirme pas. Goffman nous fait voir ce qu’il y a de formel dans ce que nous pensons informel. A la racine même du lien social (ouverture à l’autre) il y a un risque. Les rites d’interaction (mécanisme qui vont réguler l’interaction) vont protéger les différents protagonistes : contrôle mutuel. Exemple de relation amoureuse comme relation informelle : question du refus de la demande en mariage. « Le jobard n’est peut-être pas profondément ou ouvertement engagé », close qui nous montre que la consolation est d’autant plus nécessaire que l’engagement est grand, est vice versa. Se demander si on a investi ce qu’il y a de plus important pour nous dans la relation = définition de l’engagement. -> comment ? Autrui à toujours un rôle dans la manière dont qqn se défini. Ce tiers qui doit intervenir pour calmer le jobard ce ne peut pas être n’importe qui, en fonction de qui s’y colle ça va marcher plus ou moins bien. Calmer le jobard ça peut être vu comme le sale boulot, certaines personnes n’ont pas envie d’y aller. Moyens de calmer le jobard : 1. Le caractère apaisant tient à la nature de la personne qui apaise. 2. Contenu de la proposition qui est faite. Apaiser c’est faire une contre-proposition, qui réduis le sentiment de perte. Goffman parle de « lot de consolation » = atténuer la perte en proposant qqch d’équivalent . 3. Lui proposer une chance supplémentaire = atténuer la perte en proposant de retenter sa chance. Perte réduite car on perd qu’une chance, mais si on a qu’une seule chance alors perte réelle. 4. Laisser le jobard piquer sa crise, ne pas le calmer. Etonnant car c’est exactement en quoi ne consiste PAS le calmer le jobard. Comme un effet paratonnerre, on déclenche le truc pour le rendre moins virulent. On le LAISSE piquer sa crise. Implicitement on mise sur le fait que le jobard nous sera reconnaissant de lui avoir laissé piquer sa crise 5. Gagner du temps -> que se passe-t-il si le jobard refuse d’être calmer ? Parfois le bourreau tien plus à l’apaisement que la victime mais le jobard refuse d’être calmer. On a vu que le jobard peut être calmer si on le laisser piquer sa crise, mais si sa crise est trop violente, ou dure trop longtemps il se peut que ça ne marche pas. Question de la gravité de la situation.

« demeuré dans un état de confusion personnel c’est une façon de refuser l’apaisement » : état de confusion personnel = folie, déraison. On fait le choix d’être fou, cela devient social. Ou on peut décider de porter plainte, c’est le contraire de l’arrangement. Porter plainte c’est accepter publiquement d’avoir été l’objet de cette perte, et accepter d’avoir été humilié. Comme porter plainte c’est très coûteux il y a des dispositif sociaux qui sont mis en place pour accompagner : les associations de victimes. Développement des droits des victimes. Le jobard peut se mettre à son compte pour combattre et lui donner une nouvelle identité de justicier. -> comment éviter la consolation ? Stratégie de prévention et non de consolation. Dispositifs qui vise à faire l’économie de l’apaisement parce qu’ils anticipent la consolation, ils n’attendent pas que l’on soit en situation d’avoir perdu pour dispenser leur effet protecteur. Du point de vue du combinard, 2 façon de prévenir la perte : on doit préparer son égo, s’imaginer sans emploi, ou ne pas s’imaginer titulaire du poste. Les combinards s’économisent en 1. jouant sur l’importance de la perte (ce n’est pas la même chose de perdre son travail ou de ne pas être renouvelé sur une période d’essai) 2. En jouant sur la tolérance à l’échec, idée que la société à une capacité d’absorptions de ceux qui ont perdu. 3. Lien entre âge et self, il y a une période de la vie où les échecs ne remette pas en cause le self de l’individu. (les échecs à l’enfance et à l’adolescence ne sont pas significatifs). Entente implicite entre celui qui trouve intérêt à échapper à la consolation (jobard) et intérêt à utiliser des échappatoires (combinard). / !\ Goffman ambivalent : une chose et son complément plutôt qu’une chose et son contraire Dernière partie du texte : théorique & théorie du SELF On s’engage dans une valeur et on prétend devoir être traité comme si on était investi de la valeur MAIS ces valeurs ne sont pas propre, elles sont sociales. Self déterminé par les faits objectifs de la vie sociale & par le degré auquel l’interprétation des faits les font pencher à la faveur su self Niveau de réalité : La personne appartient au type social La personne prétend appartenir...


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