TD : Le style géométrique PDF

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Initiation à l'art grec
Enseignante : A. Donato...

Description

17/10/19 TD : Initiation à l’art grec

Le style géométrique (10e – 8e av. J.-C.) ➔ Changement de style ➢ Population de plus en plus riche : - Développement du commerce : or et ivoire très précieux arrivant à Athènes - Sépultures : montrent les richesses de la population ➔ Distinction stylistique : ➢ Géométrique ancien (900-850) : - Décor assez austère le plus souvent sur la partie supérieure du vase ➢ Géométrique moyen (850-760) : - Grande variété des motifs géométriques et des compositions plus complexes avec un décor structuré qui souligne toutes les parties du vase ➢ Géométrique récent (760-700) : - Réintroduction de la figure humaine dans le répertoire iconographique des vases Caractéristiques du style géométrique :

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➢ La décoration recouvre une surface du vase très importante, le décor est posé en frise, qui subdivisent en rythme très complexes de bandes verticales et de panneaux. ➢ Le décor figuré : Stylisé

Les nouveaux motifs représentés : -

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Entre les anses ou sur le col du vase, le motif peut apparaître dans un panneau Animaux : incarnant statut ou richesse Figures humaines : séparation des éléments qui les constituent : les parties du corps représentées par des bâtons et triangles, la tête par une tache, les cuisses et les épaules sont accentuées. Les Femmes sont dotées de seins et vêtements Les hommes sont nus, pourvus d'une épée et d'un couteau à la taille et deux lances, ainsi d'un cimier indiquant le casque

Scène de funérailles sur une amphore du Maître du Dipylon, Musée du Louvre

Les nouvelles scènes représentées : -

Développement du commerce = scènes de combats marchands Scènes de combat naval Scènes d’action ou de bataille Émotions : traduites par les gestes Funérailles : prothesis et ekphora deux scènes très importantes

Les funérailles en Grèce :

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➢ L’exposition : Prothesis Le défunt est lavé, préparé, parfumé et paré par sa famille, il est ensuite exposé sur un lit dans le vestibule de la maison, les pieds dirigés vers la porte. En signe de deuil, la famille se coupait parfois les cheveux = symbole de la perte d’une partie d’eux-mêmes, comme Achille le fait à la mort de Patrocle dans l’Iliade. Les pleureuses : gestuelle symbolisant la tristesse (bras levés) ➢ Le cortège funèbre : Ekphora

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➢ L’inhumation ou l’incinération Deux pratiques utilisées mais incinération pour les gens plus riches. C’est une question de statut. La rareté du bois dans certaines régions, notamment en Attique, limite l’incinération aux populations les plus riches. ➢ Aspect mythologique :

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La mort était considérée par les Grecs comme une délivrance. Le défunt passe dans le monde des morts et rejoint les Enfers. À partir du 6e s, les morts sont enterrés avec une obole placée sous la langue, destinée à Charon (passeur des Enfers) pour qu’il puisse faire passer le mort sur le fleuve : le Styx. Les morts ne pouvant payer étaient condamnés à errer sur les bords du fleuve pour l’éternité. La réalisation correcte des rituels était nécessaire pour parvenir au bon repos de l'âme. L'importance était également de ne pas subir la colère des revenants et un retour potentiel de ces-derniers. Pour cela, les rituels tels que les libations sont utilisés sur les tombes afin de garantir la tranquillité des défunts. Des commémorations envers les morts prenaient également place, dans un but similaire. ➢ Maître du Dipylon Anonyme, nom donné par les historiens : il doit son nom à un groupe de vases funéraires dont la plupart ont été découverts à Athènes, dans la nécropole du Céramique, près de la porte du Dipylon Peintre sur vase qui travaille au milieu du 8e s (période du géométrique récent) Construction des vases très élaborée : mise en avant de la peinture par les nombreux motifs géométriques et animaux disposés en registres parfois imbriqués les uns dans les autres Art narratif : la plupart des vases, des marqueurs de tombes (cratères pour les hommes et amphores pour les femmes), portent des scènes funéraires sur la panse.

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Peintre de Hirschfeld Anonyme : nom donné à un potier et céramographe grec, son nom est dû à l’archéologue Gustave Hirschfeld qui l’a décrit pour la première fois, connu maintenant sous le nom de cratère d’Hirschfeld. Actif en Attique entre 750 et 725 (période du géométrique récent) Style : reprend celui du maître du Dipylon et de son atelier. Différence : sur la plus grande partie de la surface du vase, on trouve des scènes où interviennent des chœurs et autres rassemblements de figures humaines représentées en nombre.

Amphore du Dipylon, 760-750 av. J.-C., Maître du Dipylon, nécropole du Dipylon, H. 1,55 m, Musée national archéologique d'Athènes (à gauche) Et Cratère de Hirschfeld, 750-735 av. J.-C., Athènes, H. 1,08 m, New York, Metropolitan Museum of Art (à droite)...