TD2 - TD2 : Balance courante et courbe en J Avec Mr Cartier-Bresson PDF

Title TD2 - TD2 : Balance courante et courbe en J Avec Mr Cartier-Bresson
Course Macroéconomie
Institution Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
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Summary

TD2 : Balance courante et courbe en J
Avec Mr Cartier-Bresson...


Description

TD2 : Balance courante et courbe en J I.

Texte1 : « Le déficit de la balance courante américaine fait-elle peser le risque sur le reste du monde ? » A. Expliciter la notion de balance courante et de son déficit.

Notion de balance courante et de son déficit : (1)

Y =C + I +G +( X – M ) -> niveau national (2)

Y =C +S +T

(1) = (2)

-> niveau individuel

⇔C + I + G+( X – M )=C +S +T

⇔(X – M )=(S – I )+(T – G ) (X – M ) (S – I )

: balance commerciale =~ BTC : épargne nette privée/domestique

(T – G) : solde budgétaire BP =BTC + BK =0

Et 

Si (S−I )>0 ⇔S>I : capacité de financement domestique c’est-à-dire les ménages et les entreprises.



Si

(S – I )G financement.



Si ( T – G )< 0 ⇔T le ratio augmente, on parle alors d’amélioration des termes de l’échange.

Tout d’abord pour l’effet prix, une appréciation de l’Euro à partir de 2002, se traduit par une amélioration des termes de l’échange provisoire, le prix des importations diminuent et le prix des exportations X augmentent, D’où ATE en 2002 augmente de +1,5%. Dans l’effet prix les volumes échangé ne bouge pas D’où on a bien une ATE dû à l’effet prix. Puis on a l’effet quantité : le nouveau taux de change est enregistré par les consommateurs des deux pays, les prix en dollar sont plus compétitifs donc les importations couts moins chère. Et donc on importe des volumes plus grands et comme nos exportations couts plus chères à l’étranger, baisse de nos exportations, la balance commercial se dégrade en 2003-2004, D’où on observe bien cette partie décroissante liée à l’effet quantité. A plus long terme, comme X nos exportations diminue, les entreprises produisent moins donc leur couts de production diminue, du coup les entreprises se retrouve plus compétitive, D’où il y a un rebasculement, car les producteurs européens se retrouve favorisé, D’où X peut se remettre à augmenter et D’où (X-M) peut se permettre de réaugmenter en théorie.

C. Comment l’absence d’amélioration des termes de l’échange pèse sur la croissance ? D’après la courbe on aurait dû avoir une ATE, mais L’effet prix lié à la dépréciation de l’Euro a permis une très faible ATE extra zone euro de plus 1,7% en 2002, mais pas en 2003. La première partie de la courbe en J inversée a été très amoindri par la hausse du prix du pétrole, qui a compensé plus que négativement la dépréciation du dollar. Cet aléa, de la hausse du prix du pétrole a finalement compensé plus que négativement la hausse du prix du dollar. Autre élément explicatif : de plus les marges sur les exportations européennes ont déjà été rognées pour essayer de rester compétitifs mais cela restreint les profits des entreprises européennes et donc la croissance de la zone euro. Ces effets se cumulant, il y a une perte de croissance de 0,7point de PIB en 2003 et un point de PIB en 2004 dans la zone euro, d’après le graphique 4.

D. Quelles sont les performances relatives de la zone Euro ? Les allemands ont moins bâti de l’appréciation de l’Euro que la France et l’Italie. Ils ont fait progresser leur part de marché, notamment en s’ouvrant plus vers la Chine, marché en expansion, et leurs exportations de biens ont augmenté de 11,2% sur la période 2000-2003, contrairement à l’Italie pour qui les exportations sont en baisses de 5,7%. Outre un solde commercial en progression, pour l’Allemagne, la demande étrangère adressé à l’Allemagne est la plus élevée, l’orientation géographique des exportations de la France vers la zone euro, et la spécialisation par produit des exportations sont plus pénalisante pour la France qui est moins ouverte sur des marchés hors zone euro. Pourtant plus dynamique.

III.

Texte 3 : « Etats-Unis : le dollar est leur monnaie, mais ni leur problème, ni leur solution »

Le texte commence par expliquer le mécanisme de la courbe en J, suite à une dépréciation du dollar, puis les deux hypothèses nécessaires à sa validation. Néanmoins, le texte indique que ces deux hypothèses ne sont pas valables aux Etats-Unis et évoque les solutions existantes pour diminuer le déficit courant américain.

A. Expliquez les hypothèses du modèle de la courbe en J. La courbe en J, s’observe en cas de dépréciation (point de vue américain) :

* DTE= détérioration des termes de l’échange. + voir figure 19-3 du polycopiés du plan de cours. + : A courte terme, une dépréciation du dollar implique que l’Euro s’apprécie, d’où un accroissement du prix des importations pour les américains et une baisse du prix de leurs biens exportés. Cela illustre l’effet prix. Hors comme les quantités d’importance et d’exportation ne s’ajustent qu’à moyen terme, c’est d’abord l’effet prix qui l’emporte. Il faudra plus de dollar pour acheter un bien européen, il y a détérioration de la balance commerciale dans un premier temps. A court terme, on dit que X et M ne sont pas sensibles aux prix. Ensuite, avec la variation des prix relatif enregistré par les consommateurs des deux pays, les quantités de X et M vont s’ajuster à moyen terme (6mois-1an), à la variation initiale du taux de change, c’est l’effet quantité dû à la hausse de compétitivité des produits américains. En effet, comme les produits américains coutent moins chère pour les européens, les exportations américaines augmente et leur importations diminuent, Carole prix des produits européen est devenue plus chère, d’où le solde de la balance commercial finit par s’améliorer, dit autrement c’est le déficit commercial qui se restreint. Hypothèses H1 : la dépréciation de la monnaie doit se répercuter sur les prix de vente en effet la dépréciation de la monnaie entraine une hausse des prix à l’importation et la demande de biens importés est censé diminuer au profit de la demande de biens domestiques. H2 : comme importer coûte plus chère, M diminue, et on se reporte sur les biens domestiques d’où il doit y avoir existence d’une alternative domestique aux produits importés via des produits de substitutions.

B. Ces hypothèses sont-elles vérifiées aux Etats-Unis ? Ces deux hypothèses ne sont pas vérifié aux Etats-Unis, les effets positifs de la dépréciation du dollar sont très peu observé et la courbe en J ne s’observe pas car pour limiter la perte de compétitivité/ prix, les exportateurs européens ont préféré rogner sur leur marge bénéficièrent quitte a capter moins de profits et cela pour préserver leur part de marché aux Etats-Unis, partenaire commercial très important, et leurs garantir des prix constants qui n’augmente donc pas malgré la dépréciation du dollar. Comme le coût des importations n’augmente pas pour les Etats-Unis cela ne diminue pas leur demande de biens étrangers, la deuxième phase de la courbe en J ne s’observe pas et le taux de répercutions de la dépréciation se trouve faible, environ 40% aux Etats-Unis. Pour H2, comme pas mal d’usines américaines ont été délocalisées, il reste peu d’usines aux EtatsUnis et les Etats-Unis importent finalement des produits américains. La substitution de biens importés par des produits domestiques n’est donc pas possible pour certaines marchandises.

C. Quelles sont les solutions pour réduire le déficit commercial ? Appuyez-vous aussi sur les équilibres comptables donnés dans l’encadré. (X – M )=( S – I )+(T – G ) Une première solution serait donc de diminuer les importations ou d’augmenter leurs exportations. On peut aussi baisser le taux d’investissement I ou par contre augmenter le taux d’épargne domestique S, c’est surtout vers cette solution que le texte semble trouvera une réponse. Ou encore diminuer G ou augmenter les impôts T mais cela n’est jamais très bien vu d’un point de vue des électeurs....


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