TER - mémoire L3 PDF

Title TER - mémoire L3
Author Sara Svtre
Course Psychologie
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
Pages 24
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Summary

mémoire L3 ...


Description

Desessard Léa. N° étudiant: 21505530!

!

Indice de Manning et différence de jalousie entre les hommes et les femmes. !

2018-2019!

Travail d'étude et de recherche présenté dans le cadre de la troisième année de licence en psychologie, sous la direction de G. Lafargue, Maître de conférences en neuropsychologie.

Table des matières 1. Introduction……………………………………………………………….4 1.1.

La jalousie……………………………………………………………………4

1.2.

La jalousie romantique…………….…………………………………………4

1.3.

Les différences de jalousie selon le sexe……………………………………..5

1.4.

Controverses………………………………………………………………….6

1.5.

Indice de Manning: rapport 2D:4D…………………………………………..8

1.6.

Jalousie et rapport 2D:4D…………………………………………………….9

2. Méthode……………………………………………………………………9 2.1. Participants……………………………………………………………………9 2.2.

Matériel et procédure…………………………….………….….……………10

3. Hypothèses…………………………………………………………………….10 4. Résultats……………………………………………………………………….11 4.1. Scores de Jalousie et sexe…………………………………………………….11 4.2. Ratios 2D:4D et sexe…………………………………………………………12 4.3. Ratios 2D:4D et type de jalousie…………………………………………….13

5. Discussion…..……………………………………………………………16 6. Références………………………………………………………………..19 7. Annexes…………………………………………………………………..21

Résumé Conformément à l’étude de Fussell, Rowe, Park (2011), nous avons émis l’hypothèse que

les différences de jalousie romantique entre les hommes et les femmes seraient prédit par l’indice de Manning (ratio 2D:4D), qui est un indicateur du taux de testostérone reçu inutéro. Nos résultats vont dans le sens de ceux obtenus par Fussell et al. On observe bien une différence de jalousie entre les hommes et les femmes. Les femmes étaient plus bouleversées par l’infidélité émotionnelle et les hommes par l’infidélité sexuelle. Une corrélation entre 2D:4D a bien été trouvé, cependant, nous n’avons obtenu aucun effet significatif lorsque le sexe des participants a été pris en compte.

Abstract In accordance with the study by Fussel, Rowe, Park (2011), we hypothesized that differences in romantic jealousy between men and women would be predicted by the Manning Index (2D:4D ratio), which is an indicator of testosterone levels received in utero. Our results confirm those obtained by Fussell and al. There is a difference in jealousy between men and women. Women were more upset by emotional infidelity and men by sexual infidelity. A correlation between 2D:4D was found, but no significant effect was obtained when the gender of the participants was taken into account.

1. Introduction 1.1. La jalousie La jalousie est une émotion forte qui affecte de nombreuses relations amoureuses. En effet, les manifestations de jalousie peuvent être positives mais peuvent également être destructrices (Buss, 2000). La jalousie est l’une des principales causes de divorce (Betzig, 1989) et la jalousie sexuelle est d’ailleurs considérée comme la cause principale de violences conjugales (Buss et Duntley, 2011 ; Daly et coll., 1982), ainsi que la cause du harcèlement criminel pré et post-rupture (Duntley et Buss, 2012). Étant donné l’importance qu’elle occupe et les conséquences profondes de celle-ci, on devrait s’attendre à ce qu'elle est une place centrale dans les théories des émotions de base. Pourtant, le fait qu’elle n’y soit pas inclue est peut être dû au fait que la jalousie, contrairement aux autres émotions, ne renvoie pas à une expression faciale particulière. De plus, la jalousie ne semble pas pertinente aux problèmes de survie tels que les dangers des serpents et des araignées, qui sont liés à la peur, ou le fait d'éviter les agents pathogènes alimentaires qui sont liés au dégoût. (Buss, 2014). « Si la jalousie est une émotion évoluée, émergeant comme une défense contre un ensemble spécifique de défis reproductifs, alors elle mérite une place appropriée dans toute théorie des émotions de base, même si elle manque d'une expression faciale distinctive et qu’elle n'est pas liée aux problèmes de survie » (Buss, 2014). La jalousie est un phénomène complexe, souvent décrit comme une combinaison d'émotions et de réactions (Demirtas-Madran, 2011). Il est difficile de fournir une définition internationale et sûre de la jalousie, mais les chercheurs en psychologie ont tenté d'y remédier. Pines et Friedman (1998) affirment que "la jalousie peut être considérée comme une réaction compliquée en réponse à une menace perçue". Selon Daly et al. (1982), la jalousie serait plutôt définie "comme un état émotionnel qui est suscité par une menace perçue à l'égard d'une relation ou d'une position importante, et qui motive un comportement visant à contrer la menace" .

1.2. La jalousie romantique Mon travail d’étude et de recherche se focalisera sur une forme particulière de jalousie qui est la « jalousie romantique ». Celle-ci peut être définie comme "un ensemble de pensées, d'émotions et

d'actions qui suit la perte ou la menace de l'estime de soi, et/ou l'existence ou la qualité de la relation romantique " (White, 1980). La jalousie romantique peut être considérée comme un mécanisme adaptatif de base conçu pour protéger les liens du couple et, ultimement, pour favoriser le succès de la reproduction (Buss, 2000). La théorie socio-cognitive de la jalousie de Harris (2003), suggère que "l'infidélité menace la relation, qu'elle soit sexuelle ou émotionnelle, et cette idée de menace peut provoquer la jalousie". Les menaces peuvent se manifester de multiples façons, en fonction du concept de soi et de la qualité de la relation primaire. Les recherches ont démontré que la jalousie romantique peut apparaître dans les relations lorsque des individus rencontrent d'autres personnes qui ont un niveau plus élevé qu'eux dans différents aspects de la vie, considérés comme importants pour leur propre conception de soi. 1.3. Les différences de jalousie selon le sexe Selon Buss et ses collaborateurs (1992), la fécondation se produit à l'intérieur des femmes, donc chaque femme est certaine que son matériel génétique sera transmis à son enfant, tandis que les hommes n'ont aucune garantie de cela. Par conséquent, les hommes, au cours de leur évolution, ont été confrontés à un problème d'adaptation qui est l'incertitude quant à leur paternité. L’hypothèse de la « jalousie en tant que module inné spécifique » (JSIM) de Harris (2003), stipule que les hommes sont plus sensibles que les femmes à l’infidélité sexuelle qu’à l’infidélité émotionnelle, puisque l'infidélité sexuelle augmente le risque d'investir des ressources dans une progéniture génétiquement non apparentée, ce qui diminue la capacité évolutive. En revanche, les femmes sont plus impactées par l'infidélité émotionnelle que par l'infidélité sexuelle, car si leur compagnon s'attache émotionnellement à une autre femme, il peut décider de consacrer ses ressources à l'éducation de l'enfant de cette femme plutôt qu'à la sienne. La perte des ressources de son compagnon peut ainsi réduire considérablement la survie et la reproduction éventuelle de son enfant. Afin d'étudier les différences entre les sexes dans la jalousie, Buss et ses collaborateurs (1992) ont mené une série d'études à l'aide d’une méthode de choix forcé, dans laquelle ils ont présenté à des participants deux paires de scénarios. Dans chaque paire de scénarios, l'un décrivait l'infidélité émotionnelle et l'autre l'infidélité sexuelle. Ils ont demandé aux participants de choisir la situation qui les contrariait le plus. Les résultats montrent que 60% des hommes ont choisi l'infidélité sexuelle de leur partenaire comme étant plus bouleversante, contre seulement 17 % des femmes. En

revanche, 83 % des femmes ont indiqué que l'infidélité émotionnelle était plus pénible, comparativement à 40 % des hommes. Les résultats concernant les différences de jalousie entre les sexes ont été reproduits dans plusieurs pays comme le Japon, la Chine, l’Espagne, l’Irlande, la Roumanie ainsi que la Norvège, les Pays Bas et la Suède. Ils ont également été reproduits avec différentes méthodes. Par exemple, dans une méta-analyse, Sagarin et al. (2012), ont montré des différences significatives entre les sexes dans 45 échantillons indépendants à l'aide de mesures continues. Un effet significatif a également été observé dans sept études évaluant les réactions aux infidélités réelles. Les résultats montrent que la différence entre les sexes dans la jalousie ne se limite pas aux réponses à des infidélités hypothétiques. Buss et ses collaborateurs ont d’ailleurs cherché à reproduire leurs résultats en utilisant une méthode de mesure physiologique. Ils ont constaté que, comparativement aux femmes, les hommes ont une fréquence cardiaque plus élevée, ainsi que des niveaux plus élevés d'activité électrodermique en réponse aux scénarios d'infidélité sexuelle. Pour les femmes, les résultats s’inversent. 1.4. Controverses dans la littérature Cependant, les explications évolutives des différences de jalousie en fonction du sexe n’ont pas été sans susciter une controverse importante dans la littérature.

Par exemple, Kenneth Levy (2010), propose une explication en lien avec la théorie de l’attachement. Selon lui, les différences de style d'attachement peuvent aider à expliquer les différences de jalousie entre les sexes, et à l'intérieur d'un même sexe. D’après Kenneth, les participants qualifiés d’« évitant » déclarent être plus contrariés concernant l'infidélité sexuelle que l'infidélité émotionnelle, et les participants qualifiés de « sécure » déclarent être plus contrariés concernant l'infidélité émotionnelle que sexuelle. DeSteno et Salovey (1996), ont également proposé une autre explication qui repose sur « l'hypothèse du double coup ». Cette hypothèse stipule que "les différences observées entre les sexes sont dues à la socialisation, c’est-à-dire que nous acquérons des croyances transmises culturellement sur le genre, la jalousie, les relations romantiques et sexuelles ". Ils ont suggéré que les hommes, plus que les femmes, croient généralement que l'infidélité sexuelle entraîne souvent une infidélité émotionnelle. De manière stéréotypée, on pense que les femmes ont des relations sexuelles avec des personnes auxquelles elles sont attachées émotionnellement. Ainsi, les hommes choisiraient plutôt l'infidélité

sexuelle comme étant plus pénible, car elle concerne probablement les deux formes d’infidélité. De la même manière, on pense que les hommes qui créent des liens affectifs avec les femmes ont probablement aussi des relations sexuelles avec elles. Ainsi, l'infidélité émotionnelle devrait être considérée comme plus pénible pour les femmes parce qu’elles supposent que l'infidélité sexuelle est également présente. Cependant, Buss et ses collaborateurs (1999), ont contesté cette explication ; ils ont constaté que les hommes étaient encore plus contrariés par l'infidélité sexuelle et les femmes par l'infidélité émotionnelle lorsqu’ils reformulaient les consignes pour exclure l’autre forme d’infidélité. DeSteno et ses collaborateurs (2002), ont également montré qu'une différence de jalousie entre les sexes n'est observée que lorsque les jugements sont enregistrés sous la forme d'une réponse à choix forcé. De plus, cette différence disparaissait aussi sur la mesure à choix forcé dans des conditions de contrainte cognitive. Ils suggèrent que le paradigme du choix forcé ne représente pas ce qui se passe réellement. Pour ces auteurs, les individus sont rarement mis dans une position où ils sont forcés de choisir sur ce qui est le plus pénible. Toutefois, cette hypothèse a été réfutée par Buss et ses collègues, ainsi que par Sagarin et ses collaborateurs, dans leur méta-analyse de 2012. Une autre étude intéressante concerne l’étude Norvégienne d’Ottesen Kennair et al. (2011), qui ont reproduit les résultats concernant les différences de jalousie entre les hommes et femme, mais qui ont contribué davantage en montrant que les hommes, plus que les femmes, sont davantage impactés par l’infidélité avec un rival qui dispose d’un statut et d’un prestige plus élevés, de meilleures perspectives financières, et plus de force physique. En revanche, les femmes seraient plus impactées que les hommes par l’infidélité avec un rival plus gentil, plus compréhensif, et ayant un visage et un corps plus attrayant. Cette étude a également voulu vérifier si d’autres explications pouvaient rendre compte des différences de jalousie entre les sexes. Une autre explication renvoie à la théorie de la structure sociale (Eagly et Wood, 1999). Selon cette théorie, " la plupart des différences entre les sexes en matière de jalousie se produisent parce que la majorité des sociétés orientent les hommes vers des positions sociales et économiques plus favorisées que les femmes ". Selon les auteurs, une grande partie des différences entre les sexes se réduira ou disparaitra dans les sociétés qui appliquent l'égalité des sexes. La Norvège étant l’une des nations les plus égalitaires en ce qui concerne le genre, il devrait y avoir une différence de jalousie en fonction du sexe plus petite dans leur échantillon. Cependant, les auteurs de cette étude ont trouvé des résultats qui semblent appuyer la théorie évolutive de la jalousie, et réfuter plus ou moins les explications dérivées de la théorie de la structure sociale.

1.5. Indice de Manning : rapport 2D:4D L'indice de Manning (ou indice 2D:4D), est donné par le calcul du rapport entre la longueur de l'index (doigt 2D) et celle de l'annulaire (doigt 4D). Il a été démontré que ce rapport est différent chez les hommes, les femmes et les animaux. Il s’agirait "d'un caractère sexuellement dimorphe qui peut être sensible aux concentrations fœtales de testostérone et d’œstrogènes" (Manning, 2002). Des chercheurs pensent que les ratios les plus bas sont associés à un taux de testostérone fœtale élevé et de faibles concentrations fœtales d'œstrogènes, qui ont été considérés comme une association de la masculinité (Manning, 2002). En effet, les hommes auraient un rapport 2D:4D (≈0.95) inférieur à celui des femmes (≈1.0). Chez les hommes, l’index (2D) est généralement plus court que l’annulaire (4D), puisque l’index serait influencé par le taux d'œstrogènes. Chez les femmes, l'index est généralement égal ou plus long que l’annulaire, puisque l’annulaire serait influencé par le taux de testostérone.

C'est Manning et ses collaborateurs, en 1998, qui ont été les premiers à trouver une corrélation négative entre le ratio 2D:4D, et les niveaux de testostérone prénatale. Depuis, un certain nombre de preuves ont permis d’appuyer cette opinion. Par exemple, Lutchmaya et ses collaborateurs (2004) ont obtenu des taux de testostérone et d’œstrogène chez 29 fœtus lors d'une amniocentèse, au cours du deuxième trimestre, et les ont mis en relation avec la 2D:4D mesurée deux ans après leur naissance. Aucune relation entre le ratio 2D: 4D de la main gauche et le taux de testostérone n’a été trouvée. En revanche, le ratio 2D:4D de la main droite était corrélée négativement avec le taux de testostérone. De plus, dans leur métaanalyse, Honekopp et Watson (2010) ont montré que la différence de sexe par rapport au ratio 2D: 4D était significativement plus grande dans la main droite que dans la main gauche. Ainsi, le ratio 2D:4D droit pourrait être un meilleur indicateur du taux de testostérone prénatal, comparativement au ratio 2D:4D gauche.

Chez l’animal, des expériences avec des rongeurs ont établi un lien de causalité entre l'exposition fœtale aux androgènes et le développement 2D:4D. L'administration de testostérone dans un petit échantillon de rates a entraîné une diminution du ratio 2D:4D chez les nouveau-nés, par rapport au groupe témoin (Talarovicova et al., 2009). Auger et al. (2013), on également montré que l'administration de bisphénol A, qui est un composé anti-androgène, entraîne un rapport 2D:4D plus féminin chez des ratons mâles.

De la même manière, il a été constaté que les mâles qui n’avaient pas été exposés à la testostérone prénatale en raison de leur insensibilité complète aux androgènes, présentaient des ratios typiques féminins (Berenbaum et al., 2009). Zhengui Zheng et Martin J. Cohn (2011), ont réalisé une analyse morphométrique de 58 squelettes de souris (30 mâles et 28 femelles), qui a permis de mettre en évidence des rapports 2D:4D mâles et femelles significativement différents. Ils ont par exemple montré que dans le membre postérieur droit, le rapport 2D:4D moyen est de 0,984, alors que chez la femelle, il se situe à 1,006.

1.6. Jalousie et rapport 2D:4D Fussell, Rowe et Park (2011) ont réalisé une expérience dans laquelle ils ont démontré l'impact de ce ratio 2D:4D sur le type de jalousie chez les hommes et les femmes. Les auteurs supposent que la testostérone, qui est une hormone sexuelle masculine (Takahashi et al., 2006), aboutirait à un cerveau dit « masculinisé », et entraînerait alors une plus grande détresse face à l’infidélité sexuelle pour les hommes, et émotionnelle pour les femmes, en accord avec l’hypothèse JSIM (jalousie en tant que module inné spécifique). L’expérience de Fussell et ses collaborateurs a été réalisée avec un échantillon d’individus provenant du Royaume-Uni. Cette étude a été également reproduite par d’autres chercheurs dans d’autres pays, tels que la Norvège (Ottesen Kennair et al. 2011). Nous avons décidé de reproduire cette étude avec un échantillon français, afin de voir si nos résultats corroborent avec ceux de Fussel et ses collaborateurs.

2.

Méthode

2.1. Participants Les participants qui ont été interrogés provenaient de l’université de Reims, la plupart étant des étudiants de deuxième et troisième année de psychologie. L’échantillon était composé de 50 participants, dont 26 femmes (52%) et 24 hommes (48%). L’âge moyen des participants était de 23,7. Nous avons également demandé aux participants de renseigner leur situation amoureuse actuelle, puisqu’il s’agit d’une étude sur la jalousie romantique, et de spécifier la durée de la relation. Au total, 23 personnes ont déclaré être en couple, 21 ont déclaré être célibataire, 5 ont

déclaré être dans une situation compliquée et 1 personnes a déclaré ne jamais avoir eu de relation amoureuse. La durée moyenne de la relation était de plus d’un an. 2.2. Matériel et procédure En premier lieu, les données socio-démographiques ont été demandés aux participants (âge, sexe, profession, situation amoureuse, durée de la relation). Dans un deuxième temps, nous avons demandé aux participants de se concentrer sur leur relation amoureuse la plus longue, actuelle ou passée, et de faire une liste des 3 adjectifs ou phrases décrivant cette relation amoureuse. Cette étape n’a pas été prise en considération dans l’étude, mais elle a servi de mise en situation pour les participants. Ensuite, un questionnaire de jalousie a été proposé aux participants. Ce questionnaire anonyme, était composé de deux parties. La première partie était constituée de quatre scénarios avec deux possibilités de réponses. Les participants devaient indiquer laquelle des deux possibilités (A ou B) étaient la plus bouleversante pour eux. Les propositions renvoyaient soit à une infidélité émotionnelle, soit à une infidélité sexuelle. Ces différents scénarios correspondaient à la traduction de ceux de Buss et al. (1992). La deuxième partie du questionnaire portait sur les mesures en millimètre de l’index et de l’annulaire de la main droite et gauche, effectuées à l’aide d’un mètre ruban. Les mesures étaient d’abord effectuées par le sujet lui-même (automesure), puis par l’expérimentateur. Les données du questionnaire ont ensuite été enregistrées sur Excel, puis analysées grâce au logiciel de statistiques R. Les réponses au questionnaire ont été cotées 0 pour l'infidélité émotionnelle, et cotées 1 pour l'infidélité sexuelle. Le score total allait donc de 0 à 4. Ainsi, plus le score était proche de zéro, plus il s’agissait d'un score lié à l’infidélité émotionnelle, et plus le score était proche de 4, plus il était lié à l’infidélité sexuelle. En ce qui concerne le ratio 2...


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