5. Médicament de phytothérapie à visée ORL, forme orale solide PDF

Title 5. Médicament de phytothérapie à visée ORL, forme orale solide
Author Pierre Marciniak
Course UE spécialité Pharmacie en PACES
Institution Université Clermont-Auvergne
Pages 5
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Médicament de phytothérapie à visée ORL : forme orale solide I- Quel forme pharmaceutique ? -

Plante : pelargonium sidoïdes → Racine : contient des dérivés poly phénoliques (coumarines, flavanols…) à propriétés antibactériennes, antivirales

Médicament de phytothérapie : boite de 15 comprimés pelliculés dosés à 20 mg d’extrait sec de racine de pélargonium BELIVAIR → Indiquée dans le traitement symptomatique du rhume

II- Quelles opérations pharmaceutiques mises en jeu ? Extraits secs de pélargonium + excipients -

Forme solide Obtenue en agglomérant par compression un volume constant de particules

Compression directe ? → Possible si SA en faible proportion par rapport aux excipients ou avec une granulométrie régulière et définie Excipients spécifiques de compression directe ? Avec une granulométrie régulière et définie, qui donnent au mélange des propriétés de cohésion et d’écoulement Exemple - Sorbitol ou lactose nébulisé (lactose) Fast Flo - Amidons modifiés : amidon de maïs pré gélatinisé - Maldodextrines

Compression de granulés obtenus par granulation par voie humide… - Consiste à créer des liaisons entre particules solides par agglutination à l’aide d’un liquide de mouillage et séchage - Il se forme des ponts solides dus, soit à l’action des liants durcissant, soit à la cristallisation de substances dissoutes - Plusieurs étapes o Mélange de poudres o Mouillage du mélange pulvérulent o Granulation proprement dite o Séchage des granulés o Compression des granulés secs A) Mélange de poudres Extraits sec de pélargonium + excipients → Mélange de pulvérulents Grace à un mélangeur-malaxeur à cuve fixe = mélangeur-malaxeur à mouvement planétaire dans lequel sera réalisé le mouillage ultérieur - Cuve cylindrique verticale à fond plus ou moins arrondi - Poudres malaxées par une pale ou une hélice, mobile dans la cuve, entrainée par un moteur Pale assure le brassage par un double mouvement de rotation - Elle tourne sur elle-même autour de son axe - Un axe central entraîne la pale dans un mouvement circulaire autour de la cuve - Éviter les zones d’immobilité et améliore la qualité du mélange B) Granulation par voie humide En deux temps → mouillage du mélange de poudres et granulation proprement dite 1) Mouillage du mélange de poudres

Mouillage par un solvant : eau, éthanol plus ou moins dilué - Lors de l’addition du solvant, il se forme une sorte de ciment entre les particules - Le solvant se solidifie en formant une croûte à la surface des particules - On obtient des « granulés en croûte » On arrête la pulvérisation du liquide lorsque la masse a une consistance convenable : elle commence à « motter »

Mouillage par un liquide agglutinant - Liquide agglutinant : solution visqueuse de liant à consistance de gel (sirop simple ou empois d’amidon) - Le liquide agglutinant colle les particules entre elles - On obtient des « granulés agglutinés »

2) Granulation proprement dite

La masse humide est forcée à passer à travers une grille Deux types de granulateurs - Rotatif - Oscillant a. Le granulateur rotatif

Une pression exercée sur la masse humide la force à passer à travers une grille en rotation → Granulés longs vermiculés b. Le granulateur oscillant

La pression exercée par un ensemble de barres métalliques parallèles, solidaires, animé d’un mouvement oscillatoire force la masse humide à passer à travers une grille semicylindrique calibrée dont l’axe est horizontal → Granulés courts type grains

C) Séchage des granulés Séchage par convection d’air chaud : - Calories transmises à partir d’un gaz vecteur (air) vers le produit à sécher. Séchage par fluidisation : - Les granulés humides se trouvent dans une cuve à fond perforée traversé de bas en haut par un courant d’air chaud. - Ce courant d’air chaud provoque le brassage de la masse humide. Il y a une diminution du temps de séchage par rapport à une étuve ventilée. L’air chargé de vapeur d’eau est filtré, puis aspiré à la partie supérieure de l’appareil. - T1 : T° entrée de l’air - T2 : T° sortie de l’air → Séchage terminé lorsque T1 = T2

D) Compression des granulés secs 1) Description d’une machine à comprimer

Machine à comprimé alternative - Utilisé pour les mises au point et les petits lots de fabrication. Trémie d’alimentation - Réservoir en forme d’entonnoir contenant le mélange de poudres ou le grain. Sabot - Prolongement de la trémie qui amène le grain au-dessus de la chambre de compression. Matrice - Pièce fixe percée d’un trou cylindrique dans lequel s’insèrent les poinçons. - 2 poinçons mobiles o Poinçon supérieur et poinçon inférieur o Le volume entre les 2 poinçons délimite la chambre de compression a. Phase d’alimentation

-

Le poinçon supérieur est en position haute et le poinçon inférieur en position basse La position du poinçon inférieur est réglée avec une vis micrométrique La trémie et le sabot sont au-dessus de la chambre de compression qui est remplie

b. Phase d’arasage

-

On élimine l’excès de poudre par arasage La trémie recule et le sabot arase le grain au niveau supérieur de la matrice Les poinçons ne bougent pas

c. Phase de compression

Le poinçon supérieur descend et comprime le grain. Le poinçon inférieur ne bouge pas d. Phase d’éjection

-

Le poinçon supérieur remonte et revient en position haute Le poinçon inférieur monte immédiatement après et amène le comprimé au niveau supérieur de la matrice La trémie et le sabot avancent en position de départ et éjectent le comprimé vers une hampe inclinée : goulotte d’évacuation La matrice à nouveau remplie et le cycle recommence

2) Réglage et contrôle en cours de fabrication a. Réglages

Réglage du poids des comprimés - Ajustement de la position basse du poinçon inférieur - Le réglage se fait en volume - Régularité de poids des comprimés dépend du remplissage de la matrice par le grain Réglage de la dureté des comprimés - Réglage de la course du poinçon supérieur - Plus il descend, plus la pression exercée est élevée, plus le comprimé est dur b. Contrôle en cours de fabrication

A intervalles de temps réguliers - Masse des comprimés - Résistance à la rupture des comprimés (dureté) Etablissement d’une carte de contrôle - Tolérance de plus ou moins 5% (Si déviation du poids : réglage du poinçon inférieur)...


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