Apprentissage moteur PDF

Title Apprentissage moteur
Course apprentissage moteur
Institution Université d'Évry-Val-d'Essonne
Pages 20
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Summary

APPRENTISSAGE MOTEURDÉVELOPPEMENT ET ACQUISITION DES HABILITÉS MOTRICESToutes interventions pédagogiques tentent de réduire l’écart entre l’enfant et l’adulte. le développement de l’enfant ne s’effectue pas de manière linéaire. Son développement est lié, d’une part, à des facteurs intrinsèques (ou e...


Description

APPRENTISSAGE MOTEUR DÉVELOPPEMENT ET ACQUISITION DES HABILITÉS MOTRICES Toutes interventions pédagogiques tentent de réduire l’écart entre l’enfant et l’adulte. le développement de l’enfant ne s’effectue pas de manière linéaire. Son développement est lié, d’une part, à des facteurs intrinsèques (ou endogène) et d’autre part, à des facteurs exogènes. Le développement dépend de l’interaction entre le sujet et l’environnement. I. DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT Les capacités de l’enfant ne se développent pas en même temps et au même rythme, chaque individu a sa spécificité (un rythme et un style de développement propre) La notion de stade de développement a été étudié par PIAGET, il considère qu’un stade est un passage obligatoire dans le processus de développement marqué par un certain nombre d’éléments identifiables.  1er stade : stade de la 1ère enfance (période néonatale) qui va de la naissance à 12 / 15 mois  2ème stade : la seconde enfance (âge de l’exploration) ; jusqu’à 3 ans  3ème stade : période préscolaire ; jusqu’à 6 ans  4ème stade : période scolaire (période de latence) ; jusqu’à la puberté  5ème stade : période de l’adolescence ; jusqu’à l’âge adulte GESELL : l’enfance humaine, au sens biologique, s’étend de la naissance jusqu’à l’âge de 25 ans. 1- Développement morphologique On a une augmentation de la taille avec l’âge (50 cm à la naissance ; 75 cm à 1 ans ; 85 cm à 2ans) à partir de 2 ans le rythme est régulier jusqu'à la période pré-pubertaire et pubertaire (période rapide avec une augmentation importante) puis on a une faible croissance voir une stabilité. 2- Développement affectif D’après les données relatives à la théorie de FREUD. C’est une identification de différents stades liés à l’évolution sexuelle de l’enfant :  phase préœdipienne : - stade oral : 1ère année (prédominance du rôle de la bouche) - stade anal : jusqu'à 3 / 4 ans (importance de la zone érogène anal, fonction de défécation, maîtrise des sphincters  1ère autonomie, conduite d’opposition)  phase œdipienne de 3 à 5 ans : - stade phallique : 3 / 4 ans, phase d’intense éveil de la sexualité. On a une différenciation affective entre les filles et les garçons. Cette période est marquée par le complexe d’œdipe (= ensemble organisé de désirs amoureux et hostiles que l’enfant éprouve à l’égard de ses parents ; LAPLANCHE)  phase de latence jusqu'à 11 / 12 ans : période de neutralité affective, stabilité libidinale (sexuelle). C’est une période favorable au monde extérieur et favorable aussi aux acquisitions motrices  Phase de l’adolescence : Conditionne la forme définitive que prendra la vie sexuelle adulte. Période caractérisé par un conflit : recherche de l’affirmation de soi qui passe par des contradictions. Caractérisé aussi par une recherche d’autonomie par rapport à la famille. C’est une période de transformation : sexuelle, croissance, développement des processus aérobie et anaérobie. 3- Développement intellectuel Intelligence = fonction qui organise l’activité de l’organisme en relation avec le monde environnant pour si adapter, l’utiliser, le modifier ou le transformer en vue de la satisfaction des besoins. On a 2 types d’intelligence : - Intelligence pratique, l’action avec l’environnement est immédiate. L’organisme agit en relation directe avec les sollicitations extérieures et les besoins du moment - Intelligence discursive, l’action est médiée, différée. L’organisme cherche à rassembler, à se représenter et à connaître un maximum d’éléments sur le monde et sur lui-même. PIAGET a définit 4 grandes périodes du développement intellectuel :

Stade de l’intelligence sensori-motrice, de la naissance jusqu'à 18 / 20 mois : Il est caractérisé par des structures cognitives qui s’organisent autour de l’action et des contacts physiques avec l’environnement. l’enfant va découvrir les relations simples de causes à effets.  Stade de l’intelligence préopératoire, jusqu'à 6 / 7 ans : On a l’acquisition du langage et la pensée concrète domine  Stade des opérations concrètes, jusqu'à 11 / 12 ans : Période où l’on assiste à un développement important de la conceptualisation (nombre, espace, temps…). Il acquiert les opérations mathématiques simples seulement sur des objets présents, qu’il voit.  Stade de la pensée logico-mathématique : Apparition du langage formel, de la pensée abstraite. Il arrive à manipuler des images et des représentations. 4- Processus de socialisation Processus d’élaboration personnel par lequel l’individu s’intègre à la société et en intériorise les lois. Il ne s’agit pas d’adaptation à des groupes occasionnels ou secondaires, mais il s’agit de l’assimilation du fait social dans toute sa complexité (norme, valeur…). - Durant les 6 premiers mois : ce processus commence par la différence que peut faire l’enfant entre le lui et le monde environnant. - De 10 mois à 2 ans : l’enfant va s’intéresser à autrui par la manifestation du jeu - De 3 à 5 ans : apparition des premières coopérations  entraîne des conflits (agressivité) - De 5 à 6 ans : les activité collectives sont préférées à celles individuelles. - A partir de 7 / 8 ans : cette tendance de coopération s’affirme  l’égocentrisme tend à s’effacer avec l’utilisation du « nous ». - A 12 ans : l’enfant prend modèle sur l’adulte  relation admise, intégrée. - Durant l’adolescence : l’enfant développe le sentiment d’appartenance à un groupe dans le but de s’approprier certaines valeurs. 5- Incidences pédagogiques Répondre aux besoins de l’enfant, construire des contenus d’enseignement adaptés à l’âge de l’enfant.  importance du jeu, des activités physiques et sportives (en groupe, individuel, activité à stratégies…) II. DÉVELOPPEMENT DES HABILITÉS MOTRICES 1Rappels des fonctions essentielles de la motricité Le mouvement et la posture sont des facteurs spécifiques à la motricité  permettent les relations sujet / environnement. Le mouvement est une caractéristique commune au langage, à l’écriture, au dessin, aux perceptions, aux activités ludiques, sportives… PIAGET situe le mouvement au niveau de l’intelligence sensori-motrice. Le mouvement se retrouve dans les différentes conceptions (écologique, dynamique…). Pour les écologique les notions de perception et d’action sont liées. 

Les fonctions de la motricité :  L’orientation et le déplacement : ce font à partir des ajustements posturaux qui vont permettrent l’orientation du corps (ou de certaines parties du corps) vers des sources de stimulations réelles ou virtuelles, ces ajustements vont aussi permettrent le déplacement. Ces fonctions semblent reposer sur des bases innées.  La fonction d’évitement et de protection : la motricité est une des condition nécessaire au déplacement et aux ajustements posturaux qui ont pour but d’éviter des stimuli désagréable, douloureux ou dangereux.  La fonction d’expression : attitudes corporelles, mimiques, l’écriture, la danse, le dessin, la gestualité. Ce sont des motricités expressives dont la finalité essentielle est d’entrer en communication.  La fonction de construction : c’est par le mouvement que l’on est capable d’agir sur les objets qui nous entourent. On est capable de les construire, détruire, combiner, modifier…  La fonction de prise d’informations : le sujet va s’informer des stimuli de l’environnement à partir de ses capacités perceptives. Ces prises d’informations s’effectuent si le sujet est actif, si la motricité est engagée.

Expérience de HELD et HEIN (1963) Ils ont élevés des chatons dans l’obscurité pendant 2 / 3 mois. Chaque jour, sur une durée de 3 heures, ils mettent le dispositifs suivant en place : Dans un cylindre les chatons se déplacent de manière circulaire, il y a un chat actif et un passif (dans un nacelle) Les 2 chatons sont alors testés sur 4 situations : - Le champ d’obstacle : le chat passif ne fait pas la distinction entre les obstacles tandis que le chat actif a un comportement normal adapté au milieu. - La réponse d’extension : on approche le chat près d’un objet, le chat actif fait une extension des pattes antérieurs tandis que le chat passif n’a aucune réaction - Le clignement des yeux : si on approche un objet vers les yeux du chaton actif  clignement des yeux, pour le chaton passif  pas de réactions - La falaise virtuelle : on a une plate-forme : d’un coté on a une plaque de damier juste en dessous de la plate forme et de l’autre coté on a un autre damier mais a 1m de profondeur. Le chaton actif ne va pas s’aventurer sur le damier profond tandis que le chaton passif se déplace indifféremment sur l’un ou l’autre damiers.  rôle essentiel de la motricité active 









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La fonction de développement : la conduite motrice assure le développement de l’enfant. ce développement résulte de 3 facteurs essentiels : - Le patrimoine génétique et le programme de maturation biologique - Le programme de croissance - Les facteurs extrinsèques : l’ensemble des expériences d’un individu confronté à son environnement 6- Définitions des concepts a. Notion d’habilité motrice Au sens courant, une habilité motrice est caractérisée par le niveau de compétence et le niveau de savoir faire acquis par un pratiquant en vu d’atteindre un but particulier. Cette capacité à atteindre des résultats fixés à l’avance se traduit par la mise en œuvre du mouvement corporel approprié. Un mouvement = caractéristiques spatio-temporelles du corps et des différents segments (les membres). L’élément spatial du mouvement est constitué par les déplacements des segments corporels dans un plan par rapport aux autres. L’élément temporel est le timing ou le minutage c'est à dire le facteur cinématique des segments, des déplacements. L’efficacité d’une habilité dépend de la capacité du sujet à gérer la structure spatiotemporelle du mouvement en vue d’atteindre un résultat GUTHRIE (1952) a définit l’habilité motrice comme « la capacité acquise par un apprentissage pour atteindre des objectifs fixés à l’avance avec un maximum de réussite et souvent un minimum de temps et / ou d’énergie » Une habilité se caractérise par la relation à l’environnement du fait qu’elle implique de se définir un objectif. L’habilité se différencie du mouvement dans la mesure où se dernier n’est pas toujours finalisé. L’expert (= la personne habile) est celui qui atteint un résultat avec un maximum de certitude, c’est celui qui est capable de reproduire la tâche autant de fois qu’il le peut c'est à dire la réussite n’est pas le résultat du hasard. La minimisation et la conservation de l’énergie nécessaire à la performance est essentielle. Il faut un maximum de réussite avec un minimum d’énergie La notion d’économie temporelle = être capable de réussir avec un minimum de temps. Ces habilités sont organisées en unités coordonnées en vue d’atteindre un résultat. Un habilité résulte de le combinaison d’unités comportementales (= sous routine d’après BRUNER).

Ces unités sont des opérations permettant d’atteindre des objectifs intermédiaires . Ces unités vont ensuite s’automatiser et vont s’intégrer dans un ensemble hiérarchiquement organisé.  Ces habilités sont acquises et font l’objet d’un apprentissage qui se traduit par la transformation de l’activité, de la motricité   de l’aptitude.  Les habilités sont efficientes, elles permettent d’obtenir un résultat en un moindre coût et en un minimum de temps.  Définition de LEPLAT (1987) : « c’est la possibilité acquise par un individu d’exécuter une classe de tâches à un niveau efficacité et d’efficience ». b. Notion de compétence  Ce sont les habilités acquises grâce à l’assimilation des connaissances pertinentes et à l’expérience, qui consiste à circonscrire et à résoudre des problèmes spécifiques à une tâche ou à une classe de tâches.  DELIGNERES : « c’est un savoir faire en situation » c. Notion de capacité  Une capacité générale est la possibilité d’aborder avec des chances de réussir une large variété de tâches et de situations. Cette capacité se développe avec l’expérience.  PIERON : « c’est la possibilité de réussir dans une tâche » d. Notion d’aptitude  L’aptitude est définit comme étant des caractéristiques individuelles relativement permanentes, stables, qui sous tendent l’activité du sujet. Ces aptitudes ne se modifient pas avec l’expérience, elles sont déterminées génétiquement.  FLEISHMAN définit une trentaine d’aptitude qu’il différencie entre les aptitude cognitives et les aptitudes motrices (perception ; prise de décisions ; production de mouvement…) Ex : l’orientation spatiale, la dextérité digitale et manuelle, l’acuité visuelle, temps de réaction, vitesse du mouvement, sensibilité kinesthésique, stabilité bras / main… La réalisation d’une tâche va dépendre de la mobilisation de ces différentes aptitudes. La configuration des aptitudes va évoluer avec la pratique  études de FLEISHMAN. Intérêt pédagogique : pour construire les tâches d’apprentissage ces aptitudes sont indépendantes les unes des autres. 7- Classification des habilités On effectue une classification pour : - Faciliter les apprentissages  références pour construire des tâches d’apprentissage. - Avoir un discours commun. - Déterminer la difficulté de la tâche en fonction des habilités a. Habilités ouvertes / fermées (POULTON) Elles sont caractérisées par le caractère de prévisibilité de l’environnement et par son degré de stabilité. Habilité fermée : environnement stable et prévisible . Le besoin du contrôle du mouvement est virtuellement nul c'est à dire qu’il cesse dès que l’enfant à analyser les caractéristique spatio-temporelles. On parle de réponse auto-mesurée dans la mesure où l’enfant régule sa vitesse, le rythme et le déroulement temporel (timing) du mouvement sur la base d’un programme moteur. Habilité ouverte : l’incertitude et toujours présente, le contrôle est différent. L’enfant va être amener à contrôler la diversité des signaux, il doit interpréter les modifications de l’environnement. C’est un contrôle externe où les caractéristiques temporelles du mouvement doivent être adapté à celle de l’environnement et ce contrôle correspond à la paramétrisation du programme moteur. Entre les 2 habilités : l’environnement est semi-prévisible. e. Habilités discrètes / sérielles / continues (SIMONET) Elles sont caractérisées par la continuité de l’action, du comportement moteur. Habilité discrète : Présente un début et un fin , et qui implique des mouvements de courte durée. Habilité continue : Ni de début ni de fin. Elle a la particularité d’avoir une durée plus longue. Habilité sérielle : Enchaînement d’actions discrètes. L’organisation et l’ordre des actions sont importants.

f. Habilités motrices / cognitives Habilité motrice : Prise de décision minimisée et le contrôle moteur est maximisé. Se centre sur le comment faut faire. Habilité cognitive : Prise de décision maximalisée au détriment du contrôle moteur. Se centre sur se qu’il faut faire. Entre les 2 habilités : quelques prises de décisions avec la contribution du contrôle moteur. g. Habilités liées à la biomécanique (BROER) Classement de gestes techniques d’après un objectif fixé. Ces habilités sont classées selon qu’elles nécessitent un support, un déplacement de l’objet, un amortissement . Il peut y avoir une combinaison de ces habilités. Cette classification correspond à une taxonomie de gestes visuels (programme d’exploitation du mouvement) h. Habilités d’après LOGAN (1970) Taxonomie biomécanique qui s’appui sur le type de sollicitations articulaires appliqué à tous les segments corporels. i. Habilités d’après LABAN (1970) Classification à partir du type d’effort produit et à partir de la forme spatiale de l’activité. Il a mis au point une échelle de l’effort qui va de l’effort bref à l’effort soutenu. j. Classification basée sur la Neurophysiologie de KONORSKI (1969) Il s’appuie sur les systèmes musculaires et les mouvements avec 3 catégories : - actions locomotrices : course, marche… - actions segmentaires localisées : lancer… - mouvements de postures L’idée générale est de dire que les structures et les voies de contrôles nerveux sont différentes selon les 3 catégories. Le contrôle des réponses de posture est réalisé par des structures nerveuses plus anciennes que dans le cas des actions segmentaires (plus récentes). La posture est une réponse qui précède la locomotion dans le développement ontogénétique. Cette classification est utilisé pour construire des progressions d’habilités motrices (la psychomotricité, l’EPS…) à partir de l’étude de la posture et des gestes fondamentaux. k. Classification de WHINTING d’après les théories de l’apprentissage (1969) Il considère 3 catégories d’habilités motrices. Les deux premières supposent que le sujet va intervenir sur le déplacement de l’objet avec l’appropriation d’un mobile en vol suivi d’une orientation vers la cible (le batteur au base-ball). La 3 ème catégorie considère le sujet dans la propulsion d’un objet vers une cible (penalties, drive). l. Classification de FITTS (1962) Il prend en compte 2 éléments : - le contrôle environnemental de la réalisation avant qu’elle ne débute - conditions liées au sujet avant l’exécution m. Classification de KNAPP (1963) Selon les caractéristiques du contexte de la performance. Les habilités motrices vont des habilités habituelles (fermées) au habilités perceptives (ouvertes). Cette classification reste artificielle et est basé sur un continuum. n. Classification sur l’analyse du mouvement d’après GENTILE On a deux catégories : le mouvement instrumentale et le mouvement réflexe. Le mouvement instrumental (= construction de la relation objectif / moyen établit par le sujet) est composé de 2 types de mouvements : - Les mouvements d’orientation : mouvement utilisé pour ajuster l’appareil sensoriel afin de capter les infos nécessaires à l’action  mouvement de tête, visuel… - Les mouvements adaptatifs : utilisés de différentes façons, en maintenant ou en modifiant la position soit du corps soit de l’objet soit des 2 dans l’espace. On retrouve 2 sous catégories :  les mouvements de transport : prise en compte si on a un transport du corps avec ou sans mobilisation des segments et manipulation d’objet  les mouvements de stabilité : prise en compte si on a une stabilité du corps avec ou sans mobilisation des segments et manipulation d’objet o. Classification de SERRES Il s’est inspiré des travaux de PAILLARD, et a définit 3 types d’habilités :

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Les morphocinèses : finalités qui réside dans la reproduction de formes appréciées en elle même et pour elle même. La forme du mouvement constitue l’objectif de l’activité (ex : danse, gymnastique, l’écriture…) Définition de PAILLARD : mouvements projetés dans l’espace qui reçoivent leurs instructions non plus d’un objectif spatialement repéré qu’il faut atteindre mais d’un modèle interne où le mouvement est finalisé par une forme à reproduire. - Les topocinèse (ou téléocinèse) : mouvements dirigés vers un but spatial  recherche du geste efficace. Dans ces mouvements l’amplitude et la direction seront déterminés par la position du corps dans l’espace (ex : saisie et capture de balle, activité sportives…) - Les semiocinèse : mouvements finalisés à la communication (ex : les mimiques, la gestualité…) 8- Développement des habilités Problème de l’innée et de l’acquis. a. Notion de maturation et de développement Les théories psychogénétiques s’appuient sur l’analyse de l’enfant en situation réelle en considérant l’évolution ontogénique des habilités motrices (prise en compte de l’attitude de l’enfant). Elles sont présentées dans le développement de l’enfant comme le franchissement d’étapes (stades) qui doivent amener l’enfant à l’état d’adulte. Ces caractéristiques et cet évolution s’expliquent à travers 2 facteurs essentiels : - les facteurs intrinsèques : la maturation - les facteurs extrinsèques : le milieu et l’environnement La notion de développement aura un pic et des phases de régression, elle n’a pas une évolution constante. Le phénomène de maturation = tout ce qui concerne l’ensemble des facteurs endogènes du développement. Ce phénomène rencontre des changements, des transformations morphologiques et fonctionnelles des différentes structures du sujet. Ces modifications sont liés à un programme génétique de croissance (taille, poids) et à un programme de maturation biologiq...


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