Le développement perceptivo moteur PDF

Title Le développement perceptivo moteur
Course Psychologie cognitive
Institution Université de Montpellier
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CM de licence de psychologie....


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Mme Lucenet

CHAPITRE 1 : Le développement perceptivo moteur Aujourd'hui le jeune enfant à une place centrale au sein des sociétés. Il y a eu beaucoup d’avancées dans différents domaines : théoriques, méthodologique, technologiques… Par exemple Piaget avec sa théorie sur le développement de l’intelligence de l’enfant. Avant on voyait le nouveau né comme un tube digestif et un être passif, incapable de réfléchir et de penser. Grâce à ces avancées ont sait qu’on a un être qui réagit à son environnement avec Piaget, qui a été le premier à parler d’intelligence chez le jeune enfant. On sait maintenant que le nouveau né est un être immature mais qu’il dispose déjà de connaissances sur le monde et de compétences. Même avant la naissance, puisqu’il disposes de capacités diverses : reconnaître les gouts, l’audition, le toucher, capacités motrices, capacités cognitives. La psychologie du développement s’intéresse aux changements qui auront lieu au cours de la vie. Ceux ci peuvent être de différente nature :

- qualitatif (=discontinu) : c'est à dire un changement de nature, comme une forme d’intelligence pour Piaget) ou

- quantitatif (=continu) : qui est mesurable. Ces changement vont être influencés par des facteurs :

- facteurs internes : maturation biologique, patrimoine génétique - facteurs externes : éducation, environnement social et culturel, les pratiques La période de l’enfant est découpée en plusieurs périodes. Nous on s’intéresse à la période de la petite enfance qui elle est aussi découpées :

-

Période prénatale = période foetale Nouveau né (0-1 mois) = newborn/neonate Nourisson (1 mois à un ans) = infant Bébé (1 mois - 2 ans) Petit enfant (1 - 3 ans) Enfant d’âge préscolaire (3 - 5 ans) = preeschooler

Toutes les stimulations reçues in-utero vont avoir un impact sur le développement prénatal et postnatal, en particulier sur le développement morphologique et aussi sur l’organisation et le développement neuronaux. Elles vont aussi contribuer à l’élaboration de capacités perceptives de plus en plus fines. On parle de continuité trans-natale, c'est à dire des information qui vont être régulières et stables avant la naissance que le foetus va retrouver à la naissance. Cela va familiariser le foetus à son futur environnement extérieur. Il y a ensuite la mise en place de processus fondamentaux. Les premiers mois de la vies sont une période très importante dans le développement de l’enfant. Les facteurs impliqués vont jouer un rôle par la suite: I/ Le développement perceptifs : A) Le système vestibulaire et le toucher (activité haptique) : Le système vestibulaire va permettre de contrôler l’équilibre du corps. Il contrôle également l’occulo-motricité. Dès six mois de grossesse le foetus est capable de faire des mouvements des yeux. Le

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réflexe de Moreau est aussi en lien avec le système vestibulaire. Le système vestibulaire était déjà présent et va devenir mature au terme de la grossesse L’activité haptique est la capacité à identifier ou à reconnaitre des objets, des stimulis en les manipulant, sans les voir. Cette perception passe par le toucher (avec les mains mais aussi activité orale de succion). Il existe plusieurs procédures exploratoires lors de la manipulations des objets. Certaines propriétés des objets vont être spécifiquement reconnues par ce sens. Par exemple la rigidité des objets est d’avantage reconnue par la perception haptique que par la vision. Lors de la naissance, le système tactile n’est pas encore mature car le nouveau né n’est pas encore en mesure de réaliser certains mouvements des mains qui vont être nécessaire à la reconnaissance de certains objets. Cela suggère que le développement perceptif est contraint par le développement moteur. Le nouveau né va pouvoir reconnaitre la texture, la température, la taille, la forme. Dès 27h de vies le nouveau né est déjà sensible aux températures, il est déjà capable de différencier des températures chaudes et froides. On le sait par l’activité haptique et la préhension. On va donner un tube chaud à un enfant, il va le tenir moins longtemps, et si on lui met un tube froid dans la main, il va le manipuler différemment (le tenir moins longtemps par exemple). La douleur est également présente très précocement, et même en période pré-natale Les structures corticales qui vont sous tendre la perception de la douleur vont être fonctionnelles à la naissance, puisque les réponses à la douleur à la naissance vont être très proches de celles de l’adulte. C'est à dire cris et pleurs, grimaces et changement au niveau de la pression artérielle. La perception haptique permet la reconnaissance de différents aspect, d’après l’expérience de reconnaissance d’aspect rigidité/souplesse de certains objets. Cette expérience de Rochat en 1983 montre que l’activité manuelle différait en fonction de la rigidité d’un objet. Il y a d’avantage de manipulations pour un objet rigide que pour un objet souple.;On se rend compte que le temps de pression diffèrent en fonction des textures et des formes, si on place une tétine lisse dans la bouche de l’enfant il ne va pas avoir le même rythme de mâchonnage que s’il à une tétine rugueuse. C’est la même choses pour les formes, où la pression ne sera pas la même d’une forme à une autre, et cela dès 48h de vie. B) L’olfaction : Dès 6h après la naissance, le nouveau-né est capable d’extraire de l’environnement ambiant des molécules odorantes. On va présenter au nouveau né des linges imprégnés d’odeurs et lui présenter à gauche ou à droite de la tête et regarder s’il tourne la tête dans une direction ou une autre. On a pu mettre en évidence que dès la naissance les nouveaux nés étaient capables de reconnaitre l’odeur du lait maternel sans même l’avoir vu. De la même manière il va avoir des préférences pour les odeurs qui viennent de sa mère (linges, poitrine, cou, linge …). L’expérience pré-natale va avoir une influence sur les aversions et les préférences du nouveau-né. Ces odeurs vont même avoir des fonctions apaisantes (linge de la mère vs linge d’une autre mère). C) Gustation : Lors de la période pré-natale gustation est olfaction ne sont pas différenciée. A la naissance le nouveau né est capable de reconnaître et discriminer les saveurs de base (salé, sucré, amer, acide). Le nouveau né va présenter le réflexe gusto-facial associé aux saveurs de base. Les nouveaux né ont une préférence universelle pour les saveurs sucrés. Les préférences gustatives vont aussi dépendre du pays et de la culture dans lequel l’individu va se développer.

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D) L’audition : Le foetus est capable de différencier des sons différents. Le jeune enfant est capable de discriminer des fréquences, des intensités, et localisation des sons dès les premiers jours. Lorsqu’on présenter un son à coté d’un nouveau né, il va être capable d’orienter la tête dans la direction du son, et ce en l’absence de lumière. Une étude montre qu’avec l’âge, quand ont présente un son à gauche ou à droite, vers l’âge de 2-3 mois il y a une chute brutale de réponses correctes. Donc cette réaction est là dès la naissance, va diminuer puis ré-augmenter vers 5-6 mois. L’orientation de la tête vers la source sonore serait le fruit d’un réflexe néonatal qui va disparaitre pour être remplacé par un mouvement plus contrôlé. Le nouveau né va aussi avoir une préférence pour la voix de la mère, puisqu’elle présente des vibrations osseuses et musculaires lors de la grossesse. Le nouveau né était capable de discerner et dissocier différentes langues. Il va aussi pouvoir très tôt de percevoir la parole notamment les syllabes ainsi que la prosodie, c'est à dire l’intonation. E) La vision : C’est le dernier système sensoriel à se développer, il va falloir un certain nombre de mois pour que le nourrisson ait un système visuel aussi fonctionnel que celui de l’adulte. Chez le foetus, ce système est fonctionnel dès la naissance mais il n’est pas encore très élaboré. La myélinisation des fibres nerveuse n’est pas encore achevée. Il ne voit donc pas grand chose, parce que les bâtonnets (vision en noir et blanc), cellules réceptrices visuelles, sont moins nombreux que chez l’adulte, de la même manière que les cônes (cellules au centre de la rétine, vision des couleurs). Lorsqu’on parle de vision on parle d’acuité visuelle, c'est à dire la capacité à discerner un objet d’un autre, à percevoir des zones de contraste. Fantz en 1962 à développer une technique afin de mesurer cette acuité, qui est la méthode du regard préférentiel. On tient un nourrisson face à deux cibles (une à rayures, une blanche). On va de plus en plus resserrer les rayures de la cibles à rayures. On va présenter au fur et à mesure des cibles avec des rayures de plus en plus rapprochées. On va voir jusqu’à quel oint le nourrisson est capable de différencier les rayures de la cible unie. Comme le nourrisson a une préférence pour la complexité et les rayures, il va plus regarder les rayures, c’est comme ça que l’on sait que le nourrisson différencie les cibles. Donc l’acuité visuelle à la naissance est très faible, de 1/10, il voit que des zones de contrastes. Cette précision visuelle devient plus fine, et passe de 2/10 de 4 à 6mois, de 6/10 à 18 mois et à 10/10 à 4 ans. L’accommodation est la capacité à voir net à toutes les distances. Cette capacité est nulle à la naissance, le nouveau né voit flou mais sa vision binoculaire va être fonctionnelle. A trois mois il va être en mesure de voir net à une distance de 21/24cm et il va être aussi en mesure de percevoir les reliefs. A 6 mois le système visuel est capable d’accommodation comme l’adulte. Comme la vision binoculaire est fonctionnelle à la naissance, l’enfant va être capable de fixer une cible, cette activité va être très lente et plutôt saccadée (clignement d’yeux, plus mobile). Il va falloir attendre 2 mois pour que le nourrisson puisse suivre un stimulus lumineux et de tourner la tête pour continuer à suivre. A la naissance les cônes sont peu nombreux, donc le nouveau né est capable de percevoir des couleurs, mais pas toutes. Dès deux semaines il est capable de différencier des couleurs fondamentales (rouge, bleu, vert) des couleurs comme le jaune et le noir1. On présente une cible de couleur, on attend qu’il y ait habituation. On présente une autre couleur, si pour lui c’st nouveau il va y avoir d’autres temps de fixation. Il faut attendre 3/4 mois pour que la vision des couleurs primaires soient la même que celle de l’adulte.

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Il faudra quasiment 8 mois pour qu’en terme de discrimination des couleurs ça sera proche de l’adulte, et de manière générale, ça va être du à une action conjuguée de la maturation du système visuel et de l’acquisition de l’expérience. Deux auteurs en 1960 se sont demandés si les nourrissons étaient capables de voir la profondeur, à quel âge. Il a fallu construire un dispositif, la falaise visuelle. C’est un genre d’illusion où on va présenter au nourrisson une table dont le plateau est à un mètre de haut. Les auteurs ont utilisé un papier peint damier, et sur la moitié de la table, du coté peu profond ils ont collé le papier sur le plexiglas de la table. Puis ils ont collé le papier au sol. Les auteurs ont positionné les enfants sur le coté peu profond. Ils ont réalisé l’expérience avec des nourrisson de 6 mois capables de ramper, la mère se trouvait de l’autre coté de la table du coté profond. Il va devoir passer au dessus du vide pour aller rejoindre la mère. A 6 mois la quasi totalité des nourrisson présentaient des réactions d’hésitement voir d’évitement lorsqu’ils arrivaient sur le coté profond. Donc les auteurs en ont conclus que les nourrissons perçoivent la profondeur. Mais il est difficile de savoir quand cette perception arrive. Des auteurs ont répliqués l’expérience avec des nouveaux né de 1 mois. Ils ont mesurés le rythme cardiaque. On les place sur le coté profond puis peu profond. Si le nouveau né perçoit la profondeur, le rythme cardiaque change. Le rythme cardiaque diminue quand le nourrisson est du coté profond. Ici à un mois il est possible que le nouveau né est capable de voir qu’il y a une différence mais n’est pas capable de voir le changement. La diminution résulte d’une augmentation de concentration. Les auteurs se sont aussi demandés si les enfants étaient capables de prendre en compte les affects d’autrui, et donc capable de décoder des expressions émotionnelles. Ils ont mis à disposition ce dispositif de falaise chez des nourrissons de 9 à 12 mois, ils vont étudier si le fait d’exprimer une émotion, est-ce que le nourrisson va être capable de prendre en compte cette émotion pour agir. C’est ce qu’on appel la référenciation sociale des affects. La mère exprimera soit un sourire soit une émotion de peur. L’hésitation met en évidence qu’il est capable de mettre en évidence la profondeur, et il est capable de réagir en fonction de la mère. Dans 74% des cas si la mère fait une grimace l’enfant ne va pas traverser. Ce sont les prémices de la théorie de l’esprit. Le nouveau né et le nourrisson présentent des préférences pour la nouveauté (augmentation au niveau des temps de fixations). Les jeunes enfants ont des préférences pour les motifs complexes, en particulier les rayures, pour les contours et pour un stimulus social qui est le visage humain, en particulier dès la naissance avec les yeux, le nez et la bouche. Etude de Johnson ont fait une étude sur les visages, les enfants tournaient plus la tête vers un visage avec les caractéristiques à l’endroit que ceux qui avaient les caractéristiques à l’envers. F) La perception intermodale : On s’intéresse au transfert intermodal, c'est à dire la capacité à transférer des information qui sont extraites par un système perceptif vars un autre système perceptif (ex: le toucher vers la vue). Un des systèmes perceptif va extraire des information et va le transférer vers un autre système perceptif. Cela nécessite l’extraction de l’information, le maintient de l’information en mémoire et le transfert vers un autre système perceptif. Plusieurs théories du développement stipulent des différences quant à l’évolution de cette capacité. Piaget disait que chaque système fonctionnait de manière indépendante, il ne va pas être capable de reconnaitre cet objet pas un autre sens. L’intégration des informations d’un système vers un autre serait plus tardif. Des auteurs ont réalisé des expériences et ont proposé l’hypothèse de l’indifférenciation naissance, avec l’existence d’une perception unitaire amodale d’objet. Il n’existerait qu’un système perceptif avec des

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sous systèmes qui seront en relation les uns des autres. Cette hypothèse est corroborée par différentes études, notamment d’une étude sur la modalité tactile vers la motilité visuelle des 29 jours après la naissance. Pour montrer cela on présente un paradigme d’habituation, on va habituer le nourrisson dans un stimulus (ex: toucher) puis une fois habitué on lui présente le même objet via un autre système perceptif (ex: vision). On va regarder si l’enfant est capable de différencier ces objets suivant les caractéristiques. On va jouer sur la texture des objets, on présente à des nouveaux né de 29j des tétines. Un groupe de nouveau né va être habitué à mâchonner une tétine lisse et un autre groupe va être habitué à une tétine rugueuse. Une fois habitué, on leur présente dans la modalité visuelle les deux tétines et on va mesurer le temps de fixation visuelle et voir celle qu’il préfère. Si il préfère une tétine il va la regarder plus longtemps. Les résultats vont dans ce sens II/ Le développement moteur : La motricité va faire référence à tous les mouvement de l’organisme qui inclus mouvements volontaires et involontaires. Grâce à ce développement moteur le jeune enfant va pouvoir se déplacer, avoir des postures. Le développement moteur fait référence au développement postural mais aussi au développement locomoteur. Il va aussi permettre à l’enfant de saisir des objets par la préhension, de communiquer (mimiques, attitudes, gestes puis progressivement par articulation vocale), exprimer ses états internes (émotions). Le développement moteur va aussi contribuer au développement cognitif, grâce à la locomotion et la saisie des objets il va acquérir des connaissances sur son environnement. Le nouveau né et le nourrisson vont disposer d’un répertoire riche. A la naissance les mouvements sont involontaires, ce sont des réflexes automatiques. Il peuvent également être spontanés dès la naissance. Ce sont des mouvements involontaires et sous tendus par les structures sous corticales et le SNC. Au cours du développement, ils sont remplacés par des mouvements de plus en plus volontaires, contrôles, planifiés, dirigés par des buts qui vont être par la suite sous tendu par les structures corticales.

A) Les catégories d’action du nouveau né et du nourrisson : Telle ou telle catégories d’action sera ou non déclanchées par une stimulation et apparaitre uo non selon le besoin du nourrisson. a) Les réflexes primaires ou archaïques : Cf. CM de L1 et TD1 de L2

On peut avoir comme réflexes :

- la marche automatique : tenu sous les aisselles, penché un peu en avant - réflexe de préhension : on met quelque chose dans la main du nouveau né et il ferme la main - réflexe de fouissement : toucher zone péri-buccale et nouveau né tourne la tête et ouvre la bouche b) La motricité globale spontanée : Les mouvements spontanés sont complexes et vont concerner toutes les parties du corps et qui sont très rapides (quelques secondes à quelques minutes). Ils apparaissent très précocement dès la période pré-

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natale au niveau du 3 ème de grossesse. Ces mouvements spontané vont permettre au foetus de se mouvoir dans le ventre de sa mère. Ces mouvements s’observes jusqu’à 4 mois après la naissance et vont disparaitre et être remplacés par des mouvements plus volontaires. Ils sont indépendants de toute stimulation extérieure, ils vont provenir d’un facteur endogène. Il va y avoir deux phases développementales qui vont concerner ces mouvements. Le fait d’avoir ces mouvements atteste d’un développement cérébral normal :

- Mouvement writhing : de 6 à 8 semaine postnatale, ce sont des mouvements généraux continus, ils sont très amples et vont durer jusqu’à deux mois après la naissance. Ils vont s’intensifier puis diminuer avec une amplitude variable.

- Mouvements fidgety : ils vont disparaitre vers l’âge de 4 mois. Ils apparaissent suite à la disparition des mouvements wrigthing. Ce sont des petits mouvements circulaires de la tête très rapides qui partent dans tous les sens et qui sont très rapides. Ces mouvements contribuent aussi à l’équilibre du corps.

- Les rythmies: elles sont présentes vers les premières semaines post-natale, ce sont des mouvement stéréotypés, rapides et répétés qu’on va observer dans des situations d’interaction (ex: ouvrir et fermer la main plusieurs fois, flexion/extension des bras, rotation de la tête, balancement du tronc). Ce sont des mouvements spontanés qui vont avoir pour fonction de favoriser les interactions. Ces mouvements seront renforcés et vont devenir un mode de communication. c) Les activités orientées : C’est le début d’une motricité volontaire, il y a plusieurs activité orientées, notamment la coordination main/bouche. Cette coordination va se développer progressivement de la naissance jusqu’à trois mois. Celle ci va être complètement indépendante aux réflexes, car il n’est pas associé à une stimulation externe et d’autre part l’atteinte de la main à la bouche ne sera pas fluide, ce qui montre que ce n’est pas un réflexe. Les fonctions de cette coordinations sont que l’enfant va pouvoir s’auto-alimenter. Ensuite, ...


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