F2 Le développement sensori-moteur et ses troubles PDF

Title F2 Le développement sensori-moteur et ses troubles
Course Développement sensori-moteur et troubles
Institution Université de Picardie Jules Verne
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CM de Mme Le Driant, professeur à L'UPJV...


Description

Psychologie du développement F2 : le développement sensori-moteur et ses troubles. Power point à disposition sur INES.

Le développement sensori-moteur se fait de 0 à 2 ans. Le premier niveau d’intelligence est l’intelligence sensori-motrice, décrite par Piaget (un des grands pionniers de la psychologie du développement). Il y a deux aspects fondamentaux : l’aspect sensoriel et l’aspect moteur (on les étudie souvent de manière séparée). A cette période, il s’agit plutôt d’une intelligence en action, en actes.

Le développement sensoriel : Le nouveau-né vient au monde avec un équipement fonctionnel sur le plan sensoriel ; audition, goût, … (les cinq sens). Avant la naissance, pendant la période fœtale, il y a une construction des premières connaissances sur l’environnement : voix maternelle, langue maternelle, odeurs, visages humains, … Le fœtus est capable de mémoriser des informations. Le développement psychique de tout individu commence pendant la période fœtale.

Le développement moteur : Il résulte forcément d’une stimulation sensorielle. Il est souvent étudié indépendamment de la sensorialité mais il traduit une réponse de l’organisme aux stimulations de l’environnement (on se retourne lorsqu’on entend notre prénom, on sursaute quand on entend un grand bruit, …). Le développement moteur est l’expression de l’intégration des informations sensorielles. Les activités motrices sont génératrices d’intelligence. Entre 1 et 6 ans, l’enfant continue de se développer d’un point de vu moteur. La sensorialité et la motricité sont liées. Pour représenter différents espaces, on passe par l’action motrice.

Plan : Partie 1 : La psychologie fœtale. -

Motricité. Etats de conscience. Sensorialité fœtale.

Partie 2 : La psychologie du bébé. -

Développement perceptif. Développement moteur.

Partie 3 : Les troubles du développement sensori-moteur.

PARTIE 1 : LA PSYCHOLOGIE FŒTALE. Les premiers travaux de Preyer apparaissent en 1885. Il se pose plusieurs questions, notamment « Comment les facteurs génétiques et environnementaux influencent le développement ? » et « Comment ces facteurs génétiques sont influencés par des facteurs environnementaux ? ». A la fin des années 70, les études sur le fœtus sont systématiques grâce au développement de l’échographie. Aujourd’hui, c’est un intérêt pour de nombreux chercheurs. Certaines études sont portées sur le fœtus et ne peuvent pas être portées sur l’être humain : on fait alors des tests sur les animaux (on stresse des souris gestantes par exemple).

Il y a trois stades pendant la grossesse : -

Le stade initial (Période qui va de la fécondation jusqu’au début de la division cellulaire (période où l’œuf s’implante dans l’utérus)) 24 premiers jours. Le stade embryonnaire (Période qui va du début de la division cellulaire jusqu’au moment où les organes vont être formé) Entre 8 (gestation) et 10 semaines (aménorrhée). La période fœtale commence après le stade embryonnaire, aux alentours de la 8 e semaine et dure environ 30 semaines.

La motricité fœtale : Il y a différentes technique d’observations comme des témoignages maternelles mais ils ont une grande variabilité car les mères n’ont pas la même sensibilité au mouvement. On observe aussi le mouvement de l’abdomen maternel (cette technique est peu fiable) ou encore on utilise l’échographie. Les premiers mouvements ont lieu à 7 semaines de gestation. A 12 semaines, on a des mouvements de la tête et du tronc. On a ensuite des mouvements des membres supérieurs avec par exemple, une extension du bras, ouverture fermeture de main, rotation du poignet, … qui servent au bébé à explorer. On a aussi des mouvements des membres inférieurs avant des flexions et des extensions au niveau des genoux, … L’organisation des mouvements se fait toujours selon un axe sagittale. On a aussi des mouvements plus subtils, comme la déglutition, la succion. Ils augmentent en fréquence jusqu’à la 16e semaine. Vers la 22e semaine de gestation, ces mouvements cessent de se développer, le tonus musculaire se renforce et les mouvements deviennent plus harmonieux et plus efficaces. Cette motricité est principalement réflexe : la motilité. Elle s’organise dans les dernières semaines en états comportementaux (l’organisation de ces mouvements va se développer). Les états comportementaux du fœtus : Etat de vigilance ne veut pas dire attentif, éveillé, calme. Etats comportementaux ou états de conscience (Prechtl, 1969) : ce sont des patterns ou des patrons d’indice physiologiques et comportementaux comme le rythme cardiaque (indice physiologique beaucoup utilisé), le rythme respiratoire (chez les enfants à terme), EEG. A partir de ces indices, on a mis en place 5 états comportementaux (ou de vigilance) (Brazelton a ajouté un sixième état) : -

Etat 1 : sommeil calme (yeux fermés, rythme cardiaque régulier, on ne perçoit pas de mouvements).

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Etat 2 : Sommeil actif ou agité (Rythme cardiaque irrégulier, paupières closes, quelques mouvements = sommeil paradoxale ou sommeil du rêve). Etat intermédiaire : Semi somnolence. Etat 3 : Eveil calme (Etat d’agitation nul, rythme cardiaque régulier). Etat 4 : Eveil agité (Activité motrice certaine, rythme cardiaque irrégulier). Etat 5 : Cris, pleurs (non confirmé sur le fœtus mais plutôt sur le nouveau-né)

De la motilité aux états comportementaux du fœtus : La motricité est importante pour les médecins car elle permet de savoir si le fœtus et le nouveau-né est en bonne santé et si le cerveau fonctionne bien. Si on étudie la sensorialité chez le mammifère, on s’aperçoit que tous les mammifères ont une sensorialité qui se développe selon une même chronologie : -

Première chose qui se met en place pendant la grossesse : La sensibilité tactile (toucher). Puis vient la sensibilité chimique (odorat et goût). La sensibilité vestibulaire vient ensuite : tout ce qui est lié à l’équilibre du corps. On a ensuite la sensibilité auditive (ouïe). Et enfin la sensibilité visuelle.

Tous ses sens vont être opérationnels avant la naissance. Quand on parle des études sur le toucher, on parle du toucher et de la proprioception (perception musculaire, perception osseuse, …). Somesthésie : Perception du corps. Elle concerne la proprioception et tout ce qui concerne le toucher. Ce sens se développe le premier chez les mammifères. Elle se développe grâce aux mouvements maternels, grâce aux contractions de l’utérus, lors d’une grossesse gémellaire. On trouve aussi tout ce qui est lié à la perception de la température, perception de la douleur (nociception). Les premiers récepteurs tactiles se font autour de la 7 e semaine mais les premières réponses se font vers la 14e semaine : quand on touche la paroi abdominale, le fœtus se met à bouger. Plus on s’approche de la naissance et plus les comportements du fœtus changent. Des travaux sur la perception thermique ont été réalisés, montrant que les fœtus de mammifère réagissent plus au froid qu’au chaud.

La sensorialité fœtale. L’olfaction est le deuxième sens à se mettre en place, aussi appelé la sensibilité chimique. Elle est fonctionnelle avant la naissance (orale à 4 mois et nasale à 6 mois). Les fœtus commencent à réagir aux odeurs après 15 semaines de gestation. La stimulation se fait par le liquide amniotique et par les échanges sanguins (via le cordon ombilical). La voie hématogène correspond aux composés odorants qui traversent la paroi des vaisseaux sanguins et qui vont faire une imprégnation hématogène. Le milieu utérin est très odorant (on parle de véritable soupe olfactive). Au cours de la grossesse, le liquide amniotique n’a pas la même odeur. Le fœtus a aussi des pics d’odeurs en fonction de ce que mange la mère. Si la mère boit de l’alcool pendant la grossesse, elle va entrainer le SAF (syndrome d’alcoolisation fœtale) et va donc altérer la mémoire mnésique du bébé et peut également entrainer des déformations du visage. Dans les recherches menées sur le fœtus, le modèle animal est prédominant pour des raisons éthiques. Mais des recherches sont menées sur des bébés prématurés, notamment pour voir la perception qu’ils ont des odeurs sucrées, salées, amers et acides. Pour le sucré, le bébé réagit mais ce n’est pas le cas pour le salé. Pour l’amer et l’acide, le bébé a un mouvement de recul. Certaines odeurs attirent donc plus que d’autres.

La sensorialité chimique fœtale : Réactivité chimique néonatale :  Augmentation de consommation de liquide amniotique (Quand les mères mangent plus de sucres) et de l’activité motrice (citron).  Habituation et réaction à la nouveauté avec une autre odeur (menthe) : apprentissage (paradigme de l’habituation pour « interroger » le fœtus, qui consiste à stimuler plusieurs fois le bébé à une odeur jusqu’à ce que la réaction disparaisse (jusqu’à ce qu’il s’habitue)). Le mammifère est capable de discriminer beaucoup d’odeur.  Odeur plus écologique (lait) : comportements égaux à ceux observés après la naissance. Plus on est proche du terme et moins le fœtus a une réaction de rejet par rapport à l’odeur du lait et a même des réactions de léchage, … Réactivité chimique postnatale :  Préférences pour l’odeur du lait maternel (sauf satiété), pour l’odeur maternelle (il y a un lien olfactif entre la mère et le bébé), pour des saveurs consommées par la mère avant la naissance (anis, cumin, …). Le bébé a des préférences pour ce qui est bénéfique pour lui. Le lait maternel produit dans les deux / trois jours après la naissance = le colostrum, très bon pour le développement du bébé. On peut en utiliser l’odeur chez les tous petits pour avoir moins mal (utilisé chez les bébés prématurés).

La sensibilité vestibulaire : Permet l’équilibre dans l’espace (oreille interne). Début de perception vestibulaire chez le fœtus est mise en place vers 25 semaines de gestation (on peut avoir une mise en perception de l’équilibre). Lors des mouvements de la mère, la sensibilité vestibulaire est stimulée. Les mouvements du fœtus participent aussi à la sensibilité vestibulaire. Globalement, quand il y a des mouvements, il y a une accélération du rythme cardiaque (réponse d’évitement) sauf quand la mère fait des mouvements latéraux (comme si on le berçait), il y a alors une décélération cardiaque. Peu d’études on était fait sur la perception vestibulaire en raison de questions éthiques mais beaucoup ont été réalisées sur l’audition dans les années 80.

La sensorialité auditive fœtale : L’audition est fonctionnelle entre 3 et 4 mois avant la naissance. Le milieu utérin n’est pas silencieux (bruits endogènes (provenant de la mère) et exogènes (de l’extérieur)).Les bruits aigus vont être beaucoup plus atténués que les bruits graves. Un son à l’extérieur doit être émis à 100/110 décibels pour être entendu du fœtus. La voix maternelle est un son caractéristique entre tous car elle est endogène et exogène. Les premières réponses cardiaques du fœtus aux sons se font vers 7 mois de gestation pour des bruits qui sont très intenses. Plus on va s’approcher du terme et moins le son doit être intense pour obtenir une réponse. La réponse dépend de plusieurs caractéristiques : niveau d’éveil, intensité et fréquence du son, le sexe du fœtus (les fœtus féminins réagissent un petit peu plus tôt que les fœtus masculins car la vitesse de maturation est un peu plus rapide chez les filles), etc. La réactivité au son est un signe de bonne santé chez le fœtus. Des études ont essayé de tester les compétences auditives fœtales en utilisant des sons non sociaux comme la musique, des sons sociaux, des bruits blancs, … Les fœtus qui sont interrogés proches du terme sont capables de réaliser des apprentissages à l’égard de sons qui leurs sont présentés. On utilise la méthode d’habituation : on répète plusieurs fois le même son et on s’aperçoit que le rythme

cardiaque, qui a accéléré dans un premier temps va retrouver un rythme normal et les réponses diminuent. On peut obtenir des réponses différentes de la part des fœtus : si le fœtus est agité, on lui présente une musique que la mère a l’habitude d’écouter et on voit que le fœtus d’apaise. Le fœtus sont aussi capables de différencier des sons de langage donc l’apprentissage du langage commencerait bien avant la naissance. Les fœtus font la différence entre une voix masculine et une voix féminine. Après la naissance, il y a une mise en place de préférences auditives : voix maternelle, chanson, langue maternelle, … Après la naissance, le bébé est apaisé par des sons qu’il connait. Le bébé préfère la voix maternelle puis les voix féminines, puis la voix paternel et enfin les voix masculines. Comme pour la sensibilité chimique, on a des apprentissages qui se font avant la naissance et qui vont entrainer des conséquences après celle-ci. La naissance n’est pas une rupture dans le développement humain et qu’il y a une continuité entre la période fœtale et la période natale : la continuité sensorielle trans-natale.

La sensibilité visuelle : C’est le dernier sens à se mettre en place chez le fœtus. La vision est à peu près fonctionnelle à la 28 e semaine de gestation. La sensibilité visuelle a un développement très tardif car l’environnement utérin est très sombre et très peu de photons passent au niveau abdominal. Environ 2% de la luminosité passe au niveau abdominal. On sait que lorsqu’on utilise des stimulations sur l’abdomen, on ne sait pas si on étudie la réactivité à la lumière ou à la chaleur. Il y a donc très peu d’études. Certaines études montrent que le fœtus fait la différence entre la nuit et le jour mais cela est lié à la vie maternelle. La sensibilité visuelle se développe de manière rapide après la naissance.

Conclusion : Les stimulations sensorielles, qu’elles soient tactiles, sensorielles, ou chimiques, contribuent à la construction des systèmes perceptifs : un système peut être fonctionnel mais si il n’est pas stimulé il ne va pas fonctionner. A partir des différentes études, on voit bien que les réactions du fœtus aux différentes stimulations contribuent à la mise en place de préférences. Il n’y a pas de rupture entre la période fœtale et la période prénatale. L’expérience sensorielle fœtale va préparer l’organisme du jeune enfant à interagir avec son environnement aérien. On a bien une continuité entre les réactions périnatales et les comportements qui vont être actualisés par le nouveau-né. On sait que les acquisitions fœtales vont coexister avec les nouvelles acquisitions postnatales et certaines d’entre elles vont se développer et d’autres vont disparaitre. Il y a une confrontation entre les apprentissages fœtaux et l’adaptation néonatale. Cette confrontation va permettre une bonne adaptation de l’enfant à son environnement.

PARTIE 2 : LA PSYCHOLOGIE DU BEBE.

Dans les années 60, on considérait que le nouveau-né était un être réflexe et il fallait attendre que sa maturation se réalise pour que ses actions soient contrôlées. A partir des années 80, on a commencé à parler de bébé compétant. On considérait que la compétence du bébé résidait sur le fait qu’il pouvait recevoir/ percevoir des informations, y être sensible, que ces informations concernent l’environnement physique ou le monde humain. L’utilisation de l’habituation a permis d’établir des listes de compétences. On a donc établit une sorte de catalogue de tout ce que l’enfant était capable de discriminer. Les premières recherches ont porté sur les compétences relatives au monde des objets puis on s’est intéressé à ce que l’enfant pouvait percevoir de son environnement humain. Dans les années 90/2000, on a commencé à voir dans les recherches sur la sensorialité des bébés des théories intégratives qui visaient à faire le lien entre la perception et l’action. On a commencé à parler de bébé préparé dès la naissance à agir sur son environnement. La vision est le premier sens qui a beaucoup était étudier après la naissance.

La perception visuelle. Les bébés ne naissent pas aveugles contrairement à ce qu’on pourrait croire même si leur perception visuelle est particulièrement limitée. Mais la vision n’est pas comparable à celle de l’adulte : -

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Le champ visuel est plus petit et presque complet à 12 mois. L’acuité visuelle est beaucoup plus réduite que celle d’un adulte. A 1 mois, l’acuité est quatre fois moins importante que celle d’un adulte mais à 8 mois elle est presque complète. Pour mesurer l’acuité, on propose des carrés de Teller ou des cartes « vision-tropique : on utilise la méthode du choix préférentiel de Fantz (1962). Quand l’enfant ne fait plus la différence entre les formes, on est arrivé à la limite de l’acuité visuelle. A la naissance, l’enfant est capable de voir des zones contrastées sur une cible. Un bébé voit à 5m ce qu’on voit à 150m. Il a des difficultés pour distinguer les détails des objets, sensibilité aux contrastes réduits.

Les constances perceptives  elles sont de deux natures : de formes et de tailles. Elles permettent d’acquérir des connaissances d’un point de vu visuel. -

De taille : l’objet est identique quel que soit la distance cube unique présenté à des distances différentes / cube nouveau de taille différente. Forme : objet unique présenté dans différente orientation/objet nouveau.

Les constances perceptives sont mises en évidence aux alentours de 4 mois chez le bébé. Entre 3 et 5 mois, on a la présence de ces constances perceptives chez les enfants. Les bébés vont avoir des stratégies d’exploration différentes des adultes. Exploration spécifique des objets statiques :

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Avant 3 mois, balayage des contours de l’objet : effet d’externalité, sans explorer les détails internes. Après 3 mois, balayage des traits internes de la figure (effet d’internalité).

Existence de préférences visuelles précoces (la préférence s’estime quand un enfant reste fixé sur une cible plutôt qu’une autre) : - Lignes horizontales/verticales (préfèrent les lignes horizontales). - Objets en mouvement/immobiles (préfèrent les objets en mouvement). - Stimuli en 3D/2D (préfèrent les stimulations en 3D). - Stimuli très contrasté/peu contrasté (préfèrent les stimulations très contrastées). - La bonne forme, … La bonne forme : Qui ne donne pas lieu à une illusion perceptive. Elle doit respecter un certain nombre de lois : - La loi de l’émergence. - La loi de multi stabilité : il faut qu’on détermine bien le fond et la figure. - La loi de réification : c’est le fait que des éléments vont marquer le contour de l’objet. - La loi d’invariance : selon qu’on voit un objet de face, de profil ou du dessous, ça reste le même objet. - La loi de clôture : pour être une bonne forme, il faut qu’elle soit continue et délimité. - La loi de similarité : on met en commun les éléments qui sont similaires. - La loi de proximité : on associe comme faisant partie de la même cible des indices qui sont relativement proches. - La loi de continuité. Ces lois sont nécessaires et doivent être respectées pour qu’on ait une bonne forme. Les bébés préfèrent regarder les formes organisées selon ces lois plutôt que d’autres formes. Un exemple de bonne forme, c’est le visage humain. C’est la forme préféré entre toute pour les bébés humains par rapport à d’autres objets. Le visage humain a une importance sociale : le bébé reconnait rapidement le visage maternel (effet de primauté : on mémorise mieux ce qu’on voit en premier). Le visage c’est une forme complexe : - Propriétés invariantes : position des yeux, de la bouche, du nez, des cheveux. - Propriétés qui varient : changement d’expression, état émotionnel. - Chaque visage est unique et diffère des autres par des indices parfois subtils. - Le bébé préfère les visages « attractifs », c’est-à-dire, un visage considéré comme esthétiquement joli (un « visage moyen ») (voir diapo visage prototype). L’imitation néonatale : le bébé dans les toutes premières heures de vie est capable de reproduire des expressions faciales (si la mère se trouve face à lui et ouvre la bouche, le bébé va faire de même) (Meltzoff et Moore 1977  Langue / Reissland, 1988  pincement des lèvres). C’est une capacité innée et universelle de l’es...


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