Ch 8-Psycho-neuro-immunologie clinique PDF

Title Ch 8-Psycho-neuro-immunologie clinique
Author Delphine Maître
Course Psychopathologie
Institution Université Clermont-Auvergne
Pages 7
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Summary

chapitre 8 psychopathologie S3 psycho...


Description

Psycho-neuro-immunologie (PNI) (Lien entre psychologique et le somatique) Impact du psychologique sur le somatique. Nouvelle discipline en plein essor et apporte des infos importantes sur le lien entre le cerveau et le corps et sur l’impact du stress sur les maladies somatiques. Et l’impact du somatique sur la psychologie. I)

Introduction (rappel du système immunitaire)

Le corps est constamment en train de se défendre pour s’adapter à l’environnement. Les émotions et le stress font partie des réactions de protection. A) Immunologie Étude des défenses de l’organisme, facteur qui défend l'organisme (l'hôte/soi) contre le matériel étranger (non soi). - Le non-soi : les micro-organismes (bactéries, parasites, champignons…) : certaines bactéries sont essentielles à l’immunologie, les substances non microbiennes (pas naturellement étrangère mais synthétique ; pollution, produit toxique...), les cellules cancéreuses nouvellement formées (cellules dégénérées et se multiplient, devenu non-soi par dégénérescence) Système clé de l’homéostasie : permet de reconstituer les cellules endommagées et premier garant de la santé. Qu'est ce qui dégénère le système immunitaire ? B) Différents types d’immunité

C) Immunité adaptative (spécifique) Deux voies : - Voie humorale : lymphocytes B, anticorps - Voie cellulaire : lymphocytes Tcytotoxiques Les cellules communiquent via : - Contact direct (ex : cellules tueuses phagocytaires, CPAg) - Par l’intermédiaire de cytokines (chimiokines et interleukines). Rôles : attraction des cellules immunitaires, aide aux lymphocytes B.

IMMUNITE INEE IMMUNITE ADAPTATIVE (Non spécifique : commune à tout le monde, pas (Spécifique : répond aux exigences de l'environnement, au spécifique du vécu de chacun) développement de l'individu) Première ligne de défense : • Barrières naturelles de la peau, des muqueuses et de leur sécrétion, les cheveux/poils : – Barrière chimique : flore, transpiration sébum, larme, salive – Barrière cellulaire - Facteurs du complément : protéines produites par me foie et conduites dans le sang - Réaction inflammatoire

- L’immunité humorale : passe par le sang - L’immunité à médiation cellulaire : se passe dans les cellules. 3 phases nécessaires pour l’immunité :

1) Phase de reconnaissance (induction) : reconnaît d’abord les agents pathogènes capable d’apprentissage. 2) Phase d’activation (amplification) : le système se met en action 3) Phase d’expression (effectrice) : expansion et libération de → action immédiate, intervention de phagocytes, non de substances à actions spécifiques. spécifique, pas de mémoire immunologique → Se met en place en quelques jours, intervention de lymphocytes, enregistre l’action effectuer et devient de plus en plus rapide grâce à la reconnaissance spécifique et la mémoire immunologique (vaccin)

Les cytokines régulent la réponse immune

II)

Psycho-neuro-immunologie

Etude des voies efférentes → coordination des changements métabolique, endocriniens et comportements aboutissant à la réaction immunitaire, on étudie 2 axes de modulation du SI : le système endocrinien (axe neuroendocrinien) et le système nerveux (axe neuro-immunitaire) (SNA). SNC vers le SI Etude des voies afférentes -> étude des liens SI vers SNC Etude du système immuno- sensoriel : permet la détection des infections (aussi virus, cellules cancéreuses…) par les cellules immunitaires. Plus afférences -> SNC Se fait par des voies afférentes appropriées : 2

Barrière hémato-encéphalique : filtre qui fait le lien entre le système sanguin et l’encéphale (SNC) (endothélium : couche la plus interne des vaisseaux sanguins et permet le transfert entre le système sanguin et le SNC) (plexus choroïdes : structure des parois des ventricules et sécrètent le liquide céphalorachidien) Fibres sensitives du nerf vague : le nerf vague (SNA parasympathique) innerve le cœur (inhibiteur), ralenti le cœur (malaise vagal), a des fibres sensitives qui capte ce qui se passe en périphérie (inflammation : rôle antiinflammatoire) • Sickness behavior : réponses comportementales adaptées à la protection de l’organisme (impuissance apprise, vomissements, fièvre…) - Système immunitaire = 6ème système sensoriel

Axe du stress

Deux axes : neuroendocrinien et neuro-immunitaire. L’hypothalamus va sécréter de la cortico-hibérine (CRH) qui va donner directement l’info à l’hypophyse qui va sécréter de l’hormone adrinocorticotrophine (ACTH) qui va aux glandes surrénales (cortex) qui vont sécréter 2 types d'hormones ; des glucocorticoïdes (cortisol, hormone du stress) et l'adrénaline (provoque des réactions) qui vont influencer directement l’activité du système immunitaire notamment par les cytokines (secrétées dans le sang , messagers qui vont à la fois initier la réaction immunitaire et coordonner la réponse immunitaire. Certaines de ces cytokines sont anti ou pro inflammatoires). Le cortisol joue directement sur le système immunitaire. (10 à 12 minutes à se mettre en marche). → Les cytokines diminuent le taux de monoamines et peuvent rendre dépressif sur le long terme. Le SI est un médiateur des pathologies : Les troubles du SNC agissent sur le SI et donc troubles somatiques (haut → bas) : maladies inflammatoires chroniques, ex : de l’intestin (syndrome de l’intestin irritable : tendance à somatiser trop par le ventre, 1/3 de la population → correspondance très forte avec l’alexithymie ; MICI (maladie inflammatoire de l’intestin) maladie de Crohn, polyarthrite, (1/3 de la population), maladies cardiovasculaires (hypertension 3

durcissement des vaisseaux sanguins ou épaississement), diabète de type 2, pathologies infectieuses, immunodéficience (diminution des défenses immunitaires), allergies (multifactorielles) Les troubles somatiques agissent sur le SI et donc perturbations psychologiques (bas → haut) : syndrome dépressif et/ou anxieux, problèmes de connectivité interhémisphérique, troubles mnésiques (mauvais fonctionnement de l’hippocampe : l’inactive et détruit ses cellules), problèmes de plasticité cérébrale, dégénérescence III)

Le stress

A) Définition du STRESS (SELYE, 1935) → Contraintes sur le corps (non spécifique) causée par des irrégularités dans le fonctionnement normal. 2 types de contraintes : • Externe : vient de l'extérieur qui fait que je dois réagir (un serpent surgit, agression...) • Interne : maladies, pensées négatives, émotions fortes. ➔ Cascade de réactions physiologiques = syndrome général d'adaptation 2 types de stresseurs : • Physiques (stresseurs ABSOLUS = causes similaires) : tensions ou contraintes directes sur l'organisme, commun à l'individu de façon générale (ex : maladies, blessures, douleurs, etc.) • Psychologiques (stresseurs RELATIFS = différences interindividuelles) : événements et situations négatives ou interprétées comme tel, parfois à tort (ex : peur d'échouer, se sentir jugé, inquiétudes infondées, etc.) B) 2 types de stress

Stress PONCTUEL : chute de l'activité du corps ponctuel = choc, en quelques min. le contre choc se met en marche, le système immunitaire et la résistance au stress augmente, les plaquettes sanguines et taux de glucose augmentent ; a et b = phase d'alerte. Si la résistance dure trop longtemps, le corps s’effondre car les réserves sont épuisées, parois des artères enflammées, etc. et le corps s'arrête. Phase d’épuisement = stress CHRONIQUE (maladie chronique, burnout, …) le système ne répond plus → immunodéficience.

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C) Stress et santé. → Aucun stress ou stress ponctuel : • Libération modérée de cytokines • Contrôle important par le nerf vague = équilibre → Stress chronique : 2 systèmes risquent de perturber l'harmonie • Axe neuro-immunitaire = SNA • Axe endocrinien = axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et corticotrope → risques Le para sympathique s'emballe et lâche.

Le système réagit de manière adaptative. Le circuit anti-inflammatoire permet de réguler la réaction antiinflammatoire.

Nerf vague se désensibilise quand trop de stress (car fatiguer) -> on passe dans un déséquilibre tous ces désensibiliser donc trop de cytokine libérer et endommage les tissus

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• Pas de stress : connexion entre neurones suffisante et la réponse est appropriée, normale. • Sensibilisation : le système est tellement sensibilisé et accroît la réponse • Habituation : système s'habitue, connectivité amoindrie et la réponse est affaiblie D'où le fait que dans l'état de contrôle = activité immunitaire normale Stress ponctuel = ça monte Stress chronique = effondrement du système.

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Conclusion : Le psychologique joue un rôle dans l'apparition et/ou l’entretien des troubles somatiques. Psycho-Neuro-Immunologie • Discipline en plein essor : car société trop curative, plutôt dépistage ; enjeu sociétal et économique. • Compréhension des mécanismes impliqué dans les liens entre psychologie et somatiques • Applications en prévention

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