Chapitre 2 l\'anatomie PDF

Title Chapitre 2 l\'anatomie
Author Agathe Mercury
Course Zootechnie volaille
Institution École Supérieure d'Agriculture d'Angers
Pages 10
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Chapitre 2 : Particularités anatomiques et physiologiques des oiseaux I.

Anatomie Oiseaux Externes

Internes

Mode de vie

Plumes/Ailes Bec Crêtes Pattes Cloaque (fiente) Jabot Gésier Appareil génital Syrinx Vol Granivores Pond/couve

Il y a 10 mille espèces d’oiseaux différents. Ils font partie des vertébrés amnios et sont homéothermes c’est-à-dire qu’ils régulent leur température. Ils sont couverts de plumes qui protègent le duvet. Il y a 3 sous-classes :  Les Ratites qui sont des animaux sans bréchet. C’est une extension du sternum sur laquelle vont s’accrocher les muscles pectoraux. Ex : l’autruche ne vole pas car elle est trop lourde. Elle n’a plus de bréchet.  Les Impennes qui sont des animaux qui ont des ailes pour nageoires. Ex : les pingouins ou les manchots.  Les Carinates qui sont des animaux adaptés au sol  Galliformes : poules, dinde et pintade  Colombiformes : pigeon  Ansériformes : canards

Quelques particularités : Les oiseaux n’ont pas de glandes sous cutanés et ne peuvent donc pas transpirer et vont donc être sensible au coup de chaleur. Ils n’ont pas de diaphragme : C’est un muscle qui sert à la respiration. Sois il s’abaisse sois il se lève selon la respiration. Chez les oiseaux, il y a un circuit d’air qui va se faire que dans un seul sens contrairement à l’humain ou l’air circule dans les 2 sens. A la place du diaphragme on va avoir des sacs aériens qui sont des réserves d’air. Puisqu’il n’y a pas de diaphragme, il n’y a pas de 2 parties séparer et donc quand l’animal a une maladie, celle-ci peut se propager rapidement vers des organes importants.

A.

Le squelette

Il est profondément marqué puisqu’il est adapté au vol. Si l’animal vol, il faut alléger son poids. L’oiseau a donc des os allégés par pneumatisation. Ils ont des sacs aériens qui envahissent les os et donc cela rend le squelette plus léger. Même si les os sont plus légers, ils restent solides puisqu’il y a une augmentation de Calcium et de Phosphore ce qui permet leur rigidité.

1.

Le crâne

Il est assez globuleux avec des grosses orbites qui sont les trous des yeux. Les oiseaux ont une très bonne vue.

2.

Le bec

Il est posé sur le crâne et ne possède aucune dent. Il y a une structure au bout du bec appelé « diamant » qui est une zone dur ce qui va permettre au poussin de casser la coquille.

3.

Le cou

Il est assez long et souple en forme de S qui lui permet de picorer.

4.

La colonne vertébrale

L’oiseau étant bipède, il lui faut une rigidité importante. C’est un axe solide et rigide avec des vertèbres qui sont soudées pour former un synsacrum (c’est la soudure entre l’os du bassin et les vertèbres lombaires). Ils ont un sternum important que l’on appelle le bréchet qui supporte les muscles pectoraux. Il y a donc un centre de gravité relativement bas qui va permettre une bonne stabilité de l’oiseau pendant le vol.

5.

Le thorax

Il est déformable et assez mou. Cela permet une meilleure mobilité des ailes ce qui facilite grandement le vol. Le membre thorax qui porte les ailes Le membre pelvien est le membre qui porte les griffes

B.

L’appareil digestif 1.

Cavité buccale et pharynx

Il y a une absence du voile du palet qui est une prolongation du palet mou qui est un voile qui sert de caisse de résonnance quand on parle. L’oiseau a une fusion de la bouche et du pharynx qui s’appelle « l’oropharynx. Au niveau du palet il y a une fente palatine relié à 2 cavités nasales sur le bec.

2.

L’œsophage

Il est mou, extensible et se termine par le jabot.

3.

L’estomac

Il y a 2 parties :  Une partie glandulaire : le proventricule. Cette glande va réaliser la digestion chimique des aliments.  Une partie musculaire : le gésier : petite boule ronde qui sert à broyer les aliments. C’est la digestion mécanique. L’animal va manger les GRITT qui sont des petits cailloux.

4.

L’intestin

 Il y a un duodénum + pancréas  Un JJ  Un iléon + diverticule de Meckel  lymphoïdes qui va participer à la réaction immunitaire  2 caceum : diverticules au niveau de l’intestin extrêmement long chez les oiseaux.  Cloaque : urines + sels mélangés + orifices génitales

C.

L’appareil respiratoire

 2 narines à la base du bec. Il y a également une trachée avec des anneaux cartilagineux qui sont plus ou moins ossifié et qui servent à la rigidité du col  Le syrinx est des bourgeons qui servent au chant.

1.

Les poumons

Ils sont petits et sont collés à la cage thoracique dans le dos. Ils sont très rouges. Lors des opérations il faut aller voir derrière pour voir s’il n’y a pas d’infection derrière. Les bronches se finissent par des sacs aériens qui sont des petites membranes transparentes fines et ne doivent pas être abimé. Il peut y avoir des infections : aérosacculite. Le rôle du sac aérien sert à la circulation d’air directionnelle. Il permet aussi la régulation de la température et la phonation (caisse de résonnance pour le champ).

D.

L’Appareil urinaire

Ils ont des reins très développés en 3 lobes. Les fientes sont plus ou moins blanche dû aux précipitations d’urate. C’est une spécificité des volailles.

E.

L’appareil génital

Chez le mâle il y a 2 testicules internes. C’est une forme de haricot blanc. Le pénis est absent ou réduit donc assez peu de copulation La poule a un ovaire volumineux. Elle n’en a qu’un du côté gauche en forme de grappe composé des futurs jaunes en cours d’évolution. Ce sont des futurs jaunes qui sont riches en lipides et protéines et fabriqué par le foie de l’animal. Il n’y a pas de corps jaune.

F.

Le système immunitaire

Des organes lymphoïdes particuliers chez les oiseaux. Ces organes sont à l’origine des cellules immunitaires  Du sang : lymphocytes B et T  Des tissus : les macrophages Chez le poulet il y a  Le Thymus  Les Bourses de Fabricius

Il y a du tissu lymphoïde diffus qui est éparpillé à 3 niveaux :  HALT  GALT  BALT

Associated Lymphoid Tissu

H : heart G : Gut B : Bronchus

1.

L’appareil circulatoire

Les oiseaux ont un gros cœur proportionnellement à leur taille. Il est très efficace et musculeux qui va permettre une circulation artérielle importante à tel point qu’elle est supérieur à celle des mammifère.

2.

Le système nerveux

Ils ont un encéphale atrophié qui est lisse (animal peut intelligent). Les nerfs sont blancs et nacrés et sont impactés dans la maladie de Mareck (Ils sont alors striés).

II.

La physiologie Aviaire (galliformes) A.

La digestion

Il y a un bec avec absence de dent. Les aliments sont pris par le bec qui est adaptés à la prise de grain. Il y a un passage très rapide dans le bec avec ensuite formation d’un bol alimentaire formé avec de la salive (30mL/24h). Les animaux lève ensuite la tête et exercent des mouvements du cou pour faire descendre l’alimentation. Le bol arrive ensuite dans l’œsophage ou il va être stocké au niveau du jabot puis du proventricule. Dès ce niveau, il y a des enzymes qui vont transformer l’amidon en différent acide comme l’acide lactique, l’acide acétique et l’éthanol. Il y a donc une digestion chimique. Il y a un volume important au niveau du jabot et du proventricule suivant le mode de vie de l’animal : ils ne mangent que le jour et stockent donc pendant la nuit. Ils se gavent donc.

1.

L’estomac

Il y a ensuite l’estomac :  Partie sécrétoire : Il y a 2 enzymes sécrétées : la pepsine et la HCl  Partie masticatoire (gésier)

2.

L’intestin

Dans l’intestin arrivent les sucres pancréatiques avec également la bile. Il y a les mêmes enzymes que chez les mammifères : amylase, les protéases et lipase. Elles sont présentes dès la naissance Au niveau du Gi, il y a du caecum qui est très développé chez les galliformes mais absent chez les pigeons.

B.

La respiration

Une particularité est les sacs aériens et une respiration à sens unique entre les différents sacs.

Les poumons sont petits et ne changent pas de volume. La respiration à un rôle dans la régulation de la température

C.

La circulation sanguine

On a un cœur avec 4 cavités avec une fréquence cardiaque très élevé à 250 à 400 bat/min.

D.

Appareil urinaire

Ses reins sont plurilobés mais aussi reptilien avec des néphrons. Il y a un système de concentration des urines. Ils éliminent des urates.

E.

La reproduction 1.

La formation de l’œuf dans l’appareil génital femelle

L’ovaire est en forme de grappe et chaque boule de la grappe est un ovocyte qui se situe dans un follicule. Le follicule ici est le jaune appelé le « vitellus ». Dans ce vitellus il y a 2 couches :  Du jaune épais  Du blanc en couche fine Pendant la croissance folliculaire il va y avoir une trace qui va s’appeler « latebra ». Latébra

8 à 10 jours

Légende :   

Jaune : le jaune de l’œuf Noir : ovocyte Rouge : latebra

Il y a ensuite l’ovulation qui est la sortie du follicule mûr de la grappe ovarienne qui est capté par l’oviducte. Il faut 8 à 10 jours pour faire un follicule. La masse du jaune va passer de 250 mg à 18 g.

2.

La fécondation

Il y a accouplement mais sans copulation. La poule possède des spermatiques (glandes dans l’utérus) et va donc stocké les spermatozoïdes. 1 saillies/semaine suffit

3.

La formation de l’œuf dans l’utérus

L’œuf poursuit sa course dans l’utérus composé de 3 parties :  Le magnum = dépôt de blanc d’œuf Plus l’œuf descend, plus il est épais.  L’isthme = dépôt des membranes coquillières Il y en a 3. Leur structure est à basse de kératine qui est une protéine. Elles sont soudées entre elles sauf au niveau de la chambre à air.  L’utérus = formation de la coquille avec dépôt de la substance saline. Et la couleur de la coquille provient de certain pigment présent dans l’alimentation. La coquille est riche en calcium et le calcium est d’origine sanguine CO2 et d’origine digestif CaCO3 Il y a à la fin 3 couches :  Mamillaire  Spongieux  Cuticulaire (pigmenté)

La chalaze

L’œuf est achevé.

4.

La ponte de l’œuf achevé : l’oviposition

La ponte va se faire par évagination du cloaque pour éviter le contact avec les fientes. Physiologie de la ponte Qd ? Comment ? Elle pond le jour mais jamais la nuit à condition qu’il y ait un éclairement entre 6h et 21h. Elle pondra le lendemain à 11h. Cela dépend du temps que le follicule met à descendre tout l’utérus qui met en général entre 24h à 26h. Donc on a un décalage de 2h/oviposition avec au final 1 œuf/ jour pendant 3 à 5 jours puis 1 jour sans œuf.

RAPPELS chez les MAMMIFERES

On va avoir une action de la progestérone qui va être responsable d’un Feed back rétrocontrôle positif sur elle-même qui va déclencher le pic de LH qui va déclencher l’ovulation. Chez les oiseaux le signal initial est le rythme jour, nuit appelé « nycthémère) qui va déclenche la croissance folliculaire.

JOUR NUIT

2ème PIC de LH

1er PIC de LH Croissance des follicules

Progestérone

Ovulation

III. La couvaison et le développement embryonnaire du poussin A.

La couvaison, un mécanisme vestige

Couvaison : C’est un ensemble de 2 éléments :  L’incubation des œufs  Elle participe à l’éducation et aux soins des poussins. Aujourd’hui toutes les incubations artificielles sont en couvoirs et on essaye de supprimer l’instinct de couvaison.

1.

Les transformations dues à la couvaison

 Construction du nid  Séjour dans le nid  Retourner les œufs 2 fois par jours  Gonflement des plumes pour réchauffer les œufs  Agressivité avec gloussement  Régression de l’ovaire  Arrêt de la ponte  Développement du sternum et des muscles pectoraux ce qui produit de la chaleur Tous ces phénomènes vont engendrer une perte d’appétit et une perte de poids chose que l’on ne veut pas en bâtiment pondeuse.

2.

Déclanchement de la couvaison

a) Rôle hormonale C’est une hormone la PROLACTINE qui va déclencher la couvaison. La prolactine est une hormone hypophysaire.

b)

Rôle physiologie

   

Vue du nid Fréquentation du nid Nombre d’œufs pondus La température

     

Enlever les œufs Réduire la place au sol (bâtiment en étage avec des perchoirs) Vérifier le nombre de nid qui doivent être suffisant au nombre de poule Vérifier le poids Vérifier la ventilation pour baisser la température Vérifier la luminosité qui ne doit pas être trop faible

3.

Engendre l’augmentation de prolactine

Lutte contre la couvaison

Les poules qui couvent sont repérées précocement, enlevées et mises en cage individuelle.

B.

Le développement embryonnaire du poussin

3h après l’ovulation, il y a la fusion des noyaux de l’ovocyte et du spermatozoïde, ce qui donne naissance à une cellule œuf. Puis apparaissent les premières parties de l’embryon. L’œuf se développe et il y a ensuite la mise en place des annexes embryonnaire. C’est les 3 feuillets de l’embryon qui vont donner les 3 annexes embryonnaires :  Vésicule viteline ombilicale  L’amnios  L’allantoïde

1.

Rôle des annexes embryonnaire

 Nourrir le poussin  Recueille les déchets  Rôle protecteur mécanique contre les chocs Délai de mise en incubation : 1 à 2 semaines maximum Le poussin commence à respirer au 13 jours de son développement. Il y a une double respiration, par les poumons et par le cordon ombilicale. La sortie de l’œuf s’appelle le bêchage. Le poussin va avoir un réflexe au niveau du coup et le diamant va venir casser la coquille : il met 3 à 4h. Il a alors 2 jours de réserve de jaune. Le blanc a déjà été consommé....


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