CM 4 Psychologie sociale locus of control, théorie de l\'attribution PDF

Title CM 4 Psychologie sociale locus of control, théorie de l\'attribution
Course Psychologie Sociale
Institution Université d'Aix-Marseille
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Cours magistral sur le Locus of control (LOC) et théorie de l'attribution, licence 2 semestre 3, année 2021-2022...


Description

CM 4 Psychologie sociale

08/10/2021

Théorie de l’attribution et Locus of Control

Il n’est pas rare qu’on ne dispose pas de l’ensemble de ces trois types d’informations, par quel processus nous expliquons l’évènement que l’on souhaite expliquer. ➔ Schémas causaux c’est-à-dire s’appuyer sur nos expériences passées et ce que nous savons déjà du monde pour procéder à l’explication. Autrement dit ce sont des raccourcis de raisonnement. Ils vont être diff selon la nature de l’événement que l’on souhaite expliquer. Lorsque l’évènement est rare c’est à dire un évènement ou l’on a été peu exposé on va utiliser le ➔ Schéma des multiples causes nécessaires : plusieurs causes aucun n’étant suffisante pour produire l’événement que l’on cherche à expliquer. ➔ Evènement fréquent, on va s’appuyer sur un autre schéma : multiples causes suffisantes : chacune des causes invoquées suffit à elle seule pour produire l’évènement que l’on cherche à expliquer. Ces deux schémas causaux sont mobilisés lorsque nous ne disposons pas de l’ensemble des infos ou lorsqu’ on pas le temps de traiter l’ensemble de ces infos Qq principes de fonctionnement : (Kelley) modèle de co variation L’individu va enrichir son opinion sur l’ensemble des ➔ Principe d’élimination s’applique dans des situations ou un événement des multiples causes possibles. L’individus qui cherche la causalité va éliminer toutes les autres causes possibles des lorsqu’il trouve une cause suffisamment plausible à ces yeux. ➔ Principe d’économie les individus l’utiliserai en ayant à la fois en tête qu’il existe plusieurs causes possibles mais surtout en ayant en tête une hypothèse préalable sur la cause effective de l’évènement. C’est ce principe qui pourrait expliquer que les individus vont plutôt s’en tenir à la distinctivité et ou à la consistance et on va négliger des infos portant sur le consensus entre les paires ➔ Principe d’augmentation, permet de prédire que lorsque dans une situation qq réalise un comportement contre indiqué, alors on va plutôt voir apparaitre une attribution aux dispositions de l’acteur. C’est-à-dire expliquer ce comportement contre normatif à un trait de caractère de celui ou de celle qui le produit.

Ce modèle de Kelley peut amener à des biais d’attributions ou d’interprétation. Il représente un idéal. Bien souvent le traitement des ces infos que l’on fait co varié est

impossible. Bien souvent ce sont ces principes qui vont prendre le pat sur ce traitement complet de la co-variation. Qu’est ce qui nous pousse à chercher à expliquer un évènement ? Quand fait-on des attributions ? Lorsqu’on nous le demande, lorsqu’on nous demande pourquoi ? Lorsqu’on dit parce que c’est une réponse en termes de causalité et donc on fournit une explication. Weiner (1985) ➔ Incertitude, l’état d’une personne qui est apprise au doute, rechercher des causes est une façon de réduire le doute et l’incertitude. C’est aussi une façon de mieux comprendre la situation voir de mieux comprendre l’émotion qui accompagne cette situation de doute. ➔ Inattendu, au sens d’une incohérence dans le déroulement des évènements c’est-à-dire d’imprévisibilité des évènements. L’individus va chercher des causes pour expliquer l’inhabituel. ➔ Echec, on va plus chercher à expliquer l’échec que la réussite. L’échec va nous mener à nous poser plus de question que la réussite. Chercher une cause pour comprendre ce qu’il se passe. Cela va nous permettre de restaurer un sentiment de contrôle de la situation et prédire les futurs comportements Weiner va reprendre à son compte des 4 concepts clés de Heider ➔ Capacité, pouvoir faire qq chose ➔ L’effort ➔ La difficulté de la tache ou de ce que l’on fait ➔ Chance Selon Weiner ce sont sur ces 4 dimensions que les individus vont s’appuyer pour expliquer et prédire l’issue des évènements. Pour expliquer notre échec on tiendra compte de nos capacités, de l’effort, de la difficulté et de la chance (facteur incontrôlable). Ces 4 facteurs il va les organiser vers 3 directions : ➔ Lieu de causalité (interne, externe) ➔ Stabilité de la cause ➔ Possibilité de contrôler cette cause (contrôlable /incontrôlable) Si on organise ces 4 variables selon les 3 directions on obtient tableau à double entré

Ces dimensions causales vont entraîner des conséquences psychologiques différentes. On sait que la stabilité de la cause joue un rôle prépondérant en ce qui concerne les attentes de réussite ou d’échec futur dans une même activité ou une activité qui lui ressemble. La théorie attributionnelle de la motivation à l’accomplissement (Weiner 2005) Imaginons un événement qui est l’échec dans une UE de stats ou de maths. Je peux expliquer cet échec « je suis mauvais et j’ai tjrs été mauvais en maths » je convoque alors une explication qui est alors une explication interne, incontrôlable et stable. Cela relevé de moi, ce sera tjrs comme ça et je n’y peux rien. Il va y avoir des conséquences au niveau cognitive et affective ; baisse estime de sois et faibles attentes de succès futurs. Donc baisse global de la motivation peut aller jusqu’à un abandon. Si l’explication « examen trop difficile » les attributions sont donc de type externe, incontrôlable et stable. Conséquence cognitive et affective sont à peu près les mêmes et attendre prochain examen c’est-à-dire une cause externe à moi-même ; Si j’explique par « je n’ai pas assez travailler » en termes d’effort, je convoque une cause interne, contrôlable et instable. Je vais pouvoir adapter mon comportement c’est-à-dire augmenter mes efforts, et je peux exercer un certain contrôle dans les efforts aux révisions de stats. En termes d’attente et de réussite je vais pouvoir câbler sur des attentes de succès futur plus forte et donc + de motivation à travailler sur cette discipline ou j’ai échoué. Il nous arrive d’expliquer aussi les évènements familiers : Quand ces évènements sont familiers les individus vont s’appuyer sur des scénario et expérience passé que nous avons déjà appris : Le script étant une séquence d’événements cohérent prévisible et attendu par la personne : ➔ Scripts épisodiques, mettent en scène situation concrète ➔ Scripts hypothétiques permettent d’envisager des alternatives des éventualités

➔ Scripts catégoriels qui correspondent à une classification, catégorisation d’évènements différents Ils sont aussi des raccourcis cognitif et l’utilisation de ces scripts permet de nous faire gagner du temps. Cela nous évite un long travail cognitif de traitement de l’information. La recherche de causalité n’est utilisée que pour des évènements qui ne correspondent pas à ces scripts et les personnes vont alors chercher à expliquer la situation en convoquant la capacité l’effort la chance etc. …

En conclusion, depuis les travaux de Haider, l’intérêt des psy sociaux, a donné lieu a un nombre impressionnant de recherche et d’étude en entrainant une certaine confusion pour certaine. Pour H et JetD ou pour Kelley ce qui intéresse ces auteurs est de décrire le processus par lequel les individus, les gens du commun explique et donne du sens aux conduites, aux comportements, que ce soit les leurs ou ceux d’autrui. Les attributions causales désignent des jugements porté à posteriori, on va chercher à expliquer un évènement ou un comportement une fois qu’il a eu lieu. Les théories de l’attribution portent sur les lieux de causalité. Est-ce que je fais référence aux caractéristiques sur celui qui se comporte ou externe expliquer selon le contexte dans lequel se produit l’événement. Les attributions causales concernent des comportements et des événements mais aussi des états émotionnels spécifié.

2. Le locus of control

Définition : une variable concernant le degré de relation causale établi par les individus entre leurs conduites, ce qu’ils font, leur comportement et/ou caractéristiques et les renforcements qu’ils reçoivent. Par renforcements on étend aussi bien les renforcements positifs que négatif. On va s’intéresser aux degrés de lien entre ce que je suis et ce qu’il m’arrive. Exemple : nous avons candidaté et nous avons reçus réponse négative ! renforcement négative.

On peut expliquer ce renforcement par notre difficulté à nous vendre ou trop de demande pour cet emploi. Ce que l’on appel renforcement tout ce qu’il y a un effet sur la production du comportement. Peut être positif (récompense) ou négatif (sanctions). Les chercheurs l’ont considéré comme une variable générale de la personnalité. Les premières recherchent sur LOC ont cherché a différencier les individus qui établisse un lien de cause à effet entre un renforcement et certaine de leur caractéristique de ceux qui vont privilégier plutôt des explications qui échappe aux contrôle de l’individus. Certains individus perçoivent un lien entre ce qu’ils font à ce qu’ils obtiennent (renvoie au renforcement, soit récompense soit sanctions) et d’autres individus qui ne perçoivent pas ce lien. Cette notion de renforcement peut expliquer certaines échecs de certaines therapie. L’absence de lien que certaine personne n’etablisse pas entre ce qu’ils font et ce qu’ils reçoivent. Exemple d’un patient que l’on appellera Carl, qui n’arrivait pas à percevoir ce lien. Il était dans l’incapacité d’évoquer son propre comportement, caractéristiques perosnnelles, et pour expliquer sa reussire il n’invoquait que le hasard, la chance etc autrement dit ce patient ne faisait pas de lien entre ses comportmeents et ses renforcements. Il ne tirait aucun benefice ni de ses succès ni de ses échecs. L’hypothèse de travail s’est donc construit lorsqu’un comportement n’est pas perçu par l’individus comme lié par son comportement. Il n’aura donc pas d’attente de résultats. Si par exemple je ne fais pas de lien entre une bonne note que j’obtiens dans une UE (renforcement positif) pour donner suite à des journées, des nuits de révisions (mon comportement) alors il y a aucune raison que je m’attende à une bonne note. L’effet d’un renforcement ne relève donc pas de processus auto il dépend de la perception ou de la non-perception d’une relation causale entre le comportement et le renforcement qui suit ce comportement. On parlera de contrôle interne dans le cas ou cette relation causale est perçue. Entre ce que je fais et ce qu’il m’arrive Contrôle externe : l’individus ne fait pas de lien. L’origine du renforcement va être imputé ou attribué par la personne a des facteurs incontrôlables : la chance, la fatalité, divinité etc… Rotter (1966) oppose et définis des croyances en un contrôle interne et des croyances en un contrôle externe. Comme toutes les croyances on peut y adhérer ou non. Cela peut conduire à différent type d’illusions. Les individus qui ont un lieu de contrôle interne vont être plus sensible! à l’illusion de contrôle qui amène les individus à croire qu’ils peuvent maitriser, contrôler tout y comprit le hasard. Faire intervenir dans une situation aléatoire des facteurs liés aux compétences de l’individus.

!L’illusion de justice conduit à considérer qu’il ne nous arrive que ce que nous méritons et que nous méritons ce qui nous arrive. Cette croyance amène a des jugements sociaux terrible. Pour les individus qui ne perçoivent pas le lien, ils vont évoquer des causes comme le hasard, le destin, la fatalité etc.. • Le Locus of Control (LOC) est le lieu où les gens situent le contrôle de l’obtention du renforcement. Il convient d’ajouter que pour Rotter la représentation de ce lien entre conduite et renforcement ne peut à elle seule rendre compte des choix comportementaux. Il faut tenir compte d’autre éléments comme le type de comportements, la nature du comportement, le renforcement, la valeur de ce renforcement pour l’individus et les expériences passées qui peuvent venir modifier ce lien entre comportement et renforcement. Rotter penser qu’il ne suffit pas de savoir/connaitre si un étudiant à une croyance en un contrôle interne pour savoir s’il va faire des nuits blanques pour étudier sans tenir compte de ce qu’il a dans sa soirée et donc d’autres facteurs. Loc : mesure Proposition anticipation renforcement positifs et négatifs, interne/externe. Sous la forme de choix forcé. Ces deux propositions illustrent la dichotomie entre interne et externe.

A. Externe B. Interne

A. Externe B. Interne Cette dichotomie à été soumise à plusieurs critiques sur la construction, plus une causalité interne est évoquée moins une externe peut apparaitre. Et deuxième ils existent des infos difficiles à classer en interne ou externe. Locus of control Scale (Lumpkin, 1985)

Plusieurs façons de mesurer le LOC. Les individus qui ont un LOC interne semble apprécier la réussite dans des situations qui implique l’exercice de leur amplitude, contrôle mieux leur environnement et à l’inverse les externes apprécient réussite dans des situations due aux hasards. Le besoin de contrôle et contrôle effectif Quand l’individus est confronter à l’aléatoire ou situation incontrôlable il a tendance a surestimer ces possibilité de contrôler son environnement. Nous avons tendance à croire que l’on peut contrôler l’incontrôlable ! besoin de contrôle qui peut être en fort décalage avec le contrôle effectif ! contrôle réel. Le fait d’avoir un contrôle réel nous permet d’avoir une meilleure appréhension de notre environnement. La recherche de Shulz (1976) porte sur cette question. Maison de retraite, visite d’étudiant, certaine personnes âgées pouvait négocier avec les étudiants, la date, l’heure et la durée de la visite et d’autre aucun contrôle sur ca. Premier groupe contrôle effectif et les deuxièmes on les prives de ce contrôle de pouvoir négocier le temps. Ceux qui avait contrôle était en meilleure santé, moins de médicaments que les autres. C’est du bienêtre physique (moins médicaments) et psychique (psychique moindre changement d’humeurs, moins d’anxiété et de dépression et meilleure performance, meilleur niveau d’estime de soi et moins de sensibilité à la douleur et moins de tristesse chez les personnes âgées)...


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