Psychologie Sociale - CM 03 PDF

Title Psychologie Sociale - CM 03
Author IRIS Cobalero
Course Psychologie Du Développement
Institution Université de Perpignan Via Domitia
Pages 7
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Cours Semaine 3...


Description

PSYCHOLOGIE SOCIALE CM03 II. INFLUENCES CONTEXTUELLES L’erreur d’attribution de « l’arousal » : la réaction physiologique que ressent l’individu face à un stimulus nouveau. Accentuation de la fréquence cardiaque parexemple. Il est indéterminé, n’importe quel stimulus nouveau provoque le même « arousal », il va cependant fluctuer en terme d’intensité. Quand on ressent un arousal, on va avoir tendance à chercher dans notre environnement ce qui explique l’activation physiologique Expériences … Schachter et Singer 1962. Effet de la suppoxine. Injection de la suppoxine puis étude sur l’impact de la vision, on demandait aux sujets de patienter et de compléter un questionnaire, questionnaire à remplir avec des questions bizarres et intimes parfois grossières (par-exemple le nombre de partenaires sexuels en dehors de notre père que la mère a eu etc). Les sujets qui ont eu ce questionnaire déchiraient souvent le questionnaire et partaient. D’autres ont eu un questionnaire normal. Les expérimentateurs observent que dans la situation décrit les individus se disent très en colère. Auteurs ont fait la même expérience avec une injection d’un dérivé de la noradrénaline en disant que c’est de la suppoxine ; d’autres participants ont eu injectés une solution saline (aucun effet sur les gens). Noradrénaline = sujets en colère et avec solution saline -> sujets beaucoup moins en colère. Les auteurs ont conclut que les participants ont cru que la colère était liée à la colère de l’autre participant (du complice) et non pas de la question qu’ils venaient de recevoir. Autre condition, le complice manifestait de l’euphorie et non pas de la colère, dans ces caslà les participants qui avaient reçu noradrénaline ne se disaient pas en colère mais plutôt joyeux. Donc l’environnement social dans lequel a lieu l’arousal = interprétation différente de l’arousal. Dernière variante expérimentale, dans certaines situations on disait aux patients ce qu’ils allaient ressentir. On attribue l’arousal à autre chose que ce qui est bon Dutton et Aron 1974. Les auteurs demandent à des participants masculins de répondre à une interview sur un pont, soit un pont 400m de long au-dessus d’un canyon qui bouge un peu soit un pont court en béton au-dessus d’une petite rivière pas très haute. Le complice de l’interview laisse son numero telephone à la fin. Quand intervieweur homme 15% des participants l’ont contactés après quel que soit le type de pont. Quand intervieweur était une femme et pont stable -> 15% appel / si intervieweur femme et pont instable = 50% d’appel. Résultat expliqué par l’arousal provoqué par la traversée du pont que les gens attribuent à la femme. Autre étude la même année des mêmes auteurs, menace des participants de chocs électriques douloureux, soit on leur disait que c’est douloureux soit que c’était peu douloureux.

Sujets hétérosexuels de sexe masculin. On leur présentait des photos, photo d’une jeune femme évaluée plus jolie quand les sujets sont menacés de gros chocs électriques contrairement à petit choc électrique. Arousal répercuté sur la photo Relations les plus intenses = plus de génération d’arousal. L’origine de l’arousal est déplacé vers la personne avec laquelle ils sont. Plus les amis s’opposent plus on trouve le partenaire attirant. Wegner et collaborateurs 1994. Par équipe de deux jouez à la belote. Un garçon-une fille. À l’un des deux couples on leur disait secrètement : pendant toute la durée du jeu gardez vos pieds l’un contre l’autre mais faut pas que vos adversaires s’en rendent compte. Les sujets avaient envie de revoir le partenaire de jeu. Relation secrète -> se sont trouvés plus intéressants mutuellement que ceux qui n’en avaient pas. Avoir un secret -> arousal transféré sur la personne en question Dissonance cognitive et effet de gel. Deux pensées contraires présentes en tête. A la base d’un autre phénomène, le phénomène d’engagement Plus une relation est compliquée à mettre en place plus on a du mal a obtenir ce qu’on veut plus les relations qu’on a avec ces personnes compliquées prend de la valeur On est attirés les uns par les autres probablement par des causes biologiques. La reproduction. La recherche d’un partenaire sexuel = théorie psychoévolutionniste, sociobiologique vont dans le même sens, ce qui génère les liens avec autrui = probabilité de la transmission de l’objet. Groupe d’individu -> probabilité que les gênes se transmettent. PDV de psychologue social = on a pas la preuve de ça ; les déterminants des relations ne sont probablement pas biologiques, probablement sociaux et contextuels. L’autre répond à un certain nombre de critères qui dans un groupe social et un contexte donné sont valorisés à nos yeux. L’importance du contexte est mis en valeur par les psychologues sociaux.

III. Intimité et engagement Question qui a beaucoup intéressée les psychologues. Si on peut prédire l’avenir d’une relation -> on peut prédire les causes d’échec ou de succès Les relations amicales et amoureuses peuvent être classifiées selon trois axes : l’intimité, la passion et l’engagement. Psychologie de Steinberg en 1986 relations classifiés en fonction de ces trois facteurs. Il propose de positionner n’importe quelle relation vécue dans ce triangle de valeurs. Il existe un type de relation, une relation purement passionnée = le coup de foudre. Relations fondées sur un pur partage d’intimité -> les très belles amitiés, pas du tout engageant. Relations purement basées sur l’engagement, de l’ordre de l’obligation responsable. Il y a des relations intermédiaires, croisement entre passion et amitié -> relation romantique, on se dit tout et on s’adore mais pas d’engagement. Engagement et intimité -> relation de

complicité et de tendresse. Croisement entre la passion et l’engagement -> l’amour fou. L’épicentre du triangle = histoire d’amour idéal, l’amour idéal

L’intimité Le partage social des émotions ; Rimé 2005. L’interdépendance est liée au partage social d’émotions et provoque l’intimité. Raconter sa vie, les détails notamment en terme émotionnel. Plus on partage avec quelqu’un nos émotions plus ça va générer de l’interdépendance. Le partage est souvent réciproque. Locuteur 1 exprime des émotions, Locuteur 2 exprime un intérêt et le pousse à exprimer + d’émotions ; Locuteur 2 va exprimer donc des émotions et à un moment les émotions des deux locuteurs vont exprimer les même émotions. La relation va se resserrer. Parler de ce qu’on ressent génère de l’intimité psk ce qu’on ressent est extrêmement personnel, on informe l’autre ce qu’on a vécu. Génère de l’influence sociale. Intimité = difficile à maintenir durablement, quand on se raconte soi l’autre doit avoir de bonnes réactions, intimité nécessite réciprocité du partage social

Passion Berscheid et Walster 1978. On est passionnés par l’autre et on a peur de le perdre. Quelque chose d’une extase et de l’angoisse. Résulte d’une forte attirance sexuelle dans la majorité des cas. L’autre est vu comme une source de satiation de nos besoins, comme la seule source qui peut nous donner ce dont on a besoin, d’ou l’angoisse de perte Hatfield 1988. La passion se consume rapidement Effet hard to get ; Dubé 2006. Plus l’autre est couteux, plus il est difficile, plus il faut faire des efforts pour maintenir une relation, plus une relation est douloureuse plus une relation en contrepartie est engageante. On ne peut pas avoir subi tout ça pour rien. Plus je suis engagé et plus je m’engage. Souvent l’autre en tant que tel ne génère pas l’engagement mais l’image qu’on a de lui Sociobiologiste = la passion permet la reproduction donc utile, pendant une durée suffisamment courte et suffisamment longue. La passion dure trois ans selon les sociobiologistes. Mais pas de gêne qui code l’obsolescence programmée d’une relation

Engagement Un individu maintient des comportements qui vont dans le même sens. Dépend des bénéfices (tous les aspects gratifiants de la relation) et les coûts de la relation

La théorie des échanges sociaux ; Kelley et Thibaut 1978. La manière dont les individus vivent une relation interpersonnelle dépend de la perception qu’ils ont des bénéfices, des coûts de la relation mais ce n’est pas juste un simple ratio bénéfice/ coût ; ce ratio est comparé à un ratio qu’ils jugent acceptables pour eux. Soit c’est satisfaisant soit c’est insatisfaisant, dans ce cas-là recherche d’une relation avec un meilleur ratio. Ce ratio standard dépend de nos relations interpersonnelles antérieures etc. Si entourage bonnes relations -> on peut trouver mieux ; si entourage mauvaises relations -> on peut pas trouver mieux Style d’attachement ; Simpson 1987. La façon dont on appréhende autrui. La manière dont les parents plus précisément la figure maternelle a répondu à nos besoins d’enfants détermine l’image que cet enfant a tout le long de sa vie de la façon dont autrui peut répondre à ses besoins d’adulte. Shaver et collaborateurs 1996 ; Attachement plutôt confiant = le monde est sympa et de gens bien susceptibles de combler leurs besoins ; attachement mauvais = monde remplis de gens mauvais, standard beaucoup plus bas vis-à-vis de l’environnement social Engagement normatif en opposition à l’engagement affectif ; Frank et Brandstatter 2002. Devoir rester dans la relation même si on est plus heureux. Les relations sont plus satisfaisantes quand elles font l’objet d’un engagement affectif plutôt que d’une obligation. Les relations engagement affectif lorsqu’elles essuient un conflit = résolut par une confrontation ; relations engagement normatif = résolut par un évitement. Conflit quand actions d’une personne rentre en opposition avec les actions d’une autre Peterson 1983. L’évitement mène souvent à la séparation à long terme. Il faut affronter l’autre. Confrontation -> processus de négociation etc

IV. Comportements prosociaux Aide et altruisme Héroïsme = entraide purement gratuitement Existence d’un débat sur l’héroïsme en psychologie sociale, appelée l’altruisme, opposé à l’entraide. Psychologues sociaux pas d’accord sur l’existence même de l’altruisme. Ils disent que même quand ça paraît héroïque personne ne fait jamais rien gratuitement. L’altruisme pur n’existe pas, si on aide il y a forcément quelque chose derrière, un bénéfice quelconque Pourquoi aider les autres ?

Hypothèse psycho-évolutionniste. Maximiser les chances que nos gênes soient transmis à la génération d’après. On aide principalement les gens qui partagent des gênes avec nous. Hamilton 1964 : sélection de parentaine, on a un gêne de l’altruisme sélectif, on aide les gens qui ont des gênes proches des nôtres Burnstein 1994 imaginez différentes situations impliquants l’assistance à autrui, à chaque fois la victime est plus ou moins liée à nous. On ne peut aider qu’une seule des victimes. On aide les plus proches, notre famille par-exemple Sime 1983. En camping les gens ont recherchés dans le camping en feu les gens de leur famille plus que leurs amis Wilson et collaborateurs 2008 ; Norme de réciprocité. On a génétiquement intégré ça. L’union fait la force. Pour que les groupes sociaux réussissent à affronter des conditions particulières. Gêne de l’entraide transmis. Mais encore une fois aucune preuve Echanges sociaux et équité. Ratio bénéfice-coût. Théorie appliquée aux échanges sociaux. Si on fait quelque chose pour quelqu’un alors on attend plus de bénéfice que de coût à ce quelque chose. Norme socialement construire. On a été élevés dans l’entraide. Donc plus une norme sociale intégrée qu’une affaire de gênes. Au minimum on va attirer un regard approbateur des témoins directs etc Faible estime de soi à qui on fait un feedback positif -> tendent à venir d’avantage en aide à autrui comme pour confirmer la bonne image qu’on a d’eux Dovidio et collab 1991. Par empathie la perception de la détresse d’autrui suscite chez nous une activation émotionnelle négative dérangeante, de ce PDV venir en aide à la personne en détresse c’est un moyen de réduire à la fois sa détresse et la notre Walster et collab 1978. Les individus recherchent l’équité dans les interactions sociales, ils ont envie que dans une relation le ratio soit le même pour l’autre que pour eux-même. Si on a l’impression d’avoir plus de chance que l’autre dans la relation alors on va lui venir en aide. À contrario si on a l’impression d’être « inférieur » à l’autre on va être moins enclin à lui venir en aide Plus le coût de l’aide à autrui augmente moins on est enclin à le faire, par-exemple si il nous met en danger physiquement etc Batson 1991. Parfois une entraide est réellement gratuite, il y a un altruisme pur. Dans les situations que décrit Batson on va oublier les coûts qu’implique l’aide à la personne, et c’est la raison pour laquelle on va aider les autres, on va négliger les coûts

Toi et Batson en 1982. Expérience variance du niveau d’empathie pour aider autrui. Etudiante inconnue jamais vue de la même promo qui explique que pour des raisons personnelles elle n’avait pas pu assister aux examens du premier semestre. On demandait aux étudiants si ils voulaient bien prêter leurs notes de cours à cette étudiante, on calculait le cout potentiel d’une aide de leur part : elle reviendra jamais/ elle reviendra la semaine prochaine on va lui dire que vous voulez pas lui passer vos cours. Etudiants pas emphatiques, deux tiers d’entre eux refusaient de passer leurs cours à l’étudiante en détresse si aucune chance de la recroiser ; moins d’un tiers si ils allaient la recroiser. Pas emphatiques = le coût est lié à la probabilité. Condition emphatique 1/4 refuse de prêter note de cours quel que soit le coût de la situation. Tout ça rejoint la théorie de Batson Empathie plus forte pour les gens que l’on connaît bien Différences interindividuelles : Différences de personnalité. Mikulincer et Shaver 2005 ; style d’attachement confiant plus enclin à aider autrui que ceux qui ont un style anxieux. Construire un test de personnalité qui mesure la personnalité altruiste. Batson = score élevé à ces tests ne sont pas tellement plus enclins à aider autrui que les autres psk la personnalité altruiste n’existe pas Recherches récentes = un effet de l’intelligence émotionnelle, caractérise la capacité d’un individu à reconnaître les émotions. Qualité de la relation à autrui. Semble déterminer la capacité de comportements prosociaux, + intelligent émotionnellement = aide la plus adéquate Expliquer les choses par la personnalité = marche pas beaucoup, suffit pas à prédire leur comportement faut prendre en compte d’autres variables Le genre. Hommes et femmes fournissent pas le même type d’entraide. Attentes visà-vis des deux sexes très différentes. Hommes comportement brave et héroïque ; femme focalisée sur les relations intimes maternantes prendre soin d’autrui. Eagly et Koenig 2006 : 7000 personnes médaille d’honneur risquer vie pour un inconnu aux USA 91% d’entre eux étaient des hommes. Femmes aident leurs proches, participent associations caritatives … Flanagan et collab 1998 confirme la tendance des femmes à s’engager dans le bénévolat dans les pays occidentaux Culture. Partout sur terre on trouve de l’altruisme, on trouve que l’égoïsme est négatif. Utilité sociale de l’entraide donc. Entraide surtout dans leur propre groupe d’appartenance. Etude test de 3 comportements d’entraide spécifique : d’un pays à l’autre la probabilité qu’on nous vienne en aide est assez différente puisqu’il y a des normes sociales différentes. Leung et Bond 1984 ; on vient plus facilement en aide aux membres de l’endogroupe en collectiviste et on aide moins les membres de l’exogroupe dans les cultures individualistes. Au sein de chaque culture être

sympathique amical etc est valorisé donc les comportements sociaux sont fréquents aussi vis-à-vis d’inconnus...


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