Comptabilité générale Chapitre 2 sur 2 PDF

Preview

Summary

Comptabilité générale Chapitre 1 sur 2
EDHEC
Mr Brandt
...

Description

Chapitre 2 : Bilans et compte de résultat Paragraphe 1 : la logique de bilan et la logique de gestion. On parle de la même chose, mais de points de vue différents ; Logique de bilan : logique de stock. Logique de gestion : Logique de flux. Un pays est riche non pas par son PIB, mais par son patrimoine. Brésil, Chine, sont des pays en fort développement (ils sont riches), mais leur patrimoine est pauvre (contrairement à la France ou à l’Allemagne). Performance d’une entreprise, deux pts de vue : Qu’est-ce qu’elle devenue ? Qu’est-ce qu’elle a crée cette année ? Principe de la partie double et la méthode d’enregistrement : On est parti de la description de l’entreprise par la compta financière par l’enregistrement des transactions. Les transactions sont résumées par un ensemble de flux entrant et flux sortants. Pt de vue comptable, compte de résultat, logique de gestion : Le résultat produit – charges, pendant une année. Compte de résultat : Il donne la performance d’une entreprise pendant une année. Ensemble des produits – ensemble des charges. C’est TERMES DE FLUX. Bilan : Décrit le patrimoine d’une entreprise à un instant donné. C’est un ensemble d’actifs et de passifs. C’est en TERMES DE STOCK. Les flux réels entrants (qu’on appelle emplois/ ou débits) dans une entreprise, expliquent où va l’argent de l’entreprise et ces emplois peuvent être des emplois intermédiaires (ei) ou des emplois définitifs (ed). Les flux réels entrant, et qui RESTENT dans le patrimoine de l’entreprise, c’est des emplois intermédiaires, ils deviennent un droit de l’entreprise (propriété de l’entreprise), donc ils ne disparaissent pas au court de l’exercice (ex : Une machine). Ils sont mesurés à un instant donné, dans une logique de stock : c’est ce qu’on appelle l’ACTIF de l’entreprise.  ACTIF : flux réels entrant, et qui RESTENT (stock). Les flux réels qui rentrent dans l’entreprise mais qui DISPARAISSENT lors du processus de production, on les appelle des emplois définitifs (ed). On ne peut les utiliser qu’une seule fois dans l’exercice, ils ne sont pas cumulables. Ils sont mesurés dans une logique de flux, pendant une période donnée : C’est ce que l’on appelle les CHARGES. Elles sont supportées par l’entreprise durant l’exercice.  CHARGES : Flux réels entrant et qui disparaissent (logique de flux) Flux réels sortant (appelés ressources ou crédits), expliquent d’où provient l’argent de l’entreprise. (Il y a des Les ressources internes et des ressources externes). Ils expliquent l’origine de l’argent qui sort de l’entreprise. - Les ressources internes de l’entreprise, ils sont sous formes de biens et services. Ce sont les produits, ils sont mesurés dans une logique de flux (pendant une de période, et non à un moment donné).

Les ressources externes sont des flux sortant de l’entreprise, sous forme d’engagements à rembourser les fonds ou les apports de capitaux effectués par les associés ou les dettes contractées auprès des banques… C’est le PASSIF de l’entreprise, elles décrivent la deuxième origine de son argent, c’est des stocks. Quelles ressources ont permis de financer l’actif ? C’est les dettes, et les capitaux propres… -

Dans cette logique de flux, comment déterminer la performance d’une entreprise ? Les flux qui lorsqu’ils rentrent dans une entreprise n’augmentent pas son patrimoine (parce que c’est un emploi définitif ou charge: ils rentrent et sont détruit au court de l’exercice). Les flux lorsqu’ils sortent de l’entreprise, mais qui ne sortent pas de son patrimoine accumulé jusque là, mais ils sortent de ses ressources internes (c'est-à-dire l’apport de l’entreprise elle-même)  Résultat d’une entreprise au court de son exercice. On obtient la performance d’une entreprise au court d’une période (flux). Le COMPTE DE RESULAT, c’est la différence de : Ressources internes – emplois définitifs (=Charges) = performance d’une entreprise dans une logique de flux. Dans une logique de BILAN on doit pouvoir retrouver le même résultat. Les flux qui rentrent dans l’entreprise et qui restent (logique d’accumulation, propriété de l’entreprise), sont appelés emplois intermédiaires (=actifs). Les flux de dettes qui les ont financé, appelés ressources externes (=passifs), permet de calculer une autre différence qui permet de déterminer la performance d’une entreprise : Le BILAN, c’est : Emplois intermédiaires – ressources externes = actifs – dettes = Résultat de l’entreprise pendant un exercice dans une logique d’accumulation (Stock). Cf. Schéma TD. Cette représentation permet de constater que les 2 côtés du bilan et les 2 cotés d’un compte de résultat décrivent le même phénomène : d’où vient et où va l’argent de l’entreprise. Paragraphe 3 : La structure du BILAN. PCG : Plan comptable général, document essentiel pour un comptable. Le bilan est un état financier qui décrit le patrimoine de l’entreprise comme « un ensemble de biens et d’obligations envisagées comme une universalité de droit, c'est-à-dire une masse mouvante dont l’actif et le passif ne peuvent pas être dissociés. 3.1. Les 3 éléments de base du bilan. Actif – dettes = Capitaux propres

Soit : Af – Dt = Kpp

C’est ce que l’on appelle l’équation fondamentale du bilan (différence entre ce que possède l’entreprise et ce qu’elle doit).

Partie hachurée : Le capital propre. Ils représentent ce que l’entreprise doit aux actionnaires. Les capitaux propres représentent la surface financière d’une entreprise + le montant est élevé + forte sera la capacité de cette entreprise à résister aux difficultés financières. Ils représentent le trésor de guerre d’une entreprise. Lorsqu’ils sont égales à zéro, l’entreprise disparait. Au début de l’exercice, l’actif est tjrs égal au passif. A la fin de l’ex par contre, par ce mouvement d’entrée et de sortie, l’actif peut être supérieur au passif. La différence positive : le résultat est le même que dans le compte de résultat.  Enrichissements de l’entreprise. On met ce montant dans les capitaux propres. 3.2. Détails du Bilan. On trouve les 5 rubriques suivantes : Du côté l’actif on trouve : - l’actif immobilisé (les immobilisations) - l’actif circulant. On une catégorie avec les capitaux propres. Du côté des dettes, il y a deux sous catégories : - Les dettes LT - Les dettes à CT Dans l’actif immobilisé on trouve les rubriques suivantes : - Les immobilisations temporelles, par exemple : des terrains, des bâtiments, des véhicules... - Les immobilisations incorporelles (non matériels), par exemple : les brevets, les marques, les fonds de commerce… - Les immobilisations financière (de l’argent, des prêts, des placements, plus précisément des titres de placements).

L’actif immobilisé est donné dans un ordre précis, les rubriques sont ordonnées dans un ordre précis. Il va de l’élément le plus immobilisé (le moins liquide), à l’élément le plus « liquide ». Dans les éléments financiers que possède l’entreprise, on trouve : des titres financiers. L’actif circulant, est composé d’éléments qui peuvent être liquidés pendant l’exercice, pendant une année. On y trouve les rubriques suivantes : - Les stocks (les matières premières, les marchandises, les produits finis…) et les stocks d’encourt (choses qui sont en court de production). - Les créances - Valeurs mobilières et de placement (VMP) : titre que possède l’entreprise sur d’autres entreprises dans un but spéculatif. - Les titres de placements sont des actifs, obligation… Placée ! Détenue dans un but de placement, pas de but de spéculation – - Les disponibilités (argent liquide) Le capital social : sommes accumulées par les associées au cours des exercices et qui sont mises à la disposition de l’entreprise. Ce sont des apports de fonds des associés. - Le résultat net comptable (RNC) (bénéfices ou pertes de l’année dernière) - Reports à nouveau. Les rubriques au sein des dettes : - à LT (plus d’une année) - à CT (moins d’une année), équivalent à des créances de l’actif : dettes vis-à-vis du fournisseur. Et les dettes fiscales et les dettes sociales. Ou encore des dividendes. Dette vis-à-vis de l’état : TVA, impôts… Paragraphe 4 : La structure du compte de résultat Définition, compte de résultat : C’est un compte obligatoire par la loi, son but est de mesurer l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entreprise pendant l’exercice, par la comparaison, confrontation des produits et des charges.

-

3 types de produits et charges : Produits et charges d’exploitations : Elles mesurent l’activité de l’entreprise pour laquelle elle a été créée, son cœur de métier. C’est la partie la plus importante, elle permet d’analyser la productivité de l’entreprise. Les produits d’exploitations c’est les sommes reçues ou généré par son activité courante (les ressources internes).

Les charges d’exploitations c’est les achats de matières premières, fournitures, petits équipements, salaires, transport, impôts… C’est les charges occasionnées par ses activités courantes. Produits d’exploitations – charges d’exploitation = Résultat d’exploitation. -

Les produits et charges financières : Produits financiers, ce qu’elle gagne par ses placements (ses produits) et ce qu’elle paie comme. Charges financières, c’est les intérêts (quand on emprunte chez quelqu’un). Produits financiers – charges financières = résultats financiers.

-

Les produits et les charges exceptionnelles : Produits exceptionnels, rare dans l’entreprise (produits de cession) Charges exceptionnels, plus courante (amendes, sinistres, conflits juridiques…). Produits exceptionnels – Charges exceptionnelles = Résultats exceptionnels.

 Résultat total = somme de ces 3 résultats....