Conflit israélo-arabe et question palestinienne PDF

Title Conflit israélo-arabe et question palestinienne
Author Maxime Snow
Course Mondialisation Et Géopolitique (Avec Focus Afrique, Asie Ou Europe)
Institution EM Lyon Business School
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Conflit israélo-arabe & question palestinienne : une logique fractale sans issue ? Conflit qui oppose Israël à ses voisins depuis + de 60 ans est au cœur des tensions du MO. Origine du conflit à la fin du 19ème siècle dans le mvmt d'immigration juive vers la Palestine mais racines dans une histoire plurimillénaire, → destruction du temple de Jérusalem en 70 par Titus symbolise la fin de l'autonomie po des Hébreux en Palestine et l'écrasement de leur dernière révolte, en 135, déclenche la dispersion du peuple juif (diaspora). Dès lors, présence juive en Palestine reste très limitée → fin du 19ème siècle, un mouvement po se dvlpe parmi les minorités juives qui subissent des persécutions avec la montée des nationalismes, en Europe centrale et en Russie : le sionisme → mvmt prône leur retour vers la "Terre promise" par Dieu à Moïse, revendique droits historiques sur la terre où se sont installés des Arabes massivement à partir du 7ème s (expansion arabo-musulmane). Depuis sa création en 1948, Israël a dû se défendre c/ les attaques de ses voisins arabes. Paix signée avec Egypte et Jordanie, conflit a évolué dans une antinomie israélo-palestinienne → 2 peuples qui revendiquent un même territoire. Ajd'hui processus de paix semble plus bloqué que jamais → maintien du statu quo serait désastreux si en plus la question nationale et identitaire se compliquait de la dimension des extrémismes religieux.

I. LA CREATION D'ISRAËL ET LES GUERRES ISRAELO-ARABES A. LE DEVELOPPEMENT DE LA PRESENCE JUIVE EN PALESTINE 1. Le sionisme et le retour des Juifs en Israël – Mvmt migratoire s'amorce lentement à partir des 1880s, en direction de la Palestine sous domination ottomane. – Theodor Herzl (journaliste hongrois) publie en 1896, "L'État des Juifs". En 1897 à Bâle → 1er congrès sioniste mdial; → projet de créer un État refuge pour les juifs en Palestine (migrants bénéficient de l'aide d'entrepreneurs et d'investisseurs qui, à l'instar de la famille Rothschild, permettent l'achat de terres). – Juifs émigrent en Palestine = aliyah ("montée", en hébreu, vers la "Terre promise") → Tel-Aviv fondée en 1909, Jérusalem et Haïfa se dvlpent. 2. Les migrations vers le Proche-Orient s'accélèrent durant l'entre-deux-guerres – Déclaration Balfour de 1917, mandat britannique encourage et encadre la présence juive en Palestine (le Yichouv). – Montée du nazisme en Allemagne dans les 1930s donne un nouvel élan au mouvement migratoire. – De 1918 à la veille de la 2GM part de la population juive en Palestine passe de 10 % à près de 30 % ( ≈ 430 000 pers). 3. Les premières tensions intercommunautaires – Essor de l’immigration juive provoque de fortes tensions avec la pop arabe palestinienne, tant musulmane que chrétienne. Colons juifs se dotent d'une milice armée, la Haganah. – Troubles c/ la colo juive et l'occupation brit éclatent dans les 1920s. À la suite d'une série d'incidents, gde grève arabe conduit les Britanniques, en 1936, à proposer un 1er plan de partage de la Palestine : le plan Peel → rejeté + répression brit s'intensifie → 1937 gd mvmt de révolte po et sociale. Force radicale juive s'organise à côté du mvmt sioniste, l'Irgoun.

B. L'INDEPENDANCE D'ISRAËL ET L'EXODE DES ARABES PALESTINIENS 1. Seconde Guerre mondiale et question de Palestine – Attentat de l'Irgoun contre l'hôtel King David (QG des forces britanniques à Jérusalem), en juillet 1946 → GB décide en septembre 1947 d'évacuer unilatéralement la Palestine. – À la suite du génocide des juifs d'Europe durant la deuxième guerre mondiale, se pose la question du sort des rescapés des camps d'extermination → lendemain de la gu, Palestine compte environ 1,8 million d'habitants, dont 550 000 juifs. – Affaire de l'Exodus interpelle la communauté internationale → juillet 1947, navire à destination de la Palestine, l'Exodus, transporte pour l'essentiel des rescapés des camps d'extermination. Marine britannique empêche le navire d'accoster → migrants sont reconduits de force en Europe → grève de la faim des réfugiés, provoque des manifestations en Europe et aux USA + élan de sympathie en faveur de la création d'un État juif en Palestine. 2. L’indépendance d’Israël – Plan de partage de la Palestine → 1947 : Assemblée générale de l'ONU vote un plan de partage de la Palestine en trois parties → État juif qui couvre 56 % du territoire de la Palestine (plaine côtière + Néguev + région du lac de Tibériade..) → État arabe sur 44 % du territoire (Gaza, Cisjordanie et Galilée), comptant une petite minorité juive → enclave séparée sous juridiction internationale pour la région de Jérusalem – Plan ressenti comme une injustice par les Arabes de Palestine et rejeté par les États arabes voisins qui ont accédé à l'indépendance et refusent la création d'un État juif. Solution plonge la Palestine dans la gu civile, forces sionistes prennent l'avantage + exode des Palestiniens s'amorce + fuite des zones de combat par les pop civiles

– 14 mai 1948 : David Ben Gourion proclame unilatéralement l'indép d'Israël sur un territoire indéterminé, (// troupes brit achèvent leur retrait de Palestine). Le lendemain Égypte, Irak, Jordanie, Liban et Syrie déclarent la gu à l'État juif. 3. La première guerre israélo-arabe ou guerre d’indépendance d’Israël 1948-1949 – 1949 : série d'armistices avec les pays frontaliers qui signent la défaite arabe. Israël = gains territoriaux importants par rapport au plan de partage de 1947 → Israël occupe près de 80 % du territoire de la Palestine à l'exception de la bande de Gaza, administrée par l'Égypte jusqu'en 1967, de la Cisjordanie et de la partie orientale de Jérusalem (comprenant la vieille ville) annexées par la Jordanie. – Pour la pop palestinienne, ce conflit est la nakba (= "catastrophe") → contraint ≈ 750 000 Palestiniens à l'exil → mvmt de réfugiés palestiniens qui gagnent Gaza, Cisjordanie et les pays voisins (Jordanie, Liban, Syrie, Égypte). → Déc 1948, résolution 194 de l'ONU proclame un "droit au retour" toujours refusé par Israël. – Origine de la quasi-disparition des communautés juives du Maghreb et du MO → juifs orientaux, mizrahims et séfarades, quittent en masse leurs pays d'origine → arrivée bouleverse la société israélienne jusqu'alors essentiellement constituée de juifs originaires d'Europe : les ashkénazes.

C . LES GUERRES ISRAELO-ARABES – Après création d'Israël, conflits entre Israël et ses voisins arabes se succèdent / mvmt national palestinien se structure. 1. La guerre de 1956 – 1956, Israël participe à l'opération franco-anglaise contre l'Égypte, suite à la nationalisation du canal de Suez par Nasser. Armée israélienne entame la conquête du désert du Sinaï / fr et brit débarquent à Port-Saïd le 1er novembre. – Pressions amé et sov contraignent les assaillants à se retirer. Armée israélienne quitte le Sinaï, mais obtient la liberté de navigation depuis le port d'Eilat, le seul débouché en mer Rouge d'Israël. 2. Les victoires d’Israël contre ses voisins arabes ► La guerre de 1967 – Gu de juin 1967 = gu des Six Jours → se solde par des gains territoriaux conséquents pour Israël et un nvel exode pour ≈ 250 000 Palestiniens. A l'origine de la question des territoires occupés, tjrs au cœur du conflit aujourd'hui. – Contexte → montée des tensions depuis début des 60s + fermeture du golfe d'Aqaba aux navires israéliens par l'Égypte + mvmts de troupes dans le Sinaï en mai 1967. – En réponse à ce qu'ils présentent comme une menace de guerre, et pour se dégager d'un profond sentiment d'encerclement, Israéliens passent à l'offensive le 5 juin 1967 → les troupes israéliennes conquièrent, en 6 jours, le Sinaï et la bande de Gaza, la Cisjordanie et le plateau du Golan. Conseil de sécurité de l'ONU demande le retrait d'Israël des territoires occupés + le règlement de la question des réfugiés + une reconnaissance mutuelle des États → échec. → défaite arabe, notamment de l'Égypte et la Syrie → perçue comme une humiliation profonde par les pop arabes. ► La guerre de 1973 – Canal de Suez fermé à la navigation depuis l'occupation du Sinaï en 1967. Égyptiens et Israéliens se livrent à une "gu d'usure" qui ruine l'éco d'Égypte. Gu d'octobre 1973 = gu du Kippour → prélude à un rapprochement de l'Égypte avec l'Occ et au processus de paix israélo-arabe. – 6 octobre 1973, Égyptiens et Syriens, armés par l'Union sov, mènent des offensives parallèles sur le Golan et le Sinaï → percée arabe temporaire, mais met fin au mythe de l'invincibilité d'Israël et lave les humiliations subies depuis 1948 → Israéliens reprennent l'avantage, tandis qu'au Koweït pays arabes producteurs de pétrole décident d'une hausse de 75 % du prix du brut et d'un embargo contre les pays soutenant Israël. Les deux superpuissances et l'ONU imposant un cessez-le-feu aux belligérants. 3. Les négociations de paix changent la donne du conflit israélo arabe – Il faut attendre milieu des 70s pour que s'engagent de véritables négociations. Échec d'une conférence de paix internationale suite à la gu de 1973. – Égypte : situation éco critique, surtout en raison du conflit → objectif majeur de Sadate = récupération du Sinaï. – Israël : paix avec l'Égypte (+ gd pays arabe) = objectif stratégique. Constante de la stratégie israélienne : chercher à s'entendre avec des partenaires arabes de l'extérieur en déniant aux Palestiniens leur statut d'interlocuteurs. – Sadate amène les Israéliens à négocier par l'entremise de pourparlers internationaux. Processus conduit à un isolement de l'Égypte au sein du monde arabe, et se fait sous la seule tutelle américaine → 1978 : accords de Camp David = traité de paix entre l'Égypte et Israël qui se retire du Sinaï + arrangements de sécurité sur la frontière. – Accusée de trahison Égypte est exclue de la Ligue arabe // Sadate paye de sa vie une ligne po dénoncée aussi à l'intérieur du pays → assassiné par des activistes islamistes. – Paix avec la Jordanie (pas intervenue ds le conflit de 1973) signée en 1994.

II. UN CONFLIT DEVENU ISRAELO-PALESTINIEN : L’IMPOSSIBILITE DE FIXER DEUX ETATS SUR UNE MEME TERRE – Initié avec l'Égypte fin des 70s, processus de paix israélo-arabe relancé après la gu du Golfe de 1991 par les USA.

– Etats arabes n’ont pas pris clairement parti en faveur des Palestiniens. Conflit se raidit, d’israélo-arabe, il devient israélopalestinien. – Accords d'Oslo de 1993 instaurent une autonomie dans les Territoires palestiniens. Près de 20 ans après cet engagement, la perspective d'un État palestinien indépendant est toujours dans l'impasse.

A. LES ERRANCES DU PROCESSUS DE PAIX 1. Le nationalisme palestinien s’impose comme seul acteur dans la lutte contre Israël – Mvmt national palestinien commence à se structurer dans les 30s en opposition à la présence brit et à la colo juive. → OLP (Organisation de libération de la Palestine) créée en mai 1964 à Jérusalem, sur décision de la Ligue arabe + //ment Fatah (= Mvmt national palestinien de libération), fondé par Yasser Arafat en 1959. – Lendemain de la défaite de 67, OLP se radicalise et se restructure → institutions (CNP (Conseil national palestinien)). 1969 : Yasser Arafat à la tête du mvmt qui s'autonomise de la tutelle arabe / incarne l'unité de la résistance palest. – OLP devient membre observateur à l'ONU et renonce au terrorisme. À partir de 1977 OLP ne prône plus la libération totale de la Palestine et propose l'édification d'un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza. MS lutte armée continue, troupes israéliennes cherchent à éliminer Arafat. Organisation repliée à Tunis et en Irak est coupée de la pop palestinienne. – Déclenchement de la 1ère Intifada (87) redonne une légitimité à l'OLP. 88, CNP proclame la création d'un État palestinien et réclame la tenue d'une conf internationale, ce qui revient à reconnaître implicitement Israël. – OLP composée de plusieurs organisations palestiniennes dont : ✭ le Fatah fondé par Arafat, soutenu par Libye, Syrie, Koweït, Arabie, Algérie... Après la G des 6 jours, mvmt acquiert une gde importance : l'occupation par l'armée israélienne de la bande de Gaza et de la Cisjordanie renforce le rôle de la guérilla palestinienne → Fatah organise alors la lutte intérieure dans les territoires occupés ✶ Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) fondé en 1967. Soutien : Irak ✶ Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) fondé en 1969 par scission du FPLP. Soutien : Syrie. – OLP considérée comme un mvmt de résistance armée représentant les Palestiniens (actes terroristes), ms est désormais reconnue comme le partenaire palestinien des négociations pour régler le conflit israélo-palestinien. – Efforts diplomatiques se heurtent à l'intransigeance d'Israël, mais G du Golfe de 1991 change la donne → USA font pression sur Israël et relancent le processus de négociations qui conduit à la poignée de main historique entre Arafat et Rabin sur la pelouse de la Maison Blanche en septembre 1993. Processus de paix engagé →1994 OLP prend les commandes de l’Autorité palestinienne qui se met en place dans les Territoires occupés (Arafat pdt en 96). – Mais OLP plus le seul représentant de la lutte du peuple palestinien → mvmts islamistes se sont dvlpés durant l'intifada dont le Hamas = mvmt de la résistance islamique, devient le principal ennemi d'Israël → victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes de janvier 2006. 2. Les guerres du Liban : une « palestinisation » des relations israélo-arabes – Présence palestinienne armée au Liban = un des élts déclencheurs de la gu civile (75-90) + motif des interventions de l'armée israélienne au Liban. Suite aux gu de 48 et 67, nombreux réfugiés palestiniens se sont installés au Liban + en 70, après les événements de "Septembre noir", ils st rejoints par les fedayins de l'OLP expulsés de Jordanie. → Liban devient principale base palestinienne à partir de laquelle sont menées des actions armées contre Israël. – Israéliens occupent une partie du Sud-Liban à partir de 78, puis partent à l'assaut de Beyrouth → opération "Paix en Galilée" → massacre des camps palestiniens + Phalangistes (milice chrétienne libanaise alliée à Israël) assassinent des centaines de civils palestiniens. Armée israélienne occupe jusqu'en 2000 une "zone de sécurité" au Sud-Liban. – Hezbollah ("parti de Dieu", d'obédience chiite) créé en 1982 devient le principal adversaire d'Israël au Liban. En 90, reconversion officielle en parti politique → représentation au sein du gouv libanais. MAIS poursuit la résistance contre l’occupation israélienne. C'est pour éliminer le Hezbollah qu'Israël a mené, sans succès, une nouvelle gu au Liban en 2006 (Israël bombarde le Liban pdt 33 jours : Tsahal s’acharne sur les zones chiites, bastions supposés du Hezbollah). 3. De Camp David à la première Intifada – Accords de Camp David n'ont pas permis d'avancer vers une paix globale. 80s, nvelles initiatives de recherche de la paix. (plans proposés en 1981 et 1982, par Arabie Saoudite et USA) → plans rejetés par des pays arabe (Syrie) + Israéliens annexent le Golan syrien en 81 et poursuivent leur po de colo des territoires occupés. – 1987 → émeute, déclenchée par un incident entre colons et Palestiniens à Gaza, se transforme en soulèvement général dans les territoires, c'est l'intifada, la révolte des Palestiniens contre l'occupation israélienne. Images de la répression israélienne (c/ enfants armés de pierres) provoquent un élan de sympathie pour la cause palestinienne.

B. DE MADRID A OSLO 1. De la conférence de Madrid au processus d’Oslo – G du Golfe de 1990-1991 = véritable tournant pour le MO. À l'issue du conflit, USA organisent à Madrid, en oct 91, une conf de paix régionale qui fait naître d'immenses espoirs, MAIS Israël refuse de traiter avec l'OLP + Palestiniens rep au sein d'une délégation palestino-jordanienne → discussions difficiles, mais le processus est enclenché.

– Arrivée à la tète du gvmt israélien de Yitzhak Rabin ouvrent de nouvelles perspectives. En secret, OLP et Israéliens négocient à Oslo et signent, le 13 septembre 1993, sur la pelouse de la Maison Blanche, une déclaration de principe qui est d'abord une reconnaissance mutuelle des deux parties → accord auquel de nombreux Israéliens et Palestiniens s'opposent, qui n'aborde donc aucune question-clé : colo, réfugiés, Jérusalem ou les frontières d'un futur État palestinien. Il montre donc dès l'origine ses limites, mais répond aux intérêts immédiats des partenaires. – D'autres accords suivent qui limite fortement le pouvoir de l'Autorité palestinienne → Autorité palestinienne exerce des pouvoirs civils et de police sur la population palestinienne, mais ne contrôle pas les territoires. 2. L'organisation territoriale après les accords d'Oslo – Accords d'Oslo 1 (1993 et 1994) et Oslo 2 (1995) instaurent un découpage complexe des Territoires palestiniens. – Autonomie proclamée dans la bande de Gaza, mais 40 % du territoire, correspondant aux colonies et à la zone frontalière avec l'Égypte, restent sous le contrôle de l'armée israélienne. – Tandis que la Cisjordanie est découpée en trois zones : → Zone A : 20 % de la pop de la Cisjordanie / seulement 4 % du territoire, sous le contrôle de l'Autorité palestinienne → Zone B: 24 % du territoire / 68 % de la pop : Autorité palestinienne dotée de pouvoirs civils mais assure la sécurité conjointement avec l'armée israélienne. → Zone C : 73 % du territoire de la Cisjordanie, comportant les colonies, les zones de sécurité, les camps militaires et une partie des zones rurales, qui restent sous le contrôle exclusif d'Israël. Aujourd’hui, Autorité palest s’exerce sur 40 % du territoire et sur la quasi totalité de la pop palest de Cisjordanie. 3. Durant la seconde moitié des années 1990, le processus de paix s'enlise – Jordanie : traité de paix ac Israël en 94 + discussions s'engagent avec la Syrie. Signataires des accords d'Oslo, Arafat, Rabin et Peres, reçoivent le Prix Nobel de la paix. Pour Israël, processus de paix signe la fin de l'isolement. – Mais tension remonte rapidement → nov 1995, Yitzhak Rabin est assassiné par un militant extrémiste juif opposé au processus de paix. 96 : Hamas déclenche une série d'attentats suicides en Israël. Successeur de Rabin, Benyamin Netanyahou, est sur une ligne beaucoup plus dure, il multiplie les provocations et relance la colonisation. – 99 retour au pouvoir des travaillistes, conduits par Ehud Barak ne permet pas la relance du processus de paix (rencontre de Barak et Arafat sous le parrainage de Bill Clinton MAIS échec). Situation des palestiniens s'est dégradée → visite du chef du Likoud sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem est perçue comme une provocation → manifestations durement réprimées → Territoires palestiniens s'embrasent = deuxième intifada.

C. LES IMPASSES DE LA PAIX DEPUIS LA SECONDE INTIFADA 1. Le blocage post seconde intifada – Gvmt d'Ehud Barak est débordé → montée des tensions conduit Israël vers de nouvelles élections anticipées : large victoire du Likoud et d'Ariel Sharon en février 2001. Réponse à la révolte palestinienne devient une véritable gu dans les territoires occupés / multiplication des attentats en Israël → attentats suicides ne sont plus le fait des seuls islamistes, les "Brigades des martyrs d'al-Aqsa", issues du Fatah, y ont également recours. – Conséquence des événements du 11 septembre 2001 = soutien inconditionnel des USA à Israël. Bush lie les événements de Palestine à sa "guerre contre le terrorisme" / Yasser Arafat isolé (présenté par Ariel Sharon comme le "principal obstacle à la paix"). – Conditions de vie se dégradent dans les territoires occupés. Nvelles initiatives prises pour relancer le processus de paix, Mais engagement insuffisant → ex : "Feuille de route" que trace le "Quartet" (USA, Russie, UE, ONU) (2002) → plan visant à la création d'un État palestinien en 2005 : demande un arrêt simultané des attentats et de la colonisation ➪ non appliqué + 2003 : personnalités palestiniennes et israéliennes signent le "Pacte de Genève" (objet de critiques des 2 côtés). 2. Le renouvellement des dirigeants politiques – ✝ de Yasser Arafat (nov 2004) ouvre une nouvelle page de l'histoire du mvmt national palestinien + //ment Israël élimine plusieurs responsables po palestiniens → ex : chef historique du Hamas, Ahmed Yassine, assassiné en mars 2004. – Janv 2005, Mahmoud Abbas, numéro deux de l'OLP, élu à la tête de l'Autorité palestinienne : dir...


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