Cours 10 - Conjonctives essentielles et circonstancielles PDF

Title Cours 10 - Conjonctives essentielles et circonstancielles
Course Grammaire
Institution Université de Montréal
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Notes de cours du cours sur les conjonctives essentielles et circonstancielles pour le cours de Grammaire avec Mélanie Cunningham. ...


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LEÇON 10 Indépendante et Principale : Comme son nom l’indique, la proposition subordonnée dépend de la proposition principale : elle est en relation de subordination. Elle se rattache à une autre proposition, qui sera appelée principale. C’est d’ailleurs ce qui distingue la principale de l’indépendante (aucune proposition subordonnée ne dépend de l’indépendante). Retenez donc qu’à la proposition principale se rattache au moins une subordonnée, tandis qu’aucune subordonnée ne dépend de l’indépendante. (Revoir la leçon 9.) Je vous rappelle que Goosse, dans la Nouvelle Grammaire française, abandonne le terme « subordonnée » (seule l’appellation « proposition » permet la distinction) et renonce aussi à l’identification d’une « principale » (voir le document de la leçon 9 et la page 73, en note de bas de page.) Pour notre part, nous conserverons ces nuances. LA

PROPOSITION

CONJONCTIVE

ESSENTIELLE

(SUBORDONNÉE

COMPLÉTIVE) (Goosse, p. 357-362.) On reconnaît la proposition conjonctive essentielle grâce à la fonction qu’elle assume par rapport à la proposition principale. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de bien connaître les différentes fonctions que peut assumer une proposition conjonctive essentielle. FONCTIONS

QUE

PEUT

ASSUMER

UNE

proposition

CONJONCTIVE

ESSENTIELLE: La proposition conjonctive essentielle peut assumer presque toutes les FONCTIONS d’un NOM ou d’un groupe nominal (ou un pronom, évidemment). Notez que sa fonction se détermine toujours par rapport à un élément de la principale. TOUTE la proposition assume la FONCTION; il n’y a pas de mot noyau. EXEMPLES (Les principales sont en caractères gras et les propositions conjonctives essentielles sont soulignées) : - C.O.D. : Le directeur exige que les employés arrivent à l’heure. = « exiger » est un verbe transitif direct et il requiert ici un C.O.D. = « que les employés arrivent à l’heure » est le 1

C.O.D. du verbe de la principale « exige ». Vous pouvez remplacer par un PRONOM ou un G.N. pour vérifier s’il s’agit bien d’un C.O.D. Le directeur exige CELA. Le directeur exige LA PONCTUALITÉ. - C.O.I. : Monsieur Lesage consent à ce que vous partiez un peu plus tôt . = « consent » verbe transitif indirect qui exige un C.O.I - « à ce que vous partiez un peu plus tôt » est donc C.O.I. du verbe « consent ». Monsieur Lesage consent À CELA. Il consent À CE DÉPART. Le patron s’attend à ce que vous fassiez le travail. (TOUTE la proposition conjonctive essentielle assume la fonction C.O.I. du verbe « s’attend », dans la principale). Il s’attend à cela. Les ouvriers s’habituent difficilement à ce que le train ne passe plus. Toute la sub. = C.O.I. de « s’habituent ». Elle s’excusa de ce que le travail n’était pas fini. Toute la sub. = C.O.I. de « s’excusa » (s’excuser de cela). - SUJET : Que nos invités soient partis plus tôt ne trahit pas nécessairement leur méfiance . « Que nos invités soient partis plus tôt » / Nature : proposition conjonctive essentielle. / Fonction : Sujet du verbe principal « trahit ». Il n’y a pas de mot noyau. Notez que « nos invités » n’est pas sujet de « trahit », mais de « soient partis ». Il ne faut pas confondre les deux. Et c’est TOUTE la proposition au complet qui assume la fonction sujet du verbe « trahit ». (Cela ne trahit pas leur méfiance.) Autres exemples où la complétive assume la fonction SUJET du verbe de la principale : Que la neige ait fondu si vite me désole. (Cela me désole.) Que vous soyez partis avant la fin ne nous a pas étonnés. (Cela ne nous a pas étonnés.) Que l’argent ait disparu restera toujours un mystère. (Cela restera un mystère.) - SUJET RÉEL des verbes impersonnels (voir leçon 11) : Il s’est produit que tout le monde est parti sans moi. Nature : prop. conjonctive essentielle. Fonction : Sujet réel du verbe de la principale « s’est produit ». (Il s’est produit cela.) Il arrive parfois que des étudiants remettent leur travail en retard. Il se peut que le métro soit tombé en panne. 2

- ATTRIBUT : Mon intention est que tout se déroule parfaitement.

Nature : prop.

conjonctive essentielle. Fonction : attribut du sujet « mon intention », dans la principale. Autres exemples de conjonctives essentielles en fonction ATTRIBUT du sujet dans la principale : Mon rêve demeurera toujours que la paix sur terre advienne. L’idéal est que vous restiez tranquilles pendant tout l’examen. - COMPLÉMENT DE L’ADJECTIF : Elle a semblé heureuse que vous lui téléphoniez. Nature : prop. conjonctive essentielle. Fonction : complément de l’adjectif « heureuse », dans la principale. Autres exemples de conjonctives en fonction C. de L’ADJECTIF dans la principale : Vous êtes contents que vos efforts aient été récompensés. (Vous êtes contents de cela.) Paul est fier que sa candidature ait été retenue. Jocelyn est vexé que Paul ait été sélectionné. - APPOSITION : Il est contre l’idée que nous devrions partir rapidement. Fonction : apposition au nom « l’idée », dans la principale. Équivalence logique entre « l’idée » et = « que nous devrions partir rapidement ». (Il est contre l’idée de partir.) Autres exemples de conjonctives essentielles en fonction APPOSITION d’un nom dans la principale : Elle est terrorisée par la pensée que tout son bonheur pourrait s’écrouler en une seconde. (Elle est terrorisée par la pensée qu’est cela.) La perspective que Laura ne se rendît pas au rendez-vous terrifiait Hector. (perspective = cela) Certains noms appellent plus fortement la fonction apposition (mais pas systématiquement) : Crainte, désir, devoir, espoir, éventualité, fait, idée, obligation, pensée, perspective, peur, preuve, projet, promesse, rêve, serment, souhait, vœu, volonté, etc. Ces cas n’engendrent pas automatiquement une apposition. Exemples :

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La promesse que tu m’as faite n’a pas été respectée. Ici, « que tu m’as faite » est une proposition relative, déterminative de l’antécédent « promesse » (« que » est pronom relatif en fonction C.O.D. de « as faite »). La promesse qu’il l’accompagnerait durant cette épreuve encourageait Clémence. Ici, « qu’il l’accompagnerait durant cette épreuve » est une proposition conjonctive essentielle, en apposition au nom « promesse » (équivalence logique). Le « que » est une conjonction de subordination. (On ne pourrait pas lui attribuer une fonction par rapport à un mot dans la subordonnée.) La preuve que l’inspecteur nous a fournie ne nous a pas convaincus. « que l’inspecteur nous a fournie » est une proposition relative, déterminative de l’antécédent « preuve ». Ici, le pronom relatif « que » assume la fonction C.O.D. du verbe « a fournie ». Les empreintes sur l’arme constituent une bonne preuve que cet homme est coupable. « que cet homme est coupable » est une proposition conjonctive essentielle. Elle assume la fonction apposition au nom « preuve », car on peut voir une équivalence logique entre « preuve » et toute la proposition conjonctive (la preuve = cela). (La conjonction « que » n’assume pas de fonction par rapport à un mot de la proposition conjonctive; elle l’introduit simplement.) **** Ici, il ne faudrait surtout PAS confondre avec les propositions relatives introduites par le pronom relatif « que ». Exemple de proposition relative : Il a rejeté le projet que je lui avais soumis. (prop. RELATIVE) (Je lui avais soumis « que », mis pour « projet »). Le « que » est C.O.D. du verbe « avais soumis ». Il assume une fonction par rapport à un mot dans la proposition relative (et non dans la principale), donc il n’est pas une conjonction de subordination. Pour distinguer ces deux cas, il faut prendre conscience que le PRONOM RELATIF « QUE » assume TOUJOURS une fonction par rapport à un mot DANS la RELATIVE, le plus souvent il est C.O.D. du verbe de la proposition relative (parfois attribut, parfois C.C.), tandis que le « que » (conjonction de subordination) de la proposition CONJONCTIVE ESSENTIELLE n’assume aucune fonction par rapport à un mot dans cette proposition conjonctive; la fonction de la conjonction de sub. est simplement d’introduire la proposition conjonctive essentielle (précisez alors la fonction de la conjonctive + délimitations).

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*** Conseil salutaire pour vous aider à établir la distinction entre « que » pronom relatif et « que » conjonction de subordination : Remplacez par ce que vous croyez être l’antécédent et tentez de l’intégrer dans la proposition subordonnée (avant même d’avoir compris si elle était une relative ou une conjonctive essentielle). Si l’élément assume une fonction dans la proposition subordonnée, elle est une relative (le « que » est pronom relatif), sinon la proposition subordonnée est une conjonctive essentielle (le « que » est alors conjonction de subordination). Par exemple, on ne peut pas intégrer le « que » du premier exemple : « nous devrions partir rapidement [l’idée] » NON : « l’idée » ne s’intègre pas dans la subordonnée. Donc, le « que » n’a pas de fonction par rapport à un mot dans la proposition subordonnée; il est alors conjonction de subordination et la proposition subordonnée est une CONJONCTIVE ESSENTIELLE. **** Attention, à propos des propositions conjonctives essentielles en fonction C.O.I., il ne faut pas confondre les conjonctions de subordination à ce que, de ce que avec le pronom relatif de la même forme : Ils réfléchissent à ce qu’ils pourraient faire. Ici, il s’agit d’une proposition relative sans antécédent, puisque le pronom relatif « que » assume une fonction par rapport à la relative : il est C.O.D. de la périphrase verbale « pourraient faire » Exemple : Ils pourraient faire [que (quelque chose)]. Dans le premier exemple (« Il consent à ce que vous partiez un peu plus tôt. »), le « que » est conjonction, puisqu’il n’assume aucune fonction précise. ***** « Constance s’inquiète de ce que deviendra Théophile sans elle. » Dans cette phrase, la subordonnée est une proposition relative sans antécédent, car le « que » assume bel et bien une fonction : il est ATTRIBUT du SUJET « Théophile » : Sans elle, Théophile deviendra… (exemple « fou »). Cette proposition serait incomplète sans cet attribut assumé par le pronom relatif « que » (sans antécédent autre que le pronom « ce », qui lui non plus n’a pas d’antécédent). Notez toutefois que cette proposition relative sans antécédent assume quand même la fonction C.O.I. du v. « s’inquiète ». Exemple de CONJONCTIVE ESSENTIELLE où le « que » est bien conjonction : Mais Constance s’irrite de ce que Théophile cherche trop à la revoir. = C.O.I. du v. « s’irrite ». 5

Dans cet exemple, il est absolument impossible d’intégrer le « que » et de lui accorder une fonction par rapport à un mot dans la subordonnée. Cette subordonnée est donc véritablement une COMPLÉTIVE. Et le « que » est conjonction de subordination. **** RAPPEL IMPORTANT : Comme nous venons de le mentionner, les propositions conjonctives essentielles sont introduites par une CONJONCTION DE SUBORDINATION (QUE, ou encore, SI, ou, rarement, QUAND), ou encore une locution conjonctive de subordination (CE QUE, À CE QUE, DE CE QUE …). Ces conjonctions de subordination ont pour seule fonction, contrairement aux pronoms relatifs, d ’introduire les propositions subordonnées. Vous devez alors préciser le type de subordonnée qui est ainsi introduite avec sa fonction, en donnant bien les délimitations de cette subordonnée. Toutes ces informations constituent la fonction de la conjonction de subordination : c’est-à-dire introduire une proposition conjonctive essentielle ayant comme fonction... + ses délimitations. ******************************************************************* PROPOSITION D’INTERROGATION INDIRECTE (Goosse, p. 376-377) Notez que les PROPOSITIONS D’INTERROGATION INDIRECTE (traditionnellement, ce type de proposition fait partie des subordonnées complétives, l’équivalent des conjonctives essentielles) sont introduites par : 1) la conjonction de subordination « SI » : Je me demande si vous avez étudié. 2) les subordonnants : quand, comment, pourquoi, où, que plusieurs grammairiens continuent d’appeler adverbes interrogatifs : Ils ignorent pourquoi vous êtes restés. 3) un groupe nominal comprenant un déterminant interrogatif (quel, quelles, etc.) : Je sais quel étudiant pourra répondre à cette question. 4) par un pronom interrogatif (lequel, laquelle, qui, quoi, ce que, etc.). Je me demande lequel parmi vous répondra. Il veut savoir ce que vous faites. Il se demande qui partira en premier. *** RAPPEL : La proposition d’interrogation indirecte assume presque toujours la fonction C.O.D. par rapport au verbe de la principale (ex. : demander, savoir, ignorer, interroger, chercher, vérifier, etc.). Quelques rares fois, elle pourra assumer la fonction C.O.I. (du verbe principal, s’informer, se souvenir, penser). Il ne faut surtout pas confondre, encore une fois, 6

avec la fonction du subordonnant : Je me demande où il est allé. Ici, la proposition d’interrogation indirecte : « où il est allé » est C.O.D. du verbe « me demande », même si « où » (adverbe interrogatif) assume la fonction C.C. de lieu du verbe « est allé ». *************************************************************************** Les propositions incises ne sont PAS des propositions conjonctives essentielles! Vous pouvez les considérer comme des propositions indépendantes juxtaposées (sous-phrases chez Goosse). Exemples de propositions incises : dit-il, fit-il, rétorqua-t-elle, répondit-il avec maladresse, pensais-je, etc. Avec inversion du sujet. On traitera les incidentes de la même façon, c’est-à-dire comme des propositions indépendantes juxtaposées (ou sous-phrases, selon Goosse). Elles sont simplement plus variées : à Dieu ne plaise!, avouons-le, disons-le, souhaitons-le, t’en souvient-il?, soit dit entre nous, on le devine, je pense, etc. Elles sont insérées à l’intérieur d’une autre proposition. L’incise (ou l’incidente) coupe la proposition dans laquelle elle s’insère : « J’ai tout essayé, soyez-en sûrs, pour m’en sortir. » -------------------------------------------------------------------------------------------------PROPOSITION

SUBORDONNÉE

CIRCONSTANCIELLE

(Goosse

les

appelle

propositions « adverbiales ». Voir la Nouvelle Grammaire française, p. 365-375.) Elles assument toujours la FONCTION COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL par rapport au verbe de la proposition PRINCIPALE. Elles sont introduites par des conjonctions de subordination ou des locutions conjonctives de subordination. Il faut rester très attentif au MODE de la proposition subordonnée circonstancielle. C’est la conjonction de subordination (ou parfois le sens du VERBE principal) qui régit l’emploi de l’indicatif ou du subjonctif dans la proposition circonstancielle. Comme avec les compléments circonstanciels, j’insiste pour que le rapport soit toujours établi avec le VERBE, puisque la phrase (ou la proposition) s’articule autour du VERBE. Donc, précisez toujours le VERBE auquel se rapporte le complément circonstanciel. Cela évitera des confusions dans certains cas de phrases plus complexes. Les conjonctions de subordination commandent l’emploi du mode, subjonctif, indicatif ou conditionnel. Par exemple, les conjonctions de sub. « afin que », « avant que », « bien que »,

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« encore que », « malgré que », « pour que », « pourvu que », « quoique », pour ne nommer que celles-là, commandent le subjonctif. La conjonction « au cas où » commande le conditionnel. VOICI QUELQUES EXEMPLES DE CONJONCTIONS (ET LOCUTIONS CONJONCTIVES) DE SUBORDINATION (liste non exhaustive) : - de TEMPS : alors que, à peine … que, après que, avant que, au moment où, aussitôt que, chaque fois que, comme, depuis que, dès que, d’ici que, en attendant que, en même temps que, lorsque, jusqu’à ce que, pendant que, quand, tandis que, tant que, toutes les fois que. ATTENTION à l’emploi fautif du subjonctif : la locution conjonctive de subordination « Après que » commande toujours l’indicatif, contrairement à l’erreur commune. *** ATTENTION : Remarquez que les subordonnées circonstancielles n’assumeront jamais la fonction C.C. de LIEU, car celle-ci est assurée par une relative, grâce au pronom relatif OÙ. Exemple : On l’a retrouvé exactement là où on l’avait déposé. (Sub. relative)

Exemples de propositions circonstancielles de temps : Théophile a toujours soutenu Constance, chaque fois qu’elle a traversé des épreuves. Constance avait aussi toujours secouru Théophile, avant que tout se gâchât. - de CAUSE : attendu que, comme, étant donné que, d’autant plus que, parce que, puisque, soit que… soit que, sous prétexte que, surtout que (de registre familier), vu que. Exemples de propositions circonstancielles de cause : Dolores n’aime pas travailler dans ce restaurant, puisqu’elle doute de sa salubrité. Étant donné qu’elle n’a rien trouvé d’autre, Dolores devra continuer à y travailler un peu. - de BUT : afin que, de crainte que, de peur que, pour que, etc. Exemples de propositions circonstancielles de but : Dolores n’a parlé de ces doutes à personne, de peur que le cuisinier se vexe. Ses amies lui conseillent de prendre congé, afin qu’elle se repose de cette ambiance malsaine. - de CONCESSION ou d’OPPOSITION : alors que, à moins que, bien que, encore que, malgré que, que… ou que, même si, quand bien même, quoique, sans que, etc. Exemples de propositions circonstancielles d’opposition : Quoique Paulo, le cuisinier, ait entendu quelques rumeurs à son sujet, il refuse de changer ses habitudes. Même si le marmiton lui fait souvent de sages remarques, il s’entête.

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- de MANIÈRE : de façon que…, comme, ainsi que…, de même que…, à mesure que…, au fur et à mesure que…, sans que…, etc. Exemples de propositions circonstancielles de manière : Dolores continue à servir les clients avec son beau sourire, comme elle agit toujours dans toutes les situations éprouvantes. Elle effectue toujours ses tâches sans que le patron ait besoin de les lui rappeler. - de CONDITION ou de SUPPOSITION : à moins que, à supposer que, au cas où, en admettant que, pour peu que, pourvu que, selon que, si, soit que… soit que, suivant que, etc. Exemples de propositions circonstancielles de condition : Dolores se comporte toujours très poliment envers tout le monde, pourvu qu’on ne l’importune pas. Si les clients se plaignent injustement, Dolores parviendra toujours à leur faire entendre raison avec délicatesse. - de CONSÉQUENCE : au point que, assez pour que, de façon que, de manière que, de sorte que, de telle sorte que, en sorte que, tant que, tel que, tellement que, si bien que, etc. Notez que « si », « tellement », « tant »... sont adverbes. Mais ils forment avec « que » une locution conjonctive de subordination. Dans la proposition circonstancielle de conséquence, vous ne trouverez pas de coupure de cette conjonction de subordination. Exemples de propositions circonstancielles de conséquence : Dolores a continué de travailler avec assiduité dans ce restaurant, si bien que le patron l’a nommée gérante. Paulo est désormais surveillé de près, tellement que ses habitudes en cuisine se sont beaucoup améliorées. ***************************************************************** FONCTION DE LA PROPOSITION CIRCONSTANCIELLE Il est très simple de préciser la fonction de la proposition circonstancielle, surtout si vous avez déjà saisi qu’il s’agissait d’une circonstancielle. En effet, la proposition circonstancielle assume toujours la fonction C.C. (de temps, de cause, de manière, de condition, de conséquence, d’opposition) articulé autour du verbe de sa principale. EXEMPLE : Archibald promène toujours son chien quand il pleut. « quand il pleut » = Nature : proposition circonstancielle de temps; FONCTION : C.C. de temps articulé autour du verbe « promène ». *********************************************************************** 9

PROPOSITION CORRÉLATIVE (comparative ou consécutive) (Goosse, p. 363-365) Les adverbes de degré et les adjectifs comparatifs peuvent commander une proposition corrélative. Cette appellation s’avère très pertinente. « Définition : La subordonnée corrélative est une subordonnée qui est enchâssée dans un groupe de la phra...


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