Cours - Mange PDF

Title Cours - Mange
Course Attitudes et changements, discriminations et cpt deviant
Institution Université de Caen-Normandie
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UE22 – Attitudes et changements, discrimination, comportements déviants Processus de déshumanisation: prévalence, modèles, déterminants et conséquences I- Prévalence de déshumanisation La déshumanisation, on pourrait presque dire que c'est un concept à la mode, on l'évoque souvent dans les médias et dans pleins de situations différentes. L'idée est que dénigrer et déshumaniser aillent de paires, cela reste différent car on peut ne pas aimer de personnes sans pour autant les déshumaniser. Il y a eu un angle nouveau dans les années 2000 pour comprendre et analyser les rapports entre les groupes et les formes que peuvent prendre les tensions entre eux. 1.Le questionnaire du TD, stéréotypes et préjugés sur le handicap C'était au sujet de la stigmatisation et de la déshumanisation des personnes en situation de handicap psychique ou moteur. En terme de stéréotypes, les personnes handicapées moteurs sont perçues comme des personnes intègres, bienveillantes mais sont aussi perçues comme associables et peu compétentes. Même quand les gens font un peu attention à ce qu'ils disent on retrouve presque à chaque fois ces résultats. Concernant les personnes handicapées psychiques, elles sont considérées comme menaçantes et agressives. Un modèle de jugement social qui repose sur le modèle de contenus de stéréotypes, il se base sur deux dimensions de jugement: →la chaleur →la compétence Il n'y a pas d'étude sur les personnes en situation de handicap psychique mais il y a des travaux sur certains profils. Ce que l'on sait, c'est que les toxicomanes, les schizophrènes sont plutôt considérés comme peu chaleureux et peu compétents. Sur les données des années précédentes pour les questionnaires, on voit que les stéréotypes classiques sont reproduits. 2.Les différents champs de la déshumanisation La déshumanisation n'est pas nouvelle et est surtout toujours d'actualité, elle fait partie du passé avec les massacres et génocides mais elle est aussi présente dans nos sociétés. Il peut y avoir une déshumanisation des homosexuel, des exogroupes politiques, des personnes âgées mais dans un premier temps, il y a eu une focalisation sur les exogroupes ethniques comme les afro-américains, les arabes, les palestiniens, les roms.. Dans le champ du travail, on constate une déshumanisation des séniors, les personnes sont traitées comme des marchandises pour augmenter les profits.

II- Les déterminants de la déshumanisation 1.Le biais de favoritisme Il y a une tendance des individus à se représenter en groupe et à s'organiser en groupe, cela a des conséquences à trois niveaux:

→niveau cognitif: de manière général cela va interférer sur mes pensées et mes croyances, on va mieux considérer son endogroupe →niveau affectif: cela se passe au niveau des ressentis et des émotions, on aime mieux son endogroupe →niveau comportemental: ici on parle d'actions, on va être plus agréable avec son endogroupe Il peut y avoir un biais de favoritisme endogroupe, il s'agit d'une tendance à favoriser son propre groupe, ce biais apparaît sous des formes très diverses, évaluations de traits, allocations de ressources, surestimation des performances.. Au début l'explication donnée c'est la théorie des conflits réels de Shérif, ce biais serait lié à la compétition intergroupe, aux conflits réels des groupes, des situations dans lesquelles les intérêts de l'endogroupe ne peuvent être satisfaits qu'au dépends de l'exogroupe. Le conflit devrait être absent si la compétition est absente. 2.Le paradigme des groupes minimaux, Tajfel L'hypothèse est que le simple fait de catégoriser autrui est suffisant pour générer de la discrimination intergroupe. Il y a une création de deux groupes artificiels puis une attribution de points par l'intermédiaire d'une matrice. 3.Les enfants dans tout ça On va mettre en place un exercice, l'équipe des bleus donnent des bonbons au rouges mais moins qu'aux bleus quand même et de même pour l'équipe des rouges. Chez les enfants aussi il y a ce biais de favoritisme endogroupe. Concernant les études hors du paradigme des groupes minimaux, pour les enfants de 3ans, on leur présente de nouvelles activités par une personne du même genre ou du même âge. Les enfants vont préférer les activités présentées par des personnes du même sexe ou du même âge. On préfère et on distingue un autre qui est similaire à nous vers 11mois. Le fait de prendre en considération l'origine apparaît en moyenne vers 5ans. Ensuite, il y a une préférence de son propre pays vers 6/7ans. Ces distinctions peuvent apparaître plus tôt chez les personnes ayant vécu dans des pays où il y a eu récemment ou où il y a un conflit intergroupe. 5.Les différentes corrélations La déshumanisation est souvent corrélée à la dominance sociale, c'est la tendance à soutenir ou pas l'idée de hiérarchie entre les groupes sociaux, et à l'autoritarisme de droite qui correspond à une tendance à percevoir le monde comme dangereux, à suivre particulièrement les normes sociales et les traditions, à se soumettre les autorités et à agresser les individus menaçant les normes et l'ordre social. Mais la déshumanisation est aussi favorisée par la situation de pouvoir, je discrimine pas forcément quand je suis en situation de pouvoir mais j'accorde tout de même un peu moins d'humanité à autrui, et le narcissisme.

III- Les modérateurs de la déshumanisation Le simple fait de mettre nom et prénom va limiter la déshumanisation. →L'infra-humanisation est un phénomène intergroupe et reflète la perception d'une catégorie plutôt qu'un individu. →Il y a un processus d'identification à l'endogroupe, l'infra-humanisation ne semble se produire que si l'appartenance groupale constitue un aspect important de l'identité de l'individu. →La pertinence perçue de l'exogroupe, plus un exogroupe est pertinent pour définir l'endogroupe, plus il est infra-humanisé.

→La perception d'un conflit intergroupe, la favorisation endogroupe apparaît sans forcément de conflit mais l'hostilité et l'agression nécessite un sentiment de conflit. 2.Chez les enfants -Le modèle de préjugés inter-espèces chez les enfants de 6 à 10ans Le fait que les parents aient une orientation à la dominance sociale élevée va amener l'enfant à catégoriser humains-animaux et à déshumaniser en fonction de l'origine ethnique, et plus ils auront des préjugés et exprimeront du racisme. -Déshumanisation chez les enfants et le harcèlement Ce qui est montré c'est qu'on observe une tendance chez les enfants a plus déshumaniser les enfants qui ne sont pas leurs amis et c'est clairement corrélé avec les situations de harcèlement. On observe aussi que quand je déshumanise autrui, je déshumanise en rapprochant de l'animal (déshumanisation animalistique) ou je déshumanise de manière machinistique. Les enfants ont tendance à déshumaniser de manière animalistique. Il existe des échelle de déshumanisation d'autrui chez les enfants, les chercheurs passent par des jeux.

Modèles et mesures de la déshumanisation

I- Les premiers travaux sur la violence de masse Les premiers ayant travaillés sur la déshumanisation sont Kelman et Staud, pour eux la perception des victimes réduirait la retenue normale des comportements violents des agresseurs. Cette perception serait liée à un déni de: →l'identité des victimes (leur individualité) →leur communauté Les victimes deviennent alors une masse désindiviualisée et ne génèrent plus de compassion. Pour Opotow, il ne s'agit pas d'un déni d'attributs mais c'est l'exclusion d'une communauté morale permettant alors de ne pas envisager ni la souffrance, ni l'injustice subie par les cibles. Pour Schwartz, personnes seraient déshumanisées lorsqu'elles sont perçues comme manquant de valeurs morales et que leurs valeurs sont perçues comme incongruentes avec celles de l'endogroupe. Bandura dit que déshumaniser permet un désengagement moral de l'agresseur envers lui-même. Bar-ti voit la déshumanisation comme une forme de croyance collectivement partagée dans laquelle on attribue à un groupe une étiquette sous-humaine ou démoniaque. Cela se produirait qu'en situation de conflit inter-éthnique.

II- L'infra-humanisation, Leyens Il s'agit d'un modèle développé par Leyens, son idée c'est que se serait un effet intergroupe, les individus attribueraient moins d'humanité à des exogroupes qu'à leur endogroupe. Ce qui l'intéresse c'est les cas où on attribut un peu moins d'humanité, pas quand il n'y a plus du tout (déshumanisation). Quand on considère un autre groupe on va attribuer un peu moins d'humanité qu'à notre propre groupe. Dans la tête des gens, il y a trois éléments qui nous distingueraient des animaux: -l'intelligence -le langage -les sentiments (émotions secondaires) Négatif

Positif

Émotions

Douleur, peur, colère, fureur, panique, souffrance

Surprise, calme,attirance, joie, attention, plaisir

Sentiments

Humiliation, honte, culpabilité, Optimisme, amour, compassion, jouissance, admiration, espoir dégoût, mélancolie, découragement

Dans la tête des gens, les émotions sont partagés par les humains et les animaux alors que les sentiments ne sont partagés que par les humains. Si on considère les émotions, ça a une durée brève et spontanée, elles apparaissent très tôt dans la vie et cela varient assez peu selon les cultures (colère, surprise, peur, joie, tristesse, dégoût). Les sentiments, eux, sont perçus comme plus spécifiques des êtres humains, leur durée est plus longue, moins intense, ils impliquent plus de moralité, de cognition et de sensibilité, ils sont moins visibles, apparaissent plus tardivement dans la vie et son plus internalisés que les émotions (chagrin, admiration, tendresse, mépris..).

-Émotions/sentiments et attributions intergroupes, Leyens 72 étudiants 16mots en ordre aléatoire →4 sentiments: nostalgie, compassion, orgueil, remords →4 émotions: courage, peur, exaltation, surprise →8 mots distracteurs portant sur la compétence et la chaleureux Il faut sélectionner les mots qui constituent des caractéristiques typiques d'un membre de l'endogroupe vs de l'exogroupe. Chaque participant va répondre à une seule modalité, ici endogroupe ou exogroupe. On observe un processus d'infra-humanisation, les sentiments sont plus attribués à l'endogroupe. -Mesures implicites, IAT 3 études, 2 avec émotions/sentiments positifs, 1 avec émotions/sentiments négatifs Les individus associent plus vite les sentiments à l'endogroupe et les émotions à l'exogroupe que l'inverse. Les individus attribuent indifféremment les émotions aux groupes, mais ils attribuent préférentiellement les sentiments à leur endogroupe. L'infra-humanisation peut se mesurer en mesures explicites et en mesures implicites. On sait que l'infra-humanisation ne fonctionne pas dans les paradigmes des groupes minimaux (quand on crée des groupes qui n'ont pas de sens), pour qu'il y ait déshumanisation il faut que le groupe ait un minimum de sens quand même. Plus je m'identifie à un groupe, plus je serai enclin déshumaniser l'exogroupe. Si je décris ce que je ressens par le biais de sentiment plutôt que par le biais d'émotion, ça augmente les comportements pro-sociaux. On peut utiliser l'infra-humanisation comme déculpabilisation, les patients mourants sont parfois infra-humanisés pour éviter le burn-out des soignants. En revanche, il y a une réhumanisation des futurs mourants lorsqu'il y a argumentation pro-euthanasie. Cela permet également une déculpabilisation d'une responsabilité collective, on demande à un endogroupe de rappeler les méfaits de son groupe à l'égard d'un exogroupe, ils vont intensifier l'infra-humanisation de l'exogroupe. L'effet ne fonctionne que s'il y a bien perception de la culpabilité collective et pas seulement le rappel des massacres.

III- Le modèle duel, uniquement humain vs nature humaine Pour comprendre la déshumanisation il faut comprendre ce qu'est l'humanité des individus, il y aurait deux manières d'envisager l'humanité d'un individu et cela amène donc à deux formes distinctes de déshumanisation. Haslam dit qu'il y aurait des caractéristiques uniquement humaines comme la sensibilité, la maturité, la rationalité. Si je prive un individu de ces caractéristiques, pour lui je suis en train de déshumaniser de manière animalistique car je rapproche la cible de l'animal. Je peux aussi envisager l'humanité autour de ce que serait la nature humaine comme la chaleur, la profondeur et si on prive quelqu'un de cela on va alors déshumaniser de manière mécanistique. Certaines cibles vont pus subir une déshumanisation animalistique et d'autres vont plus subir une déshumanisation mécanistique. La fin de ces deux déshumanisation ne sera pas la même. Les traits uniquement humain se développent tardivement et sont différents selon les cultures alors que les traits de nature humaine sont plus universels et sont reliés aux émotions. Mais la fiabilité test-retest des items est très faible mais au niveau conceptuel c'est un modèle de la déshumanisation plus macro car il intègre plusieurs formes de déshumanisation.

Haslam va montrer des effets d'auto-humanisation, on humanise nos faiblesses, cela donne une excuse pour ces éléments négatifs «nous ne sommes que des humains après tout». Il y a des groupes qui vont être déshumanisés sous des modalités variées. >Laquelle des deux dimensions est la plus valorisée pour définir l'humanité? Cela va dépendre de la culture d'origine des individus.

IV- L'apport du stéréotype content model Les émotions vont se transformer en préjugés, on va ranger les personnes suivant deux caractéristiques: la chaleur et la compétence. Selon que l'on appartienne à un de ces cadrans, on va susciter des émotions différentes. Ca va avoir des conséquences comportementales, on a les moins compétents et les plus compétents, les plus chaleureux et les moins chaleureux, les comportements vont alors être différents. Cela peut générer des comportements de facilitation ou les comportements anti-sociaux. Sur la déshumanisation, on sait qu'elle est potentiellement subie par tous les exogroupes, Harris et Fiske suggèrent que les groupes les plus stigmatisés dans nos sociétés en sont particulièrement la cible. Ils vont considérer que la déshumanisation sur le modèle de la théorie de l'esprit c'est c'est ne pas considérer que l'autre puisse avoir une théorie de l'esprit. -Test avec mesures d'activation neurologique Activation du médial préfrontal cortex: la littérature scientifique indique que son activation co-varie avec la cognition sociale. On mesure l'activation du CPF car c'est cette zone qui devrait s'activer dans le processus de cognition sociale. Les faibles en chaleur et en compétence n'activent pas le réseau de la cognition sociale et activent en revanche des structures liées au dégoût comme l'insula. Ces groupes sont les seuls qui n'activent pas spontanément l'attribution d'états mentaux.

V- L'apport de la perception de l'esprit L'idée c'est que l'on peut attribuer de l'esprit à des entités humaines ou non et cette attribution se fait sous deux angles, quand j'attribue de l'esprit: →agentisme, capacités mentales telles que la pensée, le contrôle de soi et la communication, cela nous distingue des animaux →expérience, émotion, conscience et personnalité, cela nous distingue des robots et des objets Ici on parle de déshumanisation mais aussi de démentalisation.

VI- La déshumanisation flagrante, Kteily Au delà de la déshumanisation version subtile, il y a une déshumanisation version flagrante. Il va y avoir la création d'une mesure flagrante. Une mesure allant de pas évolué à très évolué, on établit ensuite un score de déshumanisation. Cela permet d'avoir une hiérarchie en terme de préjugés sur différents groupes, le continuum est de 0 à 100. Cette mesure fonctionne et est relativement fidèle. On hésite à l'utiliser pour des raisons d'éthique et il faudrait interroger beaucoup beaucoup de personne pour soit révélateur. C'est la plus prédictive des comportements anti-sociaux.

VII- Le déni des droits humains On utilise la déclaration universelles des droits de l'Homme, on demande aux gens dans quelle mesure chacun des droits sont des droits inaliénables pour les handicapés physiques ou moteurs. Une manière de déshumaniser car on va attribuer moins de droits à certains.

Les tentatives de prévention de la déshumanisation L'humanitude est présentée comme une philosophie et une méthodologie de soin. La stratégie est de réhumaniser les patients. La méthodologie est particulièrement utilisée dans le soin aux personnes âgées et notamment atteintes de syndrome démentiel. C'est l'ensemble des éléments qui font qu'on se sent appartenir à l'espèce humaine et qui font qu'on reconnaît un autre humain comme appartenant à la même espèce que moi. Il y a trois canaux sensoriels: regard, parole, toucher. C'est une stratégie de ré-humanisation des patients est basée sur les expériences empiriques des auteurs et leur expertise en physiologie. I- Exposition à information contre-stéréotypique Si je présente des individus à l'inverse du stéréotype ça abaisserait la déshumanisation. D'abord ils ont joué sur les stéréotypes de gens où ils présentent une femme ou un homme avec deux conditions: -mécanicien/ne -infirmier/ère Quand la combinaison est contre-stéréotypique ça va atténuer les émotions stéréotypées car c'est lié à l'effet de surprise. Ils ont aussi travaillé sur des groupes nationaux italiens ou roms et manager ou nettoyeur de vitres. Quand il y a un contre-stéréotype on abaisse les émotions stéréotypées, les roms vont susciter moins de dégoût. Cela atténue la tendance à déshumaniser ce groupe, ça va à l'encontre des attentes que l'on va et cela va réhumaniser.

II- La recatégorisation de l'endogroupe et de l'exogroupe en un endogroupe commun supraordonné Il saut se dire «on est tous des êtres humains», on catégorise dans le groupe au dessus, dans un groupe commun supra-ordonné. Mais le problème c'est qu'il y a un risque de dommages collatéraux, cela pourrait amener les oppresseurs à se sentir moins coupables.

III- La catégorisation multiple, Alborello La catégorisation d'autrui sur la base de critères multiples réduit les intergroupes,on fait de la multicatégorisation. Il va voir si cela concerne aussi la déshumanisation. 5 conditions: -catégorisation simple blanc: Giuseppe est blanc -catégorisation simple noir: Giuseppe est noir -catégorisation multiple noir: Giuseppe est un jeune homme noir chrétien, il est né en Italie et ses parents sont immigrés -activation identité humaine + catégorisation simple noir: réponse à 4 items, je m'identifie à tous les êtres humains, je sens une connexion forte à tous les êtres humains, je suis comme tous les êtres humains, quelles que soient les différences ethniques, politiques, religieuses, sociales ou idéologiques, je suis fier d'appartenir à l'espèce humaine. -activation identité humaine + catégorisation multiple noir

2VD, attribution émotions secondaires →caractère inaliénable des droits humains Ce qui marche c'est la condition où on active l'identité humaine et où on fait une catégorisation multiple. Plus je donne d'éléments sur Giuseppe, moins il est déshumanisé. On refait une manipulation mais avec 3 conditions: -Contrôle: Christian est une personne noire -Multi-catégorisation: Christian est un jeune homme noir et chrétien, il est né en Italie et ses parents étaient immigrés -Multi-catégorisation + priming humanité: idem + échelle identification humaine. Plus je suis déshumanisée par l’environnement, plus je risque de me déshumaniser, c'est un processus d'auto-déshumanisation. A partir de 5 catégories c'est censé optimiser l'effet. En catégorisation multiple, on va augmenter les attributions chaleur et compétence. Par contre si on mêle multi-catégorisation et des traits ça va moins bien marcher. Plus je subis de déshumanisation, plus je vais moi-même m'auto-déshumaniser, plus l'individu subie des exclusions sociales plus l'individu va se déshumaniser. On observe des réactions différentes en fonction de la déshumanisation, si elle est animalistique ou mécanistique (réaction de colère ou de tristesse) par exemple. On peut agir sur les contextes et accompagner les gens à se réhumaniser....


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