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Title Cours
Course Découverte du monde de l'éducation scolaire
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
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Cours TD...


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Laurent Talbot

TD 1. Découverte du monde de l’éducation scolaire INTRODUCTION Définitions Éducation : (du latin « ex ducare »)conduire hors de l’état de nature, vers l’état de culture : • éducation formelle (scolaire, l’école...) • éducation informelle (familiale, animation...) Éthologue : étude du comportement animal

Film « les héritiers » Prise de note : Comment est la prof principale avec les élèves ? • pédagogique : cherche à disscuter avec les élèves et cherche à les comprendre • mise en avant de la collectivité • participation • confiance en les élèves • croit en eux, les défend • fait faire des activité • les félicite

D’après Albert Bandura

Comportement

FPI (Facteur Personnel Interne)

SEP ( Sentiment Efficassité Personnel)

Environnement

Laurent Talbot Kurt Lewin dit qu’il y a 3 manière de faire classe : • aurocratique ( prof décide de tout) • laisser-faire (loi du plus fort) • démocratique (présent dans le film, respect des élèves) Dans « les héritiers », la prof croit en l’éducabilité cognitive , on apprend à n’importe quel âge. C’est l’inverse du courant inneiste-fixiste, selon lequel on est intelligent selon nos gènes. Enseigner c’est deux choses : • transmettre les choses simples • mettre en place des situations pédagogiques relationnelles cognitives, pour cela il faut faire confiance aux élèves 5 missions de l’école : • socialisation • instruction • personnalisation • orientation • professionnalisation Remarques liminaires : L’école : un enfjeu essentiel dans un onde sans cesse en mouvance 4 révolutions qui modifient les relations entre les hommes : • naissance du feu (-1 millions d’années) : modification alimentaire , espérance de vie plus longue, langage oral qui se développe • invention de l’écriture ( -3000 av. JC) en Mésopotamie (entre le Tigre et l’Euphrate en Irak) : sédentarisation, agriculture qui va necessiter l’écriture pour le commerce, sorte de testament sur plaque en argile, création de l’école (souvent liée à la religion) • imprimerie (1400) • révolution numérique (actuel) : réseaux sociaux, internet...

I) SCIENCES DE L’ÉDUCATION Pourquoi un « s » à sciences ? 1. La pluridisciplinarité Différentes études:histoire, sociologie, ect.. 2. L’interdisciplinarité On essait de relier des matières entreelles, exemple : la sociologie et la psychologie

Laurent Talbot 3. La transdisciplinarité

Documentaire sur Itard (cour philo de terminale avec enfant sauvage) Itard (docteur) persuadé de pouvoir éduquer enfant sauvage, grande confiance en l’éducabilité → le pouvoir de l’éducateur est immence → Itard va alors s’occuper de l’enfant, il a une grande volonté de le faire changer Itard veut le bien de l’autre, pour cela il peut faire des choses contestables mais il aime l’enfant, Victor •

• 20ème siècle, beaucoup se sont inspirés des méthodes d’Itard pour éduquer Pour chaque enfant sa méthode (stratégie de détour pour certain qui présente des troubles psychologiques affectifs) sur 2/3 ans pour réapprendre aux enfants à apprendre • •

Apprendre c’est prendre un risque : on ne peut pas grandir à la place d’un autre : principe d’éducabilité Itard pose la question de l’éthique sur l’éducation : quelle place l’éducateur doit laisser pour que l’apprenant prenne à son tour sa place ?

L’éducation est une conduite sociale universelle qui se manifeste par l’action d’une personne (o d’un groupe) sur une personne (ou un groupe) en vue de sa (ou de leurs) transformation. L’éducation est bien une réalité universelle, inhérente à la notion même de l’humanité.

II) Classification notionnelles et conceptuelles a) Dictature et pédagogie « La dictature des mathématiques » étudie les activités didactiques, c’est-à-dire les activités qui ont pour objet l’enseignement, évidemment dans ce qu’elles ont de spécifique au mathématique » (BROUSSEAU,1986) Donc la didactique est spécifique à un contenu d’enseignement. La pédagogie , c’est tout le reste… Didactique : des savoirs à enseigner Pédagogie : des savoirs pour enseigner

Laurent Talbot Revisite du Triangle pédagogique de Houssaye ( pas d’accord sur « enseigner » et « former »)

SAVOIR

DIDACTURE

APPRENTISSAGE

PROF

ELEVE

PEDAGOGIE

b) Qu’est ce qu’un système ? 5 éléments 1. Un ensemble d’éléments de nature et de niveaux différents : il ya des profs et des élèves, des parents et des bâtiments, des programmes et des administrateurs, desrèglements et des traditions ; il y a des profs des écoles et des profs d’université, règlement intérieur et des lois d’orientation 2. Ces éléments sont en interactions, en relation d’influence ; ces relations peuvent être de subordination (hiérarchie), de causalité (apprentissage causé par enseignement.. ), de circulation, de conflit. 3. Un système est organisé : ses éléments entretiennent entre eux des relations structurelles et fonctionnelles pour remplis des taches, exécuter programmes, accomplir missions 4. La diversité des éléments et la multiplicité de leurs relations créent de la complexité (on voit tout) ou de la complication (prévisible) 5. Un système est plus que la somme de ses parties : il produit de l’émergence, de la valeur ajoutée

1er penseur de l’évaluation sans note : Fernand Oury (professeur) Freinet : « à partir techniques fondamentales on apprend a lire, compter » Enfants de niveau différents, il faut donc trouver moyen de les rassembler → judo : tout le monde suit les mêmes règles (idée un peu voyante)

Laurent Talbot Il instaure l’idée les couleurs, des ceintures au judo, à l’école pour permettre au élève de passer pallié et voir ou il en est réellement. Le maître n’est plus le seule à avoir tous les pouvoirs, les « évaluations » deviennent un défi pour les élèves et non une épreuve. Selon les élèves, ce système permet de faire réfléchir ! Institution ne peut pas être le maître, c’est dans la tête des enfants pour leur permettre de grandir, sortir du chaos. •

Mise en place conseil : regroupement enfants et le maître, et ensemble ils décident des décisions de la classe A retenir

F. Oury (1920-1997) Méthode basée sur judo : plus de note, mais couleur comme les ceintures de judo Célestin Freinet : courant de la pédagogie nouvelle active 1881-1882 : loi Ferry

Freinet (1896-1966) Il est convaincu que les enfants ont envie d’apprendre, il faut juste leur donner du sens. 1915 : mobilisé et doit arrêter l’enseignement → 70 % blessé de guerre 1920 : regarde autres forme d’enseignement en Allemagne par exemple pour titiller curiosité des élèves : imprimerie, Ces techniques serviront de boussole à de nombreux enseignants, il considère les élèves comme individu. Il fait travailler les élèves et pas seulement les faire écouter. Classe traditionnelle = règles traditionnelles (élèves derrière les uns les autres, l’élève écoute...) Quand élève se met au travail il fait réinventer règles chaque jours. Participer en commun à une activité en commun (exemple : création journal) = motivation de l’élève selon Freinet L’école n’est pas une usine, chacun doit pouvoir progresser. Chaque élève se donne des objectifs, cela permet la progression de chacun. Tout ceci apporte autonomie. C’est l’élève qui gère son temps afin d’arriver à son but, à sa limite. Que reste-il de Freinet aujourd’hui ? 45 pays au monde où il y a représentants pédagogiques qui militent pour méthodes Freinet. Créer situation où le savoir devient réponse à nos questions de la vie courante = véritable héritage de Freinet

Laurent Talbot

PETIT FILM SUR MÉTHODES APPRENTISSAGE DE LA LECTURE Ovide DECROLY (1871-1932) Pationné par la biologie → médecin avec spécialité sur les enfants anormaux Ouvre maison familiale pour accueillir enfant anormaux (juste plus lent) 1907 : école pour enfant normaux , école de l’ermitage test psycho de l’intelligence Méthode globale : Partir de savoir que tous les enfants savait, on part du mot, de la phrase, et après on reconnaît mot et on va peu à peu vers le déchiffrage 2 idées clés : • centre intérêt (donner un sens à ce qu’on fait) : élémentaire constitutif de l’homme dans premier temps : il imagine que l’école peut prendre appui sur ces centres pour enseignement : proposer milieu le plus riche possible (différents enfants, nature… ) • globalisation : affirmation que l’enfant a une vie qui est un tout, la vie scolaire doit s’intégrer dans ce tout , Decroly propose d’intégrer totalité des activités dans vie globale de l’enfant 3 stades de la pédagogie des centres d’intérêts : • observer ,regarder • mise en relation avec ce qu’on a vu et ce qu’on savait déjà • communication Méthode globale = bonne méthode = méthode qui privilégie le sens plutôt que répétition mécanique de geste Mal entendu sur méthode globale : Méthode appliqué en dehors du contexte pédagogique = rend pas possible de reconnaître mot si on la pas vu en classe avec un sens dans leur vie Méthode mixte : globalisation (lire c’est pas déchiffré, c’est percevoir des indice et donner sens ) vers déchiffrage

L’enseignement c’est 3 choses : • vient « in signare » → mettre en signe • transmettre des connaissances • mettre en place des situations (cognitives, affectives, relationnelles, temporelles, matérielles, pédagogiques, didactiques…) qui devraient permettre l’apprentissage

Laurent Talbot INFORMATION, CONNAISSANCE, SAVOIR Information : objective, ce qui circule entre émetteur et récepteur → a partir de ces infos on construit connaissance différente selon le sujet Connaissance : subjective de l’ordre du sujet partagées Savoir : connaissances Compétences : • connaissance, savoir • attitude (savoir être) • capacité (savoir faire) → Renvoie à l’idée d’action et de complexité 3 sortes de compétences : • compétence niveau 1 : procédures automatisables (connaissance déclaratives) • ensemble de compétences niveau 1 juxtaposées : compétence compliquées • Compétences complexes 1) savoir symptôme d’une pathologie 2) savoir reconnaître les symptômes 3) déduire une pathologie...


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