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Title Introduction - cours
Course Histoire de l'Epoque contemporaine
Institution Université Libre de Bruxelles
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Amandine André

HIST-B115 : Histoire de l’époque contemporaine jjjjjjjjjjjjjjjjjjjj 2021-22 Professeur : Mr. Pieter Lagrou

INTRODUCTION Deux questionnements : -

La modernité politique : le couple démocratie – État-Nation

La révolution française a donné lieu à l’idée de la politique. Une démocratie peut exister sans le cadre d’un État-Nation. o

Une révolution universelle ?

Une revendication universelle se base sur le fait d’assembler des gens à un mouvement commun parce que tous devraient se sentir concernés par les droits humains. Mais il n’y a jamais eu de révolution universelle, uniquement des révolutions nationales répliquées encore et encore. Une démocratie n’est possible qu’au sein de l’État Nation.  Il n’est pas possible d’avoir une démocratie au niveau européen entre autres car il n’y a pas d’unité linguistique. Le « peuple souverain » est un potentiel pour celui-ci de participer à toutes les décisions. Mais d’un point de vue pratique, ce n’est pas possible, parce que ce n’est jamais une totale démocratie.  Athènes n’est pas le bon exemple parce que l’Agora ne rassemblait que les propriétaires d’esclaves donc ne concernait pas tout le monde. Le moyen le plus démocratique est donc de voter pour des représentants. Mais cela donne suite à des mécontentements. Pourtant, pour rendre le peuple un maximum souverain, la meilleure solution trouvée pour le moment est la démocratie indirecte. Les principes de la démocratie sont par principe universels et pourtant, il n’y a jusque-là existait que des révolutions nationales.  La démocratie se situe toujours dans un contexte national, pas universel.  Une révolution universelle ne serait donc pas universelle (parce que c’est toujours au sein même d’un seul et unique pays) et ne mènerait qu’à une démocratie indirecte (car la démocratie indirecte est ingérable). o

Une démocratie directe ?

L’incarnation suprême de la démocratie directe est le référendum : Si c’est moi qui décide, posez moi directement la question et je vous donne la réponse grâce à mon vote.  Il y a certes des moments de démocratie directe mais la démocratie indirecte est la règle.  La démocratie directe est impraticable. Exemple du Brexit : Les électeurs sont pour le Brexit mais ils ne peuvent pas savoir tous les éléments que celui-ci prend en compte et ne sont pas forcément d’accord sur ces éléments. Le parlement devrait appliqué le verdict du peuple mais il n’y arrive pas. Si le peuple est souverain, la démocratie représentative* est alors illégitime, soit n’est pas conforme au droit moral, est injustifié. -

Des articulations hésitantes et conflictuelles o Penser l’espace – par le haut, par le bas

La question de la démocratie doit toujours être mise en avant dans l’espace.

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Où s’exercent nos droits ? Le mouvement de démocratie ne cesse de bouger. Il y a des revendications d’autonomie partout dans le monde et, ce, depuis toujours. Exemple : Europe, on veut en sortir (UK), y rentrer (Macédoine)… Mais au final, dans quel espace la démocratie peut-elle s’épanouir ? La « vraie » démocratie serait celle qui correspond à un espace uni, le plus petit « dénominateur ». Exemple : la Flandre, la Wallonie… La démocratie prône aussi la capacité de protéger sa population des multinationales qui violent la vie privée et mettent en danger la santé des consommateurs. o

Inventer le régime – la peur du peuple

Quel type d’institutions peuvent incarner notre démocratie ? Plusieurs réponses sont possibles et plains d’arbitrages : le référendum. En conclusion… Ces deux questionnements (quel est l’espace et quelles sont les institutions de la démocratie) servent à remettre en question la démocratie. A la remettre en question parce qu’il existe toujours des failles et qu’il faut la renouveler sans arrêt. D’ailleurs, au cours de l’Histoire, la démocratie n’a cessé de se réinventer, et ce depuis deux siècles. C’est à notre génération aujourd’hui de la renouveler. *démocratie représentative : vote qui permet à l’ensemble des citoyens d’approuver ou non l’entrer en vigueur d’une mesure proposée par le pouvoir exécutif. La démocratie représentative, aussi appelée « démocratie délégatrice », est l’une des formes de la démocraties dans laquelle les citoyens expriment leurs volonté via l’intermédiaire de représentants élus à qui ils délèguent leurs pouvoirs. Quelques notions introductives : Tableau : « La liberté guidant le peuple » - Eugène Lacroix (1830) On distingue clairement, sur ce tableau, que la démocratie a été construite sur la destruction d’un ordre précédant, et non de manière pacifique.

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1. De la contemporanéité de la Révolution Pourquoi dit-on que nous sommes des « contemporains » de la Révolution française alors que nous ne le sommes pas ? Les périodisations en Histoire :  Histoire contemporaine : commence en 1789 (= « Nouveau Régime ») Contemporanéité ? il s’agit d’évènements qui ont aboutis à des réalités politiques, des idées dont nous sommes, aujourd’hui, toujours contemporains.  Histoire moderne : commence en 1472 (= Ancien Régime) Contemporanéité ? Cela diffère de l’histoire contemporaine puisque cela est une partie de l’Histoire qui aurait débuté autour de l’année où il se passa plusieurs choses importantes : - Grandes découvertes - Découverte de l’Amérique - Découverte de l’Imprimerie…  Histoire médiévale : commence en 476  Histoire de l’Antiquité : commence en - 3 000 Débute avec les premiers écrits dont nous disposons (L’Odyssée, L’Iliade …)  Préhistoire Vestiges archéologiques (très loin de nous)  À chaque nouvelle périodisation, correspond une rupture historique qui fait qu’il y a un « avant » et un « après » La première rupture qui nous concerne : la naissance de la modernité (nous sommes des contemporains de Michel Ange (XVIème siècle, de Copernic…) Exemple : nos techniques de représentations, nous les partageons avec Michel Ange et non pas avec la peinture médiévale, nous savons que c’est la Terre qui tourne autour du soleil et non l’inverse comme l’avait avancé Copernic au XVIème siècle… La « modernité » de 1492 : - est une rupture épistémologique (magistère église / écritures saintes… le savoir devient différent)  rupture dans le savoir, rupture dans ce que nous considérons comme une voie légitime et crédible du savoir : Magistère église : l’accès au savoir vient par la révélation, par Dieu et seul l’église a donc accès à ce « savoir » MAIS fin du XVème siècle, la religion est remise en cause par l’observation, apparaissent alors des conflit entre livres saints et sciences.  Rupture !  Conséquence : aujourd’hui, nous sommes contemporains du savoir et de l’observation, et ce donc, depuis cette rupture. - transformation socio-économique : villes et féodalité Au début, la société est organisée en pyramide féodale ( le seigneur dispose des terre…). Ensuite, le développement des villes, qui arrive après, échappe à cette pyramide féodale et donc, elles n’appartiennent même plus à un seigneur… A partir de l’an 1000, suite donc à l’apparition des villes, les systèmes féodaux s’affaiblissent. Avant le paysan travaillait sur les terres du seigneur et lui devait donc une partie de ses récoltes, lui-même donnait une certaine partie de ses biens au Roi ou à l’Église… Or, avec les villes, les citadins s’affranchissent de ce système puisqu’ils n’ont plus de seigneur. Peu à peu, les villes reviennent avec les industries et les

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services, avec l’apparition des bourgeois, qui ne sont ni des nobles, ni des serfs. Ainsi nait le Tiers-État*. *Tiers-État : classe sociale qui se caractérise par son métier. Elle ne vit pas de la terre et vit dans la ville. Elle est organisée en corporation ayant des représentants. Cette classe paie des impôts directs au Roi sans passer par un seigneur local. A partir de l’an 1000 : développement des villes qui échappent à la féodalité en produisant une richesse artisanale (et plus seulement d’agriculture) et par de nouveaux secteurs  La structure hiérarchique pyramidale est donc renversée par les villes qui ne s’insèrent pas dans la féodalité La féodalité et les villes coexistent pendant un temps et dans ce climat un autre système voit le jour : l’absolutisme. 

-

nouvelle doctrine administrative

politique :

absolutisme

et

centralisation

Au moment où on remet en cause la religion par la science et l’observation, l’absolutisme* naît. *Absolutisme : système politique dans lequel le pouvoir est concentré entre les mains du souverain, qui en exerce tous les attributs (législation, justice, administration). Le Roi est également Roi de « droit divin » puisqu’il voit son pouvoir lui être attribué par Dieu directement, il est l’incarnation de celui-ci sur terre.  Du coup, nous sommes modernes à ce moment-là lorsqu’il s’agit de l’accès au savoir mais pour la politique, il y a toujours un problème de religion… On décide alors d’appliquer cette révolution des savoirs à la politique : le pouvoir comme le savoir appartient aux hommes, ils doivent se le réapproprier  Révolution copernicienne en politique (le soleil ne tourne pas autour de nous, c’est la terre qui tourne autour du soleil) Avant, le Roi était souverain, maintenant le peuple est souverain, (un peu comme le soleil et la terre) et la seule base de la légitimité politique vient du peuple et pas de Dieu. Par exemple : aujourd’hui, si un pays décide de sortir de l’UE, sa décision est légitime parce que c’est le peuple qui décide et pas parce que Dieu l’a décidé. -

révolution industrielle* et proto-industrielle*

*Révolution industrielle : processus historique du XIXème siècle qui fait basculer une société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle. *Proto-industrie : très petits ateliers essentiellement situés en milieu rural, aux XVIIIème et XIXème. On donne plus de pouvoir à la société urbaine qu’à la société féodale. Pour conclure… Ces éléments de rupture de 1472 mènent à une modernité. Nous vivons actuellement dans la même modernité que Copernic, nous partageons la même

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modernité épistémologique en pensant que notre savoir est empirique et ne vient pas d’une révélation divine. Mais, nous ne partageons pas la même modernité politique que Louis XIV (souverain qui obtient tous les pouvoirs de Dieu). La « modernité politique »  nous sommes tous contemporain de la Révolution française, ou du moins de la rupture qu’elle entraine Nous sommes donc modernes au sens politique seulement depuis 1879. Nous partageons toujours les principes de la révolution française. 2. Une démocratie directe ? a) Le peuple souverain Qu’est-ce que cela implique ?  « Tabula rasa » (= table rase) La Révolution française veut faire « table rase » de tout ce qui concerne le passé. Elle rejette complètement le droit divin, l’ancien régime.  Révolution Copernicienne de la politique : le peuple est souverain. L’Ancien régime n’est plus légitime, il est considéré comme une usurpation de pouvoir. En faisant table rase du passé, tout est à réinventer, unifier : - Les unités de mesure - Le calendrier - Les droits (pénal, commercial, civil…)  fin des privilèges, l’Ancien Régime est considéré comme illégitime  diminution des pouvoirs et des propriétés de l’aristocratie et de l’Église Comment faire pour remplacer ces doctrines ? il faut une doctrine alternative. On ne va pas l’inventer au moment de la révolution. Au cours du XIXème siècle, des alternatives sont proposées. Dans l’ancien régime, le Roi a pris tous les pouvoirs illégitimement : on change tout, car tout est contaminé par les lois de l’ancien régime. Le vrai départ est la Révolution française. Mais cette proclamation est tellement radicale qu’il y a quand même des compromis. La révolution va s’emballer. On va nationaliser la propriété de l’Église car, l’Église est la deuxième puissance après la Roi. Puis on diminuera les pouvoirs des aristocrates et saisit leurs biens. Cette révolution se conçoit comme une révolution universelle. Cependant, les autres dynasties européennes n’ont pas intérêt à se laisser faire. Une coalition contre la révolution. Comment peut-on en arriver là ?  Le contrat social de Jean-Jacques Rousseau de 1762 Nous vivons dans un système illégitime que l’on doit abolir, mais il faut tout de même garder des règles. La légitimité politique ne vient pas de Dieu, mais de notre consentement : établir toutes les règles de vivre-ensemble (contrat social).  Comment rendre ces règles-là légitimes sans qu’elles ne soient également oppressives ?  Le contrat social Au lieu que le Roi soit le seul et unique détendeur du pouvoir, chaque citoyen aurait une même fraction de pouvoir. Entre citoyens, il faut donc discuter des règles estimées nécessaires par tous au bon déroulement du vivre-ensemble. Une fois discuter, ces règles sont considérées comme cosignées par tous. Avantages :

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Ordre politique contractuel basé sur la liberté, l’égalité et la volonté commune Organisation politique issue d’un accord mutuel, et non divin Principe de consentement Possibilité de modification

Limites : - Dictature de la majorité sur la minorité, si celle-ci s’y oppose, elle doit de toute façon s’y plié puisque la majorité est pour - Rejet du parlementarisme - Idée d’adhésion mais contraignante , il faut faire des choix qui sont basés sur le principe de consentement mais aussi sur le pouvoir de la majorité - Choix des règles à assumer financièrement ensuite (enseignement) - Chaque décision a de grandes conséquences Rousseau a jeté les bases philosophiques de la Révolution française : - L’ordre politique est illégitime, - Le Roi a usurpé de tous les pouvoirs - Application particulière de la souveraineté du peuple - Renversement de l’absolutisme  mais il ne faut pas tomber pour autant dans l’anarchie ou dans la loi de la jungle 

La Révolution copernicienne de la doctrine politique : l’absolutisme inversé et le refus de la représentation

Copernic est un scientifique qui établit que la Terre tournait autour du soleil alors qu’on (on = la Terre) pensait être le centre de l’univers. Il changea le centre de perception de l’Univers avec le passage du modèle géocentrique au modèle héliocentrique, et comme lui, la RF changea le centre de perception du pouvoir.  Le peuple, jusque-là était extérieur au pouvoir, devient le centre de la prise de décisions  La souveraineté appartient au peuple 100% du pouvoir appartient donc maintenant au peuple. Seulement, s’il est simple de savoir ce que veut le roi, il est compliqué de savoir ce que tout un peuple veut. Sur les 28millions de français, chacun obtient donc 1/28 millionième du pouvoir : l’unanimité est alors impossible, la démocratie directe aussi…  Comment faire fonctionner ce système ?  La démocratie représentative Avec cette solution, on s’éloigne donc de l’idée d’une démocratie directe. Chaque citoyen ne choisit par les décisions, ce sont les personnes pour qui il a voté qui décident. Que se passe-t-il si la personne ne suit pas son programme ? Pas grand-chose parce que les représentants n’ont qu’à donner des excuses (pas la majorité…), les citoyens ne pourront pas vérifier leurs dires.  Voter pour quelqu’un qui est incapable d’appliquer le programme qu’il annonce : « usurpation de l’identité politique » De plus, - la démocratie représentative est opposée à l’esprit de la RF qui prône la démocratie directe - risque de sous-représentation des minorités Exemple du Brexit et du problème de la démocratie directe : UK - referendum sur le Brexit :

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Les conservateurs ont un clan europhobe dans leur parti et veulent les calmer, donc ils organise un référendum  Le résultat est inattendu ! Le referendum demandait simplement si les anglais voulaient sortir de l’Union Européenne. Mais qu’est-ce que cela implique ? Négociation avec l’UE = soumission de référendum quotidiens impossible -

Le citoyen VS. Le sujet - Le refus des collectivités (états, régions, religions…) o Rejet du clergé et de toute religion de l’État. Cela permet l’émancipation des minorités religieuses (notamment les juifs, acte fondateur de la RF). La religion qui était jusque-là affaire de politique, elle devient alors une affaire personnelle et aucun dogme ne peut être remis en question. Les gens sont désormais citoyen avant tout. De nos jours, si quelqu’un dit, pense, que certaines religions posent problèmes à la citoyenneté, il est alors opposé aux principes de la RF. 

o Rejet des collectivités régionales : Les entités prérévolutionnaires(Bretagne,…) sont supprimées et les nouvelles se basent uniquement sur la géographie.  On casse les appartenances collectives régionales  on est citoyen français avant TOUT  Droits, langue, et usages identiques pour tous ! Problème : En Algérie, les juifs ont eu droit à la citoyenneté, mais pas les musulmans. Pourtant, les sujets coloniaux sont directement soumis à l’exécutif. C’est le Code Civil qui selon les religions dans les colonies attribue et justifie la citoyenneté ou non, pour la France. Dans le cas des musulmans, si on les soumet au Code Civil français, ils ne pourraient plus être polygame (ce qui est accepté et même fréquent dans l’Islam). - Exigence de la symétrie On peut donner une voix décisionnelle à certaines collectivités, religieuses ou de nationalités. Exemple : la Belgique et ses régimes linguistiques  La RF rejette totalement tout cela. Sous l’AR, le Roi pouvait convoqué, en cas de crise, les États-Généraux* (Clergé, Noblesse et Tiers-État) plutôt que les bourgeois de villes. Ils se conseillent et expriment leurs doléances. *États Généraux : espèce de parlement constitué par le Roi, sous l’Ancien Régime, où était représenté toutes les classes sociales de l’époque, soit le Clergé, la Noblesse et le Tiers-État. Lors de la RF, les États-Généraux se dissolvent et se proclament Assemblée Nationale, elle représente maintenant la Nation, le peuple. « Nous ne représentons plus nos corps respectifs, nous sommes l’assemblée nationale, nous représentons la Nation, le peuple » « Le peuple est souverain » « Nous étions sujet du Roi de France, nous refusons cela, nous ne sommes plus des sujets du Roi mais des citoyens » « Nous sommes les citoyens d’une Nation et avons tous les mêmes droits. »

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La nation révolutionnaire n’est pas fondé sur l’égalité, elle la fonde

La société de 1789 est très inégalitaire (la noblesse est fondée sur les conquêtes et sur l’hérédité…).  C’est pourquoi, les ordres doivent disparaitre, tous les Hommes sont égaux et ont des droits égaux  Cette égalité est proclamée en objectif, en but pas en fait. En effet, on ne peut vérifier si tous sont réellement égaux et on sait qu’ils ne le sont pas (certains sont illettrés et donc incapable de prendre conscience de certaines décisions…). On estime que l’égalité est donc un but à atteindre et pour cela, on la proclame et on établit des droits politiques qui sont le processus permettant d’atteindre l’égalité. Texte : « Qu’est-ce que le Tiers-État ? » - Emmanuel-Joseph Sieyès (1789) « Pourquoi ne renverrait-on pas dans les forêts de la Franconie toutes ces famil...


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