Cours 1 histoire du ciné - introduction PDF

Title Cours 1 histoire du ciné - introduction
Course Histoire du Cinéma
Institution Université Sorbonne Nouvelle
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Summary

intro sur le cinéma classique ...


Description

21/01/16

Histoire du cinéma classique Introduction :

A voir : Voyage personnel à travers le cinéma américain, Scorsese Partiel : connaître plus d’un film à la cinémathèque Le cinéma est le reflet de son temps, on y trouve le miroir d’une société et de son idéologie ainsi que de son inconscient social. Cette théorie est soutenu par l’école de Francfort. -> développement critique et analyse des médias à partir de la culture de masse. Le cinéma est un art populaire, il n’y a pas de vocation élitiste particulière. Adorno et Kracauer étudient le cinéma allemande pré nazi. On observe donc un lien étroit entre histoire et cinéma. Selon Malraux, le cinéma est une industrie. En 1939, il publie Esquisse d’une psychologie de cinéma, il est l’un des premiers à analyser le cinéma comme un art et le place donc dans la lignée de tous les arts nobles. Il a une vision futuriste et il confronte le cinéma à l’industrie et réfléchit aux évolutions de la starification, il analyse le but et les conséquences. Il analyse également le passage du muet au parlant. En 1939, il publie l’Espoir, un film militant sur la guerre d’Espagne et le tourne en Espagne pendant cette même guerre. Il démontre ainsi toute la complexité de faire une film et que tout dépend de l’économie et de la politique d’un pays. Il expose ainsi le problème de la censure et de la propagande, le cinéma s’inscrit dans une histoire et un contexte politique. Après la Seconde Guerre mondiale et surtout après la Shoah, on assiste à une remise en cause du cinéma à cause de l’absence d’image du génocide. De nombreux films vont alors traité le sujet. La Nouvelle vague va également faire des films sur cette période là, le cinéma prend alors un nouveau tournant. En 1950, François Truffaut publie la théorie des auteurs, selon laquelle un bon cinéaste doit avoir une «!patte!» qui lui est propre et que l’on doit reconnaître son style lorsque l’on voit l’un de ses films. C’est à dire qu’un film «!d’auteur!» mauvais sera toujours mieux qu’un bon film d’inconnu qui essaye de suivre le mouvement. On considère le cinéma classique comme un modèle et une forme de cinéma à laquelle on doit se référer. Avant on définissait le cinéma classique comme le cinéma Hollywoodien et on le plaçait souvent comme modèle, et petit à petit ce terme s’est étendu au monde entier et parle des films sortis entre 1930 et 1960. On parle alors de triple norme :

- la période historique (fin années 20, construction des studios, essor de la Tv dans les années 50)

- la forme esthétique (art de la transparence, en opposition au cinéma moderne qui est conscient -

de lui-même, alors qu’à l’époque on faisait tout pour rendre le réalisateur invisible car le producteur était le plus important) L’idéologie Les débuts du parlant (1927-1934)

biblio : Laurent Julien, Michel Chion cf The artist -> met en scène la transition entre le muet et le parlant 1- L’avènement du parlant Au tout début du parlant, il était considéré comme quelque chose de négatif, le film transition est Le Chanteur de Jazz (1927) qui est un film à 90% muet et qui n’est pas non plus le 1er film parlant mais le 1er à avoir été connu. Il y avait avant des actualités parlantes ainsi que des courtsmétrages mais c’est le premier long-métrage partiellement parlant.

Le cinéma muet est différent du cinéma non sonore, car il y avait dans certains films muets de la musique, des bruitages ainsi qu’un orchestre. Le cinéma muet n’était pas en manque de quelque chose et avait une forme d’expression très libre alors que le parlant est moins flexible, moins élastique. Au début le parlant était perçu comme un intrus, quelque chose d’ultra réaliste. Les 1er résultats sont faits dans les années 1920 grâce aux progrès de la radio et par l’utilisation de sons dans les espaces publiques. Deux systèmes différents s’opposent : le son sur disque et le son optique. Le son sur disque grave le son sur un disque qu’on plaçait derrière l’écran, c’était donc un illusion. Ce procédé à été développé par la Western Electric ainsi que les frères Warner. On appelle ce procédé le Vitaphone. En 1926, on le voit en utilisation dans le film Dom Juan, le premier long-métrage sonorisé. Le Moviscope est également utilisé par la Fox pour les actualités. Le son optique (sur pellicule) consiste a gravé le son directement sur la pellicule à gauche de l’image, on doit alors réduire la taille de l’image. A partir de 1932 c'est la seule piste de son qui est utilisée. En 1934, on assiste à une standardisation totale du son dans la société américaine, les films ne sont pas homogènes sur le plan esthétique. La transition économique est rapide, les salles sont toutes très vite équipées. Le film Lights of New York est le 1er film complément parlant 2- Les conséquences de l’avènement du parlant

- évolution des techniques et de l’organisation du travail au sein de l’industrie cinématographique. - les stars du muet sont abandonnées et essor des scénaristes : un renouvellement des métiers du cinéma.

- des situations nationales très contrastées et de nouvelles stratégies d’exportation de films. Le film Chantons sous la pluie est filmé durant l’apogée de la comédie musicale Hollywoodienne et montre très nettement ces conséquences. cf. Sunset Boulevard, Billy Wilder A l’époque 40% des films sont des adaptations de pièces de théâtre, le cinéma devient alors plus littéraire que visuel. En 1931, on voit l’invention de la perche, en 1930-31, l’ice box et en 1933 la postsynchronisation, on assiste également à une amélioration considérable du son grâce à ces nouvelles techniques. Le parlant coûte cher (studios). Entre 1927 et 1930, le cinéma commence à produire beaucoup de recettes et double son chiffre de 50%, on assiste à une affirmation prédominante du cinéma. Le cinéma parlant provoque une standardisation des films ainsi que 24 images par seconde. Il y a également une nationalisation du cinéma grâce au parlant. La RCA, la Western Electric, la Tobir, la KlangFilm se partage l’équipement du parlant. Le cinéma français en souffre. Le rythme d’adaptation au parlant est différent selon les pays, à cause de raison économiques (l’Allemagne et l’Angleterre s’adaptent très vite contrairement à la France et l’Italie), mais également pour des raisons de résistances cultures (comme au Japon). -> Comment circulent les films à présent ? Problème : avant le muet était universel, ce qui n’est plus le cas avec le parlant....


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