De l'Armorique à la Bretagne 383 – 600 Uchronie de sa fondation et des saints bretons PDF

Title De l'Armorique à la Bretagne 383 – 600 Uchronie de sa fondation et des saints bretons
Author Marc Le Roux
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De l'Armorique à la Bretagne 383 – 600 Uchronie de sa fondation et des saints bretons Marc Le Roux 2 3 4 De L'Armorique à la Bretagne 383 – 600 Uchronie de sa fondation et des saints Bretons Table des matières Préface..............................................................................


Description

De l'Armorique à la Bretagne 383 – 600 Uchronie de sa fondation et des saints bretons

Marc Le Roux

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De L'Armorique à la Bretagne 383 – 600 Uchronie de sa fondation et des saints Bretons

Table des matières Préface.................................................................................................7 ............................................................................................................9 L'Armorique avant les Bretons..........................................................10 Conan Mériadec, Mériadog, Conanus Restitutus 388 - 421..........23 Salomon – Tibatto – Gradlon 421 - 446..........58 Audren 446 - 464..........78 John - Erech - Eusebe 464 -470...........98 Daniel Dremrudd (et les Alamans) 478 - 490 ......118 Emyric Llydaw – le faiseur de Rois 490–493/507 ......120 Riwal Macmuzon (Bors le Jeune) 501 - 513.......140 Hoël I Mawr 513 - 544.......167 PADARN Riwelen Mor Marthou 547 - 558.......215 Les Francs et la terre Déserte 560 - 577.......232 La Reconquête Tewdwr – Waroch 577 - 600.......256 Généalogies.....................................................................................292 Les « LE ROUX »...........................................................................387 5

Index des illustrations Illustration 1: Armorique Romaine...................................................17 Illustration 2: Bretagne Romaine......................................................19 Illustration 3: Généalogie CONAN - MAXIME Macsen Wledig.....27 Illustration 4: Gaule vers 400............................................................37 Illustration 5: Royaumes Brycheinniog et Gwynedd- 457................91 Illustration 6: Gaule 463....................................................................99 Illustration 7: Gaule 507..................................................................145 Illustration 8: Bretagne 537.............................................................206 Illustration 9: Bretagne en 560........................................................246 Illustration 10: Invasion des Francs 560..........................................249 Illustration 11: Armorique en 600...................................................261 Illustration 12: Bretagne en 590......................................................263

Annexes Saints ou Princes.............................................................................268 Monarques (en surligné les saints)............................................270 Evêques ou Bishops ...................................................................274 Les familles de saints......................................................................276 COEL .........................................................................................276 CONAN......................................................................................277 MAXIME....................................................................................282 PADARN....................................................................................282 Personnages des romans de la table ronde......................................284 Généalogies.....................................................................................292 CONAN......................................................................................292 MAXIME MACSEN WLEDIG (MMS)....................................339 PADARN....................................................................................347 COEL..........................................................................................364 Sources - Bibliographie ..................................................................379

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Préface En Bretagne, l'Armorique des romains, se déplacer revient à naviguer entre des villes, villages lieux dits, qui portent majoritairement des noms de saints dont certains inconnus, venus d'Irlande, selon les dire et les écrits, pour évangéliser cette terre d'incroyants. On trouvera donc dans la toponymie plou, lan , loc suivant que ce soit le peuple, le « monastère » ou le lieu de retraite (locus) du dit saint qui s'est installé. Toutefois, les marques romaines comme les bases du château de Brest, les vestiges romains tels que temples : Coz illiz (la vieille église) en Plestin les grèves, villas, aqueducs, abondent et laissent supposer que ces saints ne sont pas arrivés dans une terre inconnue et dépourvue de civilisation … Baigné de traditions et de légendes depuis mon enfance, j'ai toujours adoré les contes de cette terre à deux faces Armor et Argoat. Légendes ou faits que j'ai retrouvés lors de mon séjour en Allemagne en visitant le musée de peinture de Cologne. Les tableaux de la vie d' Ursula, sainte bretonne qui, par son sacrifice, ayant sauvé des Huns la ville, en est la patronne. Tant de légendes ne peuvent exister sans une base ,un fond de véracité. Pourquoi ces légendes , pourquoi tant de saints, dits Irlandais, qui sont venus et ont laissé leurs empreintes ? Partant de la légende bretonne et de l'histoire allemande de cette même sainte, je me suis intéressé à un certain Conan Mériadec, son promis, son époux suivant les narrations. J'ai découvert mention de l'individu autant dans des légendes, contes, que des écrits romains, gallois, anglais, français qui m'ont permis d'établir une généalogie de cette individu qui m'a transportée vers l'histoire et les légendes de la Bretagne romaine (Grande Bretagne), avant de pouvoir revenir sur le continent. Cette généalogie est caractérisée par les variantes de nom des individus qu'ils soient français, bretons, gallois, anglais , cornouaillais, irlandais. Ainsi Armel (538 -570) qui devient Artfael, Arthmael suivant les origines des documents consultés, mais qui est vraisemblablement le même individu dans les différents textes, comme fils d'Hoël I , ayant la même histoire à peu de variantes près, 7

la même épouse et ayant les mêmes dates soit de naissance soit de décès soit les deux. Lors de l'établissement de cette généalogie, de nombreux individus sont apparus n'ayant dans leur histoire ou légende aucun lien avec les princes de Bretagne (romaine), mais finalement épouses époux (ou on pourrait plutôt dire génitrice géniteur tant la notion de fidélité ne semble avoir été introduite que bien plus tard), nièces, neveux des lignées royales … De même, cette généalogie m'a permis de retrouver des « saints », qui sont, à mon avis, plus des princes que des religieux ( sans vouloir offenser des croyances religieuses) … Après avoir fait quelques découvertes, la question qui s'est posée immédiatement, était l'état de l'Armorique à la fin des années 380. Aussi à partir d'un fond de carte fourni aimablement par Mikael Bodlore-Penlaez, j'ai reporté les voies romaines connues et les sites archéologiques répertoriés. Contrôlé les informations glanées, par des vues aériennes tout en tenant compte du fait que le niveau de la mer était estimé à -4 mètres, somme toute de la géographie pour conforter l'histoire ... Rares sont les chroniques couvrant cette période de l'histoire, on trouve toutefois dans différentes sources des faits de guerre, des légendes, des écrits religieux, des bouts de généalogies. Ces informations sont souvent interprétées, transformées, réécrites suivant la région, l'objectif de l'auteur et la date de relation du fait. Toutefois le fond de l'histoire est le même. Je me suis donc lancé dans une reconstruction de l'histoire, en croisant, les sources trouvées sur Internet. Parmi ces sources, écrits romains, inscriptions latines, histoires des pays (Bretagne, France, Royaume Uni ...) et des royautés, documents religieux et les vies des saints (Catholique, Protestant …), grands événements ( invasions, pestes ...). (Sans autant avoir lu les ouvrages de Patrick Galliou, ce qui m'aurait peut être évité de consacrer autant de temps Faculté des Lettres VictorSegalen, 20 rue Duquesne - CS 93837 - 29238 Brest cedex 3). Bref j'ai exploité tout le travail déjà fait précédemment par des clercs, historiens, selon les bons principes de « l'intelligence grise ». Le 8

croisement des sources que ce soit galloises, romaines, francaises, anglaises, saxones, allemandes, danoises, néerlandaises, religieuses ou historiques, permettent de se faire une meilleure idée d'un événement raconté et d'en tirer l'histoire de base la plus probable. Ajouter à cela des logiques de vie, de politique et de tactiques militaires ou plus simplement humaines, plaquées sur la chronologie des faits et des généalogies donnent ce document dont la base a été initialement l'établissement des généalogies des familles royales Bretonnes de Bretagne (Royaume Uni) et d'Armorique. Enfin, toute recherche ou ouvrage est imparfait, critiquable, il faut accepter de revoir ses premières conclusions en fonction des éléments nouveaux , d'autant que les éléments de généalogie sont tirés de nombreux sites (dont la liste figure en annexe), qui narrent la vérité de leurs auteurs elles même fonction de leurs intérêts, croyances, objectifs … Ainsi il existe beaucoup de données éparses sur la période, la connaissances de faits isolés, d'anecdotes, qui sont comme les lieux dispersés dans un paysage. Ce qui nous manque, c'est la vie, les liens, les cheminements, etc. J'ai essayé de reconstituer l'histoire vivante à ma manière, à travers les grands personnages de l'époque, mi légendaires mi réels. J'ai croisé les sources, et à partir de connaissances plus générales issues de la culture historique, et j'ai pu déduire des faits plus que probables. J'ai choisi des grands personnages, pourquoi ceux là ? Parce que retrouver la légende d'Ursula à Cologne m' a intrigué, et Conan Mériadec est historiquement le premier Breton a avoir pris les rênes de l'Armorique romaine … Vérité ou uchronie, d'une analyse logique, voici ce que j'en ai déduit, tout en mettant en italique de la fiction qui pourrait être vraisemblable pour aérer cette suite d'événements majoritairement guerrier,… de l 'Armorique à la Bretagne 383 – 600.

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L'Armorique avant les Bretons Veni vidi vici et les romains se sont installés. Il existe des traces des vestiges de voies romaines, de villas, de thermes, de temples mais qu'elle était la densité de leur implantation. Pour cela Mikael Bodlore-Penlaez (Atlas de Bretagne éditions Coop Breizh ISBN 978-2-84346-496-6) m'a fourni aimablement des fonds de cartes la Bretagne durant l'antiquité indiquant l'un : trait de côtes, cours d'eau , voies romaines et principales agglomérations de l'époque , l'autre : les communes. Première étape fusion des deux fonds de cartes, évidemment problème d'échelle et de projection corrigée manuellement en fonction du trait de côte, des fleuves. Ce qui a donné un fond de carte qui si il est vraisemblable est décalé de quelques kilomètres sur la partie 'Est' de l'Armorique. Décalage que je n'ai pas corrigé car les communes servait principalement à repérer les implantations des sites d'archéologie romaine afin de les positionner approximativement. L'objectif est d'avoir une vue d'ensemble et non l'exactitude. Autre point , le niveau de la mer qui si il était approximativement de – 8m à l'arrivée de César, 450 ans plus tard la mer était déjà remonté de l'ordre de 4m détruisant nombreuses infrastructures portuaires, voies et exploitations en bord de mer. Le site « Histoire Patrimoine et Noblesse de Bretagne » (http://www.infobretagne.com) m'a fourni commune par commune, la majeur partie des informations de découvertes de ruines romaines, ces informations complétées par d'autres venant d'autres sites web (dont la liste figure en annexe) a permis d'établir une très probable répartition de l'implantation des romains en Armorique après positionnement du lieu sur carte de via michelin ou de google map et visualisation aérienne pour contrôle. (Carte Armorique Romaine (fin du IV siècle)). La densité est variable, certaines communes n'ayant pas fait l'objet de découvertes. Ou plus simplement au cours des siècles l'activité humaine a effacé les traces : réutilisation des locaux et transformation de villas, labours, remembrements, ré-exploitation des briques, pierres, colonnes, sculptures, trésors objets d'arts. Ou encore 10

les croyances, le diable, les révoltes et guerres ont donné lieu à des destructions, ou enfouissement. Une personne m'a même confiée que son grand père allait se fournir en dalles et pierres sur un tronçon oublié de voie romaine. Quoi de plus naturel, quand on sait que certains porches d'églises ont été des portes de Kastell ou Manoirs déjà vers le 16ème siècle. Toujours est il que la carte obtenue indique une forte densité d'implantation des romains et de leurs descendants :carré vide pour les camps carré plein pour les villas., rouge pour les villas sans datation, mauve pour les villas touchées par la bagaude de 275 et rose pour celles existant à la fin du IV siècle. En effet, un point marquant, la bagaude de 275-280, qui a donné lieu à de nombreux enfouissements de trésor et donc la disparition des propriétaires lors de l'épisode de cette révolte. Destruction de la villa, abandon ou reprise par des locaux, il semble que certaines parties de l'Armorique bien que restant soumise à Rome et à l'impôt, n'ait pas vu revenir de colons romains ou le remaniement du système de protection, ne favorisait plus certaines zones laissées à l'exploitation des locaux. Dans une révolution, on ne peut éradiquer tout le monde, sinon qui produirait et paierait l'impôt dont l'état central a besoin ? Toutefois les armoricains et autres révolutionnaires ont du payer un lourd tribu en exécution et mise en esclavage … Analyse visuelle En vue aérienne une villa comprend une voie rectiligne partant d'une voie (réelle ou traces) menant à une exploitation agricole, un hameau, un manoir ou petit château où on été retrouvé des ruines romaines (Chateau de Boiséon en Lanmeur). Certaines de ces villas sont devenus après l'arrivée des bretons des places fortes entourées de murs et ou fossés circulaires. De façon générale, un camp romain avéré, se caractérise par une forme à angle aigu majoritairement rectangle (grand ) à l'exemple du camp romain de Jublains, et situé à quelques distances des voies. D'autres sont des petits triangles (postes d'observations ou relais) ou encore des carrés (50 *50 m) situé sur ou à proximité des voies. 11

Exception à ces particularités la réoccupation par les romains d'anciennes places fortes armoricaines qui correspondent à des éperons barrés (sur la commune de Ploudaniel, nord est de Kervillard, sud du Folgoët, ouest de Kerouant) Nombre de ces camps, ont été ultérieurement transformés, par l'établissement d'une butte défensive dans le camp ou à proximité (camp romain de Guerlesquin), d'autres sont devenus des châteaux défensifs (Vitré, Brest) ou des châteaux- manoirs (Kérroué Braz en Loguivy Plougras avec colonnes romaines dans un hangar de la ferme avoisinante). Les bretons quant à eux, ont éventuellement réduit ces camps ou construit autour de villas romaines de nouveaux camps, de formes circulaires ou elliptiques, à l'exemple de leur Lann . Partant des voies romaines fournies par le fond de carte de BodlorePenlaez, on peut constater soit dans les écrits soit dans les vues aériennes que le nombre de voies ou chemins était bien supérieur. J'en ai certes rajouté certaines, mais il faudrait une carte plus précise avec coordonnées géographiques dans une projection compatible type celles sur laquelle s'appuie Google map ou Via Michelin. Le tissu routier révélerait alors une ampleur similaire au réseau routier d'aujourd'hui. En effet, l'implantation de camps ou de villas dans certaines parties du territoire et leur densité implique forcément un réseau de voiries. Toponymie. Je retiendrais pour la Bretagne le nom d'Armorique ou Britannia minor, celui de « Bretagne » étant dévolu aux terres des bretons qui s'appelle depuis Grande Bretagne. Si il est convenu que toute les villes ou lieux dits en AC correspondent à un fondus romain, le nombre et la position de ruines de villa romaines dénommée « ville de « laisse supposer que cette dénomination correspondent à des implantations de villas romaines, multipliant alors par 5 ou 10 le nombre de villas. De même on trouvera aussi KER en Léon et Cornouaille, Mané dans le Vanetais et dans les pays gallo la terminaison AIS (origine Francque 12

probablement), rajoutant d'autant d'implantations romaines qui toutefois n'ont pas été reportées sur la carte. Les vici semblent être pour leur part des bourgades d'autochtones, devenant ultérieurement des « Gui », venant de Gwik (bourg) déformation de Vicus mais aussi rejet de chêne ou œuf de (peut être naissance, origine de) . Si les villes ont changé de noms même sous les romains, Condates devenant Civitates Redones les invasions bretonnes ont bouleversé tangiblement les dénominations romaines par l'introduction des noms des princes s'étant établis. Les « meur » semblent correspondre à une première phase d'implantation des bretons, ou plus exactement de marquage nominatif des vicus et places fortes par Gradlon MEUR à partir de 437. Majoritairement sur des terres, abandonnées des romains au profit des autochtones et donc, pris par les nouveaux dirigeants ou encore d'anciens camps romains. La deuxième vague ou je dirais plutôt la réelle première phase d'immigration correspond vers 460, après la prise de pouvoir d'Audren fils de Salomon petit fils de Conan Mériadec, qui avait épousé une princesse irlandaise. L'arrivée massive de gens de sa belle famille chassé d'Irlande comme suite aux guerres de succession du royaume d'Irlande ou d'Hibernia comme l'appelait les romains. Cette colonisation donnant lieu a des toponymes IBER (Plebs Iber : Pleyber : peuple d'Hibernie). Ou encore Goïdel nom donné aux irlandais ayant été requis par les romains – bretons, pour protéger les côtes du Pays de Galles contre les attaques de leurs frères d'Eire, ainsi Guidel. Il est a noté que l'Hybernie des romains ne correspondait qu'au sud de l'Irlande d'aujourd'hui, mais la femme d'Audren étant à priori de ce royaume, la dénomination est restée. Vient ensuite et cela, plus d'un siècle après la prise de possession de l'Armorique par la XX ème légion (composée majoritairement de bretons), des toponymes correspondant aux us des bretons, les Lann transposition directe des lann de Bretagne (Grande Bretagne) , les Plou (Plebs) suivi du nom du prince ayant pris possession du territoire, puis subdivision du plou le Ker. Il est à noter qu'au cours 13

des siècles, le développement, les événements politiques, les guerres etc., a souvent fait migrer le centre des territoires par rapport à l'implantation originelle. Par ailleurs, on remarque sur l'ensemble de l'Armorique, une certaine consistance dans l'appellation des ex petits camps romains occupés et transformés par les bretons à l'exemple de Boissière qui selon la position est Beuz, Beuzit, Bieuzy , Bézit, Beubri, Bodieu, Beubri, Bouexière, Boissay, Boissais … Économie Après les massacres et les déportations de population du temps de César, l'Armorique connu un essor économique considérable : les implantations de villas avec leur apport d'esclaves, fournirent nouvelles activités (garum) et personnel pour l'exploitation des terres. Les besoins de Rome favorisa le développement d' activités déjà existantes mines d'or , d'étain de plomb de fer, production de sel, de nouvelles cultures telle la vigne. La présence de légions avait mis en place une consommation intérieure inconnue jusqu'alors : les légionnaires, fonctionnaires et esclaves avaient besoin de nourriture, de vêtements, d'équipements, de loisirs. Les voies romaines facilitait les déplacements et offrait de nouvelles possibilités de négoces. Côté Armor, les romains avait su profiter des qualités des marins habitués déjà à naviguer de part et d'autres de la Mare Britannicum. Certains Vénètes avaient pu échapper à la vengeance de Rome en s'établissant sur les côtes des Coriosoloites et de l'autre côté chez leur cousins les Dumnonii. Toujours est il qu'ils multiplièrent leur flotte de commerce allant de la Mare Nostrum à la Mare Germanicum. Il est à noter qu'une des voies pour rejoindre Rome étant de remonter le Rhin jusqu'à aujourd'hui Bâle et soit traver...


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