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Définition du champs social A. Logique générale Lorsqu’on lit les travaux de BOURDIEU, on se rends compte qu’il revient sur le concept de champ social, ce qui rend difficile de trouver une définition stricte, arrêtée de ce terme. Au cours de ses écris, BOURDIEU précise et nuance son terme, ce qui le rend compliqué à définir. Pour BOURDIEU, la société est constituée d’une pluralité de champs sociaux, par exemple le champs économique, le champs politique, journalistique, etc. Selon lui, un champs social c’est une sphère de la vie sociale, une sphère d’activité sociale, qui à travers son histoire s’est progressivement autonomisée. Progressivement, ces sphères d’activité de la vie sociale, se sont doté de leurs propres règles et modes de fonctionnement, indépendamment des autres sphères d’activité sociale. Les enjeux qui valent dans la sphère économique ne valent pas forcément dans la sphère artistique par exemple. L’autonomie d’un champ d’activité renvoie donc à ses règles de fonctionnement, à ses rythmes sociaux qui caractérisent la sphère d’activité donnée. Un champ social, selon BOURDIEU, présente une structure, qui ne se donne pas à lire à l’oeil nu, mais que l’on va pouvoir déduire une fois que l’on aura identifier les relations objectives qui se déduisent de l’identification des postions sociales que les uns et les autres occupent. Pour BOURDIEU, les positions sociales des uns et des autres répondent à une structure des relations objectives que vont mettre en oeuvre ceux qui interviennent dans ces sphères. Ces relations objectives sont a différencier des relations sociales réelles. BOURDIEU répond à sa conception sociologique de ce qu’il ne nomme non pas un individu, mais un agent social. Le terme d’agent social n’est pas un mot neutre, mais renvoie à l’idée selon laquelle l’individu qu’on observe est un sujet historique, et même un « sujet historicisé », donc forcément inscrit dans un contexte socio- historique non choisi. Le mot agent désigne donc cette idée de sujet historicisé, mais aussi l’idée que l’agent est « agit de l’intérieur », par les structures sociales qu’il à intériorisé, agissant ainsi vers l’extérieur, en portant en lui les structures sociales qui agissent en lui, et font quelque chose de spécifique dans sa manière d’agir. Le mot socialisation est trouvé dans la littérature sociologique, mais aussi économique. Dans le cas économique, on parle de la socialisation (des champs de productions par exemple) en temps que transformation du privé au collectif. En sociologie, ce terme n’adopte pas le même sens. En sociologie, le mot socialisation désigne les façons dont les individus deviennent membres a part entière du collectif dans lequel ils sont placés. On dit encore que la socialisation désigne le processus par lequel les individus sont membres a par entière d’une société des laquelle ils son placés parce qu’ils apprennent les élément socioculturels spécifiques à la société dans laquelle ils naissent et qui leur permettent de former leur identité. Lorsqu’on parle de socialisation, on doit prendre en compte les statuts et les rôles sociaux, s’exerçants dans une société donnée. Cet ordre social peut se comprendre a partir de ces termes de statuts et de oles

sociaux. Ces deux termes permettent au sociologue de rendre compte de l’individu précisément dans le cadre de la société dans laquelle on le trouve, dans son rapport avec l’ordre social. Le statut social, c’est la place qu’un individu occupe précisément dans une société donnée, qui elle même présente un certain ordre. Les statuts sociaux dépendent de plusieurs facteurs, par exemple : l’âge (être jeune ou vieux ne permet pas la même position social et donc le même statut), le sexe (homme ou femme sont différents mais aussi hiérarchisé). Le statut social relève donc d’un acte de volonté. Les statuts et les rôles sociaux peuvent être multiples. Pour les sociologues COOLEY et MEAD, l’ego de tous est « social ». C’est a dire que l’égo ne pourrait pas exister sans les autres, puisque l’individu n’existe pas hors-société, mais uniquement dedans. Il est donc totalement absurde de penser un individu en dehors de la société....