Dossier oral CRPE Les héritages des mondes anciens PDF

Title Dossier oral CRPE Les héritages des mondes anciens
Author Alice Garcia
Course CRPE Dossier oral histoire
Institution Université Lumière-Lyon-II
Pages 13
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Summary

Voici le dossier que j'ai présenté à l'oral du concours de professeur des écoles en juin 2018. Je l'ai réussi avec 14/20. ...


Description

Thème 1 : Et avant la France ? « Celtes, Gaulois, Grecs et Romains » : quels héritages des mondes anciens ? Partie 1 : Synthèse des fondements scientifiques L’Antiquité est un thème imprégnant notre culture occidentale. On en trouve de nombreuses références dans la culture populaire. Plus largement, l’Antiquité touche à nos racines : le droit, les institutions, la langue héritée du latin vulgaire. L’Antiquité est donc partie prenante de notre culture et se retrouve dans les références des élèves, c’est en cela un thème intéressant à étudier car il peut leur permettre de saisir des références cachées dans le monde qui les entoure. Les programmes de 2015 nous invitent à aborder l’Antiquité à travers le thème 1 envisagé en classe de CM1. Ce thème est particulièrement propice à la construction du temps long qui est commencée en cycle 2. À la suite d’une première séquence consacrée aux premières traces d’occupation du territoire français, il convient de s’arrêter sur les Gaulois et la société gallo-romaine dont nous pouvons encore apercevoir de nombreux vestiges en France. Les sites tels que l’oppidum de Bibracte, le pont du Gard, les arènes de Nîmes sont autant de vestiges remarquables présents sur notre territoire. Ce dossier vise à montrer les apports durables de l’Antiquité notamment à travers l’étude de la civilisation gauloise et gallo-romaine. I.

Quelles occupations du territoire pendant l’Antiquité ?

Les Gaulois avant Rome : des peuples, une civilisation La Gaule apparait pour la première fois dans l’Histoire sous la mention des historiens grecs lorsque ceux-ci entreprirent de coloniser les rivages méditerranéens pour leurs échanges commerciaux. Ils nommèrent alors les peuples qui y vivaient les Κeltoi1 (Celtes) car ils voyaient en eux des caractéristiques culturelles et linguistiques communes que les historiens modernes rattachent à une branche celtique de racine indo-européenne. Jules César, quant à lui, utilisera le terme latin gallus (gaulois) dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules pour désigner ces populations celtes établies en Gaule. Nous savons aujourd’hui, grâce à l’apport de l’archéologie, que les Gaulois étaient une confédération de peuples celtes. L’espace gaulois n’a donc pas d’unité politique, il est constitué d’une juxtaposition de petites principautés. L’unité ethnique des Gaulois est donc difficile à percevoir : il n’est pas sûr qu’il y ait eu un sentiment d’appartenance à un peuple commun. Par ailleurs, aucun mot en celte n’exista pour désigner une unité géographique, linguistique ou politique. Rien ne montre également qu’ils aient eu une origine commune. Ce n’est que sous le regard de peuples extérieurs comme les Grecs et les Romains que tous ces chefs gaulois ont eu une entité ethnique et culturelle. La civilisation gauloise se caractérise dès ses débuts par sa capacité d’ouverture au monde et sa capacité d’assimilation des cultures extérieures. En effet, le développement d’échanges essentiellement commerciaux avec le monde méditerranéen depuis le VI e av. J.C. a profondément marqué la Gaule. Ces contacts sont facilités par l’implantation de pôles commerciaux grecs au sud de la Gaule dès le milieu du VII e siècle av. J.-C. Les Grecs fondèrent aux alentours de 600 av. J.-C. le site de Massalia (Marseille). Les traces archéologiques de produits d’origine grecque, étrusque ou massaliote nous révèlent une circulation des biens entre le Nord de l’Europe et la Méditerranée et l’existence de centres commerciaux. L’accès à des importations méditerranéennes devient un critère de distinction sociale. Par ailleurs, l’empreinte de l’hellénisme déjà profonde à Massalia est atténuée mais présente dans toute la Gaule. On en trouve un certain nombre d’exemples à travers les monnaies frappées à la manière des monnaies grecques, l’alphabet, les usages d’un mode de vie plus raffiné, la philosophie et même à travers le système de gouvernement étroitement oligarchique assez proche de celui des cités méditerranéennes. La présence d’un haut vase grec en bronze, mêlé à des objets gaulois, dans la tombe de Vix en Bourgogne est représentatif de l’influence du mode de vie helléniste et des échanges avec le monde 1

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Κελτοί apparaît pour la première fois sous la plume d’Hécatée de Milet au VIIe siècle av. J.-C.

méditerranéen. Ce vase précieux servait à mélanger le vin et l’eau au moment de banquets qui étaient caractéristiques du mode de vie grec. Le processus d’acculturation qui va mener à la romanisation a donc commencé plusieurs siècles auparavant avec les Grecs puisqu’il faut rappeler que la civilisation romaine est elle-même profondément hellénisée. Les récentes données archéologiques ont mis en lumière des aspects politiques, religieux et économiques communs aux différents peuples gaulois qui permettent de parler de civilisation gauloise. Les Gaulois organisent la société en trois classes : guerrière, sacerdotale et productrice ; à cela s'ajoutent également des esclaves. La structure politique est hiérarchisée, le pouvoir est partagé entre les chefs et les assemblées de chefs de grande famille. Il y a une certaine homogénéité culturelle sur de vastes zones géographiques. Cette homogénéité transparaît notamment à travers la présence des oppida, pour reprendre le terme donné par J. César. On y trouve les traces d’un artisanat spécialisé et raffiné ainsi que celles d’un commerce actif. Parmi les plus célèbres figurent celui de Bibracte et celui d’Ensérune (proche de Béziers). Ces oppida sont à la fois un centre de contrôle et de défense, un foyer d’artisanat et enfin un centre politique, autrement dit le signe d’un pouvoir exercé sur le plat pays. Mais ce phénomène ne représente qu’une partie du territoire, celle qui est la mieux placée sur les routes commerciales et la plus proche de Rome. C’est la présence de Rome qui renforça et amplifia ce phénomène. Le lent processus de romanisation La romanisation est un terme apparu au XIXe siècle. Il désigne le processus par lequel les populations de la Gaule se sont intégrées à l’Empire romain sur le plan linguistique, religieux et politique. La romanisation est un phénomène long et complexe dont la conquête de la Gaule par J. César n’est que l’épisode le plus connu et le plus décisif. Aujourd’hui, il est admis que la romanisation relève surtout de l’assimilation et de l’acculturation des populations gauloises locales qui donneront naissance à la société gallo-romaine. B. Dumézil explique que « l’espace français n’a connu à l’époque historique aucune rupture majeur dans la composition de sa classe dirigeante ». En effet, on ne considère plus la conquête romaine comme une rupture brusque lors du passage de la civilisation gauloise à la civilisation gallo-romaine. Les classes dominantes et l’organisation du territoire restent invariantes. De ce fait, un habitant de la Gaule n’a pas conscience de devenir un GalloRomain. De plus, la romanisation n’est pas homogène d’un point de vue temporel et spatial, c’est essentiellement un phénomène urbain. Le phénomène de romanisation s’inscrit dans une temporalité longue. Tout d’abord, l’acculturation débute au travers des contacts culturels et économiques dans le bassin méditerranéen. Puis, la première étape de la conquête romaine se déroule à la fin du II e siècle av. J.-C. Les Romains interviennent à la demande de Marseille, cité alliée, et transforment le sud de la Gaule en province romaine en 121 av. J.-C. Ils nommèrent la Gaule transalpine ou Provincia ce territoire que l’on appelle aujourd’hui encore la Provence. La deuxième étape de la romanisation est celle de la guerre des Gaules (de 58 à 51 av. J.-C.) entreprise par J. César alors nommé proconsul de la Gaule. Répondant à l’appel d’un peuple allié de Rome, les Éduens qui se trouvent sous la menace des Helvètes, César franchit la frontière avec ses légions. En termes modernes, on pourrait dire que l’auteur de la Guerre des Gaules justifie son entreprise par un devoir d’ingérence et un impérialisme défensif. La conquête romaine a eu plusieurs types de causes : conjoncturelles, mais aussi politiques et structurelles. En effet, en pénétrant la Gaule, César mène une opération de politique intérieure. Il veut, en conquérant la gloire, s’imposer au sein du triumvirat2 romain. C. Salles explique à ce sujet que « la Gaule est le tremplin de cet homme ambitieux qui profitera de sa popularité pour éliminer ses adversaires et s’emparer du pouvoir ». À cela s’ajoute la menace des invasions gauloises menées au Ie siècle avant J.-C. qui ne sont pas sans rappeler le souvenir traumatisant dans l’Histoire romaine de 390 av. J.-C3. César envahit 2 En effet, en 60 av. J.-C. une alliance politique est conclue entre trois hommes ambitieux : Pompée (qui s’illustre par sa gloire), Crassus (qui est connu pour sa richesse) et César. C’est ce qu’on nomme le premier triumvirat. 3 Cette année-là, une puissante expédition celte menée par Brennus a infligé une défaite écrasante aux armées romaines et a occupé la ville contre une rançon. De ce désastre Rome gardera une hostilité de principe à l’égard des Gaulois.

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donc la Gaule et profite des alliances nouées avec certains peuples gaulois. La révolte contre César menée par Vercingétorix ne concerna pas tous les peuples, elle est le fait de l’aristocratie guerrière et de certains peuples. « Bien avant la conquête de J. César, Rome avait déjà gagné le combat. » écrit B. Dumézil. En effet, sur une grande partie du territoire gaulois, la culture, la civilisation et le modèle politique romain s’étaient imposés. C’est ce qui explique la rapidité de la conquête de la Gaule. La Gaule est transformée de façon à la fois rapide et profonde. Rome divisa sa conquête en trois provinces, les Trois Gaules : Lyonnaise, Aquitaine et Belgique ; Lugdunum (Lyon) devient capitale. C’est donc Rome qui donna un nom et des limites à ce territoire située entre les Pyrénées, les Alpes et le Rhin créant la Germanie. Rome fit une « nation gauloise » d’un ensemble hétérogène de tribus et de culture par la conquête et l’intégration dans son empire. Intégration qui prendra davantage d’ampleur lorsque l’empereur Claude demande l’accès au jus civitas (le droit à la citoyenneté romaine) aux notables de l’Empire4 et après lui, avec l’Édit de Caracalla5. L’Empire a façonné la Gaule, notamment à travers la construction de villes et de routes dont le premier axe routier est la Via Domitia mais aussi en lui donnant une langue unique et une pensée particulière. Rome manifeste sa puissance dans l’Empire à travers un certain nombre de monuments révélateurs d’un mode de vie « à la romaine » ; chaque ville devenant une « petite Rome ». Les monuments exaltent la puissance romaine comme les temples, colonnes, tandis que d’autres participent au développement des villes tels les aqueducs, thermes, théâtres, amphithéâtres, forums. Néanmoins le phénomène d’acculturation est à double sens ce qui est visible avec l’intégration des dieux gaulois dans le panthéon romain. C'est le cas du dieu gaulois Lug qui a donné son nom à la ville de Lugdunum que César assimile au dieu Mercure6. Il y a un syncrétisme des deux religions qui montre bien que la civilisation gallo-romaine est une synthèse des deux civilisations. II.

Comment évolue l’enseignement de ce thème ?

L’évolution de l’enseignement des Gaulois « Autrefois, notre pays s’appelait la Gaule et ses habitants, les Gaulois » : c’est par ces premiers mots que débutait le manuel d’histoire d’Ernest Lavisse qui fut celui des élèves du primaire de 1883 jusque dans les années 1960. C’est au travers de ce manuel qu’est née la formule célèbre « nos ancêtres les Gaulois ». Celle-ci a été abondamment critiquée par les historiens qui, dès l’époque, en dénoncent le caractère fictif. L’objectif est tout autre, il est avant tout idéologique, il s’agit de forger un « roman national » qui réunifierait la nation à travers un récit commun. Sous la IIIe République, le personnage de Vercingétorix est réutilisé. Il apparaît comme le premier héros français, chef d’une nation qui lutte dans l’adversité. Un parallèle est fait entre les Gaulois résistant aux Romains et la France qui a perdu, après un long siège, face aux Prusses en 1870. C’est cette même idée qu’ont adoptés Goscinny et Uderzo dans leurs bandes dessinées Astérix. Cet « irréductible petit village » n’est rien d’autre que la France qui fait face en résistant aux armées assaillantes. Nées à la fin des années 1950, les Aventures d’Astérix sont centrées sur trois préoccupations renforcées par la guerre : l’amitié, la résistance et le rapport à l’étranger. Il y a au cœur des albums la question de l’Autre. Cette vision perdurera jusque dans les années 1960. La phrase « nos ancêtres les Gaulois » n’est plus de mise aujourd’hui. Elle est critiquée d’un point de vue historique mais aussi idéologique. En effet, cette formule ne permet pas l’inclusion de minorités et nie les richesses du multiculturalisme. Les Gaulois ne constituent que l’une des nombreuses couches de peuplement brassées ou fusionnées dont la population française est l’héritière. C’est ce qu’explique S. Citron : « Le problème c’est qu’on a occulté le récit véridique de notre histoire, beaucoup plus multiculturel et multiethnique7. »

4 Son discours prononcé en 48 retranscrit sur la table claudienne est notamment visible au Musée gallo-romain de Lyon. 5 Une des lois les plus connues, il accorde la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l’Empire en l’an 212. 6 Commentaires sur la Guerre des Gaules, VI, 17 7 CITRON (S.), Préface, Le mythe national l’histoire de France revisitée, Paris, Éditions ouvrières, 2008

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Les enjeux du patrimoine La protection du patrimoine est un enjeu actuel qui témoigne de la volonté de préserver les héritages de l’Antiquité. Le Pont du Gard, la Maison Carrée de Nîmes et ses arènes, le théâtre d’Orange, les théâtres romains de Lyon sont autant de monuments préservés sur notre territoire qui témoignent de l’existence de la civilisation gallo-romaine. Cette politique de conservation du patrimoine née au XIXe siècle est récente. Elle a conduit à une restauration des monuments anciens et à une recherche croissante de nouvelles mises à jour. C’est ainsi que des archéologues ont alors dégagé et remis en état les théâtres romains de Lyon à partir des années 1990. C’est le plus ancien théâtre gallo-romain de France qui a été révélé. De plus, les vestiges matériels des civilisations passées sont utiles du point de vue archéologique et peuvent conduire à une nouvelle lecture de l’histoire comme ce fut le cas des récentes découvertes qui ont mis en lumière la civilisation gauloise. Les monuments anciens sont aujourd’hui réutilisés, ce qui permet de faire vivre ces monuments à travers leur fonction originelle, puisque c’était avant tout des monuments de spectacle. L’utilisation du patrimoine local à l’école permet de faire comprendre aux élèves que l’histoire peut se faire à l’extérieur de la salle de classe, mais aussi de donner du sens aux apprentissages et au monde qui les entoure. Cela permet à l’élève de se constituer une culture, ce qui contribue au parcours d’éducation artistique et culturelle en mobilisant les occasions de découverte active du monde. Le patrimoine complète ainsi la culture historique des élèves et invite les élèves à se confronter aux traces concrètes visibles dans leur environnement proche. Ainsi, les héritages de l’Antiquité sont pluriels ; héritage archéologique, le plus visible, mais aussi héritage linguistique et culturel. Les Gaulois, mais surtout l’Empire romain, ont laissé des traces sur notre territoire parfois immatérielles. L’Antiquité pose les fondements de notre société actuelle : la diversité de peuplement, le brassage des populations, l’altérité ainsi que la notion d’échanges. À travers l’étude de ce thème, il s’agit donc de faire comprendre aux élèves que la France, tout comme Rome, ne s’est pas construite en un jour et qu’il y a eu un brassage des populations sur notre territoire issu du métissage. De plus, par l’exploration du patrimoine local, les élèves reconstruisent le passé à travers ses traces tout en étant sensibilisé à la préservation de celui-ci. Ils deviennent acteurs de leurs apprentissages, et éclairés sur le monde qui les entoure. Partie 2 : Séquence pédagogique Plan de la séquence 2 : Quels héritages nous ont légués les mondes anciens ? Cycle : 3 4 séances de 45 min 1 visite prévue Discipline : Histoire 1 séance d’évaluation de 30 Niveau : CM1 mn Intitulé du BO du 26 Nov. 2015 :  Thème 1 - « Et avant la France ? »  Sous-thème 2 - « Celtes, Gaulois, Grecs et Romains : quels héritages des mondes anciens ? » Prérequis : • Savoir articuler les grandes périodes historiques (Séquence 1) • Avoir les premiers outils pour la compréhension de documents (Séquence 1)  Savoir ce que c’est qu’une trace et comprendre le métier de l’archéologue (Séquence 1) Objectifs généraux :  Construire des repères historiques sur la période antique  Montrer l’ancienneté du peuplement de notre territoire et la pluralité des héritages  Comprendre le développement d’une nouvelle civilisation  Interroger nos moyens de connaissance Compétences développées du SCCCC :  Se repérer dans le temps  Comprendre un document et en extraire des informations pertinentes

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Raisonner, justifier une démarche scientifique (S1, S3, S5) Utiliser et lire une carte ou un schéma (S1, S2) Utiliser des cartes analogiques à différentes échelles, des photographies de paysages ou de lieux (S4) Dégager d’une œuvre d’art par l’observation ses principales caractéristiques (HDA) Confronter différents points de vue en acquérant un esprit critique (S2)

Séance 1 : Qui sont les Gaulois ? 45 mn

Objectifs de la séance :  Comprendre véritablement qui sont les Gaulois en dépassant ses représentations initiales  Comprendre l’importance du commerce méditerranéen dans l’apport des civilisations présentes sur le territoire Déroulement : 1. Présentation de la séquence et de la période à l’aide de frises chronologiques (classe, individuelle) 2. Émergence des représentations des élèves à partir de l’étude de vignettes de la BD Astérix et d’un texte de Strabon sur les Gaulois 3. Diversité des Gaulois et du peuplement du territoire : étude d’une carte de la Gaule tiré d’Arkéo junior (mars 2012) et d’un texte descriptif afin de montrer la présence grecque sur notre territoire et l’implantation simultanée de populations celtes qui forment un ensemble de « tribus » gauloises et non une nation. 4. Échanges avec la Méditerranée : à travers l’étude des objets retrouvés dans la tombe de Vix les élèves adoptent une posture d’historien et situent la provenance des objets sur la carte du monde méditerranéen afin d’en déduire la circulation des biens et des personnes dans le monde méditerranéen. De plus, l’étude de deux objets gaulois de fine facture montre l’artisanat remarquable des Gaulois. 5. Bilan et trace écrite élaborée en collectif. Collage de la carte de la Gaule et du document récapitulatif de l’artisanat gaulois

Séance 2 : Comment les Romains ont-ils conquis la Gaule ?

Objectifs de la séance :  Comprendre l’importance de la conquête pour la naissance d’une civilisation  Connaître les principaux protagonistes et le lieu de la bataille décisive

50 mn

Déroulement : 1. Émergence des représentations des élèves sur les deux protagonistes à partir de l’étude du tableau de L. Royer, Vercingétorix jette ses armes aux pieds de J. César 2. Qui est Vercingétorix ? Les élèves sont invités à comparer le texte descriptif sur le physique des Gaulois de Strabon et les deux représentations de Vercingétorix : un stratère d’or et la statue à Alise-Sainte-Reine. Le but est d’amener les élèves à comparer les stéréotypes sur les Gaulois et la source historique pour concourir à l’exercice de l’esprit critique. 3. La bataille d’Alésia : étude de la bataille à travers une reconstitution simplifiée extrait du manuel Citadelle, CE2, 2015 et un extrait adapté de J. César. Les élèves se représentent concrètement les enjeux de la bataille et les fortifications construites par les Romains. 4. Organisation du territoire après la conquête : Situer à l’aide...


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