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TD permettant de réaliser une feuille de lecture de la manière la plus efficace possible. ...

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MTU - L1 EXEMPLE DE FICHE DE LECTURE 1. RÉFÉRENCES PRÉCISES DE L’ARTICLE, EN RESPECTANT LES NORMES APA Mertan, B., Nadel, J. (1991). La communication entre jeunes enfants en présence et en l’absence de l’adulte. Enfance, 45 (1-2), 7-24. 2. DOMAINE DE LA PSYCHOLOGIE, ET SUJET DE LA RECHERCHE CONSULTÉE. Cet article s’inscrit dans le domaine de la psychologie du développement. Il traite sur le plan expérimental de l’influence d’un facteur contextuel sur la communication entre enfants, et ce en fonction de l’âge. 3. CADRE THÉORIQUE Les chercheurs se sont intéressés au rôle de l’adulte dans le développement de la communication chez l’enfant. Actuellement la présence de l’adulte (mère, expérimentateur, puéricultrice…) est considérée comme la meilleure condition de stimulation (Ainsworth, 1972 ; Bowlby, 1958), mais jusqu’à quand dure-t-elle ? À partir de 3 ans, il semble qu’elle n’est plus nécessaire (Nadel et Baudonnière, 1980 ; Nadel, 1986). Toutefois si elle n’est plus nécessaire, les auteurs s’interrogent sur son influence dans les interactions entre enfants. 4. a. PROBLÉMATIQUE ET/OU OBJECTIFS DE LA RECHERCHE Les auteurs postulent « qu’étudier la communication entre enfants en présence d’un adulte revient à étudier des enfants confrontés à deux systèmes : l’un asymétrique adulte-enfant et l’autre symétrique enfant-enfant ». Ils tentent d’étudier l’effet du contexte social sur les comportements des enfants. 4. b. QUESTIONS ET/OU HYPOTHÈSES GÉNÉRALES. Les auteurs posent l’hypothèse que « la présence d’un adulte freine la communication entre enfants par l’attraction compétitive qu’elle exerce par rapport aux partenaires de même âge » (p.2). Ils l’étudient dans 2 conditions : en présence et absence de l’adulte. Plus précisément les auteurs prédisent : - la présence de l’adulte comme facteur de dispersion de l’intérêt social ; - l’intérêt pour l’adulte devrait peser plus dans la cohésion sociale à 3 (30-36 mois) ; - la présence de l’adulte affecte le registre dominant à chaque âge. 5. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE : POPULATION, OUTILS, DÉROULEMENT. - La population est composée de 22 triades d’enfants soit 66 enfants (11 triades de 18-24 mois et 11 de 30-36 mois) et 1 adulte familier avec consigne de neutralité - les enfants sont filmés par une caméra invisible sur un temps de réunion de 16 min (8 avec et 8 sans adultes) avec 10 catégories d’objets en 3 exemplaires - la mesure s’effectue par observation et la comparaison des comportements sociaux en présence et absence de l’adulte sur des indicateurs comme l’imitation, la recherche de contact par proximité, l’échange émotionnel joyeux, et les échanges vocaux et verbaux.

MTU - L1 6. PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DES RÉSULTATS - Effet de l’âge (p < .01) : augmentation de l’imitation immédiate (ports d’objets identiques) dans la 3ème année (concordant aux hypothèse). Sans affectation de la présence de l’adulte (non concordant avec hypothèse). - En l’absence de l’adulte : tendance plus marquée dans la recherche de proximité physique (à 18-24 / 30-36 mois) (c’est-à-dire effet du contexte social pour les 2 âges p < .01 et p < .05) avec un développement de la proximité à 3 au cours de la 3ème année (p < .01). - Les réponses par les rires (échanges de rires) sont plus élevées en absence de l’adulte à 18-24 mois et 30-36 mois (concordant avec hypothèse). - Les émissions de rires sont plus nombreuses en absence adulte à 18 24 mois - Les productions sonores articulées (verbales et vocales) entre enfants sont supérieures en absence de l’adulte et augmentent avec l’âge. Deux registres différents sont retrouvés : verbal à 30-36 mois (p < .02) et vocal à 18-24 mois (p < .02). Par ailleurs, les réponses verbales sont plus affectées que les émissions verbales par la présence de l’adulte chez les enfants plus âgés (p < .01) et les réponses vocales sont plus affectées par la présence de l’adulte chez les plus jeunes (p < .02). 6. b RETOUR AUX HYPOTHÈSES : SONT-ELLES VALIDÉES OU NON ? (Les objectifs sont-ils atteints ?) On peut supposer que les objectifs de l’étude ont été atteints puisque les résultats permettent de mettre en évidence l’augmentation des comportements sociaux entre enfants en absence de l’adulte notamment en ce qui concerne les indices de proximité physique, les rires, les verbalisations et vocalisations (existence de l’effet d’un contexte social), mais pas l’imitation. Les auteurs se posent d’ailleurs la question d’une analyse du contenu des imitations. 7. COMMENTAIRE CRITIQUE DU TEXTE (Critique positive et négative) Le texte est clair et bien conduit. Par ailleurs, sur le plan méthodologique, quelques précautions ont été prises (un contre-balancement, un contrôle de l’environnement familier, et de l’adulte familier, mais pas une figure d’attachement). Il m’a permis de réaliser les apprentissages personnels suivants : (à compléter par chacun). Les auteurs développent peu les raisons de la non-congruence des résultats observés concernant l’imitation. Exemple d’ouverture personnelle Pour une ouverture personnelle, plusieurs peuvent être développées : - l’effet de contexte social induit par un observateur, quel qu’il soit dans toute situation impliquant une présence (contexte d’examen, clinicien prenant des notes, recherche en psychologie expérimentale…). - Ouvrir sur les travaux concernant l’imitation chez les enfants. - Un parallèle entre la communication chez l’enfant « normal » et les troubles de la communication chez l’enfant autiste. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES Toth, K., Munson, J., Meltzoff, A., Dawson, G. (2006). Early predictors of language growth in young children with autism: Joint attention, imitation, and toy play. Journal of Autism and Developmental Disorders, 36(8), 993-1005. …...