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Nisrine BARHANI L1-CBSVT Groupe 1

Mme Largeaud Mme Fleury 18 mai 2020

Remerciements Je tiens à remercier mon binôme Shiraz Triki pour son sérieux dans ce projet que nous avons pu réaliser ensemble. Je tiens aussi à remercier Mme Celine Largeaud et Mme Fleury qui nous ont accompagnées et guidées tout au long de notre travail malgré le contexte difficile. Sans oublier aussi notre professeure de TD de technique d’expression du premier semestre et Mme Sonia Marquez qui nous ont tant appris sur l’orthographe, la rédaction et l’argumentation. Merci aussi au groupe de CBSVT1 qui nous ont répondu dès qu’ils le pouvaient sur nos interrogations lors de la rédaction du rapport. Enfin, merci aux personnes qui ont pris de leur temps de travail pour répondre à nos questions pour nos interviews : Marylin Rolfe et Olivier Ariste.

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Table des matières Abréviations sigles et acronymes :..........................................................................................................4 Introduction :..........................................................................................................................................5 Matériel et méthodes.............................................................................................................................6 Résultats :............................................................................................................................................... 7 Qu’est-ce qu’un ingénieur en biotechnologie ?..................................................................................7 Comment devenir ingénieur en biotechnologie ?..............................................................................7 Comment se fait l’accès au métier ?...................................................................................................8 Concrètement que fait un ingénieur en biotechnologie ?..................................................................8 Conclusion :............................................................................................................................................ 9 Bibliographie :...................................................................................................................................... 10 Liste des annexes :................................................................................................................................11 Annexes................................................................................................................................................ 12

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Abréviations sigles et acronymes : SCUIO : Service Commun Universitaire d'Information et d'Orientation UPEC : Université Paris-Est-Créteil TD : Travaux dirigés Bac S : Baccalauréat scientifique ENSTBB : Ecole nationale supérieure de technologie des biomolécules de Bordeaux DUT : Diplôme universitaire de technologie BTS : Brevet de Technicien Supérieur DEUST : Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques

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Introduction : Dans le cadre du projet professionnel, les étudiants sont amenés à s’intéresser de manière approfondie à un métier. Tout ce travail de recherche est une occasion pour nous de découvrir une profession ou encore de faire face à la réalité de la vie active. Le choix du métier s’est fait en binôme. Notre première idée a d’abord été agent de la police scientifique que nous pensions originale mais qui tout compte fait ne l’était pas du tout. De plus il nous a été expliqué que les interviews sont compliquées à obtenir pour ce métier. De ce fait, nous avons continué à faire des recherches notamment sur internet. Nos, critères étaient de trouver une profession qui sortait des sentiers battus et qui touchait au domaine de la biologie tout en étant prometteuse pour l’avenir. C’est Shiraz qui a découvert la première le métier d’ingénieur en biotechnologies. N’en ayant jamais entendu parlé on s’est renseigné sur les grande lignes du métier. « L'ingénieur en biotechnologie utilise de façon industrielle les micro-organismes pour réaliser des transformations organiques. Il crée ainsi de nouvelles matières, de nouvelles énergies ou de nouvelles bactéries, qui serviront aux industries chimiques, pharmaceutiques ou encore agroalimentaires. » C’est la première description du métier que nous avons trouvée. Elle nous a tout de suite convaincue car elle correspondait à nos critères. Ce travail aborde plusieurs domaines ce qui nous permettra d’obtenir des résultats variés et donc plus intéressants. De plus, nous avons remarqué que des chiffres soulignaient le manque de femmes dans cette profession [cf annexe IV]. C’est ainsi, que nous avons décidé de choisir ce métier pour en savoir d’avantage et nous avons commencé à remplir la fiche état des lieux [cf annexe II]

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Matériel et méthodes Pour réaliser ce projet nous avons décidé de travailler en binôme, Shiraz Triki et moi-même. Nous avions déjà travaillé ensemble et nous voyions déjà régulièrement. Notre rythme et méthode de travail sont les mêmes ce qui nous a conforté dans notre choix. Une fois que Shiraz a proposé l’idée d’ingénieur en biotechnologie et qu’elle a été validée par notre chargée de TD, nous avons directement cherché à nous organiser pour optimiser nos efforts et nos séances de travail. Nous nous tenions au courant de l’avancé de notre projet par messages chaque semaine et nous nous voyions, quand cela était encore possible, toutes les deux semaines à la Bibliothèque du centre Pompidou ou à la Bibliothèque nationale François Mitterrand. Le contexte a ensuite évolué et il a été ensuite plus compliqué de garder le même rythme que nous avions. On a donc été obligées de se concerter par Skype ou FaceTime. Concernant l’obtention des interviews cela s’est avéré plus difficile. Au début nous avons envoyé des mails directement à des ingénieurs mais n’avions aucune réponse. On a ensuite interpellé des entreprises qui n’ont fait aucun retour. La seule réponse positive qui nous a été proposée était de rencontrer une personne chargée de la communication d’une société mais cela n’avait pas de grand intérêt pour notre projet. Nous nous sommes enfin dirigées auprès des start-ups. Là aussi nous avons reçu un nombre important de refus. Malgré tout , nous avons quand même obtenu deux interviews. Avant qu’on ne puisse plus se rendre à l’université nous avions pour projet d’aller voir si nous ne pouvions pas tenter d’obtenir une troisième interview auprès du SCIUO de l’UPEC. La première interview s’est déroulée avec Marilyn Rolfe dans les locaux de la start-up MicroFactory le 6 mars 2020. Elle est ingénieure technico-commerciale avec une bonne expérience en biotechnologie dont elle nous a fait part. Le 20 mars nous avons eu un entretien Skype avec Olivier Ariste. Il travaille chez Genosplice en tant que bio Informaticien.

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Résultats : L’organisation s’est faite naturellement dans notre binôme. Nous nous sommes vues régulièrement puisque nous sommes dans le même groupe de TD. Ainsi dès que l’une de nous avait une nouvelle piste de recherche ou d’interview elle pouvait en faire part à l’autre rapidement. De plus, on a aussi remarqué qu’au sein de notre groupe la communication était beaucoup plus fluide. Néanmoins, du fait du faible effectif, nous avions plus de travail chacune. De plus, notre choix de métier n’a pas été le plus simple, nous avons peiné à trouver des informations. Nous avons même hésité à changer de choix de métier mais nous avons vite été rattrapées par le temps et le manque d’idée.

Qu’est-ce qu’un ingénieur en biotechnologie ? L’ingénieur en biotechnologie a pour rôle de créer de nouvelles choses qui seront utilisées dans l’industrie. Il peut dont s’agir de nouvelles matières, énergies ou encore bactéries. Il est donc clair que cette profession touche plusieurs domaines : la chimie, l’agroalimentaire et la pharmacie. Pour pouvoir évoluer rapidement l’ingénieur en biotechnologie se spécialise dans l’une de ses industries. Les connaissances requises dépendent donc de son choix.

Comment devenir ingénieur en biotechnologie ? Pour accéder au métier d’ingénieur en biotechnologie, plusieurs parcours sont envisageables. Après avoir obtenu un bac S , on peut s’orienter vers une école ou à l’université. Si l’on choisit la première proposition Il y a des écoles spécialisées, la plus connue est SupBiotech à Villejuif dont Marylin Rolf nous a parlée. Ce diplôme permet d’accéder en 5 ans au statut d’ingénieur en biotechnologie. Plus loin de la capitale, à Bordeaux se trouve aussi l’ENSTBB, qui permet elle aussi d’obtenir un diplôme d'ingénieur spécialisé en biotechnologie en 5 ans. L’accès au métier peut aussi se faire en passant d’abord par une licence en biologie puis un master en biotechnologie qui sont très prisés par les étudiants. On peut citer le master professionnel biotechnologie pharmaceutique et thérapies innovantes que l’on peut étudier à l’Université Paris Descartes entre autres. C’est le parcours qu’a suivi et décrit Olivier Ariste. En dehors du parcours via école ou l’université, on peut aussi choisir la voie d’un diplôme qui permettrait d’abord d’accéder au métier de technicien en biotechnologie. Pour se faire, il faut avoir un bac +2 avec un DUT, un BTS ou un DEUST bio-industries et biotechnologies par exemple. En poursuivant avec un master en ingénierie biotechnologies (3ans), comme celui délivré par l’université de Cergy, cela permet d’atteindre le bac+5. En plus d’une excellente base de connaissances en biologie, pour devenir ingénieur en biotechnologie il faut avant tout être autonome et organisé car son travail peut être aussi bien collectif qu’individuel. Il faut aussi être curieux pour se débrouiller seul en s’informant régulièrement sur les nouvelles publications scientifiques. On a aussi pu remarquer que le passage de la théorie à la pratique pouvait être compliqué [cf annexe X]. C’est pour cela que 7

ce poste nécessite aussi une certaine rigueur car il requiert une assez grande responsabilité à l’échelle de l’entreprise. On ne s’en rend pas compte tant qu’on n’est pas sur le terrain, c’est ce que nous a indiqué Marylin Rolf. Elle précise que les nombreux stages durant les études lui ont permis de se confronter à la réalité du monde du travail. C’est justement lors d’une de ces expériences qu’elle s’est rendue compte que la recherche « pure » n’était pas ce qui l’intéressait [cf annexe IX].

Comment se fait l’accès au métier ? Au sortir de ses études, le futur ingénieur en biotechnologie aura effectué plusieurs stages qui lui auront permis de créer un réseau professionnel. Ainsi, une fois diplômé le contact avec les entreprises sera plus simple comme cela a été le cas pour Marylin Rolf et Olivier Ariste. Globalement, le secteur des biotechnologies sur le marché du travail n’est pas impacté par le chômage. Et pour cause, c’est une science prometteuse pour l’avenir, notamment quand elle s’allie avec l’informatique comme nous l’a confié Olivier Ariste.

Concrètement que fait un ingénieur en biotechnologie ? L’ingénieur en biotechnologie peut être affecté à différentes missions selon l’entreprise où il travaille. En effet aujourd’hui la biotechnologie peut aborder des thématiques différentes : l’agriculture, la santé, les énergies, les questions environnementales et la biodiversité et l’exploitation marine. Peu importe le domaine, les journées de ces ingénieurs se suivent et ne se ressemblent pas puisque c’est de la recherche et du développement au sens strict du terme. L’ingénieur en bio-informatique, comme nous l’a décrit Olivier Ariste a pour mission d’analyser par exemple des échantillons d’ADN de ses clients mais aussi de tester des traitements. Concernant l’analyse génétique outre la partie calculatoire, il utilise une grande partie de machines de séquençage. Un autre aspect de ce métier est l’ouverture au marché international : Microfactory a des clients en Allemagne et au Japon. Genosplice quant à elle s’est développée à travers l’Europe mais aussi au Koweït et aux États-Unis. Le métier d’ingénieur en biotechnologies est très reconnu à l’étranger mais encore pas assez suffisamment en France. Il est à noter que le salaire reste équivalent à celui des autres ingénieurs. A la fin de ses études, un débutant sera payé environ 2500€ brut par mois. Les chiffres varient en fonction du secteur (privé ou public) mais aussi de l’importance de l’entreprise. En effet une société privée paye en général mieux qu’une société publique. Le salaire de base évolue au fil des années et de l‘expérience. Un ingénieur en biotechnologie très expérimenté perçoit jusqu’à 6000€ par mois en moyenne en fin de carrière. Certains salaires peuvent atteindre jusqu’à 15 000€ dans de très bonnes entreprises privées et de renoms. Enfin, il ne faut pas oublier les primes, qui s’ajoutent à ces salaires.

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Conclusion : La réalisation de ce projet m’a beaucoup appris. Au niveau personnel, j’ai acquis des connaissances sur un métier qui m’était il y a quelques mois inconnu. Même si nous n’étions que deux à mener ce projet, j’ai appris à travailler en groupe et à mieux organiser mon travail. Le fait d’être que deux nous a permis de communiquer plus rapidement et d’avancer au même rythme sans soucis. De plus, ce projet m’a permis de me dépasser dans mes capacités de communication. Le fait d’aller à la rencontre de professionnels ou même le simple fait de contacter les entreprises par mail, m’a servi à passer outre ma timidité. Les modalités d’organisation nécessaires à la mise en place des recherches et interviews n’ont cessées de s’améliorer. La motivation dans ce projet a été très irrégulière compte tenu du contexte. Néanmoins nous avons su nous motiver quand l’une ou l’autre avait un moment de relâchement au sein de notre binôme. En choisissant de travailler sur le métier d’ingénieur en biotechnologie, nous ne savions pas exactement à quoi nous attendre, nous n’avions aucun contact mais cela ne nous a pas empêchées de vouloir en apprendre plus. Au contraire, nous avons vu cela comme un défi. Nous n’avions également aucune idée de quel métier nous souhaiterions faire plus tard. Certes, ce n’est toujours pas le cas mais grâce au travail fourni, nous avons appris beaucoup de choses qui nous ont permis d’affiner encore plus notre choix. Néanmoins, je suis un peu déçue le contexte n’ayant pas été favorable car nous aurions pu découvrir plus de choses sur ce métier. Par ailleurs, rares ont été les réponses d’interviews positives qui auraient pu nous permettre d’élargir nos connaissances. Malgré tout, on a pu rencontrer deux salariés d’entreprise qui nous ont chaleureusement accueillies. Ils ont tous les deux pris le temps, tout d’abord de répondre à nos questions et de nous conseiller sur notre projet mais aussi d’échanger sur le contenu des études et d’évoquer les métiers que nous pourrions envisager.

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Bibliographie : 1. Fiche métier Onisep ingénieur en biotechnologie < https://www.oriane.info/metier/ingenieuren-biotechnologie/181 > , consulté le 6 février 2020 2. Gwenole Guiomard , La carrière d’un ingénieur en biotechnologie, L’Usine nouvelle ,2016 consulté me 21 février 2020 3. Fiche métier en biotechnologie consulté le 21 février 2020 e… 4. Ingénieur en biotechnologie , rôle , compétence salaire consulté le 28 février 2020 5. Ingénieur en biotechnologie consulté le 28 février 2020 6. Site de l’école Sup’biotech < https://www.supbiotech.fr/?xtor=SEC807&utm_source=adwords&utm_campaign=search_acquisition&utm_medium=brand_search_ac quisition&utm_term=brand&gclid=Cj0KCQjw2PP1BRCiARIsAEqv-pRaMGAnmdR-xQlPpsaFq_uv_gpFem1s4sjngB6wfiEFTfS_GbXlLMaAvo2EALw_wcB> consulté le 7 mars 2020

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Liste des annexes :

Annexe I : Formulaire choix de thème, 1 page Annexe II : Fiche état des lieux, 1 page Annexe III : Fiche carnet de bord, 1 page Annexe IV: Proportion de femmes ingénieure en biotechnologies selon le site internet https://www.oriane.info/metier/ingenieur-en-biotechnologie/181, 1 page Annexe V : Réseau Pro UPEC, 1 page Annexe VI : Mails échangés avec Olivier Ariste, 1 page Annexe VII : Mails échangés avec Marylin Rolfe, 1 page Annexe VIII : Fiche contacts avec les professionnels, 1 page Annexe IX: Interview Marylin Rolfe , Microfactory , 4 pages Annexe X : Interview Olivier Ariste , Genosplice , 3 pages

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Annexes

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Annexe I : Formulaire choix de thème

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Annexe II : Fiche état des lieux 14

Annexe III : Fiche carnet de bord 15

Annexe IV: Proportion de femmes ingénieure en biotechnologies selon le site internet https://www.oriane.info/metier/ingenieur-en-biotechnologie/181

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Annexe V : Réseau Pro UPEC

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Annexe VI : Mails échangés avec Olivier Ariste

Annexe VII : Mails échangés avec Marylin Rolfe

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Annexe VIII : Fiche contacts avec les professionnels

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Annexe IX : Interview Marylin Rolfe , Microfactory Alors est-ce que tu peux rapidement te présenter pour donner ton métier ? Donc moi je m’appelle Marylin Rolfe et aujourd’hui je suis ingénieur technicocommercial chez MicroFactory. Du coup vous travaillez dans le Secteur privé ? Oui. Quelle est la mission de l’entreprise ? MicroFactory a développé une technologie qui permet de tester l’efficacité des produits cosmétiques. On a mis en place une machine, SOD4 avec un consommable donc le smartport qui est une puce en PMS autrement dit en silicone et grâce à cette machine on va reproduire le mécanisme de sudation et l’excrétion de sébum et donc du coup on va pouvoir appliquer le produit cosmétique et voir les interactions. Quel est votre rôle dans l’entreprise ? Mon rôle en tant qu’ingénieur technico-commercial : je suis le contact direct entre le pôle recherche, le développement et le client donc je vais à la rencontre des clients faire une étude de marché et voir leurs besoins et comment nous on peut y répondre avec notre technologie. Donc quelles études avez-vous fait pour faire ce métier ? J’ai fait une école d’ingénieur en biotechnologie a SUPBiotech’, c’est une école sur cinq ans. Comment êtes-vous rentrés sur le monde du travail ? J’ai fini mes études mi-septembre, j’ai réalisé mon stage de fin d’études chez MicroFactory et du coup j’ai signé mon CDI à la suite de mes études ici. Du coup vous travaillez toujours dans ce bureau ou vous changer de lieu de travail ? Ici c’est le siège de MicroFactory, on est en lien direct avec le SPCI et l’IPGG soit le laboratoire au bout de la rue et c’est avec ce laboratoire qu’on crée nos puces donc on a un lien direct. À un moment donné, j’y allais pour mon stage de fin d’études parce que je n’avais pas la mission, j’étais chef de projet et aujourd’hui j’ai signé un CDI en tant qu’ingénieur technico-commercial. À partir de maintenant mes missions sont au bureau ou alors chez les clients directement. Vous travaillez seul ou en groupe ? Je travaille seule sur cette mission mais j’ai ma manager Clémence qui est COO de la boîte et donc c’est elle qui me chaperonne pour ses missions là. Quelles qualités vous pensez qu’il faut pour faire ce métier ? Les qualités c’est des qualités qu’on apprend à l’école avant d’aller dans le monde du travail. Déjà il faut être autonome être curieux surtout dans un poste ingénieur biotechnologie et assez transverse c’est-à-dire pluridisciplinaire, il faut savoir parler

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de la technologie et aussi un peu étudier le marché, être ouvert d’esprit à ce niveau là. En sachant que à l’avenir beaucoup de métier disparaîtront avec l’évolution des technologies est-ce que vous pensez que ce métier a une bonne perspective d’évolution ? Il est indispensable d’avoir des ingénieurs technico-commercial dans une entreprise surtout une entreprise en biotechnologie puisque la définition même d’un ingénieur technico-commercial c’est le mi-chemin entre la technologie et la vente. Le métier d’ingénieur en biotechnologie est un métier qui va forcément évoluer puisqu’aujourd’hui ça touche à tous les domaines soit la cosmétique la sa...