Fiche de lecture Mythologies RB PDF

Title Fiche de lecture Mythologies RB
Course Anthropologie de la communication
Institution Université Catholique de l'Ouest
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Fiche de lecture : « Mythologies » (1957) de Roland Barthes...


Description

Fiche de lecture : « Mythologies » (1957) de Roland Barthes 1) Faire le résumé de l’ouvrage L’ouvrage de Roland Barthes est séparé en deux parties. La première est un recueil de mythes divers et variés de la vie quotidienne, notamment ceux de la petitebourgeoise des années 50. La seconde partie est une analyse profonde des mythes, il les décrypte en expliquant comment ils se créent et comment ils se développement en passant notamment par l’analyse de la sémiologie. La première moitié du livre illustre la seconde à l’aide de 53 exemples qui parlent à tous, comme le « Le bifteck et les frites » ou « Le vin et le lait », et qui permettent aux lecteurs de se rendre compte l’importance des mythes dans nos vies puisqu’ils sont omniprésents. En effet, les mythes exposés ici concernent différents domaines comme la consommation (les jouets, la nouvelle Citroën…), les personnalités (l’Abbé Pierre, Einstein…) ou encore certaines figures (les martiens, le pauvre et le prolétaire..). En traitant de nombreux thèmes, les lecteurs prennent pleinement conscience que leurs vies sont remplies de mythes et l’analyse de Roland Barthes prend alors tout son sens. Même si la majorité de ces derniers ne sont plus d’actualité, on peut les assimiler à des faits actuels.

2) Comment Roland Barthes définit le signe ? Pour Roland Barthes, le signe est la corrélation entre le signifiant et le signifié, il est nécessaire à la création du mythe. Il prend l’exemple du bouquet de rose où les roses sont le signifiant et la passion le signifié, ils existent séparément mais c’est ensemble que le message va être transmis : c’est le signe. Plus généralement, le signe est un sens, c’est un message diffusé à travers différents moyens : cela peut être le style vestimentaire par exemple. En effet, si je viens à un rendez-vous galant en étant habillée comme si j’allais à la salle de sport la personne en face de moi va comprendre que j’accorde peu d’important à ce dernier et ainsi le déroulement du rencart sera modifié. Dans cet ouvrage, tous les mythes montrent combien les signes sont présents dans notre quotidien, rien de ce que l’on fait est anodin et tout est support d’un message. Ainsi, la frange des romains permet de les reconnaître, la coiffure n’est plus une simple mode mais un signe qui participe au mythe.

3) Pourquoi l’auteur s’attache à mettre en lumière les représentations collectives que constituent les mythes ? L’auteur s’attache à mettre en lumière les représentations collectives car ce sont elles qui constituent les mythes avec le contexte. En mettant en avant ces représentations sociales, Roland Barthes permet à ses lecteurs de comprendre d’où

viennent les mythes et de mieux saisir l’importance de tous les détails. Sans collectivités les mythes n’existeraient pas : c’est l’identification d’un nombre certain de personnes qui lui donne sa force et qui leurs permettent d’exister dans le temps avec la transmission. Les mythes sont différents en fonction du contexte et de la collectivité. En effet, les Etats-Unis, par exemple, qui ont une vision très particulière du monde se sentent doté d’une mission : celle de développer le monde. Cette vision est liée à l’histoire du pays et entraine une vision spécifique propre aux américains. Ainsi leurs mythes seront différents de ceux d’un peuple indigène, par exemple.

4) Pourquoi les mythes ont à voir avec l’anthropologie de la communication ? L’anthropologie étudie l’évolution des sociétés. La communication façonne l’humanité et le primat de la relation à travers les interactions influe sur l’évolution des sociétés. Ainsi, le travail d’anthropologue est de chercher à dégager les constantes et les récurrences de l’humain dans les manifestations et la civilisation. On peut donc lier l’anthropologie de la communication aux mythes puisque ces derniers transmettent un message, ils appartiennent alors au domaine de la communication. Tout d’abord parce qu’ils naissent de représentations sociales et traduisent donc d’une époque, d’un mouvement, un mode de pensée. De plus, comme les mythes sont collectifs ils répondent tout à fait aux critères des études anthropologiques. En effet, les mythes participent au processus de socialisation. Comme ils sont font partie d’une société ils se transmettent de génération en génération et influent donc sur cette dernière. Ils permettent également de construire un ordre social puisqu’ils constituent les points communs qui regroupent les peuples comme la croyance l’a été à un moment

5) Quel est le mythe, dans l’ouvrage de Roland Barthes, qui vous a marqué ? Expliquez. Les mythes sélectionnés et expliqués par Roland Barthes me parlaient peu du fait qu’ils appartiennent à une époque différente de la mienne. Toutefois, le 32 ème mythe « Photos-chocs » m’a parlé. L’auteur explique que les photos ne choquent pas parce qu’elles ont pour objectif de choquer mais parce qu’elles sont dans un contexte qui le permettra. En effet, si l’on va à une exposition de photographies de guerre, ces dernières ne nous choqueront pas mais si elles se retrouvent dans le journal qu’on lit tous les jours elles nous marqueront d’autant plus. Une autre idée est aussi évoquée. Ainsi, Roland Barthes explique que lorsque le photographe met en scène son travail pour choquer, la réaction attendu ne sera pas celle souhaitée parce que le spectateur ne pourra pas réfléchir. Le photographe aura déjà réfléchi pour lui : il doit être choqué. Je trouve cette idée intéressante et toujours d’actualité. J’ai notamment pensé aux attentats de Paris, on a vu des photos prises sur le moment, avec des smartphones, qui ont circulées sur internet et même dans la presse. On parlait d’image de guerre, la France était sous le choc : un policier en larmes sur l’épaule de son collègue, des cadavres qui recouvraient le sol du Bataclan, les photos ont touché

un pays qui a connu une situation inhabituelle. Pourtant, on voit régulièrement de vraies photos de guerre, prises en Syrie par exemple et pourtant mêmes si les scènes sont encore plus dramatiques, elles choquent beaucoup moins parce que dans l’opinion commune c’est une chose « banale » de voir dans un pays comme celui-ci des enfants tués par des bombes. Pour moi c’est une illustration parfaite ce qu’a expliqué l’auteur. Les photos choquent à cause de leur spontanéité et le contexte dans lequel elles sont publiées et non pas parce que leur contenu se doit de choquer.

6) Si vous deviez réécrire aujourd’hui l’ouvrage de Roland Barthes, quels mythes mettriez-vous en avant, comme symboles de notre culture et pourquoi ? Si je devais choisir des mythes à mettre en avant comme symboles de notre culture, je choisirai d’une part des mythes anciens qui forgent encore aujourd’hui notre société. Ainsi, je parlerai de Noël ou Pâques par exemple, en expliquant combien les fêtes sont importantes mêmes si elles ont perdu leurs valeurs religieuses. Les mythes anciens sont pour moi nécessaires puisqu’ils se transmettent et expliquent le fonctionnement de notre société actuelle. D’autre part, je parlerai de situations plus récentes, notamment celles liées aux réseaux sociaux. Instagram pour moi est une illustration intéressante des nouvelles générations. Sur ce réseau qui permet la publication et la retouche de photos, chacun montre ce qu’il veut et en regardant on pourrait croire que chacun est beau, avec une vie parfaite. A mes yeux, c’est un peu le réseau social de l’illusion. Je traiterai également du réseau Snapchat qui permet lui d’envoyer de manière éphémère des photos à ses contacts. Encore une fois c’est ici le monde de l’hypocrisie où l’objectif est de montrer qu’on ne s’ennuie jamais et que notre vie ferait rêver n’importe qui. Avec les réseaux sociaux de manière générale, on donne de l’importance à des choses qui ne devraient pas en avoir, publier ce qu’on mange au restaurant n’intéresse personne et pourtant on voit des photos de ce type partout sur internet. Pour moi ces phénomènes sont très représentatifs de notre société. Tout comme la téléréalité qui pour moi pourrait être très intéressant à étudier. Une part impressionnante de la population suit quotidiennement la vie de personnes sans talent qui suivent un scénario fourni par la production et cela en dit beaucoup sur les candidats et les spectateurs. Toutefois, comme nous avons pu le voir à la lecture de ce livre, ce ne sont pas les exemples de mythes qui manquent....


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