Introduction à la critique littéraire (sauf cours 11) PDF

Title Introduction à la critique littéraire (sauf cours 11)
Course Critique Littéraire
Institution Université de Lille
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Le critique Albert Thibaudet du XX° siècle qui en 1930 à partir d’un ouvrage qui s’intitule Physiologie de la critique a proposé de distinguer l’existence de trois critiques : - la critique spontanée ou critique parlée - la critique des professionnels - la critique des maitres Ces trois critiques existent encore aujourd’hui sous des formulations différentes que l’on étudiera toutes les trois : 1) La critique journalistique ; 2) La critique des écrivains (: la critique des maitres) ; 3) La critique universitaire (: la critique professionnelle). On peut s’intéresser à deux types d’opposition : critique professionnelle/critique non professionnelle critique empirique/critique savante. La critique des écrivains n’est pas une critique professionnel à la différence de la critique des universitaires. La critique journalistique est la critique empirique tandis que la critique des écrivains et la critique universitaire est une critique savante. 1) La critique journalistique est une critique le plus souvent subjective voir impressionniste, datée car toujours intimement lié au supports dans laquelle elle s’exprime (exemple : aujourd’hui la critique journalistique a le blog comme médium). 2) Nous étudierons la critique des écrivains qui a deux caractéristiques principales : elle est soit une critique pédagogique ou l’écrivain s’explique et veut convaincre ses confrères ou son public, soit une critique polémique. L’histoire de la littérature est parsemé de querelle et de bataille et à l’issue de ses querelles et ses batailles, le courant littéraire se modifie, les mouvement d’idées se transforme. L’écrivain se pose en s’opposant. La critique des écrivains est aussi ancienne que la pratique littéraire. 3) La critique universitaire ou critique des professeurs : nous la verrons en plusieurs temps qui est celui de l’air positivistes dans les années 1840-50, puis à partir des années 1950 s’organise en différents pôles : - celle du XIX° siècle : la critique d’érudition issue des perspectives de l’histoire littéraire et le critique qui s’y intéresse mobilise le plus souvent un savoir sur la vie de l’auteur où il analyse aussi bien sa biographie que son contexte social ou encore ces influences intellectuelles. Cette critique s’intéresse principalement à l’ouvre à partir du contexte social. - la critique d’interprétation qui à partir des années 1950 intègre le positionnement des sciences humaines à partir de la psychologie et la sociologie mais s’appuie aussi sur la philosophie qui sont essentiellement à cette époque le marxisme et de l’autre la phénoménologie. - la critique formelle ou formaliste qui quant à elle étudie le texte littéraire à travers les apports de la linguistique qui rénove les perspectives de la poétique. - les études culturelles qui nous vient des Etats Unis et qui portent encore le nom anglais « cultural studies » représente un courant critique qui se situe à la croisée de la sociologie, de l’anthropologie culturelle, de la philosophie, de l’ethnologie et des arts. A une visée trans-disciplinaire dans la mesure ou les études culturelles s’intéresse au culture populaire, au culture minoritaire, au culture contestataire. Les études post-colonial, les études de genre c’est à dire la façon dont on distingue le genre et le sexe en postulant que le sexe est une donné naturel alors que le genre est une donnée culturelle. - Ce sont les américains qui nous ont emprunter les travaux de Deleuze, Foucault ou Dérida et qui sont ensuite revenu chez nous comme moyen d’analyser. Cette French-theory nous est revenu à travers les découpage disciplinaire « des cultural studies »

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LA CRITIQUE JOURNALISTIQUE La critique journalistique est une critique ayant besoin d’une presse influente dans la vie sociale pour exister et ce n’est véritablement le cas qu’au début du XIX° siècle et plus particulièrement à partir des années 1830 sous la Monarchie de Juillet. Cet essor assez brutale est en même temps très importante. Jules Janin que l’on nomma Le Prince des Critiques et qui domina la presse parisienne pendant plus de 40 ans de 1830 à 1870 disait en 1833 « Le journal c’est le despote inflexible et incontournable des temps modernes ». Les écrivains à cette époque ne peut se soustraire à la presse qui ne se contente pas de la critique mais diffuse aussi leurs oeuvres. Ces oeuvres sont à la fois littéraire, politique et culturelle. Les deux grandes revues concurrentes qui accueillent à la fois des oeuvres et des grandes critiques sont d’une part La Revue des deux mondes crée en 1829 est une revue mensuelle fondée pour donner une tribune aux idées françaises en relation avec le continent Américain en particulier. C’est la revue en activité la plus ancienne d’Europe. Elle est donc caractérisé par la place qu’elle accorde aux cultures européennes mais aussi à la culture américaine. D’autre part, La revue de Paris date aussi de 1829 mais s’est arrêté en 1970 et était consacré aux beaux arts et à la littérature. Dans les années 1830, la presse est la rivale du livre car c’est la grande époque du roman feuilleton et comme son nom l’indique c’est un roman qui avant d’être distribué en volume paraissait chaque jour au rez de Chaussé par extrait dans la presse quotidienne. Le premier grand quotidien populaire, financé par la publicité, s’intitule La presse et né en 1836 et dirigé par Girardin Au rez de chaussé du premier numéro on trouve un roman de Balzac, La Jeune fille qui frappe les esprits par son caractère satyrique. Cette critique journalistique promeut un nouveau genre qui est le roman feuilleton. Mais elle n’est pas la première en France et il existe dès le XVIII° siècle une presse qui est dédié aux écrivains, philosophes, professeurs. C’est une presse rigoureuse dont les idées sont exprimées avec beaucoup de force et peu de retenue. La plus célèbre est sans doute Le mercure de France qui né en 1724 et qui existe jusqu’en 1965. A côté du Mercure de France, on peut citer L’année littéraire qui est crée en 1754 et qui est dirigé par un critique qui est Fréron. Il critiquait grandement la littérature de son temps. Il s’agissait d’un monarchiste et catholique qui combattait l’esprit des lumières. Il est connu pour son épigramme très célèbre : un petit poème qui appartient à la poésie de Salon et qui se termine par ce que l’on appelle une pointe et destiné à blessé celui à qui on l’envoie. Fréron est en rivalité avec Voltaire qui lui même à attaquer Crévillon et à la suite d’échange d’amabilité. Voltaire répond à Fréron à la suite d’une sorte d’échange d’épigramme. Il s’agit d’une critique d’impression ou une critique impressionniste. En effet, soit le critique aime ou il n’aime pas, il est « un expert en objets aimés » comme dirait Julien Gracq. Le critique journalistique ne s’en remet pas seulement à son gout et émet des objets de valeurs dans lesquels il se chargent de dire si les oeuvres sont réussis ou ratés. Pour ce faire, il utilise des objets esthétiques qui renvoie à des définitions imprécises du beau qu’il apprécie. Ces critiques d’appréciation s’appuie cependant sur un certain nombre de lieux communs : la confusion entre auteur et narrateur si le livre est à la première personne ou bien si ce n’est pas le cas la confusion entre l’auteur et le personnage principale. Le critique pense que l’oeuvre ne peut être comprise que si l’on a trouvé l’auteur. La large diffusion commune et peu chère commence en 1830. C’est là que l’on peut imaginer que se constitue un corps de critique relativement bien formé et ceux ci va se développer de manière croissante jusqu’à la crise de la presse il y a 30 ans. Cette critique journalistique va continuer à se développer en présentant des caractéristiques relativement homogènes. Il s’agit d’une critique impressionniste ou critique d’impression c’est à dire que la critique se fonde en premier lieu sur les impressions que la lecture de tel ou tel oeuvre lui procure. C’est donc une critique subjective. Pour autant, elle n’est pas exempte de présupposé et relève d’une doxa. Cette pratique journalistique provoque des confusions volontaires comme des romans à la première personne où la critique cherche à comprendre si l’auteur et le narrateur sont les mêmes. Ainsi critique et séance d’aveux se confondent quelques peu. Le second type de confusion que l’on trouve assez souvent comme stéréotype du critique journalistique est de confondre le ou les auteurs avec les personnages. Plus le critique aura la sensation que le personnage pour

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s’apparenter à des personnes connues ou répertoriés, plus d’une certaine manière elle trouvera le livre réussie. La troisième critique est une critique fondée esthétiquement (c’est bien écrit, c’est composé) et une critique fondé éthiquement. En général l’éthique est présente et l’adage dit : « on ne fait pas de bonnes littératures avec de bons sentiments ». La plupart du temps, la dimension esthétique prime la dimension éthique. Il semblerait que plaire est plus important qu’instruire et que l’agréable doit primer sur l’utile. La deuxième caractéristique journalistique est une critique qui vit de l’actualité littéraire et dans l’actualité littéraire c’est à dire que c’est une critique qui se préoccupe de donner son avis sur ce qui paraît ou re-parait. Elle ne critique pas les auteurs pour les auteurs mais la parution commerciale. C’est une critique qui s’organise et s’intéresse au événement de commémoration littéraire. Chaque année, il y a des années qui s’intéresse à tel ou tel auteur car c’est le centenaire de sa naissance ou de sa mort. Parce qu’elle vit de l’actualité et dans l’actualité, elle participe d’un monde médiatique et d’un univers de spectacle ou l’oeuvre est mis en scène. Pratiquement aucun livre n’est publié sans la photo de son auteur, comme si le visage de l’écrivain pouvait nous donner une indication que l’on allait donner à son oeuvre. Les émissions de télévisions consacré à la lecture ou au livre font converser des invités en fonction des polémiques que leurs livres peuvent suscités. Vincent Kaufmann, Dernières nouvelle du spectacle « Ce que les médias font à la littérature » : La thèse de cet ouvrage est de penser que désormais l’auteur pour réussir ou affirmer son autorité doit aujourd’hui devenir un spécialiste de la mise en scène de soi même. Il s’est mis au service de ce que l’on appelle une économie de l’attention c’est à dire la manière dont aujourd’hui on réussi à s’intéresser à quelques chose. L’auteur va donc devenir celui qui est capable de se mettre en scène et celui qui est capable de payer de sa personne. Hervé Guibert, qui était à la fois journaliste, photographe et écrivain. Il a contracté très jeune le Sida tandis qu’il était malade pour raconter la vie qui était la sienne alors qu’il mourrait du Sida. Il a écrit une trilogie « A l’amie qui ne pas sauver la vie » (1990), « Le protocole compasionnel » (1991) et « L’homme au chapeau rouge » (1992). Pivot l’invite à Apostrophe, émission littéraire, ce qui donne une influence à son livre qui se vend très bien : « J’ai écrit une lettre directement téléfaxé dans le coeur de 100 000 personnes, c’est extraordinaire ! ». A la suite de son livre, une productrice très célèbre de TF1 lui propose de faire le film de son corps mourant. Il passe un contrat avec elle pour qu’il se promène avec une caméra partout et qu’il se montre mourant. Il meurt en décembre 1991. Le film est diffusé en janvier 1992 sous le film « La pudeur ou l’impudeur ». Cette manière de se mettre en scène et le faire sous le signe d’une forme sacrificiel c’est la manière dont les auteurs sont priés aujourd’hui d’exister comme auteur et d’avoir de l’importance en tant que tel. La troisième caractérise est que la critique journalistique ont une influence commerciale. En effet la critique ont une influence sur les ventes des livres. A la sortie de leur livre, les auteurs font ce qu’ils appellent des promotions. Cette réalité commerciale est organisé autour d’une institution qui est celle des prix littéraires. Le prix Goncourt, Médicis, Femina sont l’assurance pour les éditeurs et les auteurs d’une sorte de tirage minimal. Le Goncourt est tout de même un système de promotion commercial car c’est ce que les gens achètent ou offrent. La vente de livre se concentrent sur les livres récompensés. Les prix sont assez bien répartie dans les maisons d’édition : Acte Sud aujourd’hui. Mais pendant longtemps, les prix littéraires tournés entre trois maisons d’édition : c’était le système Calligraseuil. Les critiques journalistiques ont un avis relativement modéré. Entre eux ils pratiquent des renvois d’ascenseur et ainsi on a une sorte de concentration très importante des critiques journalistiques. La critique journalistique est donc très peu indépendante. Il existe par l’intermédiaire de la diffusion numérique des critiques plus indépendantes : des blogs avec des journalistes qui se permettent de donner des avis plus personnelles, de défendre des idées iconoclastes qui dé-hiérarchise et laisse la voix à de nouvel critique mais le système média est controlé par peu de monde. Quelle relation cette critique entretient-elle avec les écrivains ? Dès le XIX° siècle, les relations entre critiques et écrivains sont assez houleuses. Pour les écrivains, les critiques ne sont pas assez compétent. Balzac dans Splendeur et misères des courtisanes met en scène un jeune héros qui fait du journalisme. Le critique est incapable de créer comme la courtisane des murs. L’incompétence souvent lié à la stérilité du critique est le premier critique qu’on lui fait.

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Flaubert écrit à Louise Collet en 1854 nous dis « Oh critique, voila tout ton but maintenant faire mousser ou échiner » Le troisième critique est l’étroitesse de vue. Hugo dans la Préface de Odes et Balades : « L’art n’a que faire des lisières, des menottes, des bâillons ». Enfin, la brunalité ( page 10 du livret ) Julien Gracq écrit un pamphlet pour s’indigner contre l’accueil qui a été fait à sa pièce de théâtre ou la critique a été unanime à penser avec des arguments contradictoire que sa pièce était ratée. Il écrit un essai l’année d’après qu’il intitule « La littérature à l’estomac ». Un certains nombres de reproches sont fait au journaliste par les écrivains et ceux dès le XIX° siècle. Les écrivains les trouvent « incompétents », que le critique sont « arbitraires », qu’il dénonçait leur « étroitesse de vue » et qu’ils plaignait de leur « brutalité ». Le seul pouvoir que les écrivains reconnaissent est leur pouvoir de « nuisance ». De Balzac à Flaubert, les écrivains voudraient opposer à la critique professionnel, une critique artiste. Qu’est ce qu’une critique artiste ? C’est une critique à laquelle s’oppose la critique professionnel : celle des journalistes ou des professeurs et qui serait pratique à la manière dont l’artiste lui même pourrait parler de son oeuvre. Balzac dans la Lettre sur la Littérature qui date de 1840 indique ce que serait pour lui cette critique artiste : « Ce serai une critique patiente, complète, éclairé. Le vrai critique un écrivain parfaitement instruit, ayant médité les moyens, connaissant les ressources de l’art. » Flaubert propose lui aussi une définition de cette critique artistique dans la page 4 du livret Lettre à Georges Sand du 2 février 1869. Grammairien : philologue c’est à dire on étudié le texte à travers sa langue. Selon Flaubert, une critique artistique est une critique capable de s’intéresser à l’oeuvre en soi. Une poétique insciente c’est à dire que le critique de l’intérieur puisse reconstituer les mouvements créateurs de l’écrivain. C’est forcément une critique emphatique c’est dire qu’il s’accorde avec l’auteur pour critiquer son oeuvre. Flaubert se tient de la critique historienne qui étudie le milieu dans lequel l’oeuvre est produite ou ses cause mais qui jamais n’étudie l’oeuvre en soit. Les auteurs se plaignent de la méchanceté des journalistes. Flaubert se plein que l’artiste ne sache pas reconnaître l’oeuvre et distinguer les oeuvres importantes dans toute celles qui paraissent Bien plus tard, Michel Butor fait la même remarque que Flaubert c’est à dire que le critique ne sache pas reconnaitre les oeuvres importantes dans La Critique et son public (page 10 ; Paragraphe 4). Butor établie une comparaison avec le controleur et le prospecteur (celui qui va chercher les diamants dans la rivière, qui va chercher de l’or). Le bon critique c’est celui qui va chercher les pépites d’or parmi les livres. Butor aimerait que les critiques soit un prospecteur c’est à dire celui qui découvre les meilleurs livres. Au XIX° siècle, la critique journalistique qui est en plein essor et celle des professeurs qui a une certaine notoriété est à la fois très peu avisé c’est à dire qu’elle n’a pas d’avis très pertinent et d’autre part elle est très moraliste. Jean Paulhan, critique important de la deuxième moitié du XX° siècle et qui en 1941 dans un essai assez célèbre Les Fleurs de Tarbes, il porte sur la critique du XIX ° siècle un jugement très sévère mais très juste : il pense que si l’on a appeler le XIX° siècle le siècle de la critique c’est sans doute par antiphrase : « Parce que c’est un siècle où tout bon critique méconnait les écrivains de son temps, on ne peut lire sans honte ce que Sainte-Beuve disait de Balzac et de Baudelaire, de même on ne peut lire sans honte ce que Brunetière disait de Stendhal ou de Flaubert, on ne peut lire sans honte ce que Jules Lemaitre disait de Verlaine ou de Malarmé, enfin on ne peut lire sans honte ce que Faguet disait de Nerval et de Zola et finalement on a honte pour Lasèrre pour Proust et Claudel» La critique du XIX° siècle et du XX° siècle, la grande critique, a été incapable de reconnaitre les grands écrivain. Il s’agit aussi d’une critique très moraliste : elle est doctrinaire voire réactionnaire. Pour s’en convaincre, il suffit de se rapporter à l’année 1857 ou se déroulèrent les deux grands procès de Baudelaire, Les Fleurs Du Mal et Flaubert, Madame Bovary poursuivit pour immoralité pour apologie de l’adultère et pour des poèmes pornographiques. Un certains nombres de points de jonctions existent entre les critiques des journalistes et la critique des professeur. C’est une critique qui a pour caractéristique commun une critique dite « professionnel ». Certains

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journalistes ont des titres et des fonctions universitaire et écrivent souvent pour des revus littéraires, le Magasine Littéraire par exemple. Les éditions critiques des livres sont souvent assumé par des universitaires. Il y a un moment ou l’universitaire prend très au sérieux la critique journalistique : les études de réceptions. C’est une pièce à l’étude historique de la réception de l’oeuvre. Il étudie cette reception notamment à travers la critique journalistique.

La critique des écrivains Au XXème siècle, la critique des écrivains a de grands noms c’est à dire que les écrivains sont des critiques assez remarquables. Il exercent à la fois la critique et l’écriture. Nous trouvons Proust, immense carrière de critique avant de devenir l’écrivain qu’on connait, Valéry qui est un immense poète et un grand critique, Julien Gracq, Bataille, Sartre, Blanchaud. Ils sont représentatif d’un moment de la littérature ou l’on trouve de très grand noms. Cependant, la critique des écrivains n’est pas une activité qui datent du XX° siècle ou qu’elle ait eu besoin d’un support pour s’exercer. On peut penser que l’attitude critique des écrivains est aussi ancienne que l’est la littérature elle même. Très tôt l’écrivain a pu prendre la plume soit pour expliquer son oeuvre, soit pour adresser ses commentaires ou ses remarques à d’autres écrivain

I) Les écrivains commentateurs de leurs oeuvres Les écrivains qui se font commentateurs de leur propres oeuvre en publiant un texte en parallèle de leur propre oeuvres. Il peuvent rédiger une préface, un avertissement, un avant propos, un examen ou présentation. Tous ces termes seront donc auctoriales c’est à dire écrit par l’auteur de l’oeuvre contraire de al...


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