L\'attitude et mesure - Notes de cours 1 PDF

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L'attitude et mesure - Notes de cours 1...

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TD Attitude

L’ATITUDE ET SA MESURE I. INTRODUCTION Les recherches sur l’attitude peuvent se repartir en 3 périodes distinctes: 1- 1920-30 : comment mesurer l’attitude ? 2- 1950-60 : le changement d’attitude 3- 1980 : la structure de l’attitude Leyens, 1977 (def. d’attitude): Un instrument conceptuel élaboré à titre d’hypothèse pour rendre compte d’une structure relativement stable chez l’individu. Allport, 1935 : Une attitude représente un état psychique et nerveux de préparation à répondre, organisé à suite d’expériences et exerçant une influence directrice ou dynamique sur les réponses de l’individu a tous les objets et à toutes les situations qui s’y rapportent.

Analysons cette définition d’Allport qui identifie le concept d’attitude autour de trois éléments : 1) Il s’agit d’un état psychique : donc interne à la personne et qui n’est pas observable directement. On ne peut comprendre l’attitude que par les manifestations extérieures que cette attitude provoque. Ce point soulève un pb qui est celui de la mesure des attitudes. Une difficulté récurrente en psychologie puisqu’elle porte ambition d’étudier les phénomènes humains avec la méthodologie scientifique. 2) Il s’agit d’un état de préparation, qui exerce une influence directrice : donc l’attitude déterminerait nos cpts. Les attitudes seraient ainsi les précurseurs des comportements et seraient directement liées à nos intentions. A titre d’exemple, les préjugés (qui sont une forme d’attitude) détermineraient la manière dont on se comporte avec les personnes ciblées par ces préjugés. [ex. expérience de Asch = conformisme ; Milgram – inversion de modèle] 3) Il s’agit d’un état organisé à suite d’expériences : contient l’idée que l’attitude est une construction structurée, qui s’élabore en fonction de notre vécu. La structure de l’attitude a fait l’objet de différentes propositions théoriques. Une question en particulier a anime le débat autour de l’attitude : doit-on considérer l’attitude comme étant composée d’une seule dimension (j’aime – j’aime pas) ou bien comme un concept multidimensionnel ?

II. UNE VISION UNIDIMENSIONNELLE Cette vision revient a considérer l’attitude comme étant le degré de faveur ou de défaveur éprouvé a l’égard d’un objet.

III. UNE VISION TRIPARTITE Le modèle tripartite est une autre approche de l’attitude (graphique) Une autre appellation mnémotechnique (modèle ABC).

TD Attitude Selon le modèle tripartite, l’attitude serait donc composée :  d’une composante comportementale constituée des comportements (passées, présents et futurs) liés a l’objet  d’une composante cognitive qui renvoie aux connaissances et croyances associées a l’objet d’attitude  d’une composante affective relative aux sentiments et émotions associes à l’objet Cette dernière composante a suscite des discussions compte tenu de sa proximité/correspondance avec la conception unidimensionnelle de l’attitude. Ces trois dimensions sont supposées consistantes. Elles sont cohérentes une avec l’autre. [exemples] ; Greenwald et Banaji (1995) proposent une distinction importante permettant de mieux situer la composante affective de l’attitude. Ces auteurs suggèrent l’existence d’attitudes implicites qu’ils définissent comme étant : les traces des expériences passées qui ne sont pas identifiées par l’introspection (ou mal identifiées) et qui servent de médiateurs a des sentiments, des pensées, des comportements positifs ou négatifs envers des objets sociaux. Autrement dit, les attitudes implicites peuvent se définir comme l’activation automatique, (donc non consciente) de l’affect envers l’objet. N’ayant pas accès a la cause de cette activation, l’attitude explicite (consciente) pourrait être différente de l’attitude implicite (non consciente).

ATTITUDES IMPLICITES IV. Les attitudes implicites sont automatiques. L’automatisme c’est un processus qui est indépendant de notre volonté, inconscient et nécessite peu d’attention. Fazio, Sanboumatsu, Powell et Kardes (1986) postulent que certaines attitudes répondent à ces critères et s’activeraient spontanément face à certains objets. Cette idée suppose que le processus d’évaluation qui génère les attitudes implicites ne serait pas « couteux », c-a-d qu’il ne consommerait pas (ou très peu) de ressources cognitives. Les auteurs montrent que l’évaluation d’un objet peut être affectée suite à l’exposition (amorçage) d’un autre objet sur lequel nous avons une attitude forte. IV.I LE MODELE DUEL (Wilson, Lindsey et Schooler, 2000) Ce modèle différencie les deux types d’attitudes (implicites/explicites) en termes de niveau de stockage en mémoire : Attitude implicite : apprise, activée automatiquement, qui et le produit d’une longue expérience avec l’objet Attitude explicite : attitude récemment acquise en n’ayant pas encore efface l’attitude implicite Les deux attitudes cohabiteraient en mémoire mais l’attitude explicite demanderait plus d’efforts cognitifs pour être activée. Il serait également plus difficile de changer l’attitude implicite qu’est plus ancrée en mémoire que l’attitude explicite.

Les types des attitudes se différencier dans la structure neuronal. Les attitudes implicites sont plus incarnées dans la mémoire. C’est la raison pour laquelle il est si difficile de lutter contre les discriminations associées aux préjugés. Ex. Au niveau explicite : « il faut lutter contre les discriminations entre femmes et hommes » Au niveau implicite : « Pour un poste à haute responsabilité, il veux mieux prendre un homme »

TD Attitude Comment on peut mesurer les deux types d’attitude ? attitude explicite = on pose la question 4.4 MESURE DE L’ATTITUDE IMPLICITE IAT (le test d’association implicite) = ce test permet d’évaluer l’affect lié à une aptitude. L’IAT tente de rendre compte de l’association qui existe entre deux concepts-cibles opposés (les objets d’attitude) et des attributs évaluatifs à l’aide de mesure de temps de réaction. Pour faire IAT le protocole se déroule sur ordinateur, il est constitué de 5phases. La tache de participant consiste à catégoriser les mots qu’on affiche sur l’écran et en haut de cet écran il y a par une catégorie. L’objectif c’est a indiquer a quelle catégorie appartient le mot qui apparait a l’écran en appuyant aussi rapidement que possible sur une de deux touches de clavier et en commettant le moins d’erreurs possibles. Le but se de voir a quelle phase le temps de réponse est plus court. Les phases qui mesurent l’attitude implicite sont 3 et 5 (diapo). Après le test, on peut calculer l’effet IAT = TR phase non compatible TR phase compatible. - Un score IAT élevé traduit de fortes différences dans les associations - Un score IAT faible traduit des forces associatives relativement équivalentes....