Le beau PDF

Title Le beau
Author Maxime Snow
Course Philosophie
Institution EM Lyon Business School
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Le beau, le bien, le vrai Introduction - Ces trois notions ont été reliées par Platon =et toute la tradition classique (CF texte de Boileau ci-dessous) - Définition du beau, du bien et du vrai comme idées suprêmes et convertibles 1) Un premier mvt doit chercher à justifier ce lien (comment le mal pourrait-il être beau ?) 2) Un second mouvement doit soupçonner qu'il pose des pbs (censure morale par exemple) PB ; Imposer cette corrélation entre ces trois valeurs suprêmes, n'est-ce pas opérer un raccourci dangereux dans l'appréhension de notions qui ne sont peut-être pas des fins en elles-mêmes ? Problématique trop vague - Cette exigence d'identité du beau, du bien et du vrai ne conduit-elle pas à placer le champ esthétique sous la dépendance de valeurs extérieures, au point de justifier une censure de ce qui ne serait pas bon et vrai ? Or, n'y a-t-il pas en art des mensonges et des illusions révélatrices ? I. Le beau, le bien, le vrai comme termes de la démarche philosophique et notions équivalentes=A JUSTIFIER a) But ultime de la philosophie socratique (recherche du sens des valeurs) =L'argument reste à formuler dans les termes du sujet b) Terme de la démarche de la dialectique ascendante de Platon (amour du corps => Amour du Beau => Amour du Bien)=Idem c) Convertibilité des idées : Ce qui est bon est beau, de belles lois sont des lois justes, concept du Beau comme universel chez Kant=L'universalité du beau chez Kant ne l'empêche pas de disjoindre le jugement moral (objectif et universel) du jugement esthétique (subjectif et universel). =TRANSITION ??? II. Questionnement de la convertibilité : peut-on réellement relier ces notions entre elles ?= Insuffisant : cherchez les risques a) Danger à assimiler le Bien et le Vrai en annihilant la valeur morale du Bien = Je ne vois pas b) Oubli de la spécificité du Beau comme notion indépendante=Bonne piste (éducation au Beau : Hegel) c) La cruauté du Vrai : le vrai comme notion concrète n'est ni beau ni bien.=BIEN =TRANSITION ??? III. Le bien, le beau, le vrai ne sont pas nécessairement des fins de la démarche philosophique : besoin de les transcender =JE NE VOIS PAS a) Ce sont des idéaux vers lesquels on tend : rien de concret, idées appartenant à un autre monde qui ne peuvent être des fins en soi =Je ne vois pas b) Besoin de transcender ces valeurs (métaphysique, religion, contemplation) =Je ne vois pas c) Ces valeurs n'existent que pour rassurer l'homme : on doit procéder à une généalogie

de celles-ci (problématique nietzschéenne "Par delà le bien et le mal" =Bonne piste Conclusion Même si ces valeurs doivent être remises en question elles sont primordiales car elles permettent de guider l'homme vers une perfection souhaitable. Exemple de la vie quotidienne où chacun tente d'être honnête ou généreux et où ces trois termes sont utilisés souvent indifféremment : entrés dans l'imaginaire collectif et érigés en qualités et défauts. =Peu convaincant. C'est leur identité qu'il s'agissait de questionner et non leur valeur en elle-même. I - Le beau au service du bien et du vrai (Rôle éducatif de l'art dans la République de Platon par exemple). CF Art classique II - Danger d'une soumission du beau au bien et au vrai / Critique de la censure / Apologie de la liberté de l'artiste / Le mensonge et l'illusion ont une valeur en art ? CF Art Baroque III - L'art ne peut être immoral non par exigence de conformité à une norme transcendante, mais parce qu'il doit s'adresse à notre liberté (et non à nos préjugés). Kant, Critique de la faculté de juger : le beau suscite un "libre jeu des facultés". Conséquences : l'art au service de la propagande n'est pas légitime (moralement ou esthétiquement)

Rien n'est beau que le vrai.

Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; Il doit régner partout, et même dans la fable : De toute fiction l'adroite fausseté Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité. Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces, Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes ? Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l'oreille également heureux ; Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure, Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure :

Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux et va saisir le coeur ; Que le bien et le mal y sont prisés au juste ; Que jamais un faquin n'y tint un rang auguste ; Et que mon coeur, toujours conduisant mon esprit, Ne dit rien aux lecteurs qu'à soi-même il n'ait dit. Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose, Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose...

Nicolas BOILEAU (1636-1711), Épître IX....


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