Le printemps de la renaissance dans la Florence des Médicis autour de Donatello PDF

Title Le printemps de la renaissance dans la Florence des Médicis autour de Donatello
Course Histoire des arts
Institution Université de Lille
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SEANCE 2 : Le printemps de la renaissance dans la Florence des Médicis autour de Donatello Florence à l'époque est une république aux mains des Médicis → Cosme l'Ancien, qui règne de manière dictatoriale de 1429 à 1464, son fils Pierre le Gouteux règne de 1464 à 1469 et le petit fils Laurent le Magnifique règne de 1469 à 1492. Cette période correspond à l'apparition d'un nouveau mouvement artistique : la Renaissance. Ce mot est né en 1868 avec Jules Michelet → révolution des formes. On va idéaliser le rapport à l'art. L'une des raison c'est que Florence a pu recevoir l'héritage de l'antiquité. Florence vit de deux activités : le Textile → drap de laine, soie ; la Dette publique → l’État florentin est extrêmement endetté et les riches vivent des intérêts de la dette. Les Médicis quittent le pouvoir en 1498. Renaissance d'abord en sculpture et en volumes, ce n'est qu'ensuite que les peintres vont les copier. I) Florence : Nouvelle Rome ? Au 15e, Florence s'imagine être la nouvelle Rome, elle fait constamment référence à l'antiquité et elle est convaincue qu'il faut sortir du Moyen-Âge. Par ailleurs, une particularité de la ville est que l'activité économique est très importante, il y a énormément d'échanges économiques. On apprend aux jeunes florentin plus qu'ailleurs les maths, la compta. C'est à Florence que Luca Pacioli met en place la comptabilité en partie double (crédits/débit) Les récipients pour faire les échanges ne sont pas uniformisés. Il fait donc apprendre à calculer vite, à savoir connaître les volumes, les contenances, les conversions. Des traités sont là pour apprendre la règle de 3. On explique très vite aux gens l'arithmétique est au cœur de la vie quotidienne, on se pose sans cesse la Q des proportions. Les artistes eux-mêmes vont vouloir retrouver la règle d'or de l'antiquité = Vitruve dit au 1er siècle que le monde pourrait être harmonieux. Dès 1420, Piero della Francesca se pose la Q de la représentation d'un objet dans l'espace et écrit un traité pour les marchands et un traité de perspective. L'idée de perspective est importante dans la sculpture et dans l'architecture. Au milieu de Florence trône la cathédrale Sainta Maria de Fiore. La coupole est extraordinaire à l'époque → défi technique et artistique.

II) La révolution du bronze Les grecs savaient faire le bronze, les romains aussi mais à partir du 3e siècle on perd la technique. Au MA on ne sait plus le faire. => 60% de cuivre + 40% d'étain. Ça coûte cher et c'est compliqué. La première fois qu'on refait du bronze c'est à Florence en 1420 pour décorer le baptistère San Giovenni. On décide de faire on concours organisé par la corporation des bronziers pour faire des portes en bronze. Se présentent 7 artistes. On a conservé deux essai sur le sujet « le sacrifice d'Isaac ». Piero della Francesca (mathématicien) et Lorenzo Ghiberti (orfèvre) qui gagne. Inspiration claire de l'Antiquité dans les deux essais. ( Tireur d'épine, Torse GADI, Torse du Belvédère).

La porte est un moment d'apogée de la sculpture, il a signé de son portrait sculpté. 15 ans de travail pour cette porte. On commence à connaître les artistes car ils sont fers de leur travail et signent. III) L'activation de l’effigie Le plus grand sculpteur de Florence à cette époque est Donatello (1386-1466). Il a été formé par Ghiberti à Rome. Donatello fait partie des 7 hommes illustres selon Bartholomeo Facio.

Il est connu car il réalisé très tôt un bronze en 1430 qui va se retrouver chez les Médicis : David. Sculpture en rond de bosse. Il le représente comme un jeune homme, comme celui qui a triomphé de Goliath. Ce qu'il fait retenir de cette sculpture : • la nudité qui fait référence à la pureté, la vertu et l'innocence, • la belle musculature de David qui est à la fois féminin et masculin → presque érotique, • il y a de la désinvolture dans sa pose ce qui montre son héroïsme.

Le grand chantier des année 1420 : l’église ORSAN MICHELE. Bâtiment bizarre car ça ne ressemble pas à une église → c'était un grenier à blé utilisé par les corporations pour se mettre en avant. C'est devenu une église par la suite. Il y avait des niches que les corporations devaient remplir avec des sculptures de leur saint patron sous peine d'amende.

→ corporation des drapiers : sculpture en marbre de st Marc. On a exactement l'idée du nombre d'or (6 fois sa tête=harmonie), le pied droit très droit et le gauche légèrement de côté = contraposto, se présente comme un homme de l'antiquité. => faite par Donatello en 1413. Inspiré d'un bronze de l'Antiquité de Sénèque (pas lui en fait).

→ corporation des marchands : sculpture de St Thomas par Verrochio. Le problème de cette niche est qu'elle était petite, or représenter st thomas seul et compliqué → besoin de toucher le christ. Donc il décale un peu le christ sur la gauche et st thomas à droite en avant avec le pied légèrement ouvert pour inviter le regard. Verrocchio a été le maître de Leonard de Vinci.

La Renaissance Florentine est une renaissance de la sculpture, des volumes.

IV) Quand la sculpture se fait peinture La Madonne de Pazzi de Donatello est pas mal pour plusieurs raison : • fait sur une toute petite tranche de marbre → tableau sculpté. • Il essaye de mettre en place le relief avec le petit pied du christ légèrement tourné vers l'intérieur • on voit la marque dans le marbre de la main de la vierge sur les fesses du christ. • Pas d’auréole pour la première fois. On est en train de quitter toutes les représentations du moyen-âge. • Travail des plissement du voile et détail des cheveux.

Le banquet d’Hérode : Laurent le magnifique l'avait dans sa chambre. Elle est arrivée à Lille car WICAR a acheté beaucoup d’œuvres qu'ils a toutes léguées à Lille. Sculpture faite dans 1,5 cm de marbre, c'est un tableau, une scène qui raconte le banquet d’Hérode qui fait danser sa fille Salomé. Pour la remercier il lui demande ce qui lui ferait plaisir, elle lui répond qu'elle veut la tête de st jean baptiste. Elle l'a obtenue. C'est une peinture d'architecture. Sur quelques cm il arrive un créer un espace. Cette technique est appelée relief écrasé. Vers 1460 la peinture est encore très gothique/médiévale, la sculpture est moderne. Desiderio da Settignano (petit village à quelques km de Florence) est le dernier grand sculpteur de Florence. Il va ouvrir la porte à la peinture car ses reliefs écrasés vont être regardés par Léonard de Vinci et Raphaël. Tondo Visconti : rencontre entre le christ et son cousin, scène imaginaire de deux enfants, on a l'impression qu'il a du vent, qu'ils sont en train de sourire, de chanter. Cette scène est pleine de vie, de sensibilité. On appelle de style « dolce » (=doux). Il y a de la nuance au niveau de la carnation des peaux. On a l'impression que les cheveux sont peints.

Sculpture en terre cuite de Nicolas da Uzzano qui était au pouvoir avant les Médicis. Pas droit, ce qui lui donne de l'expression. Il regarde au loin. Fusion entre sculpture et peinture. Représenté comme un grand homme romain. Petit enfant riant qui a la même torsion du visage, regard au loin. Détails de la bouche. Plein de vie. Ce genre de chose avait pour fonction de représenter l'idéal de la jeunesse pour accompagner l'enfant à croître. A florence à cette époque tout semble bien aller.

Raphaël (1483-1520) Leonard de Vinci (1452-1519) Michel Ange (14??-1564) Après 1520 c'est la crise de la renaissance qui va durer jusque 1580. Crise existentielle de doute et ce doute est traduit dans l'art. Le 16e va vers la manière. La fin du maniérisme en 1580 avec Greco (1541-1614)...


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