La Communication dans le réseau social Twitter PDF

Title La Communication dans le réseau social Twitter
Course Psychologie de la communication 
Institution Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
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Summary

Devoir d'étude de la Communication dans le réseau social Twitter selon la psychologie de la communication.
Ce devoir a valut un 15/20....


Description

LA COMMUNICATION DANS LE RÉSEAU SOCIAL

selon la psychologie de la communication

Janvier 2015

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Les réseaux sociaux prennent de nos jours une place importante - voire envahissante - au sein de notre société. D’ abord surtout utilisés par les générations les plus jeunes, toutes les tranches d’ âge et même les plus âgées utilisent aujourd’ hui au moins un réseau social. En étant aussi connu qu’ utilisé par des millions, Facebook est le roi de ces «networks », mais Twitter le suit de très près, ce qui le rend bien plus intéressant. Ce dernier sera d’ ailleurs l’ objet de notre étude. Emettons l’ hypothèse que les utilisateurs de Twitter sont influencés en permanence. Dans ce cas, comment le seraient-ils ? Et quels sont donc les mécanismes, selon la psychologie de la communication, qui permettent de l’ expliquer ? Nous verrons ce qu’ il en est pour cette analyse selon le point de vue de la psychologie de la communication et notamment dans le cadre théorique de la psychologie cognitive. Nous utiliserons alors des concepts de la psychologie cognitive tels que celui du schème, de la mutualitéde l’ action, ou encore du calibrage commun et de la constitutivitédu langage, mais nous verrons aussi le lien de Twitter avec la communication. Nous montrerons dans un premier temps comment s’ organise la communication sur Twitter entre les utilisateurs, puis nous analyserons les concepts sur lesquels Twitter s’ appuie et enfin, nous verrons ce que serait la communication sur ce réseau social précis sans ces diférents concepts, en quoi ils sont nécessaire àson bon fonctionnement.

Comme tout réseau social, Twitter permet de communiquer gratuitement grâce au réseau Internet par des échanges rapides de courts messages. En efet, sa particularité est le fait que les messages que l’ on poste (appelés «tweets ») ont une limite de 140 caractères. Twitter permet de rester en contact et interagir avec d’ autres personnes (amis, familles, autres utilisateurs quelconques voire même des célébrités, elles aussi adeptes) par ces tweets instantanés dans lesquels nous sommes libres de dire ce que l’ on veut, ce que l’ on pense, ce que l’ on fait, etc. On peut même y poster des photos, partager des choses que l’ on voit ou regarde, des citations, des liens. Par exemple, un utilisateur qui a eu un coup de coeur sur une vidéo va poster son lien, s’ il veut poster ce qu’ il mange ou encore une photo de son chat, il peut. Cela devient quelque chose de journalier. C’ est un réseau social de partage d’ informations (importantes ou non) libre et pas seulement réservéau divertissement puisque même les politiciens, Présidents, entreprises ou encore le Pape utilisent Twitter pour facilement communiquer des informations àtravers le monde, et surtout instantanément -, un point sur lequel nous reviendront par la suite. Aujourd’ hui Twitter est le premier réseau sur lequel les médias vont publier une information qui sera instantanément vu par des internautes, et c’ est àeux que revient la tâche de la faire difuser ou non selon son importance. Les informations circulent tellement rapidement sur Twitter que lorsqu’ il y a des catastrophes ou des évènements quelque part, un seul tweet suffit pour qu’ une information se répande et fasse le tour du monde. On a par exemple pu suivre en direct le dernier mariage royal, la coupe du monde, une remise de prix, un tsunami, ou autre, et ça par des tweets (avec des photos et des vidéos qui y circulent). Nous n’ avons même presque plus besoin de la télévision pour suivre 2 sur 7

un évènement en détails désormais. Et cette communication reste d’ autant plus rapide par l’ avancée des dernières technologies puisque ce réseau est accessible de partout par tablettes et téléphones surtout grâce àl’ arrivée de la 3G notamment. Tweeter est rendu de plus en plus facilement accessible ce qui facilite son utilisation. De même que Twitter devient présent sur tout site (blog, presse numérisée, Youtube, etc.), ce qui est fait pour encourager les partages, car Twitter reste avant tout en quelque sorte un bouche àoreilles instantanéen ligne. Comme tout moyen de communication et de partage d’ informations, chaque chose dite peut être vu par le monde entier puisque Twitter est accessible mondialement en ligne, il connecte des personnes de tous pays, de toutes les origines, etc. Les membres et utilisateurs de réseaux sociaux font partis d’ un système mais surtout d’ une communauté. Une communautéest un ensemble de personnes qui ont des choses en commun, qui se soutiennent la plupart du temps; elles ont unies. Sur Twitter, les personnes qui nous “ suivent” et qui voient ce que l’ on dit sont des “ abonnées”- elles peuvent donc s’ abonner ànotre profil mais également se désabonner -, et plus on en a, plus on a de chances que ce que l’ on dit soit vu et se difuse, et que d’ autres utilisateurs nous répondent. D’ ailleurs, cela peut être très bénéfique dans la vie de tous les jours, pour des choses du quotidien. En efet, nos abonnés peuvent répondre à des questions que l’ on se pose et peuvent nous venir en aide (par exemple pour des idées, des conseils, des devoirs, des renseignements, etc.). Sur ce réseau social, les utilisateurs ont intérêt à avoir beaucoup d’ abonnés (ou du moins un minimum si possible), c’ est-à-dire de la reconnaissance. C’ est d’ ailleurs l’ intérêt que ces internautes ont en commun. Alors que pour certains qui ne cherchent pas forcément de notoriétéleur nombre d’ abonnés n’ est pas important, tout utilisateur apprécie que quelques personnes puissent lire leurs tweets, alors que d’ autres ne cherchent que cela. Le gain d’ abonnés peut devenir un stimulus pour ceux qui recherchent la reconnaissance des autres et qui cherchent àse faire remarquer. Ces personnes veulent se sentir comme des célébrités et c’ est ce qui les motive. Le fait qu’ elles s’ expriment constamment, publient des photos ou d’ autres choses qu’ elles voient qui ont du succès, se fait en réponse au stimulus (celui des abonnés et de la difusion de leurs tweets). Alors que sur Facebook on ajoute rarement voire pas ou jamais des personnes que l’ on ne connaî t pas, c’ est le contraire sur Twitter, où les internautes tiennent seulement àsuivre -donc às’ abonner- àdes comptes d’ utilisateurs qui partagent un contenu qui nous intéresse. C’ est pourquoi des communautés se forment au sein de la communautégénérale de Twitter. En efet, les gens se suivent car ils partagent généralement les mêmes pensées, et surtout les mêmes intérêts et passions. On peut y trouver des gens qui n’ ont pas les mêmes centres d’ intérêts que notre entourage. Il y a notamment un certain nombre d’ utilisateurs qui joignent Twitter pour suivre le contenu d’ une certaine célébritéqu’ ils aiment et qui en est membre. D’ autant plus que Twitter c’ est aussi un réseau fiable concernant les comptes des personnalités (on sait qu’ elles sont réellement propriétaires d’ un compte et que c’ est elles-mêmes qui tweetent quand elles se voient attribuer une sorte de badge qui confirme que ce n’ est pas un faux compte mais un compte vérifiépar le réseau lui-même). Les “ fans”peuvent dont interagir avec des personnalités qu’ ils ne pourront jamais rencontrer ou seulement leurs idoles. 3 sur 7

Qui plus est, ces personnalités elles-mêmes utilisent la communication de ce réseau social pour faire la promotion de campagnes, ou de tournée et de sortie d’ album par exemple pour les célébrités. Il y a plusieurs manières d’ utiliser Twitter pour cela: on peut juste divulguer une information, ou ensuite discuter avec les internautes. On s’ en sert aussi pour de la publicité -tant gratuite- (de produits, de films et séries, d’ évènements…). C’ est d’ ailleurs la même chose pour les marques, qui s’ en servent comme technique de marketing parfois (pour une proximitéavec les clients, la même chose qu’ une star et ses fans). Twitter est donc un réseau àdévelopper pour les entreprises. On a vu que sur Twitter, les internautes partagent des choses, ils mettent quelque chose en commun, et de ce fait, ils communiquent. Nous savons que la réalitéest la conséquence de la communication, donc de ce que l’ émetteur et le récepteur mettent en commun. On aurait, ànous tous, une réalitécommune lorsque nous arrivons àcommuniquer, àmettre des choses en commun donc. Sauf dans le cas inverse: nous n’ avons pas de réalitécommune quand nous avons du mal à communiquer. Tout ceci amène donc à penser que c’ est la réalitécommune qui est l’ efet de la communication et non seulement le fait de réussir àtransmettre une information ou mettre quelque chose en commun. Dans cette analyse, Twitter est la réalité commune qui réuni émetteurs et récepteurs et qui permet la communication entre eux. Cette plateforme, ce système en ligne est une autre réalité qui amène à une communication diférente que celle de la vie de tous les jours.

Twitter mobilise les grandes fonctions sur lesquelles s’ appuie la psychologie cognitive. En efet, même si l’ on ne s’ en rend pas forcément compte, en utilisant Twitter, nous nous servons de facultés communicatives, linguistiques, ou encore mentales - par le raisonnement, la mémoire et l’ intelligence. La mutualitéde l’ action est ce qui fait des utilisateurs une communautéà part entière. Twitter n’ est pas facile à comprendre pour tout le monde dès l’ inscription. Il faut assimiler les principes de «tweeter », «retweeter », «RT », «s’ abonner »et pleins d’ autres encore. C’ est un tout autre univers àconnaî tre, àcomprendre et surtout àmaî triser. Dans le concept de la mutualitéde l’ action de Bruner, si on fait l’ exemple de Twitter, un nouvel utilisateur qui vient de faire son inscription sur le réseau et qui le découvre sera comme un bébéqui a un rapport avec un objet (en l’ occurrence ses parents dans l’ exemple vu en cours): ici le nouvel utilisateur sera en rapport à un ou plusieurs autres utilisateurs «adeptes ». Le nouvel utilisateur (appelons-le «le nouveau ») va passer par un autre membre comme le bébépasse par ses parents pour voir le monde et réaliser, reproduire une action. L’ objet (donc les parents et l’ adepte) devient donc l’ exemple et par la suite, quand le nouveau et le bébéauront bien analysé et compris leurs actions, ils réussirons à faire la même action que leurs exemples. Ils sont passépar le regard et l’ expérience d’ autrui puisque faire ou utiliser une chose qu’ ils ne connaissent pas et découvrent n’ est pas venu naturellement, d’ eux-même. Tout comme le bébéavec le regard de ses parents, le nouveau a eu besoin de la médiation de l’ expérience d’ un adepte pour utiliser Twitter comme il se doit de la bonne manière. C’ est pourquoi, dans la mutualitéde l’ action, il faut toujours qu’ il y ai tout le temps autrui pour qu’ une 4 sur 7

action soit mutuelle, car un sujet a besoin de la mutualitéde l’ action pour son éducation, son apprentissage ou bien même dans la vie quotidienne. Inconsciemment, les utilisateurs de Twitter ont tous déjà utilisé ce concept -notamment à leur arrivée sur ce réseau de partage- appartenant à la psychologie cognitive. En efet, savoir comment se servir du réseau social comme il se doit oblige de prendre exemple sur d’ autres internautes qui, sans le savoir, vont en réalitéaider une autre personne. L’ action qui est de tweeter s’ est alors faite mutuellement. Mais s’ il n’ y avait pas autrui, s’ il n’ y avait pas cette mutualitéde l’ action puisqu’ il n’ y a aucun individu qui tweete et sur lequel prendre exemple, alors Twitter ne serait pas utilisé, il n’ aurait aucun succès. Si personne utilisait Twitter, il n’ y aurait aucune raison de tweeter et donc de faire l’ action puisque elle est pas mutuelle Ce réseau social a besoin de ce concept pour fonctionner et provoquer disons un efet domino. Tweeter devenant une un besoin journalier que l’ on fait parfois àlongueur de journée, cette action répétitive est alors un schème. Un individu perçoit une action sans percevoir son schème auquel on prend conscience seulement en répétant l’ action de manière successive. Les utilisateurs adaptent en permanence leurs conduites sur Twitter. Il se calibrent constamment. Dans le calibrage on va communiquer et donc mettre en commun quelque chose en créant un schème commun dans lequel les deux individus vont trouver y un sens (alors que dans la mutualitéil n’ y a qu’ un sens unique: celui du bébé et du nouvel inscrit sur Twitter qui se calibre sur les actions de la mère dans le premier cas, et dans le second, sur ceux d’ un utilisateur régulier de Twitter). Un individu calibre ses actions par ce que cela peut produire de bénéfique chez l’ autre individu (la mère fait tout pour l’ éducation de son enfant, tandis que lui va voir le plaisir que sa m ère prend à s’ occuper de lui). Si on fait l’ exemple de Twitter, l’ utilisateur régulier va trouver bien d’ initier au nouveau les bases et ce dernier va voir que cela ne dérange pas l’ autre et qu’ il peut même y prendre du plaisir et de la satisfaction àle faire. Comme les deux parties trouvent un sens à leurs actions, le calibrage est commun, on dit qu’ on arrive àcréer un schème commun, une action commune. C’ est parce que la réalitéest la même pour nous tous quand un schème est commun qu’ on peut tous se comprendre. Dans le concept de la référentialité, on va essayer de se référer et de prendre exemple sur une réalité commune malgré que l’ on soit socialement diférents et que nous ne partageons pas la même réalité. Twitter est cette réalité commune sur laquelle les internautes vont prendre exemple et se référer. Eux qui ont chacun leur réalitéqui leur est propre et donc tous une réalité diférente vont prendre ce réseau social comme référence pour se retrouver et ne former - en quelque sorte - qu’ une réalitécommune. Des personnes du monde entier utilisent Twitter. Tout le monde peut communiquer et partager avec tout le monde malgréleur diférences (qu’ elles soient sociales, ethniques, culturelles, ou la diférence de réalité), voire même devenir en quelque sorte amis, et il n’ y a pas de barrière dans ce réseau social… sauf une. Celle de la langue. Comme Twitter est un réseau social utilisé par des internautes du monde entier qui s’ expriment dans leur propre langue, il est impossible d’ avoir une seule langue unique au sein du réseau. Logiquement, le langage doit être le même pour qu’ une information soit 5 sur 7

comprise. Mais ce réseau est tellement large que les informations importantes sont rapidement traduites en faisant le tour du monde. Mais le point important ici est le fait que Twitter est un réseau social avec un langage bien à lui, contrairement àFacebook. Entre «tweet »et «tweeter »(la fonction de poster un tweet) qui ont même tous deux fait leur entrée officielle dans le dictionnaire Français - le premier en tant que nom et le second en tant que verbe -, le terme «hashtag »qui s’ est ensuite répandu sur les autres réseaux sociaux, et pleins d’ autres termes, on se rend compte qu’ il y a vraiment un langage àassimiler. Des sigles comme «RT »(les utilisateurs passent par cela pour re-poster un tweet qu’ ils apprécient et veulent partager sur leur propre compte), ou «LT » (qui fait référence àun tweet précédent) sont éventuellement assimilés par tous et peuvent donc être utilisés et compris mondialement. De même qu’ on utilise en quelque sorte la mutualitéde l’ action pour apprendre ces termes puisqu’ on les assimile en voyant qu’ ils sont utilisés de manière régulière par les autres. Bruner parle de savoir comprendre les actions avant de comprendre les mots par ce qu’ il appelle la constitutivitédu langage. Tout se joue sur le regard et la vision des choses dans cette notion (les facultés de perception), et non sur les facultés d’ intelligence, de savoir. L’ utilisateur débutant est tout comme un bébéqui, avant de savoir qu’ une table est une table il sait qu’ on mange dessus, ou qu’ il sait qu’ on s’ assoit sur une chaise avant de savoir que c’ est qu’ une chaise. Il peut associer une action (un schème) àun objet par sa fonction, sans connaî tre quoique ce soit d’ autre de cet objet. En efet, avant de comprendre la signification des termes exacts du réseau Twitter, le nouvel utilisateur comprend avant tout que les diférents termes correspondent àdes actions qui servent àproduire des actions diférentes. Par exemple, il sait que l’ on peut partager le tweet d’ un autre en cliquant à tel endroit avant de comprendre qu’ un “ retweet”est un retweet. La psychologie cognitive introduit plusieurs concepts dont celui également du self transactionnel (le soi-même en transaction) qui désigne la manière avec laquelle on perçoit et interprète le monde qu’ il y a autour de nous (notre environnement social) par nous-même. Cependant, malgrél’ importance de soi-même ici, ce concept démontre que nous avons quand même besoin d’ autrui puisque l’ environnement social est constituéde nos échanges, de nos relations et nos interactions qui sont réalisées avec les autres, notre entourage. Sans autrui sur Twitter, c’ est comme s’ il n’ y avait personne avec qui communiquer et aucun environnement social en ligne.

Les concepts vus sont-ils indispensables? Que serait la communication sur Twitter sans ces diférents concepts de la psychologie cognitive? Le fonctionnement général de Twitter utilise l’ ensemble des concepts vu précédemment d’ une certaine manière, avec un diférent degréd’ importance pour chaque concepts (certains sont plus ou moins importants que d’ autres). Toutes ces utilisations restent par ailleurs inconscientes. Concernant le partage d’ informations sur Twitter, le concept de la psychologie cognitive qui est la mutualité de l’ action est bien indispensable car pour se propager une information a besoin d’ un élan d’ incitation et de mutualité(dans les retweets ou autre, le partage en général), mais aussi d’ une même réalitéet donc de ce fait, d’ une référentialité. Si on reprend le contexte vu dans la première partie de ce travail sur les promotions et les publicités faites sur Twitter, on peut dire que 6 sur 7

les marques et célébrités comptent bien inconsciemment sur plusieurs concepts de la psychologie cognitive, surtout le calibrage et mutualité de l’ action. La communication repose quant àelle sur les concepts de langage, de self transactionnel et d’ un calibrage commun. Mais n’ oublions pas que la communication et le partage d’ informations ont premièrement et indispensablement besoin d’ utilisateurs formant une communauté à part entière.

***

En somme, l’ analyse que nous avons mené de Twitter et de ses utilisateurs selon le cadre théorique de la psychologie cognitive confirme notre hypothèse du fait que les utilisateurs du réseau social Twitter sont influencés en permanence. Sur ce réseau social en ligne oùil suffit d’ un seul «tweet »pour qu’ une information soit instantanément sur le réseau et partagée internationalement, les membres passent constamment par les autres pour arriver àdes informations quelconques. Ils comptent donc tous sur chacun. Les utilisateurs de Twitter forment une communautédans laquelle ils s’ influencent les uns et les autres en permanence, sans pour autant s’ en rendre compte. Un utilisateur anticipe le comportement des autres et fait quand même attention à ce qu’ il va dire, répondre. Donc la perception et les pensées d’ un individu sont influencés ou déterminés par les caractéristiques et comportement des autres. Les utilisateurs de Twitter s’ influencent donc entre eux, mais pour cela ils utilisent sans le savoir - et voire même le vouloir - des mécanismes de la psychologie cognitive pour donner un sens à leur environnement en ligne (Twitter) et s’ en servent pour y adapter leurs conduites, toujours inconsciemment.

7 sur 7...


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