Les espaces maritimes PDF

Title Les espaces maritimes
Author luc Rm
Course Géographie
Institution Université de Paris-Cité
Pages 6
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Summary

étude des espaces maritimes...


Description

THEME 2 : LES DYNAMIQUES DE LA MONDIALISATION Les espaces maritimes, approche géostratégique

P : Comment les espaces maritimes s’intègrent-ils à la mondialisation

I. Les espaces maritimes au cœur de la mondialisation A / Les principales puissances maritimes B / Des pôles spécifiques II. Des routes et des richesses convoitées A / Les principales routes maritimes B / Des richesses stratégiques III. Des espaces sous tension (zone à risque) A / Les flux à risques B / Schéma p.119

Les espaces maritimes, approche géostratégique Selon le géographe Laurent Carroué, la mondialisation est un processus géo-historique multiséculaire qui permet la mise en relation des différents espaces de la planète qui entraîne une expansion progressive du capitalisme. En d’autres mots, la mondialisation a traversé les siècles, n’est pas un phénomène nouveaux et permet l’expansion du capitalisme. Les échanges sont au cœur de la mondialisation qui sont permises par les espaces maritime qui représente 70% de la surface de la Terre. En effet 90% des échanges passent par ces espaces et selon Tristan Lecoq, la mondialisation a accrue l’importance géostratégique des mers et des océans puisque l’on retrouve des lieux stratégiques de concurrence entre les états comme les détroits ou les canaux. Comment les espaces maritimes s’intègrent-ils à la mondialisation ? Après avoir présenté les espaces maritimes au cœur de la mondialisation dans une première partie, nous verrons que les routes et les richesses sont convoitées dans une seconde partie. Pour finir, nous évoquerons les tensions que génèrent les espaces maritimes. I. Les espaces maritimes au cœur de la mondialisation D’un part, les espaces maritimes sont au coeur de la mondialisation. A / Les principales puissances maritimes  Les puissances maritimes sont des pays qui possède une marine forte et qui a une position stratégique favorable.  La première puissance maritime est celle des États-Unis mais elle ne l’a pas toujours été. Cette puissance a été créé avec l’apparition de l’US Navy (United Stade Navy) qui est une marine de guerre au 18ème siècle. Cette puissance maritime dispose de 11 porte-avion qui permet de surveiller et de patrouiller les mers. On note qu’elle dispose également de 40% de la flotte mondiale.  D’autres puissance maritime tel que le Royaume-Uni et la France sont au cœur de la mondialisation. Ces deux puissances sont d’ancienne puissances maritimes puisqu’ils héritent des atouts de l’époque des empires. Le Royaume-Uni est devenu une puissance maritime au 15ème siècle tandis que la France en est devenue une au 17 ème siècle. Ils ont de bons militaires qui permettent la surveillance des mers et le ravitaillement des navires et le porte avion Charles de Gaulle à l’étranger. On peut prendre l’exemple de la France avec Djibouti.  On retrouve également des marines émergentes comme la Chine, l’Inde et la Russie. La Chine s’attribue des îlots en Mer de Chine et les militarises en installant des armements défensifs. Elle forme ainsi une puissance régionale. La Russie devient une puissance mondiale pendant la guerre froide qui l’oppose aux États-Unis.  Malgré le développement de ces puissances, aucune d’entre elles ne rivalisent avec les ÉtatsUnis. B / Des pôles spécifiques

 Il existe plusieurs façades maritimes qui sont des régions littorales formées d’un ensemble de grand port. C’est donc une interface qui a un développement économique lié à la mer. Elles se sont développées à partir du 20ème siècle avec la littoralisation des activités et des hommes  Les 3 façades maritimes où il y a le plus d’échanges se localisent sur les 3 aires de puissances qui sont l’Amérique du Nord, l’Asie orientale et l’Europe occidentale. Cela s’explique par la construction des infrastructures portuaires couteuses que seules les états développées et émergent peuvent se le permettre.  Les États-Unis ont le plus d’ouverture maritime au monde avec ces deux façades. La France, elle est la 2ème puissance en termes d’ouverture maritime grâce aux département et région d’outre-mer et aux collectivités d’outre-mer (DROM COM) comme la Guadeloupe, la Martinique, Saint Barthélémy ou encore la Polynésie française. Ces DOM TOM présents dans tous les océans sont stratégiques.  Cependant, les ports les plus dynamiques se localisent dans les ports industrialisés de l’Asie de l’Est tels que Singapour et Shangaï suivit des ports européens tel que Rotterdam puis ceux des États-Unis.  On souligne ainsi le manque d’infrastructure dans les pays les moins avancés (PMA) comme dans les pays d’Afrique dépourvus de porte-conteneurs. II. Des routes et des richesses convoitées Les espaces maritimes sont les lieux privilégiés des échanges, et donc de la mondialisation. A / Les principales routes maritimes  Les routes maritimes permettent les échanges dans le monde entier. On peut échanger tous types de biens grâce aux routes maritimes.  Les principales routes maritimes sont entre les trois principales aires de puissances, c’est-àdire entre l’Amérique du Nord, l’Asie orientale et l’Europe occidentale.  Les canaux, voie navigable artificielle, font aussi objet d’échange entre les pays. Leur construction permet de réduire le temps de distance entre deux espaces. Les principaux canaux sont le canal de Suez et le canal de Panama. Le canal de Suez a percé entre 1859 et 1869. Ce projet a été dirigé par Ferdinand de Lesseps afin de ne pas passer pas contourner l’Afrique avec le cap de Bonne Espérance, qui augmente le temps de parcours. Le 6 août 2015, le président égyptien Al-Sissi a inauguré le nouveau canal de Suez avec une largeur doublé dans le but de répondre aux besoins de navigation. Un blocage de ce canal entrainerait une perte de 7milliards de dollar par jour. Le canal de Panama a été construit au 19ème siècle et a été le projet d’un ingénieur ambitieux. Environ 14000 bateaux passent chaque années par ce canal soit 203 millions de tonnes de marchandises.  Aujourd’hui, une nouvelle route existe entre l’Arctique avec la fonte de glaces. Cette route réduis considérablement la distance de parcours. Avant, il fallait parcourir 21000km pour passer de Londres à Tokyo. Maintenant, il faut seulement parcourir 14000km. Les puissances comme les États-Unis et la Russie se battent pour la maîtrise des routes de l’Arctique pour ses sous-sols potentiellement riche en hydrocarbure.  Les détroits, c’est-à-dire des passages restreint en mer entre deux terres, sont des routes stratégiques pour les échanges. Le détroit de Gibraltar est le point de passage le plus proche entre l’Europe et l’Afrique. Le détroit de Malacca est lui le point de passage entre l’océan Indien et la Mer de Chine.  Le cap de Bonne Espérance et le cap de Horn forment désormais des routes secondaires. B / Des richesses stratégiques

 Des ressources se localisent dans des lieux stratégiques.  Les états cherchent à s’approprier des ressources, ce qui créé et intensifie la concurrence. La mer est un espace de souveraineté pour s’approprier en ressources et elle constitue également une ressource considérable pour les villages lacustres et la cuture lacustre.  Les ressources halieutiques, c’est-à-dire les ressources qui concerne la pêche, sont devenus indispensable face à la croissance démographique. Ces ressources sont exploitées surtout dans le Pacifique et l’Atlantique.  De plus, les ressources énergétiques et plus principalement le pétrole intensifie la concurrence entre les pays. En effet, les mers et les océans renferment une bonne partie des réserves pétrolière. Les nouvelles technologies d’extractions de l’offshore profond qui est l’exploitation de gisements d’hydrocarbures sur le plateau océanique à une profondeur qui peut atteindre 3 000 mètres sous le niveau de la mer, permettent dorénavant d’exploiter des gisement sous-marins. C’est le cas au Brésil par exemple qui abrite des ressources d’hydrocarbure importantes mais qui ne peut pas l’exploiter en raison du manque de matériel adapté.  Enfin il existe des ressources minérales tel que le diamant, l’or, les minerais, le cuivre qui sont utilisés pour la production de certains biens en Arctique par exemple.  Le contrôle d’une ZEE est un élément de puissance puisqu’il s’agit pour les états d’empêcher une pêche illégale lié à la présence de certaines ressources. Un état peut exploiter les ressources qui sont dans une ZEE qui se localise à 200km au large des côtes du pays. A delà de 200km, ce sont des eaux internationales qui sont régulés par des institutions pour exploiter les ressources.  III. Des espaces sous tension (zone à risque) A / Les flux à risques  Plusieurs conflits naissent des espaces maritimes qui deviennent des espaces de tensions. Les principaux conflits sont à l’origines des revendications d’une extension des ZEE pour des questions de zones de pêche ou de contrôle géopolitique. La Chine est en conflit avec le Japon puisqu’elle se permet de s’approprier des îles Senkaku (ou Diaoyu) dans la Mer de Chine pour les militariser. Il existe des conflits entre l’Israël et le Liban concernant l’exploitation d’hydrocarbure. On note que l’Arctique fait l’objet d’une vive concurrence entre états riverains qui sont la Russie, les États-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège.  De plus, plusieurs espaces son sous la tension à cause de la piraterie. La piraterie existe depuis les échanges maritimes. Les pirates vont là où se trouve les bateaux et les ressources. Elles se sont donc déplacées au cours du temps avec le développement des espaces maritimes. La piraterie est de nouveau forte dans le détroit d’Ormuz, dans le détroit de Malacca et dans le golfe de Guinée depuis la hausse des ressources d’hydrocarbure en Angola et au Mozambique. On peut assimiler la piraterie comme une forme de réseau terroriste puisqu’elle fonctionne avec une certaine logistique et elle peut prendre en otage des navires contre une rançon. Les échanges illicites de l’espace maritime proviennent ainsi de la piraterie. Afin d’éviter des extractions, certaines zones sont protégées. C’est le cas des Iles Marquises en Polynésie française qui est une grande aire maritime protégé. On y protège les barrières de corail, le phone et la flore. On peut également mettre en lumière les traités qui ont pour but de protéger les zones tel que le Traité de l’Antarctique signé en décembre 1959 qui autorise les activités pacifiques et stratégiques.

 Enfin, les espaces maritimes deviennent des zones de migration clandestines. Les clandestins cherchent à fuir la guerre, des persécutions ou encore une mauvaise politique dans un pays. Les clandestins d’Afrique par exemple vont chercher à atteindre le Nord pour rejoindre l’Europe par le biais de la mer Méditerrané puisque c’est une zone de contact entre l’Europe et l’Afrique depuis l’Antiquité. Le fait que les migrants sont exploités, rackettés par les passeurs pose problème. Ainsi, la mer méditerrané devient une zone de tension ce qui entraîne la délocalisation des migrations en Lybie. B / Schéma page 119

Pour conclure, les espaces maritimes sont les lieux privilégiés de la mondialisation et s’intègrent petit à petit dans ce processus. Pour ceci, les principales puissances maritimes et pôles

spécifiques se développent pour avoir un plus grand impact. On note que les routes maritimes sont nécessaires pour le passage des flux. On remarque ainsi leurs importances. Mais la concurrence des Etats pour s’approprier les ressources s’intensifient et créer des tensions. A ceci s’ajoute les problématiques liés à la piraterie et aux activités clandestines....


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