Les poètes du Parnasse - Notes de cours 1 PDF

Title Les poètes du Parnasse - Notes de cours 1
Course Littérature
Institution Université de Brest
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notes du cours de Littérature portant sur les Matières Françaises de la Bretagne suivi en M1 Recherche LICE ...


Description

Les poètes du Parnasse 1. Le mouvement du Parnassien Parangon de la poésie inverse, mais en réalité c’est très moderne. On a une fausse idée de ce mouvement. Dates : 1866-1876 Le Parnasse est à l’Avant Garde grâce à la Revue Le Parnasse contemporain. C’est une sorte de publication par livraison, par volumes où chaque poète du Parnasse donne quelques poèmes inédits. On peut distinguer trois Parnasse différents : • Le Premier Parnasse contemporain : 1866-1869 • Deuxième Parnasse contemporain où Rimbaud participer • Dernier Parnasse en 1876.

désire

• Le moment où il est à l’Avant-Garde c’est pendant la génération de 1860, il s’agit des poètes nées vers 1840 et qui ont vingt ans. C’est donc une génération post romantique. Ils commencent à écrire après 1848, ce sont des poètes du Second Empire. On se trouve face à un mouvement à l’Avant-Garde. Après le Parnasse devient un mouvement à l’avant garde. Les poètes deviennent les patrons des lettres français. Ils publient le seul recueil de Hérédia en jonction entre le Symbolisme et le Romantisme et il est contemporain du Réalisme en Prose, des poètes qui sont proches de Flaubert. En poésie on trouvera le Décadentisme sous l’influence de Verlaine et le Symbolisme sous l’influence de Mallarmée. Les grands parnassiens entrent à l’académie en ce moment. Chefs de file :

• Charles Leconte De L ’Isle : C’est un très grand poète du XIXe, il est un peu à l’écart du panorama littéraire. Poèmes Antiques, Poèmes Barbares, Poèmes Tragiques. C’est le successeur de V.Hugo à l’académie. • Théodore de Banville, Odes Funambulesques. Virtuose des vers, grand modele de Rimbaud. Modèles : • Théophile Gautier • Baudelaire Le premier Parnasse contemporain est mené par Gautier. L’art pour le progrès, le Romantisme engagé = V. Hugo, « l’art pour l’art » de Baudelaire. C’est ici que l’on perçoit le schisme. Ce sont les tétrarques du Parnasse. La jeune génération : • José Maria de Heredia : Les trophées , 120 sonnets, après élu à l’Académie Française • François Coppée : Les intimités , Les promenades intérieures , poète de Paris avec un certain réalisme. Rimbaud et Verlaine l’on beaucoup parodié. • Sully Proudhomme , premier prix Nobel en Littérature en France. Figure tutélaire de la poésie de la troisième république. Les solitudes, Signe . • Albert Mèrat L’idole, blason du corps féminin. • Albert Glatiny Vignes Folles , disciple de Théodore de Banville • Catule Mendez , jeune fondateur du Parnasse contemporain. Pièces de théâtre pour Sarah Bernard. • Frédéric Plessis , parnassien brestois. Poème sur Brest.

Les caractéristiques du Parnasse : Les 5 principes de la poétique du Parnasse 1) La théorie de l’art pour l’art : L’art n’a pas d’autres finalités que lui même. L’art n’a d’autre but que d’esthétique. L’art est l’instrument qui désert les fins utilitaires, politiques ou autres. C’est refuser l’art engagé. Mais on maintient l’autonomie de l’art.

2) Le positivisme esthétique Positivisme dominant en philosophie par Auguste Comte. C’est la foi en la science, il n’y a pas d’inexplicable mais d’inexpliqué. Les poètes de cette époque vont essayer de tenir compte des progrès scientifiques dans les poèmes. Lune : cratère, mort, rien < allégorie du néant, du rien < Lisle . C’est très pessimiste mais très beau et c’est en accord avec les donnes de la science. Alliance de la poésie avec les alliances scientifiques, la poésie n’est plus un enjouement fictif de la réalité. Ce n’est pas que les sciences astronomiques. On a aussi les sciences historiques, recherche de précision, d’érudition. Poésie objective ou le moi s’efface derrière l’objet, poésie qui évoque souvent le passé.

3) Le culte de la forme

Les parnassiens après un relâchement esthétique, reviennent à une forme très travaillée, pas forcément classique. Les gens maigrissent parfaitement la versification, mais ils en jouent. Psychologie postromantiques. Le romantisme n’et plus possible, après 1848 il y un profond mouvement de la société française de désillusion par rapport à la Révolutions. Doctrine de l’impassibilité, ils montrent les sentiments mais ils ont une pudeur qui les amène à ne pas étaler leur cœur sur la place publique. C’est un stoïcisme esthétique. 4) Primitivisme Esthétique du primitivisme, ils se réfugient dans les civilisations lointaines (même en Bretagne < c’est retrouver les origines à une époque industrielle) .

Heredia et la Bretagne Heredia est né à Cuba et il vient tout jeune en France. Son cousin, José Maria Heredia c’est un poète espagnol très important. Elle l’appelle ainsi pour rendre hommage à ce cousin poète. Le jeune Heredia fait son premier voyage à Douarduenez en 1865, il est ébloui par la Bretagne en été. Il découvre le Cap Sizun, Cornouailles. Il accompagne un peintre appelé Emmanuel Lansyer , un peintre qui a été révèle par le salon des Refusés en 1863. On le compare à des peintres réalistes. Il profite de la création de la ligne de fer pour peindre sur la côte de Douarduennez. Et avec lui il y a aura plein de peintres qui le rejoindront. Ces jeunes poètes vont découvrir la beauté de la Bretagne d’après les croquis des peintres. Les poèmes des poètes sont des filtres par la beauté du tableau. Ce sont des ekphrasis déguisées.

Dans Un Peintre, on retrouve la description de tableaux. Les peintres auraient attiré l’œil aux poètes. Leur modèle est la peinture. Il lui semble retrouver dans ces peintures la Bretagne vierge : « pays si évocateur des temps. Anciens. » c’est de l’exotisme primitif. Le paysage parnassien reflète une lutte contre le mal du siècle, tout paysage est un état d’âme. La Bretagne est leur sensibilité blesse, sous une apparente insensibilité cache une âme basse. Heredia fait 16 séjours en Bretagne. Pendant une 30aine d’années il viendra en Bretagne. Lansyer : très lumineux, ville de Loges. En 1883 il publie les Trophées qu’il a muri pendant 30 ans et dans Les Trophées de Heredia il y a une cycle de 10 sonnets intitulées la Mer de Bretagne ( Dans la Nature et le Reve).

Un peintre Sonnet régulier à la française, c’est par ce peintre que les parnassiens apprennent à voir la Bretagne. Ekphrasis déguisée. Le sonnet est l’équivalent de la toile du peintre (l.13) (« l’infini dans l’infini ») poésie conçue à l’image de la peinture. On a quelque chose de pré impressionniste Paradoxe final : la terre remplace le ciel : dernier vers : description de l’abbé de Duardonnez, dimension personnelle du parisianisme. Lettre de Heredia à Régnier ; je vus ici du fond du ris … des reflets de sable dans l ciel mouillé. Ce sont les plages bretonnes qui l’inspirent. Un lyrisme impersonnel, dire ses sentiments personnels sous l’écran d0un personnel historique (Flaubert : Mme Bovary), il

exprime son propre amour de la Bretagne à travers l’évocation de Lansyer. Exaltation de l’Antiquité de la Bretagne, l’âpreté de la Bretagne, et les bretons. Idéalisation de la Bretagne comme une contrée primitive qui permet de renouveler avec une primitivité. Évocation de (êtres convulsifs) = c’est la nature révoltée, dangereuse et tourmentée. Premier tercet : infini de l’océan : minéralisation des différents états de la mer, le tourment de la mer est enfermé dans les strictes règles du sonnet. C’est une façon de résister. Adjectifs mis en valeur par de rejets internes. Il a peint l’Océan splendide : mise en valeur Fixation des éléments les plus instables : fixation de la fuite du temps Effets de reflets de ciel Laser c’est le porte-parole de Heredia devant la nature bretonne On voit la persistance d’un état d’âme romantique : automne, coucher du soleil, gout d’une nature sauvage, l’océan triste, le gout de l’info dans le fini, c’est du romantisme contenu Deuxième sonnet : Bretagne Sonnet régulier de type marotique ( à chercher, rimes embrassées dans les tercets) . La Bretagne est présentée comme antidote à la mélancolie, par son primitivisme elle respire la force, il y a une communion avec la nature. Lettre de 1875 , poème dans une lettre. À l’époque le poème s’intitule Arvor. Là il utilise la première personne. Il n’y a pas de dédoublement. Travail de gommage de lyrisme personnel. Il remplace le je par tu. Et l’ami on peut le rapporter à Lansyer.

Effacement lyrique, il est d’autant plus sincère qu’il l’a effacé. Il est plus romantique que les romantiques. Deuxième quatrain : alexandrins Exaltation du primitivisme de la Bretagne. Vision folkloriste. Bretagne allégorie de la pierre qui résiste à la fuite du temps, c’est quelque. Chose qui enfin échappe à la fuite du temps. Métaphore de la mort : cyprès, menhir tombe héroïque, nostalgie des temps héroïques. La nature est dispensatrice du rêve, la communion avec la nature fait oublier. Ville d’Is : ville submergée, de perdition Gradlon et Is. Osismor : cité gallo-romaine , commerce de toiles

Qui rentre, qui ne rentre pas… Doute spirituel de l’auteur. S.P : prosopopée titanesque de la Pointe du Rat. Dimension écologique < cataclysme, nature qui prend sa revanche...


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