Macroéconomie - Un cours de L1 filière économie gestion de Mme. Briand Anne à l\'université PDF

Title Macroéconomie - Un cours de L1 filière économie gestion de Mme. Briand Anne à l\'université
Course Macroéconomie
Institution Université de Rouen
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Un cours de L1 filière économie gestion de Mme. Briand Anne à l'université de droit à Rouen. ...


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Chapitre 1 : L'analyse du circuit macro-économique Introduction : l'identité de la macroéconomie - La macroéconomie est une approche relativement récente (l'entre deux guerres). KEYNS (anglais) révolutionne la manière de poser les questions économiques. Il est arriver à un moment ou c'était la crise, une crise à la fois économique mai aussi une crise de la pensée. KEYNS impose ses vues novatrices pendant cette source d'aggravation et cet affaiblissement. Il introduit une nouvelle méthode : la macroéconomie qui est une approche large du système économique. Il change la perspective d'analyse du chômage (avec la notion de chômeurs involontaires). Selon lui, il n'existe pas assez d'emplois dans l'économie car le volume de travail est inférieur aux éventuels travailleurs. Pour KEYNS, cela n'est pas utile de baisser les coûts du travail (: salaire) car ce qui sera favorable à l'entreprise au court terme, elle le perdra au long terme. La méthode d'analyse insiste sur les effets globaux (collectifs) donc la macroéconomie va identifier des mécanismes économiques de natures différentes. On ne part pas du même point de vue. Les phénomènes économiques relèvent aussi de la contagion. KEYNS va aussi mettre beaucoup d'approche psychologique dans ses analyses mais ceux sont des approches de masses et non individuelles. la macroéconomie annonce des lois économiques qui sont distinctes des lois précédentes puisqu'avec KEYNS il y a un renouvellement de ces lois en précisant qu'elle sont globales (exemple : l'inflation des prix, tous les prix augmentent, le chômage, la croissance…). C'est vraiment KEYNS qui inaugure ce type d'analyse. - Les phénomènes macroéconomiques doivent être mesurés, quantifiés pour être traités. La connaissance passe par la quantification (exemple : nombre de chômeur, taux de croissance…). Après la seconde guerre mondiale, les Etats vont mettre en place des institutions pour produire ces recherches (exemple : la comptabilité nationale). Historiquement, la macroéconomie et la comptabilité nationale se sont développées conjointement puisque la comptabilité nationale éclaire et fournie les informations à la macroéconomie et que la macroéconomie donne les concepts, les notions qui sont utilisés. - Est ce que la macroéconomie est une approche empirique, concrète ? C'est une beaucoup plus concrète que d'autres concepts économiques. C'est donc une approche positive (s'opposant à une approche normative qui dénonce ce qui doit être fait donc qui est un ensemble de prescriptions, de conseils : RICARDO, SMITH). L'approche positive dit ce qui est, elle est donc d'abord descriptive. L'analyse positive fait la part du travail d'observation. KEYNS fait des propositions politiques économique. Ces recommandations ont d'abord été fondées sur une approche positive et normative (prescription politique économique). La macroéconomie a développé, parallèlement à ses concepts, des modèles. La macroéconomie est une approche qui connait l'expérimentation à grandeur nature. A partir des années 1970-80, des modèles (maquettes) résument des idées. Ceux sont des simulations et aujourd'hui elles sont présentes dans tous les secteurs (exemple : automobile). Les expériences utiles sont des expériences réelles ainsi il y a simulation de la réalité en miniature. Mais le modèle est simplifié, il ne peut pas représenter toute la réalité. La vraie expérience concrète, finale est quand même l'expérimentation en réel. La réalité n'existe pas, elle existe qu'à partir des idées qui permettent de la réaliser. C'est la théorie qui éclaire, qui précède les faits. Cependant, la théorie doit être testée, elle doit être confrontée au réel. "Le réel ne s'appréhende qu'à partir de phénomènes" (KANT).

Section 1 : Le circuit comme expression de l'interdépendance des agents

Le circuit économique est un outil de pensées, c’est une idée née au 18é siècle. La vie économique est comme un corps humain. Dans le circuit économique, c’est la richesse qui circule. Il y a 3 niveaux d’approche.



Les premières institutions concernant la circulation des richesses.

Pierre de BOISGUILBERT (fin du 17é siècle, préfet rouennais er Rouen était la première ville économique de France). Il a repéré que tous les agents économiques sont interdépendants : les revenus de certains agents sont les dépenses d’autres agents. Ainsi, si les prix baissent, les revenus baissent et de fil en aiguille, cela peut entrainer la baisse des revenus d’autres agents. Pour BOISGUILBERT, la hausse des prix est donc positive. C’est la première perception que l’intérêt des agents est très lié les uns aux autres, c’est en quelque sorte de la solidarité. Les facteurs de propagation ont des effets positifs ou négatifs (exemple : crise / croissance). Le circuit des physiocrates : F.QUESNAY (1694-1774, médecin de Louis XV). Selon eux, c’est un circuit hiérarchisé en plus de l’interdépendance. Certains agents ont plus de pouvoirs que d’autres. Les agriculteurs créaient la richesse et la mission des riches est de dépenser. A chaque état social, dépend une fonction. Le travail es uns dépend donc de la dépense des autres. C’est une idée de circuit car la monnaie va d’un pôle à un autre. La vie économique dépend sur le fait que chaque agent remplisse son rôle.



Le circuit à partir des agents • Schéma 1 : Circuit à deux agents

• Schéma 2 : Circuit à deux agents et deux marchés

−Flux monétaires −Flux réels Y : Production revenus W : Travail P : Part de profit qui revient aux ménages CF : Consommation finale DC : Dépenses • Schéma 3 : Circuit à deux agents et trois marchés

−Opération financements −Dépôts remplacement et remboursement Il y a une relation de symétrie à la fois des agents qui dépensent et des agents reçoivent les revenus. Le circuit permet de fournir des revenus futurs et de stimuler la production. Le nombre de ménage qui épargne est supérieur au nombre de ménage qui n’épargne pas, c’est donc un excédent d’épargne. L’entreprise a un besoin de financement, un besoin d’emprunter des ressources. Ainsi, globalement, ceux sont les ménages qui prêtent aux entreprises via le marché des capitaux.

• Schéma 4 : Circuit étendu

L’Etat n’est pas un agent extérieur à l’économie, il est le relais car il prélève et redistribue. L’exportation est un des leviers qui régule un peu la circulation des revenus.

Bilan : Le bouclage macroéconomique du circuit repose ... sur l’égalisation dynamique entre l’offre, les revenus et la demande … soit 3 évaluations distinctes du PIB.



Le circuit à partir des fonctions économiques • Schéma 5 : Les trois temps de la valse économique

En macroéconomie, la production ne s’obtient pas en additionnant toutes les productions individuelles, on fait la somme de toutes les valeurs ajoutées (VA) VA = somme des valeurs ajoutés

La VA est la valeur ajouté aux consommations intermédiaires. Le PIB est la mesure de toutes les richesses crées sur le territoire économique au cours d’une année civile. Le PIB est ce qui fixe le montant du revenu national. Le circuit rythme les métamorphoses de la richesse.

Les trois perspectives du PIB : • La production La production au plan macroéconomique ne s’obtient pas en additionnant toutes les productions des agents individuels. La production inclut des consommations intermédiaires. Additionner les productions reviendrait à comptabiliser plusieurs fois la valeur des consommations intermédiaires. La véritable contribution A la richesse est mesurée par la valeur ajoutée : Valeur production – consommations intermédiaires = valeur ajouté La production globale s’obtient en additionnant toutes les valeurs ajoutées. La somme des valeurs ajoutées s’appelle le PIB. Il mesure les richesses crées sur le territoire économique au cours d’une année civile. Le PIB se matérialise par des biens et des services destinés à être vendus sur le marché. NB : Il comprend également des services non marchands, produits à l’aide de facteurs de productions euxmêmes marchands. L’offre de biens et services découle de la production. Les deux notions ne sont pas strictement équivalentes puisque une partie des biens « offerts » sur le marché peuvent être tirés de stocks antérieurs. Toutefois les stocks ont eux-mêmes été produits antérieurement… A long terme l’Offre et la Production se confondent donc. L’optique des produits : Y+ (bien offert) = C + I OFFRE de biens de consommation et de biens d’investissement C : valeur des biens de consommation destinés à être consommés par les ménages I : valeurs des biens de capital destinés à être « investis » par les sociétés et les ménages Le + rappelle l’offre et le - la demande. Production offerte & production vendue : Les schémas simplifiés font croire que toute la production sera nécessairement vendue, ce qui exprime une « identité » entre production, offre et demande très hypothétique.Il ne s’agit en fait que d’une identité comptable, établie ex-post. Une lecture plus réaliste devrait poser : Y+ = C- + I- + G + Stocks La production n’est pas systématiquement intégralement vendue. Lorsque l’offre ne rencontre pas une demande équivalente, des stocks d’invendus s’accumulent. Si le phénomène persiste, on parle de « surproduction », synonyme de crise économique. A la période suivante, la production risque de diminuer, tout comme l’emploi, les investissements, les revenus… Une première évaluation du PIB s’obtient donc à partir des B/S produits. Le PIB envisagé du côté de l’ « offre» s’interprète comme la somme des richesses crées sur le territoire économique par les agents résidents en vue de différents emplois. • Les revenus distribués Les revenus naissent du PIB. La valeur ajoutée engendre des droits pour tous les agents qui ont contribué à la production. Ce sont les revenus d’activité.

YR = Went + Wapu +Pmen + Pen

Le PIB est réparti entre les facteurs de production l’Etat prélève des impôts à la production. PIB = Y+ = SAL + EBE + IMP = YR Les profits sont partiellement reversés aux ménages La décomposition de l’Excédent brut d’exploitation

Le ratio épargne brute/VAB se définit comme autofinancement puisque l’épargne sert à financer une partie de la FBCF. Le revenu national est dérivé du PIB dont il est proche. Pour passer du PIB au revenu national il faut tenir compte des flux de revenus avec le reste du monde, ainsi que des amortissements du capital. • Le pôle demande Les trois grandes catégories de revenus sont plus particulièrement destinées à trois types d’emplois : Salaires → Consommation EBE → Investissement Impôts → Dépenses publics Mais les ménages ne consomment pas tous leurs revenus (excédent), les entreprises investissent plus qu’elles n’épargnent (déficit) et les APU dépensent plus qu’elles ne récoltent d’impôts (déficit) L’utilisation du revenu national : PIB = YR = [SAL + EBE + T] = C + Smen +SEnt + G = Y SAL→C + Smen EBE→Sent T →G En sachant que l’investissement est financé par l’épargne des ménages et des entreprises (S men +SEnt = I) L’équilibre macroéconomique se matérialise par l’égalité entre I et S. Le « bouclage du circuit » impose une égalité comptable entre la part des revenus non consommée et l’investissement réalisé. Si les Dépenses publiques dépassent les impôts prélevés, les APU peuvent également emprunter l’épargne disponible. En réalité, l’épargne disponible auprès des agents résidents peut être complétée par une épargne venant du reste du monde : il n’y a pas de pénurie d’épargne dans le monde et l’investissement n’est pas contraint de ce fait. La création monétaire permet de lever une éventuelle pénurie d’épargne ; dans ce cas il faut réintroduire les banques dans le circuit économique.

Les 3 expressions du PIB : PIB = VA + = Y+ PIB = SAL + PROF + IMP = Y R PIB = C + I + G = YLe bouclage macroéconomique permet de comprendre que l’égalisation de ces 3 grandeurs impose une égalité finale : Y+ = VA + YR = SAL + EBE + T = C + S + T Y- = C + I + G On a donc: C + I + G = C + S + T G –T = S – I Si G = T, alors I = S

Section 2 : Le circuit dynamique d’une économie monétaire de production Une économie monétaire de production est une expression typiquement keynésienne qui s’oppose à économie réelle d’échange. L’économie réelle d’échange est la vision néoclassique de l’économie. Les classiques estiment que la monnaie est un voile sur les aspects réels, elle empêche de voir la réalité des choses, il y aurait donc une illusion monétaire. Une économie d’échange est ce que décrivent de manière principale les néoclassiques, ils se sont intéressés a décrire comment les agents économiques échangent (description du marché) et la formation des prix réels. Pour eux, le marché des capitaux est un marché réel. KEYNS au contraire considère que l’économie ne commence pas avec l’échange mais, en amont avec la production, il s’intéresse aux décisions du producteur (dimensions stratégique). Marx veut montrer dans quelle condition sociale est faite la production, pour lui c’est le lieu de l’exploitation (mécanisme de l’exploitation dans le moment de la production). I. Les capitalistes gagnent ce qu’ils dépensent C’est une citation de KALECIK (polonais). KEUNS et KALECIK ont développé des choses extrêmement proches. « Les ménages dépensent ce qu’ils gagnent et les capitalistes gagnent ce qu’ils dépensent ». En tant que consommateur, les ménages sont contraints par leur revenu, par ce qu’ils ont pu obtenir grâce à leur contribution au PIB. Les capitalistes ne dépensent pas ce qu’ils gagnent (c’est ce que disent les néoclassiques) ; En effet, pour

KALECIK ce qui va au plus vrai de la vérité c’est le contraire, ils gagnent ce qu’ils dépensent. Cette proposition a du sens au plan macroéconomique. Ils font des investissements donc ils risquent un capital, le valorisent et produisent. Ils peuvent ensuite avoir du profit qui arrive alors en bout de course, il y a une idée d’avance. Pour le capitaliste la « belle vie » commence au delà du point mort ( : volume des ventes qui engendre un chiffre d’affaire qui couvre les frais engagés) car il a fallu beaucoup dépenser pour gagner ensuite. Pour le capitaliste, ce qui est vital c’est de ne pas se tromper dans son calcul (quel volume il doit prévoir en vu de ce qu’il peut vendre sur le marché), il y a un risque de surcapacité de production. Au plan collectif, c’est plus compliqué, chacun veut produire plus pour gagner plus (loi du capitaliste) donc il n’y a pas de régulateur, ainsi chaque capitaliste individuel ne connaît pas le maximum (ca dépend du consommateur) et au plan collectif il peut y avoir une surcapacité (exemple : dans l’industrie automobile). Si il y a trop de production ca peut engendrer des effets pervers. Il peut aussi y avoir sous production mais c’est moins grave car il suffit d’augmenter la production. Il n‘y a pas tout à fait de symétrie entre produire trop et trop peu. Produire trop est plus ennuyant car il faut résorber les stocks. Ce sont les entreprises qui ont l’initiative, qui prennent des décisions et en même temps leur revenu est risqué. Au contraire les ménages sont passifs, ils sont dépendants aux décisions de l’entreprise. Le travailleur propose, l’entreprise dispose. Cette situation montre bien le circuit qui va être conçu : ce n’est pas un circuit a plat car le circuit est hiérarchique. D’une certaine façon, les ménages ne sont pas sans pouvoir en tant que consommateur (ils ont un pouvoir défensif et secondaire). Le circuit économique est construit de manière asymétrique, les agents économiques n’ont pas tous la même fonction, les mêmes pouvoirs. Cela est asymétrique entre ceux qui décident d’investir et ceux qui ont comme tache de consommer. Ces éléments sont nouveaux car avant il y avait une sorte d’égalité formelle entre les agents économique. Tous les échanges ne se valent pas dans la société, certaines sont teintées de hiérarchie (domination, soumission). L’aspect dynamique du circuit économique était très largement artificielle. En effet, l’aspect dynamique du circuit laissait penser que produire, repartir, consommer se suivent. Ainsi, c’est une progression logique sauf que cela est absurde car en regardant la vie économique, on voit que pour produire il faut déjà dépenser car des l’instant ou je dépense, je créais des revenus. Mais on dépense à partir de quoi ? Les trois opérations sont simultanées, elles ne sont qu’artificiellement successives. En réalité, c’est un processus permanant ou ces 3 opérations sont imbriquées. La dépense des entreprises engendre la dépense des ménages qui a son tour engendre la dépense des entreprise d’ou l’idée d’asymétrie. La dynamique se joue sur le fait qu’il y ait des agents qui initient le circuit, qui lance la dépense pour que d’autres agents suivent. Les deux parties sont mutuellement dépendants les unes des autres. Il y a d’autres éléments (exemple : le profit ne peut pas apparaître a l’étape 2 car il apparaît en 3 mais 3 dépend de 2 ; dans le raisonnement économique habituel c’est le jeu de l’offre et la demande qui fixe le prix or le prix est aussi ce qui fait

le chiffre d’affaire de l’entreprise). Cette vision « produire, repartir, dépenser » est naïve et n’a d’intérêt qu’à la fin du processus économique car ils connaissent tous les montants. L’approche en amont, on l’appelle ex ante (avant le processus lui même), c’est une vision dynamique parce qu’il y a une reconstitution de la partie dans son cheminement réel. Le cheminement économique se comprend comme cela car il y a des entreprises qui ouvrent le circuit et les ménages qui le ferment. Et il y a l’équilibre ex post (l’équilibre après le processus : produire, repartir, dépenser).

II. Le circuit Keynésien Il repose sur des hypothèses nouvelles : - l’investissement précède l’épargne qui est la non consommation donc si il y a de l’épargne préalable, cela s’explique par le fait qu’il n’y a pas eu assez consommation. Ainsi, la création de monnaie permet de financer des dépenses d’investissement alors que les revenus n’existent pas encore (économie monétaire de production). - l’emploi dépend de la production désirée. En effet, les néoclassiques estiment que l’emploi dépend du désir de travail (bonne volonté des travailleurs). Or ceux sont les entreprises qui créaient les emplois car ceux sont elles qui fixent le niveau de la production, et pour produire, les entreprises peuvent avoir plusieurs possibilités. Mais les choix technologiques, les combinaisons sont plus important pour fixer le nombre d’emplois (main d’œuvre ou capital). - la production dépend des anticipations de la demande effective : Les entreprises sont dans une situation ou elles doivent anticiper, on produit sur une base de calcul. Donc au plan collectif, le volume de la production dépend de la représentation que se font les entreprises de l’avenir. C’est la question économique fondamentale. Pour un entreprises, l’avenir est la vente car ils anticipent un niveau de débouchés qui lui même anticipe un certain niveau de production. On appelle demande effective, la demande anticipée. Ce n’est pas forcement la demande réelle, il peut y avoir un décalage entre la demande anticipée et la demande obtenue. Les entreprises travaillent sur des études de marché, ils travaillent sur des statistiques de l’INSEE pour anticiper. Les entreprises regardent ce que font les autres entreprises et ca participe a sa propre anticipation. Ainsi, les entreprises s’influencent mutuellement les unes des autres et les entreprises se copient, s’imitent. En matière d’anticipation, il n’y pas de règles fondamentales, c’est une affaire d’opinion collective. Une convention est un état d’esprit qui se focalise sur une hypothèse d’avenir. - la demande effective dépend de la consommation et de l’investissement futur, eux mm fonction des revenus distribués… : De quoi dépend dans le fond la demande future que les entreprises anticipent ? Les variables clés :

- N : l’emploi mis en œuvre par les entrepreneurs est mesuré en heures de travail (activité) ou par les effectifs de travailleurs et cela dépend des effectifs et de du volume de la production. - D : la demande globale est composée de la consommation finales des ménages anticipée par les entreprises (C*) et des investissemen...


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