Pédodontie - Cours 2 - Retranscription PDF

Title Pédodontie - Cours 2 - Retranscription
Course Pédodontie
Institution Université Libre de Bruxelles
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Retranscription...


Description

Pédodontie - 29.09.2016

Diagnostic et plan de traitement (partie 1 dia 45-85) : (45) Anamnèse → examen clinique → plan de traitement Anamnèse : tout noter, même prise de calcium ou de vitamine. Prouve que l’anamnèse est complète. Toujours demander à qui l’enfant est apparenté, particulièrement en cas de traumatismes. En cas de traumatismes, il y a souvent des procès. Il faut donc avoir un relevé précis. Dans les familles dissoutes, si l’enfant a eu un traumatisme en étant chez papa, ça peut avoir des implications, donc toujours savoir qui est cet enfant, et avec qui il est arrivé. (46) Anamnèse : -

État civil Anamnèse (médicale, dentaire, familiale, sociale)

L’anamnèse sociale consiste à définir si l’enfant se laisse faire ou est plus difficile que les autres. En clair, à quel type d’enfant on a à faire. L’anamnèse familiale permet de mettre en lien un facteur génétique ou bien de comportement dans la famille par exemple comme facteur de risque. (47) Photo : petite fille qui a comme des cernes, peau très fine, cheveux blonds, pas beaucoup de sourcils ni de cils. Dans la bouche, grande atteinte de l’émail. Il y a eu en fait atteinte du feuillet ectodermique lors de l’embryogenèse. Quand on fait l’anamnèse, on comprend qu’à la grossesse, la mère avait de l’acné et prenait de l’acide rétinoïque ayant causé ceci.

(48) Anamnèse médicale : -

Santé Maladies : sang, allergies Hospitalisation Grossesse Vaccins

Anamnèse médicale : bien choisir ses mots. Pour les troubles de la coagulation, par exemple, demander si les saignements sont longs en cas de blessure ou si le patient fait facilement des bleus. Ne pas prendre un effet indésirable de médicament pour une allergie. Des maux de ventre et de la diarrhée après une prise de pénicilline, ce n’est pas une allergie. Anamnèse médicale : Les enfants qui entubés ou longtemps en couveuse sont à risque d’atteintes de l’émail. Tout ce qui atteint les poumons atteint l’émail. Les prématurés ont des poumons peu développés, donc ça va avec l’émail. Je n’ai pas compris la raison.

Anamnèse médicale : situation privilégiée du dentiste pour vérifier que les vaccins de l’enfant sont bien en ordre. Anamnèse médicale : quand un parent dit que l’enfant n’a pas d’allergie connue à la pénicilline, demander si l’enfant en a déjà eu. (49) Anamnèse dentaire : -

Développement Eruption Alimentation Habitudes Fluor Douleur

Anamnèse dentaire : ne demander qu’au premier contact avec le patient Éruption dentaire : demander si ça s’est bien passé, sans douleur, pas d’intervention Si un enfant arrive avec un biberon au cabinet, ne pas oublier de regarder le contenu du biberon. Le coca, la grenadine, ça arrive souvent. Demander aux parents si quelque chose a dérangé l’enfant en bouche, car sur le moment, les enfants cachent souvent qu’ils ont mal. (50) Examen clinique : observation et palpation Les enfants n’ont pas une petite bouche, c’est un cliché. L’ouverture buccale des enfants est en moyenne de 4 cm. Un enfant qui a une petite ouverture, il y a deux solutions : il n’a pas envie d’ouvrir (raison la plus fréquente) ou alors problème articulaire. Garder une bouche grande ouverte, ce n’est pas facile, ni pour les adultes, ni pour les enfants. Ouvre-bouche, on prend ça avec l’accord du patient. On peut lui expliquer que ça permet de reposer sa bouche. Mais ça ne doit pas être un instrument de coercition.

(51) Examen extrabuccal : Petit enfant qui arrive avec langue interposé entre les dents → respirateur buccal typique. Cernes sous les yeux, bouche ouverte, langue protrusive. Souvent anomalies d’oreille liées à anomalies de position. Il a des boutons et la peau des lèvres sèches, l’étage moyen de la face est hypo-développé, le nez est petit, ça ne donne pas un air malin.

Respiration buccale : entraine palais ogival car déplacement du gradient de pression entre cavité buccale et fosses nasales. Respirateur buccal : vérifier s’il sait respirer par le nez, sinon on envoie chez l’ORL. (52) Examen intrabuccal : -

Lèvres Langue : mobilité, bonne position Freins : les 3 principaux (lingual, lèvre supérieure, lèvre inférieure) Amygdales : s’assurer qu’ils n’induisent pas malposition linguale (peut être une indication d’amygdalectomie)

Frein lingual court : repérer tôt car chez nouveau-né, frein membranaire, très peu innervé/vascularisé. Rectification à faire rapidement à ce moment-là. On soulève langue et on donne petit coup de ciseau. Dans certains hôpitaux, stomatologue passe dans service néonatal pour repérer frein lingual court chez tous les nouveau-nés. Si le frein court n’est pas diagnostiqué chez le nouveauné, on est contraint de faire un acte plus chirurgical. Voir protocole de frénectomie linguale (voir cours de chirurgie bucco-dentaire qui aborde probablement la technique quand ce n’est pas chez un nouveau-né).

Usage d’une sonde cannelée pour fixe un frein. Quel est le rôle de cet instrument ? Immobiliser le frein pour pratiquer une incision sans risque de léser une structure avoisinante tel que le nerf lingual ? Mme VDA cherchait le mot « sonde cannelée ».

Mauvaise haleine : souvent cause de consultation d’enfants. Rôle possible de mauvaise hygiène. Bien se brosser, sans oublier la langue (surtout quand amygdales grosses car cryptes d’autant plus « purulentes ». Voir image ci-dessous).Implication possible de problèmes d’estomac.

(57) Examen dentaire : ➔

Nombre Forme Taille Structure Teinte Occlusion Hygiène Mobilité Odontogramme (comprenant obturations et caries présentes ainsi que plan de traitement clair)

Être logique sur les choses qu’on ne vérifie que la première fois à l’anamnèse et à l’examen clinique (comme la respiration buccale). (58) Fonctions : -

Respiration Alimentation (succion chez nouveau-né, déglutition, mastication) Phonation Déglutition

Vérifier les fonctions Mastication : dire à l’enfant d’imiter la mastication du chewing-gum. Jouer avec imaginaire de l’enfant. (59) Parafonctions : -

Succion (à partir de quel âge n’est-ce plus une fonction ?) Déglutition infantile Pulsion linguale Onychophagie (se ronger les ongles) Trychophagie (s’arracher les cheveux, les couper en morceaux. Provoque des indentations) Etc.

Difficulté à arrêter la tétine à un âge avancé (à 4 ans par exemple). Après retrait pur et simple de la tétine, l’enfant risque de reporter son comportement sur son pouce ou son avant-bras par exemple. Discuter de la parafonction à l’enfant et prendre mesures avec son accord. Vernis à ongle amer type

« Bitex » contre l’onychophagie, sparadrap autour du pouce contre succion, avec accorde l’enfant. Possibilité de montrer à l’enfant des photos de ce qu’il risque d’avoir s’il continue, montage photo de son idole qui se ronge les ongles ou qui suce son pouce, etc. Noter évolution de l’enfant qui tente d’arrêter parafonction. Traumas : souvent facilement visible au niveau dentaire, mais moins ailleurs dans le corps. (60) Examens complémentaires : -

Généraux (tension, température, poids, taille) Pulpaires : froid, chaud, électrique Radiographies Transillumination : permet de voir fêlures et déminéralisations Indices de plaque : se voit sans nécessairement faire un DPSI. Zone mal brossée est zone qui fait mal. Ça peut nous diriger - Modèles d’étude - Profil diététique : demander comment l’enfant est alimenté, quel est son alimentation type d’une journée, demander de noter tout ce que l’enfant ingère en un ou deux jours. On a des surprises entre demander « est-ce qu’il mange des bonbons ? » ce à quoi on répondrait « non », par rapport à la liste des produits ingérés sur un et deux jours et qui comportement souvent des friandises et autres sodas. ➔ Pédiatre : référer l’enfant en cas de besoin, si enfant en mauvaise santé non-traité, saignement important durant acte technique ou au contraire avis pédiatre si enfant en mauvaise santé et traité ou si élément interpellant lors de l’anamnèse ou l’examen clinique. Pulpite évidente chez l’enfant : pas de test au froid. Malheureusement protocole dans certains hôpitaux, mais éviter tant que possible si présomption très forte de diagnostic. Eventuellement un peu d’air. Trauma avec pulpe exposée : pulpe se retrouve sidérée un moment et ne fait pas mal, même si exposé. En tenir compte pour les résultats des tests. (61) Enfant de 4 ans qui a perdu ses deux incisives centrales. C’est un peu tôt. Plus tard, les définitives ont fini par sortir, il est tombé et a cassé les angles. Ne pas hésiter à conseiller aux parents d’inscrire leurs enfants dans un club de sport exutoire. Ça lui servira d’exutoire et le rendra plus adroit.

(62) 0-6 mois : -

Freins

-

-

Alimentation Succion Médicaments : surtout sous forme de sirop sucré pour enfants. Prescription de 3-4 jours sans gravité. Malheureusement beaucoup d’automédication ou des enfants qui feignent une douleur au ventre ou autre pour avoir le sirop sucré. Transmission des germes pathogènes : transmission peut être horizontale ou verticale. Mauvaise habitude du bisou, tester le biberon, tétine tombée par terre que le parent nettoie avec sa propre bouche, léchage du dos de la cuillère de l’enfant pour s’assurer que ce n’est pas trop chaud…

Prescrire le fait de dormir sur le sein maternel ou avec le biberon en bouche, à tout âge. Ça provoque des polycaries dans les deux cas, même le lait maternel. Le soda light, même s’il n’est pas sucré, reste acide et mauvais pour les dents. (70) 6 mois à 1 an (apparition des dents) : ➔

Alimentation saine → développement des dents et des maxillaires (mastication) et du goût Brossage : 1 an, première dent, première brosse Fluoration : chez enfants à risque 1e visite

Première dent : prendre bonnes habitudes le plus tôt. Forcer le brossage au départ, ça deviendra une habitude. Les enfants aiment jouer avec leur brosse, ils peuvent, mais ce sont les parents qui passent derrière et qui font le (vrai) brossage. 1e visite : si une fratrie vient en consultation pour l’un d’entre eux, faire passer toute la fratrie sur le fauteuil pour une vérification. C’est l’occasion de voir les plus petits à 1 an. On ne fait pas payer, et ça fidélise. On n’installe pas les très petits au fauteuil, on regarde rapidement dans les bras ou sur les genoux du parent. Fluoration : chez enfants à risque. Problème : les enfants à risque sont ceux qui ne consultent pas. On traite au gel fluoré 4 fois par an (une fois tous les 3 mois), mais souvent on touche les patients qui n’en ont pas vraiment besoin, puisque ces derniers ne viennent pas. Quand on finit par les voire, c’est trop tard. Fluoration : les enfants à risque sont les prématurés, les hypominéralisés de l’émail,… Quels sont les produits de fluoration ? Quel en est le protocole d’utilisation ?

(75) 1-3 ans : -

Brossage

-

Alimentation Développement du langage : tétine empêche de développer le langage, intérêt supplémentaire de l’arrêter 1e visite : évaluation du risque carieux

Arrêt de la tétine : pour y inciter, interdire usage de la tétine quand l’enfant souhaite parler (il doit l’enlever d’abord), diminuer sa fréquence d’utilisation (par exemple diminution lors d’activités particulières, lors de certains jours de la semaine, enlever au repos…). Progresser graduellement jusqu’à arrêt total de la tétine qui finit en général à arriver de lui-même lorsque l’enfant est dans un ebonne dynamique. (77) Mme VDA n’est pas convaincu par les dispositifs anti-tétine :

(79) 3 à 6 ans : -

Brossage Dent de 6 ans : prévention, les parents ne savent pas que la dent de 6 ans pousse derrière les autres. Importante de la prévention du fait que c’est une dent définitive. Fonction >< parafonction Diastèmes Articulé sagittal et transversal

(80) Exemple de pulpome sur la 75 (tumeur bénigne de la pulpe, qui est à nu dans cet exemple. Mais est-ce vraiment le bon diagnostic ?). Milieu qui n’est pas sain pour la 36 qui est déjà probablement cariée en occlusal. C’est mal parti pour cet enfant.

(81) Grand délabrement de la 36. A cet âge-là, il est insensé d’envisager une dévitalisation et un inlay-core avec couronne (les résidus, sous le niveau de la gencive, ne le permettent de toute façon pas). Il faut extraire. Les autres dents ne sont probablement pas dans un très bon état. La cause est soit un syndrome incisivo-molaire (MIH, cheese molars), soit un manque d’hygiène.

Pour l’extraction d’une 6 comme ça, éviter peut-être de commencer ça au fauteuil et penser à la sédation consciente (MEOPA : mélange équimolaire oxygène-protoxyde d'azote. Lien Wikipédia). S’il y a d’autres dents à soigner également, penser à la narcose (anesthésie générale). (82) Parafonction : la succion des doigts est pire que la succion du pouce. Ce dernier est unique et plus anatomique que plusieurs doigts (c’est évident relatif). La succion des doigts ou du pouce paume vers le haut est encore pire.

(83) Diastèmes : un enfant de 4 ans sans diastème aura des problèmes orthodontiques avec les dents définitives, par manque de place. Sur l’image suivante, on relève également les problèmes d’hygiène par la présence de plaques :

(83) Grands diastèmes du primate : fréquent chez les enfants. Se situe en mésial des canines de lait supérieures et en distal des canines de lait inférieures. Rassurer les parents en leur expliquant que ces espaces sont normaux.

(85) Diastème excessif : peut être dû à un frein. Tirer sur le frein. Au maxillaire, si le frein blanchit jusqu’à la papille rétro-incisive, on peut conclure que le frein est responsable du diastème. Frénectomie à réaliser quand le frein est trop fibreux. A 4 ans, ça se fait sous anesthésie générale. Une sédation conscience peut suffire à 8 ans. Choisir le bon âge : Mme VDA préconise d’attendre l’éruption des incisives définitives car les fibres ne sont souvent pas assez fortes et le diastème se ferme.

Les dia 86 à 90 concernant les articulés sagittal et transversal n’ont pas été abordés. Mme VDA a-telle oublié ?...


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