PSY4080 Psychologie de la motivation et des émotions PDF

Title PSY4080 Psychologie de la motivation et des émotions
Author Jean Paul
Course Psychologie de la motivation et des émotions
Institution Université du Québec à Montréal
Pages 95
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Summary

Notes de cours entière de la session 2020, cours d'été....


Description

1 PSY4080

Psychologie de la motivation et des émotions Cours 1

-Motivation a pour origine étymologique: du latin « movere » qui signifie se déplacer. Vers quoi je vais, qu’est-ce qui me pousse. -En psychologie de la motivation, on s’intéresse donc à ce qui meut l’être humain. Qu’est-ce qui nous anime. Ex : Raisons pour faire de l’exercice : différent pour chacun. QU’EST-CE QUI CAUSE LES COMPORTEMENTS? - Initiation : qu’est-ce qui fait qu’on commence - Persistance : qu’est-ce qui fait qu’on continue - Direction : vers où on va - Changement : qu’est-ce qui fait que la motivation peut changer - Fin : qu’est-ce qui fait qu’on arrête Les causes du comportement influencent l’effort, la performance, les émotions et le bien-être. Important de regarder les causes du comportement. EXEMPLES CLINIQUES -Un même comportement peut être motivé de diverses façons -Retards répétés d’un patient. Pas même cause selon patient, ou moment -Procrastination -Motivation au changement en thérapie -Lien avec les émotions en thérapie - Émotions impliquées dans la motivation d’un comportement. - Ex: Émotion sous-jacente à une autre émotion, colère mais au fond c’est tristesse. -Problématiques de la motivation, psychopathologies, enjeux psychologiques et émotions. Régulation des émotions a un impact sur la motivation. PERTINENCE DE L’ÉTUDE DE LA MOTIVATION -On peut agir sur la motivation. Une fois comprend tout ça. Quand on peut agir, on peut : - Prévoir le comportement - Modifier le comportement - Pour s’aider à se motiver soi-même et à motiver les autres - Éducation, sports, travail, relations, etc. - Psychothérapie; relation d’aide

2 Cours 2 Motivation: Construit hypothétique (on la voit pas, on infère la motivation) utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes qui donnent au comportement son énergie et sa direction. Sources de la motivation -La motivation découle de forces internes et externes poussant l’individu à agir. -Motifs internes (individu) -Besoins (pousse a nous donner la motivation), cognitions (dire qu’on doit perdre du poids), émotions -Événements externes (environnement) (pression) -Offres environnementales, sociales et culturelles qui attirent ou repoussent les individus à s’engager ou non dans une action. -Ex: styles parentaux, argent, être encouragé Comment détecter la motivation? Comment savoir si une personne est motivée à étudier, s’entraîner, travailler, préparer son lunch, faire du ménage, aider les autres, parler devant un auditoire, voyager, jouer avec ses enfants, installer ses rideaux, couper des carottes…? -Motivation est privée et non observable. -Comment déterminer la qualité (ou type) et la quantité de la motivation d’une autre personne? En inférant. -Inférer les motifs en notant ce qui est public et observable. -Antécédents, ce qui vient avant la motivation. -Ex: privation de nourriture  faim . Possible d’inférer la motivation en fonction de ce qu’on sait : ex : si mauvaise note à l’examen, va être plus motivé pour la prochaine étude. Pas toujours accès aux antécédents. -Manifestations comportementales, ce qui découle de la motivation -Comportements (si arrête ou continue) , réactions physiologiques, questionnaires auto-rapportés, entrevue, en posant des questions (meilleure manière pour évaluer).

3 Notion de besoin -Définition : Une condition innée à l’intérieur de la personne qui est nécessaire à la survie, à la croissance et au bien-être de l’individu et/ou de l’espèce. Tout le monde a à travers les cultures, les époques. -Les états motivationnels (quand on est motivé) fournissent la force d’agir pour satisfaire les besoins et ainsi préserver le bienêtre psychologique ou l’intégrité physique. Comment déterminer ce qu’est un besoin? -Les critères d’un besoin : -Inné -Le besoin produit des effets à travers différents contextes (pas qu’une situation). -Quelque chose qu’on transporte avec soi dans toutes les situations. -Universel et observable dans toutes les cultures. -Évidences basées sur l’aspect évolutif, sur le fait qu’on l’observait chez les premiers humains et aussi chez les animaux. Détermine ce qu’est un besoin. -Conséquences si besoins non satisfaits -Endommage le bien-être physique. -A des conséquences négatives sur le bien-être psychologique, à long terme. Quasi-besoins -Désirs situationnels, dépend d’une situation à l’autre. -Éphémères, pas sur le long terme, si satisfait, donc plus besoin -Induits par un contexte particulier. Pleut, donc besoin de parapluie. -Plus en lien avec les pressions de l’environnement que des « vrais » besoins de la personne. -Ex. Besoin d’argent, de se marier, d’une belle voiture de l’année, d’un meilleur emploi, d’un parapluie quand il pleut. -Disparaissent lorsque satisfaits. -Pas essentiels au maintien de la vie, ni au bien-être physique/psychologique. -Changement de l’environnement fait en sorte de faire disparaître ce besoin et d’en faire apparaître un autre. -On est capable d’attendre un bout de temps sans les satisfaire et notre bien-être n’en sera pas atteint. Les quasi-besoins peuvent avoir des impacts négatifs. (cellulaire au volant)

4 Besoins physiologiques Faim et soif (même critère que les besoins fondamentaux) -Transporte avec soi dans toutes les situations -Universels et observables dans toutes les cultures -Endommagent le bien-être physique et psychologique Régulation des besoins physiologiques -Système biologique de rétroaction, nous informe de notre état physiologique, interne. (1) État de satiété : l’homéostasie, l’équilibre (2) État de privation physiologique qui se développe graduellement (3) La privation physiologique se prolonge, produisant un besoin corporel (4) Le besoin s’intensifie et donne naissance à le drive psychologique, une pulsion psychologique, une énergie qui nous pousse à faire quelque chose, des actions (5) Émergence d’actions orientées en fonction de la satisfaction de la drive (6) Comportements de consommation (7) Réduction de la drive psychologique Retrouve l’état d’équilibre, l’homéostasie. Systèmes de rétroaction. Processus de régulation des besoins physiologiques -Homéostasie -Tendance du corps à maintenir un état interne stable. -Le corps génère la motivation nécessaire pour retrouver l’équilibre -Rétroaction négative -Système d’arrêt de l’homéostasie -Arrête/inhibe le comportement -Signale la satiété -Mécanismes intra-organiques -Rôle des systèmes biologiques (i.e., structures du cerveau, système endocrinien/hormones, organes) -Mécanismes extra-organiques -Rôle des facteurs environnementaux (i.e., influences cognitives (cognition, en dehors de ce qui est organique), environnementales, sociales et culturelles) Nos pensées deviennent éloignées de nos signaux corporels- intra-organique, déconnectés.

5 Influences extérieures -De nombreuses influences extérieures guident notre consommation de nourriture et de boisson -Et peuvent influencer notre état de satiété! -Ces influences commencent très jeune avec les parents. -Consommation de nourriture de la mère durant l’allaitement -Fréquence d’exposition à la nouveauté. -Facteurs environnementaux -Vue, odeur et goût -Disponibilité, portions (plus de nourriture dans l’assiette donc mange plus), publicité -Facteurs psychologiques -Stress et autres émotions -Tentatives de contrôler la prise de nourriture par « la volonté » (ex: diète) -Facteurs sociaux et culturels -Manger seul versus avec d’autres -Pression à manger ou à la diète -Amis obèses -Bagage culturel ou religieux (ex: aliments proscrits) Diètes et jeûnes -Peuvent interférer avec les guides physiologiques, les systèmes physiologiques. -Tentative de contrôle cognitif plutôt que physiologique -« Je vais manger telle quantité à tel moment » plutôt que « Je vais manger quand j’aurai faim ». Vient à perdre le contact avec les signaux intra-organiques -Entravent la rétroaction négative, et donc l’homéostasie. -Plus susceptible de faire des « binges (se met à manger beaucoup plus) » quand situation interfère avec les inhibitions cognitives (ex: stress, alcool, dépression, amis). Tendance de consommation Publicité, dire qu’un produit est santé mais pas vrai, nous influence. Publicité en lien avec sexualité nous attire à manger à un endroit, mais pas pour besoin. Ne satisfait pas réellement le besoin. Effet de ces influences -Les influences sociales et culturelles vont modifier le mécanisme biologique de régulation de la faim/soif du corps. -Elles vont donner lieu à des conséquences physiques -Ex. Le problème de l’obésité On met la responsabilité chez l’individu obèse, c’est ne pas saisir les enjeux sociaux. Recommandation au niveau politique de consommer tel ou tel chose.

6 Troubles alimentaires, montre la perte de contact avec signe corporel. -Anorexie A. Refus de maintenir le poids corporel au niveau ou au-dessus d’un poids minimum normal pour l’âge et pour la taille (poids à moins de 85% du poids attendu). B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale. C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou déni de la gravité de la maigreur actuelle. -Boulimie A. Survenue récurrente de crises de boulimie (binge eating). Une crise de boulimie répond aux deux caractéristiques suivantes: 1) Absorption, en une période de temps limitée (ex: moins de 2h), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans mêmes circonstances 2) Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex: sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange). B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids : vomissements provoqués, emploi de laxatifs/diurétiques/ lavements/autres médicaments, jeûne, exercice physique excessif. C. Crises de boulimie et comportements compensatoires surviennent, en moyenne, au moins 2 fois/semaine pendant 3 mois. Sexualité -Contrairement aux autres besoins biologiques, on ne meurt pas du déficit d’activité sexuelle (!) -Lien avec la survie de l’espèce, quand on le met avec besoin de base. -Chez les animaux: influence des hormones -Chez les humains, la sexualité n’est pas complètement déterminée par le fonctionnement physiologique (ex: testostérone, œstrogène). -Les facteurs psychologiques et environnementaux prennent une place importante. -Importance des facteurs extra-organiques -Normes et contextes sociaux (tabou ex) -Influencent le développement et l’expression de la sexualité. -Ne reflètent pas nécessairement ce que vit réellement l’individu. -Ajustement de couple -Perte de désir -Douleurs et symptômes génitaux -Émotions négatives, stress, angoisse, frustration, etc. -Inhibition du désir -Ne pas s’accorder le droit au plaisir.

7 La pyramide de Maslow Hiérarchie pas nécessairement obligatoire. Pas que besoin physiologique.

Besoins psychologiques -Transporte avec soi dans toutes les situations. (Même chose que physiologique) -Universels et observables dans toutes les cultures. (Même chose que physiologique) -Endommagent le bien-être psychologique si non-satisfaits. (Même chose que physiologique) -Favorisent le bien-être psychologique si satisfaits. Revient à l’idée d’innée, universel. Deux études Sheldon, Elliot, Kim, & Kasser (2001) Sheldon et al. (2001) -10 besoins psychologiques testés -Autonomie -Compétence -Appartenance (relatedness) -Bien-être physique -Sécurité -Estime de soi -Auto-actualisation -Plaisir–stimulation -Argent/luxe -Popularité/influence Autonomie : (Deci & Ryan, 2000) -Sentir que les choix proviennent de soi -Se sentir libres (versus obligés) Est-ce que cohérent avec soi. -Le fait que les choix soient libres permettent à la personne de les organiser de façon harmonieuse avec toutes ses autres valeurs et choix. -Sentiment de contrôle sur sa vie (locus) Compétence : (Deci & Ryan, 2000) -Besoin d’interagir efficacement avec son environnement et d’exercer ses capacités et habiletés. -Ce besoin s’actualise par la poursuite et la maîtrise de défis optimaux. -Sentiment d’efficacité, d’accomplissement par soi-même. -Lien entre compétence et autonomie

8 Appartenance (Relatedness) (Deci & Ryan, 2000) -Le besoin d’établir des liens émotifs de proximité et d’attachement avec les autres. -Sentiment que je connecte avec les autres. Je peux me fier sur eux en cas de difficulté. Je peux les aider en retour. -Sentiments d’être accepté/aimé par un ou des proches ou par les gens d’un milieu. Bien-être physique, sécurité (Maslow, 1954) -Sentir que ses besoins physiques sont comblés -Se sentir en sécurité; sentiment d’ordre et de prévisibilité dans sa vie. Chaotique Estime de soi, auto-actualisation (Leary et al., 1995; Rogers, 1963) -Estime de soi: Évaluation positive que l’on fait de soi-même. Sentiment que l’on possède une certaine valeur. -Auto-actualisation: Sentiment que l’on s’épanouit, que l’on devient ou atteint ce qu’on désire. Croissance psychologique personnelle. Plaisir/stimulation, argent/luxe et popularité/influence -Plaisir-Stimulation -L’hédonisme (Epstein, 1990), recherche de stimulation -Argent-luxe -La dominance sociale (Buss, 1997) -Le rêve américain -Popularité/influence Événement le plus satisfaisant Questionnaire auto-rapporté : Raconte un évènement de leur vie très satisfaisant -Événement le plus satisfaisant de votre vie 1=pas du tout, 2=un peu, 3=moyennement, 4=assez, 5=beaucoup -Autonomie, « Je me suis senti libre de penser ce que je voulais » -Compétence, « Je me suis senti compétent » -Appartenance (relatedness), « Je me suis senti connecté à une/plusieurs personnes » -Bien-être physique, “J’ai senti que mon corps obtenait ce qu’il avait besoin” -Sécurité, “Je me suis senti protégé des menaces et des incertitudes” -Estime de soi, “J’ai senti que j’avais plusieurs qualités positives” -Auto-actualisation, “J’ai senti que je devenais qui je suis vraiment” -Plaisir-stimulation, “J’ai senti un plaisir physique intense” -Argent-luxe, “Je me suis senti capable d’acheter la plupart des choses que je veux” -Popularité-influence “Que j’avais un fort impact sur ce que les autres faisaient” -Indique également leurs émotions positives et négatives = bien-être durant l’événement

9 Résultats Voir comment semblable. Test-t pour voir les différences. Évalue les 10 besoins chez étudiants. Estime de soi est la plus haute, appartenance et autonomie ensuite.

Corrélations Estime de soi : .29** = bonne association, significatif. En psycho, pas nécessairement proche de 1. Comment chacun de ses besoins ont contribué de façon indépendante au bien-être psychologique.

Pour comprendre les résultats de recherche Corrélation Va de -1 à +1 Corrélation positive (r = 1) Plus ça va vers le 1, plus la corrélation est forte positive. Corrélation négative (r = -1) Plus ça va vers le -1, plus la corrélation est forte négative. Corrélation nulle (r = 0) Pas de relation entre les variables. Pour comprendre les résultats de recherche -Corrélation nulle Presque 0, donc pas de relation.

10 -Corrélation de 1 Relation très forte, quand augmente une variable, l’autre aussi augmente, quand une variable diminue, l’autre aussi diminue. Positive

-Corrélation de -1 Relation très forte, quand augmente une variable, l’autre diminue, quand une variable diminue, l’autre augmente. Négative.

Limites -Cette étude n’indique que ce que les gens croient qui les satisfont. Croyance. -Peut-être y a-t-il d’autres éléments qui les satisfont sans qu’ils soient capables de les nommer en lien avec leur sentiment de satisfaction. Tay & Diener (2011) -60 865 individus répartis dans 123 nations, divisés en 8 grandes régions mondiales: Afrique, Est et sud de l’Asie, Ancienne union soviétique, Amérique latine, Moyen-orient, Amérique du nord et de l'Europe, Asie du sud, Europe du sud. -Au cours des 12 derniers mois: -Besoin de base -Avez-vous eu assez d’argent pour de la nourriture? -Besoin de sécurité -Vous ne vous êtes pas fait voler quelque chose ou de l’argent. Variance expliquée par chaque besoin: R2 Similaire à un pourcentage % Évaluation de sa vie À quel point les gens ont satisfait leurs besoins. Respect et compétence similaire dans cette recherche. Besoin de base important pour évaluer sa vie, salaire aussi.

Affects positifs

11 -À quel point je vie des expériences positives. -Besoin de base et salaire moins de lien avec si je vais sentir des affects positifs, du bonheur. -Donc si pas besoin de base ou salaire comblé, possible d’aller chercher des affects positifs. Affects négatifs -Salaire pas de lien avec affect négatifs. Mais besoin de base oui, parce que si difficulté à se nourrir, peut faire des émotions négatives. -Quand comble besoin psychologique, vient influencer les affects négatifs. -Montre l’importance des besoins psychologiques à travers le monde. Étude au niveau des pays Fischer & Boer, 2011 -Autonomie ou Argent qui mène au bien-être psychologique? -Étudier les pays au lieu des individus -63 pays -Mesure de santé psychologique, burnout et anxiété, d’autonomie et de produit intérieur brut d’un pays. -Conclusion: -L’autonomie (autonomie dans le pays, pas individuel. Genre liberté d’expression) est le facteur le plus important, bien avant l’argent. -L’argent peut influencer la santé psychologique, par l’intermédiaire de l’autonomie. Donc argent oui, mais par autonomie. Les 3 besoins : Autonomie Relation Compétence

Cours 3 Les besoins et le bien-être quotidien (Reis et al., (2000)) -Mesures quotidiennes pendant 14 jours. Niveau de bien-être

12 -Bien-être (affects positifs, négatifs, vitalité, symptômes physiques) -Satisfaction des besoins psychologiques de base(autonomie, appartenance).

compétence

et

Analyse par régression Trait : de façon générale, à quel point je satisfais mon besoin de X. Bien-être d’hier : l’humeur d’hier peut influencer l’humeur d’aujourd’hui. Analyse : regarde comment les variables agissent de manière indépendante des autres, plus forte. Analyse de régression : enlève la redondance, si une variable est reliée à l’autre, on regarde ce que chacune contribue en enlevant ce qu’elles partagent. Les trois besoins sont importants. Le bien-être d’hier ressort encore, mais les traits pas vraiment. Les trois besoins contribuent de façon indépendante. Pas juste un pour se sentir bien, doit être 3. Les besoins au travail Van den Broeck, Vansteenkiste, De Witte, Soenens, & Lens (2010) Corrélations Si satisfait son besoin d’autonomie au travail, est-ce que plus ou moins satisfait au travail, vigueur, burnout, appartenance, etc. Autonomie : à quel point on m’explique les choses à faire, de façon cohérente. Fait du sens. Compétence : est-ce que je me sens capable de faire X tâches, apprendre et maitrisé de nouvelles choses. Appartenance : se sentir relié avec les pairs. Voir qu’échange est possible. Chacun de ses besoins sont liée à chacune des catégories. Même négativement : plus satisfait les besoins, - de burnout. Baard, Deci & Ryan (2004) Analyse par régression Est-ce que ces besoins-là sont important. Chacun de ses besoins-là sont important. Chacun de ses besoins se chevauchent.

Les besoins dans les relations LaGuardia et al. (2000)

13 -La satisfaction des besoins d’autonomie, compétence, appartenance à l’intérieure d’une relation. En fonction de si satisfait ou pas, comment change l’attachement dans une relation. -Style d’attachement -Père, mère, amoureux·se, ami·e. L’attachement : la tendance à créer des liens étroits avec d’autres personnes. Façon d’être en relation. Axe d’évitement et l’axe d’anxiété. -L’attachement Préoccupé : hypersensibilité au signe de rejet, peur de la solitude et de l’abandon. Besoin de s’appuyer sur l’autre mais pas d’évitement. Peu être vécu par l’autre comme intense. Capable de la proximité. Pas indépendance mais pas dépendant. Ambivalent : Forte anxiété, besoin de sentir que l’autre abandonnera pas, mais évite l’intimité. Besoin d’être proche mais la proximité est intolérable. Proche-loin. Lien avec personnalité borderline, bipolaire. Contact intolérable...


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