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Psychologie sociale Introduction générale

Partie 1 -

Les représentations de la psychologie Définitions, objets d’études, applications Les niveaux d’études La psychologie sociale dans les entreprise Psychologie sociale et sociologisme : de quoi parle t-on ? • Marchetti : malade, fou, drogue, charlatan, psychanalyses —> Thérapie, psychologie clinique

Définition : Du latin psychologia, formé a partir du grec ancien ‘’psukhe’’ : âme, et logia : la science : ‘’science de l’âme’’ Sources de discipline : philosophie, physiologie Aujourd’hui, études des comportements humains individuels et collectifs et des processus mentaux sous-jacents

Les psys : Psychiatre Psychologue Psychanalyste Psychothérapeute La psychologie s’intéresse au comportements de l’individu dans les groupes Psychologie : processus interne ( cognitions, attitudes, affects) et comportements de l’individu

Sociologie : caractéristique du groupe Méthodologie / épistémologie

La psychologie sociale : s’intéresse à des comportements, des jugements, des affects et des performances En tenant des comportements de l’appartenance des individus a différents groupes et du statut de ces groupes : l’individu en contexte social est scientifique

fait appel a un cadre d’analyse varié 1. Niveau 1 Intrapsychique ou intra-individuel ( ex : dissonance cognitive ) 2. Niveau 2 Interindividuel ou groupa ( ex : attraction interpersonnelles ) 3. Niveau 3 Positionnel 4. Niveau 4 Représentation ou idéologique ( ex : représentations, valeurs )

• Evaluer : comment évaluer de façon objective ? • Gérer les équipes et le personnel ( conflits et coopérations, motivation, sentiment d’appartenance)

• Changer les attitudes et les comportements

Partie 2 1. Epistémologie :

- Une vérité scientifique doit être : Vérifiable Critiquable Productible Réfutable

- Démarche hypothético- déductive - Une hypothèse est une déclaration sur la nature de la relations entre plusieurs variables

Hypothèse

Choix d’une méthode

Analyses des données

Interprétations des données

Partie 3 : les notions clefs de la psychologie sociale -

Perception sociale Catégorisation Groupes sociaux Relations intergroupes Influences sociales Attribution causale Normes, valeurs et idéologie Les attitudes et les comportements

3.1) Perception sociale - représentations et jugements portés sur l’environnement social - réalité complexe / ressources cognitives limitées - notions liées : représentations sociales, théories implicites de la personnalité

3.2) La catégorisation sociale […] réduction de l’info pour plus retenir / identifier les nouveaux éléments / donner du sens à l’environnement Résultat de l’expérience de Tajfel et Wilkes : - Condition 1 : biais de contraste - Condition 2 : biais d’assimilation - Condition 3 : estimations plus justes Notions liées : identité sociale, théories implicites de la personnalité, stéréotypes …

3.3) Les groupes sociaux - Certaines groupes sont saillants dans une situation sociale donnée On appartient tous a un groupe social qu’on le veuille ou non… on a une multitude de rôle - Endogroupe = groupe d’appartenance - Exogroupe = groupe d’opposition - Groupe de référence - Groupe minoritaire (même si numériquement on n’est pas minoritaire par exemple les femmes) / majoritaire ; dominant / dominé (différence de prestige / de pouvoir) - Notions liées : identification, sentiment d’appartenance, identité sociale

3.4) Relations intergroupes -

-

Interactions entre individus se percevant et étant perçus comme membres de différents groupes sociaux Travaux sur les causes et conséquences des relations intergroupes conflictuelles / de la discrimination et sur l’efficacité des programmes visant à établir la coopération Notions liées : conflit, coopération…

3.5) Les influences sociales -

-

Processus par lesquels les individus et les groupes diffusent et modifient leurs modes de pensées et d’action lors d’interactions sociales Normes / conformisme Innovation Obéissance / soumission à l’autorité Dissonance cognitive / soumission librement consentie

3.6) les attributions causales Comment expliquons-nous nos conduites (auto-attribution) et celles d’autrui (hétéro-attribution) ?  Causalité internet (relève de la personnes) ≠  Causalité externe (contexte, chance, hasard) Méta-biais (recherche des causes suffisantes uniquement) Biais de complaisances (explication interne des succès) Erreur fondamentale d’attribution (tendance à préférer les causes internes) Normes d’internalité (préférence pour les personnes qui fournissent des explications internes)

3.9) les valeurs = « ce que les hommes apprécient, estiment, désirent obtenir, recommandent voire proposent comme idéal » (Rezohazy 2006) - Croyances sur la manière de se comporter et sur les finalités de l’existences - Plus générales que les normes qui portent sur des situations données*. Elles n’entrainent le plus souvent pas de sanction. - Elles ont deux fonctions : 1. Coordination des actions des membres d’un groupe 2. Justification : permettent d’expliquer les choix Exemple du modèle de Schwartz

3.10) les idéologies Ensemble de croyances, valeurs, représentations, et attitudes structurées et socialement partagé Stables – difficiles à modifier Exemples : orientation à la dominance sociale Autoritarisme de droite

PARTIE 4 : Changer les comportements, changer les idées -

Le conformisme L’obéissance / la soumission à l’autorité La dissonance cognitive La soumission librement consentie

4.1) Le conformisme L’expérience de Asch (1951) Quelle ligne est la même longueur que la ligne témoin ? Sujet seul vs avec 7 complices qui donnent tous la même mauvaise réponse Taux d’erreur seul  1% Taux d’erreur avec complies  37%

4.2) La soumission à l’autorité Milgram (1974) Explique aux sujets qu’il étudie l’effet des punitions sur l’apprentissage  Réactions graduelles de l’élève complice  Lorsque le sujet veut arrêter : 4 relances prévues par l’expérimentateur  Plusieurs cdts expérimentales  Entre 62% et 92% des participants selon les cdts vont jusqu’à administrer un choc de 450v

4.3) La dissonance cognitive Festinger (1957) Comportement

Inconsistance comportementale

Croyance

Rationalisation cognitive

Dissonance Dissonance

Rationalisation

Trivialisation Support social

4.3.1) La dissonance cognitive : paradigme de la soumisse forcée / induite (4) - Soumission forcée  soumission induite Réalisation d’un acte pbématique  mesure de l’aptitude des participants mesure de l’attitude

Classiquement, l’attitude des participants du groupe expérimental se range du côté de l’acte problématique 4.3.2) La dissonance cognitive : paradigme du choix / de la décision - Participants doivent choisir entre 2 propositions attractives  renoncer aux avantages de l’une des options (dissonance) - Une fois le choix effectué, tendance à maximiser les attraits de l’alternative privilégiée tout en minimisant ceux de celle qui a été rejetée  Renoncer à qlq chose d’attractif 4.3.3) La dissonance cognitive : paradigme de l’infirmation des croyances Mesure des attitudes des participants  exposition forcée ou fortuite à une information inconsistante / l’attitude initiale  mesure de attitudes des participants 4.3.4) La dissonance cognitive : le paradigme de l’hypocrisie Demander aux gens d’adhérer à une cause Défense d’une position conforme aux valeurs du participant  rappel des transgressions = dissonance  mesure d’un comportement

4.4) La soumission librement consentie -

L’objectif est d’obtenir un comportement désiré en obtenant au préalable un premier comportement (acte préparatoire) L’acte préparatoire engage le participant

4.4.1) Expériences princeps - Présupposé de la consistance comportementale inexact - Expérience de Moriarty (1975) CE : Je dois m’absenter qlq min, pourriez-vous surveiller mes affaires ? CC : Je n’ai pas d’allumettes, pourriez-vous me donner du feu ? Acte qu’on ne va pas souvent refuser, et qui va engager la personne dans un 2ème acte (en cas de vol) qu’elle n’avait pas prévu. 4.4.2) Les fondements de la soumission librement consentie 4.4.2.1) L’’effet de gel - Tendance à adhérer à ce que l’on pense être ses décisions et à se comporter en conformité avec celles-ci - Ex : Kurt Lewin : Exp. Sur les habitudes alimentaires - Conférence donnée par un nutritionniste - Discussion de groupe & engagement à cuisiner des abats - Résultats : 3% acceptent pour le groupe de conférence // 32% acceptent pour le groupe de discussion

4.4.2.2) Effet de gel & de management - Exp. De Staw (1976) CE : choix d’une filiale CE : persistance CC : Changement  Escalade d’engagement (Ex : attente du bus) 4.4.2.3) Le phénomène de dépense gâchée  Exp. Arkes et Blumer (1985) 54% WE Michigan 46% WE Wisconsin  Tendance à persister dans une stratégie lorsqu’on a déjà investi (en temps, en argent, en énergie) au détriment d’autres options plus avantageuses. 4.4.2.4) Le piège abscons - Idée subjective que + on a investi, + on s’approche du but - Renforcé si le processus se poursuit de lui-même sauf que lorsque l’individu décide activement d’en sortir - Et si l’individu n’a pas fixé au préalable les limites de son investissement 4.4.2.5) Explications (du phénomène) - Autojustification (Aronson 1972) besoin d’affirmer la rationalité de la première décision / difficulté à reconnaître ses erreurs - Rationalisation :  Des comportements en changeant les idées  D’une décision antérieure avec une décision congruente 4.4.3) L’amorçage - Ex d’une technique commerciale : Low ball (cacher une partie de la vérité ou mentir pour aire prendre une décision avant de révéler la vérité) - Exp. Cialdini et Al. : les étudiants doivent choisir entre une Exp. A attractive et une Exp. B non attractive  Cdt 1 : libre choix avec mensonge initial  Cdt 2 : incitation par Exp. avec mensonge initial  Cdt 3 : vérité annoncée d’emblée  Résultats : Cdt 1 : 61% ; Cdt 2 : 42% ; Cdt 3 : 31% - On veut faire venir les étudiants à 7h du matin - Cdt sans amorçage : annonce de l’heure + voulez-vous participer ?  31% ont accepté ; 79% sont réellement venus - Cdt avec amorçage : Voulez-vous participer à une expérience ? PUIS annonce de l’heure  56% ont accepté ; 95% sont réellement venus  Amorçage = basé sur un leur

4.4.4) L’engagement = ce qui relie l’individu à ses actes (Kiesler 1971) - Degré auquel l’individu peut s’assimiler à son acte (Joule et Beauvois 1987) - Seuls les actes sont engageant (et non les idées) - Degrés d’engagement divers 4.4.4.1) Les facteurs d’engagement - Caractère public de l’acte - Répétition de l’acte ou de plusieurs actes - Coût de l’acte préparatoire - Caractère irrévocable de l’acte - Variation de sentiment de liberté (il est indispensable) 4.4.4.2) Le sentiment de liberté Pourquoi un individu libre accepte-t-il de réaliser des actes contraires à ses attitudes, ses goûts, ou ses intérêts immédiats ?  Soumission forcée avec lire choix (conscience des attentes)  Soumission sans pression pour obtenir des comportements conformes aux attitudes mais que la personne n’aurait pas réalisé spontanément (Ex : cpts d’aide)  Soumission librement consentie qui conduit l’individu à ne plus trouver de motifs à son acte en dehors de lui 4.4.4.3) Les effets de l’engagement Actes non problématiques  Sur le plan comportemental : rend le comportement plus stable et résistant dans le temps, rend plus probable l’émission de nvx comportements  Sur le plan cognitif : les opinions qui se rapportent au comportement deviennent plus résistantes au chgmt, moins sensibles aux avantages Actes problématique :  Sur le plan cognitif : rationalisation de l’acte en modifiant les attitudes qui s’y rapportent 4.4.5) Le pied dans la porte - Un comportement décidé en toute liberté a été préparé par un premier comportement peu coûteux voire anodin -...