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SEMIOLOGIE

Introduction Sémiotique : discipline qui relève des sciences du langage SIC est au croisement des disciplines On s’intéresse aux canaux d’émission, à la réception des lecteurs. Difficulté de relevé ce qui est informationnel. Le sens qu’on donne aux choses est socialement construit. Le sens est construit.

Comment émerge/se construit le sens ? Quels sont les facteurs qui interviennent à la construction du sens ? Comment la structure d’un texte essaye de guider le récepteur dans un sens ? Processus de guidage par la forme, l’écriture, les images. Cela ne veut pas dire que le récepteur reçoit l’information de la même façon. Première hypothèse fondatrice par Ferdinand De Saussure : « Dans la langue, il n’y a que des différences. » boire – poire différence dans l’opposition du système (B≠P) : unité distinctive Deuxième paradigme fondateur : arbitralité du signe linguistique (mots différents dans différentes langues) René Magritte : ceci n’est pas une pomme (représentation dessin et mots)

Saussure : la langue est une institution sociale De quoi on a besoin dans une représentation pour qu’il y ai du sens ?

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Concepts fondamentaux de Saussure : sémiotique structuraliste o

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Signifiant : représentation mentale de la forme et l’aspect matériel de quelque chose. (Partie visible ou audible du signe (matérialité)). L’aspect matériel est visible à travers nos outils de perception. Il n’y a pas de sens préexistant Signifié : représentation mentale du concept associé : interprétation qu’on fait d’un signe

Entre les deux passe le rapport de signification. Le structuralisme ne va pas étudier l’histoire de la langue mais l’état de la langue ou image a un moment précis. Problème ? Le structuralisme de base n’étudie pas ce qui est autour de l’objet étudié ni sur le terrain. Arbitralité : rien dans la forme du mot « pomme » ne justifie que c’est le mot Exception : onomatopée et calligramme

Roland Barthes : comment le sens vient à l’image ? 1964 Mobiliser un savoir culturel pour l’analyse ; problématiser ce savoir. Une photgraphie est un signifiant. Différence avec photo, peinture : réalisme. Donc le rapport entre signifiant et signifié n’est pas arbitraire mais il y a un message littéral de l’image. « ça a été » BARTHES. La photographie est une trace de réel. Cet effet de réel ajoute de la crédibilité à l’image. Terminologie : signifiant, signifié, trace de réel, fantasme de réel. Critique : démarche d’interprétation qui fait croire que son savoir culturel est le bon. Reproche de la subjectivité. Solution ? enquête de terrain. Voir s’il y a des communautés interprétatives

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27/09/2017 Artefact : objets, signes produits par des humains. Comment les processus de réception sont à la fois guidés par la matérialité des signes eux-mêmes mais aussi par leur contexte de production et de réception ? Umberto Eco : concept de « lecteur-modèle » => le fait que dans chaque signe produit par un humain, il y a un lecteur-modèle enfouit dedans (lecteur qu’on imagine qui peut décoder notre production). Pas de garanti lecteur modèle et réel (interprétation propre à chacun). On doit connaître les intentions et motivations du créateur pour analyser. Processus de réception des signes qui dépend des intentions et motivation du récepteur. Sémiotique pragmatique : Fondateur : Pierce Charles. Il propose un schéma très fin. Pierce fait la différence entre les signe arbitraires (ex : mot pomme ressemble pas à la pomme du monde réel. Rapport établit par convention) et les signes motivés. (Relation signifiant et objet désigné est motivé par des causalité)

Il distingue plusieurs familles de signe/ typologie : -

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Les indices : signes motivés par causalité Ex : trace de mon pas dans la neige ; fumée comme indice du t ; rond qu’un verre humide laisse sur table Les icônes : signes motivés par ressemblance/ représentation/ artefact Ex : le dessin Les symboles : signes arbitraires Ex : mot « pomme » motivé par convention

Délimité icône et symbole ? le contexte Toute signification est construite dans le contexte social de réception. Ex : balance signifie outil de mesure (icône) ou justice (symbole) selon le contexte de réception (social). -

Le concept d’interprétant : ce n’est pas une personne qui interprète. Schéma triadique de la signification L’objet, la chose représentée

le signe, la chose qui représente

l’interprétant, la médiation entre signe et objet. Outil que nous utilisions dans interprétation (savoirs culturels et pts de vues mobilisés) rep mentale, idée qui est déjà un signe

Pragmatique : analyse signe selon contexte Distinction entre interprétant personnel (ex : pers allergique à la pomme), collectif (habitudes partagées dans une culture ou communauté)

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Les bannières publicitaires

Animées : on va s’intéresser au sens du mouvement Comment on regarde une bannière en temps normal ? on la voit mais ne la regarde pas (installer bloqueur de bannière) Deux sortes de bannières : proposées à tout le monde et celles ciblées (cookies). Le but principal est de retenir l’attention des consos. L’interprétant collectif par rapport aux bannières : Intérêt pour la pub est faible et particulièrement sur internet. Même si la pub sur les sites streaming est envahissante, c’est un mal nécessaire qui paye pour la gratuité. = attitude négociée Chercheurs marseille : Didier Courbet mène recherches sur réception des bannières publicitaires. Il affirme qu’elles ont un certain effet même si l’utilisateur n’est pas focalisé dessus = persuasion sans conscience. Cela s’explique par le fait qu’on voit les pubs mais on n’y prête pas attention (même champ vision périphérique). Quels sont les outils mobilisés par les bannières ? Les bannières font appel à des signes plastiques : formes & couleurs qui reprennent des formes et couleurs déjà repéré par les consommateurs. C’est ce qu’on va repérer. Autre élément : mouvement qui ajoute mouvement supplémentaire à cette persuasion. Pourquoi estil mobilisé ? attire l’attention.

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Les bannières publicitaires Contexte de communication influence la perception des bannières. Interprétants collectifs partagés concernant les bannières sur internet : mal considérées. Effort du lecteur consiste à ne pas les regarder. Il a l’impression d’y prêter une attention très réduite. Ces bannières sont acceptées car nous savons qu’elles font fonctionner les services. Notre faible intérêt pour la pub nous permet d’y échapper. Elles sont faiblement efficaces. Stratégie : persuasion sans conscience. Qu’est-ce qui agit dans les bannières pour avoir cet effet sur nous ? Hypothèses : -

Provoquent des décisions d’achat car elles font appel à des symboles, icônes, signes plastiques Le mouvement animé de ces bannières qui renforcent la persuasion

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Le contexte de publication (réception): généralement dans des zones périphériques d’un site web. Mentionner que les bannières sont retirées de leur contexte (peu d’info sur le contexte). Se questionner sur l’efficacité des bannières en dehors de l’analyse sémiologique (attitude générale des clients sur bannières). Mouvement : comment il fait sens ? Apparition disparition - Changement de couleur : même sens crée Rythme répété et rapide : signifiant malgré les différences plastiques. La signification du mouvement est importante. La répétition rapide : UST obsessionnel Le son pourrait avoir pour effet une sémiotique temporelle qui peut prendre différentes déclinaisons dans le domaine visuel et sonore (amplification effet de bannière). Unité sémiotique temporelle : UST (ce sont des signes iconiques). Il en existe 19 et elles n’ont pas forcément leur équivalent dans le monde visuel. Trajectoire : évolution linéaire Couplage en signe iconique, plastique et linguistique : se renforce dans leur signification

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Site web de presse

Unités éditoriales : on va s’intéresser au design des sites web et comment ce design essaye de nous faire accéder à l’information, à l’actualité.  Matérialisation de la stratégie de communication  Comment est présentée l’information selon les différents publics. L’idée que les médias se font des publics est due à certaines recherches. L’idée du public est basée sur un certain nombre d’imaginaire (ses attentes, ce qu’il est). Ces imaginaires sont parfois fabriqués. Idéal Ce sont des discours d’accompagnement industriels (lobbies)  Modélisation du public Comment les sites modélisent les internautes et quels sont les enjeux ? Enjeux financier : clickbailt, référencement, Ce qui conditionne réception d’un site web : idée de ce qu’un site de média doit être.

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