Théorie de la communication PDF

Title Théorie de la communication
Author Loubna Levalois-bazer
Course Théories de la communication
Institution Université de Limoges
Pages 12
File Size 284.1 KB
File Type PDF
Total Downloads 94
Total Views 156

Summary

Download Théorie de la communication PDF


Description

DI CATERINO ANGELO

Théorie de la communication

Semestre 1

Les théories de la communication Théories de la communication de masse Concept de média car pour obtenir une communication de masse (public non défini) on emploi un média, objet qui fait la médiation entre l’émetteur de la communication (produit un mess) et récepteur, message transmis par un outil technologique. Quand on parle de média on parle de :    

La presse (premier média de la com de masse), La radio (gros succès à partir des années 30), La télévision. Ces trois médias ont fait l’histoire de la communication de masse

Emetteur -> message->récepteur, ce schéma résume la 1ère théorie de la communication Toutes les théories qui viendront après sont qu’une complexification de celle-là. Théories de feed-back, du retour : aller voir si le récepteur a bien reçu le message., A partir de cette théorie on s’est interroger sur la qualité du message : si le message est bien arrivé et s’il a été compris par les récepteurs, la compréhension du message. D’où l‘importance du feed-back. Notice historique : Les études sur la théorie de la communication de masse, sont des études assez récentes, elles commencent autour des années 1920. Une véritable science de la communication n’existe pas  pb principal pour former des théories sur communication. Ainsi on a utilisé d’autres disciplines (sociologie, psychologie cognitive, l’anthropologie et toutes les disciplines scientifiques comme l’informatique, la logique) pour aller voir le monde de la communication, on a pris les diff pts de vue de ces disciplines à propos de la com et on a mélangé pour faire les théories de la communication. Différence entre le concept de communication, celui d’information et le message : Communication : l’art de communiquer, acte de transmettre quelque chose. Information : contenu du message, pour percevoir une info il faut qu’elle soit communiquée. Message :

Trois types de communication : 

Communication face à face, communication orale : la source est l’être humain, physiquement présente



Interaction médiée : la source n’est pas physiquement présente mais je lui transmets un message par le biais d’un outil technologie. Communication médiée par ordinateur ou com virtuelle.



Communication de masse : communication qui s’adresse à un public indifférencié grâce à l‘emploi de média. Aujourd’hui on parle de nouveau média : tout les outils numériques (ordinateur…), malheureusement ils n’ont pas encore été étudier, la plupart des théories concerne les médias classiques et ainsi nous n’avons pas réfléchis sur les conséquences de ces nouveaux médias.

Mass média (année 50,60) : La télévision, la radio, en tant qu’un objet purement tech on ne peut les considérer comme des médias. Un média est un objet socio-technologique ainsi c’est l’utilisation de cet objet qui fait que c’est un média. Il doit faire la médiation sociale entre l’émetteur et le récepteur.

P a g e 1 | 12

DI CATERINO ANGELO

Théorie de la communication

Semestre 1

I – Les paradigme de recherche -

Empirique Critique Impératif – culturel

Paradigme : Perspective théorique, dans un certain temps, dans un moment historique. Dans chaque paradigme il y aura des théories de la communication

A- Empirique Paradigme dominant car ça été le plus connu de tous les paradigmes. Fondée au Etat unis, à partir des année 30 Appelé paradigme empirique car il est basé sur des recherches empiriques, c’est-à-dire recherche administrative sur les médias dans ce cas. Fondateur: Robert Merton, Harold Lasswell, Paul Lazarsfeld, Wilbur Schramm.

B- Critique Basée sur des idées de l’école de Francfort Paradigme presque philosophique, beaucoup d’influence. La classe sociale dominante, la bourgeoisie contrôle la qualité de la communication de masse  sert à conserver les rapports entre la bourgeoisie et le prolétariat Les mass médias manipule les sociétés les plus faible, ainsi grâce à cela la bourgeoisie peut continuer à manipuler le prolétariat Approche de type théorique Influence politique

C- Interprétatif (Raymond Williams) Influence sociologique importante Année 50 en Angleterre Méthode ethnographique d’origine anthropologique Les trois ont donc des influences différentes

P a g e 2 | 12

DI CATERINO ANGELO

Théorie de la communication

Semestre 1

La théorie de la seringue Hypodermique (empirique) = 1ère théorie de mass 

H. Lasswel (1920-1930) : rôle des capacités des mass médias. Il répond à la question suivante : qu’elle est l’effet des médias sur la société de masse.



Théorie qui considère les médias capables d’injecter leurs informations directement dans les pensées de l’individu.



Les individus ne serait pas capable de se défendre contre cette « attaque ».



Les médias sont « tout puissant », ceux qui contrôle les mass médias contrôle/manipule la société et le monde.



Modèle de l’action : les mass médias injectent l’informations directement dans le cerveau du public. => influencé par le concept de « société de masse ».



Comportementalisme : science du comportement, qui étudie les relations entre les stimuli et les comportements. (Ex : l’expérience du chien de Palvov)



Les différentes formes de communication sont des stimulus auxquels correspondent les réponses.



Approche indifférenciée aux mass - média (pas de précision sur les degrés de différence entre média) => Ce n’est pas une théorie de communication mais une théorie de propagande.



Mass média est décrit comme un « système nerveux simplet » producteur de stimulus (influence du béhaviorisme /comportementalisme).



Béhaviorisme : conception naïve d’une société de masse. Théorie psychologique qui ne s’intéresse pas aux procès mentaux.

Exemple : Ivan Pavlov 

Théorie du conditionnement classique



Résultat d’un apprentissage dû à l’association entre des stimuli de l’environnement et les réactions automatiques de l’organisme. Pavlov effectuait une recherche sur la salivation pour des recherches sur la digestion. 1ère expérience : Incision dans la joue  insertion d’un tuyau pour récolter la salive  Récolte de la salive. => Après plusieurs tentatives le chien se mettait à saliver avant même d’avoir de la nourriture => Le chien anticipait, il créait une association entre la situation présente et celle du futur.

 





2ème expérience : Cette fois si Pavlov utilise d’autres stimulus, à chaque fois qu’il se préparait à lui donner de la nourriture (cloche). => Résultat : Le chien salivait quand il entendait même dans le cas où il ne lui donnait pas de nourriture. Pavlov avait compris qu’on pouvait conditionner la pensée.

Les cinq variables de Pavlov

P a g e 3 | 12

DI CATERINO ANGELO 1. 2. 3. 4. 5.

    

Théorie de la communication

Semestre 1

Stimulus neutre : pas de réflexe, pas de réponse Stimulus inconditionnel => Réponse inconditionnelle sans apprentissages nécessaire Réponse inconditionnelle Stimuli conditionnels Réponse conditionnelle

La formule de Laswell : Qui dit quoi, par quel canal, a qui et avec quel effet QUI : étude sociologique des milieux et organismes émetteurs. DIT QUOI : se rapporte au message, à l’analyse de son contenu. PAR QUEL CANAL : désigne l’ensemble des techniques qui à un moment donné et pour une société déterminée, diffuse l’information et la culture. A QUI : vise l’audience, les publics avec des analyses selon des variables. AVEC QUEL EFFET : suppose une analyse des points d’influence du message.

Shanon et Weaver (modèle mathématique  1ère théorie de mathématique de la communication)

Le paradigme empirique essaye d’analyser les effets de communication sur un point de vue empirique, c’est-à-dire que les études sur la com essayeront d’analyser le contenu de la com et notamment ils essayeront de voir sur il y a des variables (âge, sexe… du public) et si c’est variable sont importante pour l’étude de la com. La recherche est quantitative, elle se fait par des enquêtes, par des analyses statistiques des données et par l’expérience sociologique des individus.

P a g e 4 | 12

DI CATERINO ANGELO

Théorie de la communication

Semestre 1

A partir de la fin des années 30, on pense qu’il y a des formes de filtrage, et on commence à douter que les médias sont tout puissant, forme de résistance à la communication. On pense que les individus ne réagissent pas pareil. Les recherches ont montré d’abord la liberté de choix du public, cela veut dire qu’à un certain moment les chercheurs ont développer 3 th alternatives à celle de la seringue hypodermique : 1. La théorie de la persuasion 2. Théories des effets limités 3. Théorie fonctionnaliste de la communication de masse

La théorie de la persuasion : l’influence principal vient de la psycho cognitive. On pense que la persuasion c’est-àdire l’efficacité de la com est possible à condition que la forme et l’organisation de la com soit adéquat au facteur individuel des destinataires. Pour la 1ère fois on accepte que le public soit formé par différente personnalité. A partir de ça on assure que la même communication a différente effet sur les individus. La com veut comprendre les aspects déterminant de la communication. Se concentre sur 2 aspects : études des caractéristiques des destinataires de la communication, et l’organisation de la communication. La critique qui a été fait est qu’une communication efficace se fonde sur d’autres aspectes que l’on n’a pas considérer sur cette th, on n’a pas considéré le public, et on pas pris en compte l’exposition, la mémorisation sélective de l’individu de la com càd que je peux avoir un public qui n’ai pas informé sur le sujet de la com. Expo sélective : le public a plus d’intérêt par la com qui est partagé avec d’autres destinataires. On fait sélection qui nous intéresse Interprétation sélective : le public à tendance à interpréter de manière sélective ce qu’on observe La mémorisation sélective : le cerveau n’enregistre pas toutes les données qu’il perçoit mais il mémorise les données avec les qu’elles il est d’accord donc apriori nous enregistrons ce qui est en accord avec nos opinions.

Théorie des effets limités : la com de masse est en mesure d’influencer (diff de manipuler), cette fois si la société conserve un rôle actif dans la perception et la compréhension de la communication. On souligne l’importance du contexte sociale. Le père de cette théorie est Lazarfsfeld, il a fait des recherches sur la radio, le but étant de trouver un lien entre les caractéristiques empiriques du public et leurs émissions préférées.

Pour lui il y 3 manières émission radio : 1. L’analyse du contenu (de l’émission) : produire des inférences sur les informations gardées par le public. 2. Les caractéristiques des écouteurs : connaitre les différents caractères des groupes des écouteurs. Si un programme est choisi par un groupe social particulier, la raison de ce choix est contenue dans les caractéristiques de ce groupe. 3. Etude des gratifications. C’est l’émission en soit qui construit son public et c’est seulement après la sélection d’un public que l’on commence à avoir des influences sur le public. Selon lui les variables qui explique les préférences du public sont des variables sociales, elles sont fondamentales pour la pratique de consommation d’un public de communication.  Importance de la sociologie de la communication.

P a g e 5 | 12

DI CATERINO ANGELO

Théorie de la communication

Semestre 1

Donc cela veut dire qu’on se rencontre que l’efficacité des masses médias est mesurable que dans le contexte social où ils agissent. Les dynamiques sociales sont déterminantes pour comprendre les effets de la communication.

La théorie du leadership d’opinion : commence à partir d’une série d’étude avec l’hypothèse que l’efficacité de la com de mass est influencé par le contexte social. Ainsi on arrive à développer qui vas au-delà des th déjà existence. Il y a une étude menée Lazarlfeld, en 1944, ont écrit the peoples choice, le but de la recherche est d’identifier les raisons et les modalités de formation des attitudes politique au près d’une communauté au cours d’une campagne électorale, ils essayent d’évaluer la formation de l’opinion public. Ils pensent que les variables sociales auraient un poids dans la formation de l’opinion public. La théorie de leader d’opinion montre que les électeurs les plus influencés par la com politique sont des individus qui ont déjà une très vaste connaissance de ce thème. Les leaders d’opinions (qui ont une connaissance à propos d’une certaine thématique) sont des individus qui fournissent des informations et qui ont une sorte de leadership, auprès d’autres individus dans leurs décisions. A la fin des recherches ont pouvait avoir 3 effets qui dérivait du travail - l’effet d’activation : montrait un véritable changement dans le comportement de la pers qui était influencé. Comportement passif à intention de vote - l’effet de renforcement : concerne le cas où la pers avait déjà une connaissance sur la politique, cet effet sert à maintenir l’opinion politique, évite une mutation. - l’effet de conversion : effet très limité, consiste à faire changer d’avis quelqu’un. Limité car si j’ai une idéologie assez forte je vais difficilement changer d’avis.

Médias Personne influencé par les leaders.

L

L L

Two step flow : théorie de la com à double étage Étude qui montre que la plupart se font une opinion ou changent d’avis durant la campagne à la suite de l’influence exercée par une autre personne. Théorie du modèle d’influence en deux temps mettant en valeur les leaders d’opinions. Théorie qui arrive à la fin des années 50 par Lazarsfeld. Propose une vision dite « des médias faibles » ; les individus comme peu perméable aux messages des médias, du moins de façon directe. Les électeurs choisissent de voter pour un candidat donné essentiellement en fonction de leur entourage. Leader opinion : personnes les plus influencer aux médias  filtrent interprètent et transmettent les informations à leurs pairs.

P a g e 6 | 12

DI CATERINO ANGELO

Théorie de la communication

Semestre 1

2 tps :  

Le message délivré par les médias est reçu par les leaders qui l’assimilent Celui-ci fait partager son choix aux publics

La th leader d’opinion et la th de la com à double étage soulignent le mm aspect : dans la production de l’opinion publique les individus isolés n’ont pas un rôle fondamental. L’influence est due au réseau d’interactions entre les individus. Pour comprendre les effets des médias il faut analyser les interactions parmi les destinataires. Les influences des médias sont le fruit d’un procès plus complexe de la simple influence personnelle.

La théorie fonctionnaliste Théorie qui renvoie explicitement à une théorie sociologique déjà existante. But : on va voir les fonctions de la théorie de masse. Il y a également un changement de contexte, par la th de fonctionnaliste on s’intéresse à la communication quotidienne. Ces changements amènent la th de fonctionnaliste à s’intéresser aux effets à leurs termes. Par cette th on répond qu’elle est le rôle de la com pour l’existence ou le fonctionnement de la société. L’idée à la base c’est que la société est une structure. Chaque élément de la société possède une tâche à accomplir. Et cette tâche est une partie essentielle pour le fonctionnement global de la structure sociale. Cette idée de structure a une dérivation scientifique et biologique. Chaque partie de la société fonctionne en interdépendance. Qu’elle le rôle de communication à l’intérieure de la société ? Quatre fonctions :    

Prévenir les menaces qui pouvait détruire la structure de la société. Permettait la vie quotidienne de la structure sociale. Souligner les différences entre les personnes qui font partie du groupe social. Fonction éthique : la com permettait le partage et le renforcement des normes sociales déjà existante.

Le paradigme critique = école de Francfort Il s’oppose au paradigme empirique. A été fondé par un groupe allemand en 1923. Les fondateurs principaux ont été philosophe, sociologue… les fondateurs sont Adorno, Benjamin, Éric Fromm. L’idée est que le système de la com de masse, tendrait à reproduire et surtout a gardé les rapports de force déjà existent dans la société. Fonder des idéologies et des faux besoins pour distraire l’opinion public. Il faut distraire le public de la lutte pour une société plus juste.  Fort engagement politique, la source principale est le Marxisme critique. On voit l’influence de la psychanalyse. Ouvrage : dialectique de la raison. Les chercheurs pensent que le pouvoir de la classe sociale dominante est conservé grâce à la science, au savoir et notamment aux nouvelles technologies de communication. But : démasquer le projet de domination de la société bourgeoise.

P a g e 7 | 12

DI CATERINO ANGELO

Théorie de la communication

Semestre 1

 La communication de masse aurait fondé une industrie culturelle. Production de tous les produits de la culture. On assiste une sorte de fabrication en série. De cette manière l’art devient produit de consommation. On assiste à la standardisation de l’art. Les médias proposent des produits de « divertissement » sans possibilité de « réflexion ». Consommation « distraie » des produits des médias La diversité de l’offre est une offre purement simulée. Il faut éviter que le prolétariat à la révolution. => naissance des stéréotypes et des genres : détermine une baisse de l’activité intellectuelle. Un genre pour Adorno est attitudinal, par les gens on assiste à une baisse intellectuelle, ils ne doivent pas réfléchir.

Pour résumer on peut dire qu’il revient à la manipulation. Les individus sont convaincus d’être libre, de pouvoir consommer le produit culturel qu’il préfère. Mais en réalité ces produits tendent vers la médiocrité. Pour Adorno : les médias peuvent pénétrer dans le cerveau de la population. Pas mal de critiques ont été adresser à cette école comme par exemple : - Vue sur une vision élitaire de l’art - Concept de manipulation, paradigme empirique dit qu’on ne peut pas manipuler - Surestimation de l’art en tant qu’outil pour la révolution. - Standardisation de la qualité des produits de masse : le cinéma américain, au contraire, semble être un produit de grande qualité. Mot clés : standardisation, production en série, uniformisation des expressions artistique, absence des formes d’art authentiques. Walter Benjamin (1892-1940), philosophe, historien de l’art, critique littéraire, rattaché à l’école de Francfort. L’œuvre principale : l’œuvre d’art à l’époque de sa responsabilité technique (1936). Problème de la reproductibilité : l’œuvre d’art n’est plus « unique », et à cause de ça il y a une perte de la « valeur artistique ». L’existence unique et irrépétible était à la base de « l’authenticité » de l’œuvre d’art. (Ex-photographie, musique et cinéma vs peinture, musique et théâtre)  Ainsi l’œuvre d’art n’est plus unique et donc l’œuvre perd de sa valeur. La reproductibilité est en réalité est un avantage pour le consommateur. Elle permet au consommateur de jouir de l’œuvre d’art à tout moment. Mais selon Benjamin cet aspect n’est pas positif : risque d’une « standardisation » de l’art et d’une « massification » des produits cultures.

La reproductibilité a une fonction de démocratisation : o Baisse des frais d’accès à la commun...


Similar Free PDFs