TD lecture d\'enquete Synthèse Cécile Van de Velde PDF

Title TD lecture d\'enquete Synthèse Cécile Van de Velde
Course Sociologie
Institution Université Jean-Monnet-Saint-Étienne
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Analyse du texte ...


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BRUNEL Louise

L1 Sociologie TD1, Lectures d’enquêtes

Synthèse sur l’ouvrage Devenir adulte de Cécile Van de Velde

Dans son ouvrage Devenir adulte, Cécile Van de Velde fait une enquête statistique afin de montrer les logiques sociales qui témoignent de l’entrée dans la vie adulte des individus en Europe occidentale. Cécile Van de Velde est Maître de conférences à l’EHESS et membre de l’Equipe de Recherche sur les Inégalités Sociales du CMH. L’auteur propose de faire une étude comparée de quatre pays européens : l’Espagne, la France, le Royaume Uni et le Danemark. Pour cela elle s’appuie sur la forme de l’état providence dans chaque pays. La jeunesse est le thème central de cet ouvrage. Ce serait un temps de la vie entre l'enfance et la maturité. Cependant la définition de la jeunesse est remise en cause et notamment selon Cécile Van de Velde sur sa pertinence et les frontières entre la jeunesse et l’âge adulte qui peuvent être progressives, discontinues et réversibles. Pour l’auteur, la jeunesse doit être pensée comme un processus évolutif d’individualisation. Un parcours de jeunesse est issu d’une construction politique. La situation politique et économique n’explique pas entièrement les parcours de jeunesse dans un pays. L’héritage culturel et religieux contribue à forger ces parcours. Il s’agira ici de comparer la représentation de la jeunesse dans différentes sociétés européennes : l’Espagne, la France, le Royaume Uni et le Danemark. Nous allons nous demander quels sont les différents itinéraires des jeunes européens entrant dans l’âge adulte ? Pour répondre à cela, nous aborderons la situation de chaque pays en quatre temps soit une partie par pays. Dans un premier temps nous allons nous intéresser à la situation de l’Espagne, puis dans une seconde partie celle de la France, ensuite celle du Royaume Uni. Enfin, dans un dernier temps nous parlerons du Danemark. Tout d’abord, la partie concernant l’Espagne s’intitule «! s’installer ou la logique de l’appartenance familiale! ». Elle traite de la notion de départ du foyer parental par les jeunes. La situation des jeunes espagnols s’opère à travers la logique de «! s’installer! ». L’acquisition du logement personnel passe par le mariage. Le travail joue un rôle important pour les espagnols dans le devenir adulte. Cécile Van de Velde parle d’!«! hôtel de luxe! ». Ce qui caractérise le fait de ne pas dépenser d’argent et d’être «! nourrit logé! ». La cohabitation se fonde sur l’interdépendance matérielle. Les Espagnols sont nombreux à afficher leur satisfaction vis à vis de la cohabitation. Cependant les individus sont soumis à leurs parents, leur liberté est restreinte, les sorties sont contrôlées et ce, en particulier pour les filles. L’émancipation du domicile parental est marqué en premier lieu par l’union conjugale, qui est alors le mode prioritaire de cohabitation dans les premières années de vie : «! la mise en couple et la fondation d’une famille sont, plus qu’ailleurs, directement évoqués comme des événements qui font d’un jeune individu un!adulte! » (Cécile Van de Velde, Devenir adulte, p.186). Ce départ du foyer parental constitue certains obstacles qui justifient de nos jours les départs tardifs tel que les impossibilités matérielles, le cout financier ou encore l’instabilité : «! Ainsi, la jeunesse s’envisage majoritairement comme le temps long de la préparation est de l’attente d’une stabilisation économique et familiale! » (ibid p.186). L’atomisation des jeunes adultes consiste à affirmer son individualité au sein des relations. De plus, en Espagne la présentation du partenaire est

symbole d’engagement. En cas d’échec sentimental, après avoir officialisé la relation auprès des parents, cet échec est alors perçu comme tabou. Le foyer est en effet pensé comme un espace appartenant aux parents : «! Le foyer est davantage pensé comme un espace appartenant aux parents, véhiculant des interdits et les règles familiales, que comme, territoire personnel, légitimant l’initiative d’invitation et l’autonomie décisionnelle!» (Cécile Van de Velde, Devenir adulte, p.196). Chez les Danois le foyer est considéré comme sacré, il porte en effet sur la légitimité de l’autorité parentale dans lequel il serait irrespectueux d’amener un partenaire amoureux à dormir au sein de cette maison familiale. L’auteur soulève deux problématiques : la question de l’ingérence à l’intérieur du foyer et l’enjeu des sorties. Chez les jeunes espagnols, on constate une différenciation homme/femme car en effet si les hommes ne se restreignent pas dans les sorties, les femmes sont plus sujettes aux problèmes d’intimités. Le départ tardif du foyer familial est dû à l’association du mariage qui est donc une des raisons principales. L’émancipation parentale est associée à l’idée de stabilité économique et aux responsabilités familiales. Dans le fait de devenir adulte, l’indépendance financière joue un rôle majeur dans la construction de l’autonomie individuelle. En Espagne, en ce qui concerne les classes moyennes et aisées les jeunes habitent toujours chez leurs parents et ne participent pas financièrement aux frais du foyer. Au contraire les parents préfèrent contribuer eux-mêmes aux économies de leurs enfants au profit de leur futur investissement immobilier. Cette aide n’est toutefois pas interrompue lors de l’obtention d’un emploi par le jeune. Pour les jeunes espagnols issus des classes ouvrières, la cohabitation s’accompagne le plus souvent d’une contribution financière versée aux parents, elle représente d’ailleurs 13% de la population espagnole. Le chômage représente une étape quasi obligatoire après les études pour les étudiants espagnols : «! le chômage concentre les principaux flux et marque ainsi un des jalons d’un parcours d’intégration difficile! » (Cécile Van de Velde, «! S’installer! » ou la logique de l’appartenance familiale, p.189). Une différence entre les sexes est constatée, les femmes seraient plus nombreuses à faire des études à un âge plus jeune. L’auteur remarque également que des conflits émergent en raison d’aspirations à une autonomie plus précoce qui est parfois freinée par les difficultés économiques. De plus, l’État-providence espagnol s’apparente à un régime de protection sociale «! méditerranéen! ». De nos jours, ce modèle se caractérise par trois traits principaux! : l’universalisation des services et des prestations économiques, des privatisations sélectives en hausse et la création d’un réseau de protection et d’aide sociale en attente de mise en œuvre. L’intervention étatique envers les jeunes Espagnols confirme l’existence du chômage. La politique espagnole accorde peu d’aides aux jeunes. Peu d’individus déclarent recevoir des aides. Il y a également un seuil d’âge placé à 25 ans pour l’obtention du minimum social. L’Espagne s’inscrit dans une rhétorique de l’impossibilité matérielle de partir, face au coût financier que représente l’achat d’un logement. Cela relève également d’une logique culturelle qui valorise la cohésion familiale au dépend de l’indépendance individuelle; tout cela dans une logique d’appartenance familiale. Ensuite, nous pouvons voir que la situation des jeunes français n’est pas identique à celle des espagnols. Dans la société française à 25 ans il faut a tout pris avoir un logement et un emploi. Les français accordent une place importante aux études afin de lutter contre le chômage : «! une société au caractère élitiste et corporatiste qui pose le niveau d’études ou le diplôme initial comme le principal déterminant d’une identité socioprofessionnelle future! » (Cécile Van de Velde, «!Se placer! » ou la logique de l’intégration sociale, p.185!». Le rapport aux études est différent selon les sexes, les genres mais aussi en fonction du capital économique et social. En effet l’auteur remarque qu’au sein des

classes moyennes, les études se traduisent par une forte pression familiale. Pour les classes défavorisées qui n’ont pas pu suivre d’études il y a une volonté de repartir à zéro pour avoir une nouvelle trajectoire socioprofessionnelle. Les femmes sont plus nombreuses à faire des études pourtant elles sont en minorité dans le monde du travail. Se placer signifiait avoir un travail et serait facteur d’intégration sociale. Il y aurait des pressions sociales qui s’exerceraient sur les individus lors du choix des études de l’individu : « Pour la majorité des Français au contraire, l’entrée dans les études supérieures revêt les traits d’un «!tournant! » susceptible de marquer durablement l’avenir professionnel […] le choix de la filière apparait scellé par l’absence de droit à l’erreur! » (Cécile Van de Velde, Devenir adulte, p.138). Ce serait perçu comme quelque chose fixant pour toujours l’identité sociale et difficile à corriger : «! la conscience d’une étiquette qui leur serait désormais attribuée tout au long de leur vie et marquant profondément leur identité sociale! » (Cécile Van de Velde, «! Se placer!» ou la logique de l’intégration sociale, p.139). En effet l’orientation impliquerait, pour les jeunes Français un questionnement exigeant une projection et donc un renoncement à une multitude de choix envisagés. Pour les jeunes Français la sécurité de l’emploi est primordiale. Ceci est complètement différent pour les espagnols qui mettent en avant d’abord l’accès au logement pour pouvoir ensuite avoir un emploi et une famille. La jeunesse française est marquée par l’!«! angoisse du retard! » en opposition avec la «! non urgence!» des jeunes Danois. Il y a une incertitude sur l’intégration professionnelle qui légitime un fort investissement dans les études pour pouvoir affronter le marché du travail : «! considèrent les études passées comme le prix à payer d’une garantie face à l’avenir! » (Cécile Van de Velde, «!Se placer! » ou la logique de l’intégration sociale, p.151). La France est marquée par un Etat-providence redistributif. Les jeunes Français perçoivent un jeu institutionnel laissant peu de place aux parcours autonomes et sortant de l’ordinaire. Elle suit un model corporatiste. La France a été marquée par une crise post-étudiante remettant en cause les filières prédéterminées. La France est fondée sur le modèle républicain et il y a une croyance en la méritocratie. La France s’inscrit donc dans une logique d’intégration sociale et une rhétorique de la peur de l’échec. Nous allons maintenant parler du Royaume Uni. S’assumer est la préoccupation centrale des Britanniques. Ils culpabilisent lorsque leurs parents les soutiennent financièrement. Pour eux, devenir adulte passe par le fait d’obtenir un emploi et ce, le plus tôt possible : «! leurs trajectoires socioprofessionnelles se distinguent en effet par une forme de «! précipitation confiante! » vers l’emploi salarié, considéré comme le principal marqueur de l’entrée dans l’âge adulte! » (Cécile Van de Velde, «! S’assumer! » ou la logique de l’émancipation individuelle, p.85). Devenir adulte c’est le moment ou commence leur vraie vie. Pour eux, il y a une nécessité à «! casser le cocon! ». C’est l’indépendance financière qui va donner accès à ce but. Ils ont besoin de savoir où ils vont et ne laissent peu de place au hasard. A 25 ans maximum on doit être émancipé. Leur vision de l’avenir reste très positif et l’avenir est toujours meilleur que le présent : «! les jeunes Britanniques ont tendance à se montrer stratégiques, confiants en leurs capacités et optimistes quant à leurs chances de réussite » (Cécile Van de Velde, Devenir adulte, p. 86). Pour atteindre cet avenir l’auteur définit un processus en trois étapes : la séparation avec la famille, l’université et l’indépendance financière durable. C’est sur ce schéma que les jeunes britanniques tentent d’atteindre l’âge adulte. Les études courtes sont donc privilégiées : «! Les études universitaires sont prioritairement pensées comme une expérience courte! » (Cécile Van de Velde, Devenir adulte, p.88). L’université est donc un rite de passage. Les courtes études ne sont pas synonymes d’échec. Les jeunes Britanniques valorisent l’expérience professionnelle au détriment des études : «! de grandes réticences à poursuivre de longues études, au delà du «!BA! » (Bachelor of Arts),

au profit d’une entrée rapide dans le monde professionnel (Cécile Van de Velde, «! S’assumer » ou la logique de l’émancipation individuelle, p.91). L’activité salariée apparait précoce et linéaire. Il y a des différences de trajectoires entre les hommes et les femmes. Les inégalités se creusent lorsqu’il est sujet d’insertion professionnel. C’est souvent par choix que les femmes arrêtent de travailler. L’inactivité et le chômage est plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Les femmes sont occupées par leurs enfants, elles vont bénéficier d’aides que les hommes n’auront pas. Au Royaume-Uni il y a une souplesse du lien emploi-formation opposée à la rigidité de la France. Etre adulte très tôt au Royaume Uni est gratifiant. L’âge adulte revêt une connotation positive et gratifiante. Devenir adulte apparait comme le point de départ des trajectoires ouvertes. Cette manière de considérer les études on la perçoit à travers l’histoire du Royaume Uni jusqu’à la fin des années 1980 où la moitié des jeunes arrêtent leurs études dès 16 ans. Le système britannique ne conditionne pas l’emploi futur au domaine d’étude choisi. Il y a également une résistance culturelle au développement de la formation longue. L’inclinaison des jeunes Britanniques à des études courtes découle d’un facteur plus économique lié au prix élevé des études universitaires. Les jeunes étudiants ont donc très souvent recours à l’emprunt. Cela incite donc à terminer ses études assez tôt afin de limiter le montant des remboursements. Certains renoncent aux études faute de moyens. Cependant le gouvernement Britannique qui suit un régime d’Etat providence de type libéral c’est à dire qui limite sa protection aux plus faibles, a développer le système des bourses pour les étudiants afin de faire face à la croissance de la population étudiante et donc à l’augmentation du nombre de bénéficiaires de l’aide étatique. Le Royaume Uni se caractérise par une rhétorique de la «!preuve de soi!» et par une logique de réussite sous responsabilité individuelle et ambition financière assumée donc une émancipation du lien familial par l’indépendance résidentielle et financière. Enfin, l’analyse comparative du Danemark illustre un départ précoce des jeunes car ils veulent être autonomes très tôt. Rester chez soi serait une perte de temps et empêcherait de devenir adulte. Les femmes partent un peu plus tôt de leur foyer. Les danois ont une bonne représentation du temps. Ils ont confiance en l’avenir même si ils ne peuvent pas en être certains. Les individus veulent vraiment «! se trouver! » avant de fonder une famille soit faire son «! ego-trip! » pour reprendre les propos de l’auteur. Ils souhaitent le plus souvent prolonger le plus possible le cycle de la jeunesse. C’est à peu près vers 30 ans qu’ils envisagent de fonder une famille et cela va définir l’âge adulte. Les jeunes danois ont des itinéraires d’émancipation comportant plusieurs étapes avec des vies assez solitaires. Après l’obtention du baccalauréat les jeunes prennent leur temps. Ils veulent forger de nouvelles expériences et sont en pleine quête de soi. Il y a donc une valorisation de l’extra scolaire opposée à la pression sociale, aux études et la norme d’urgence dans les trajectoires des jeunes Français. Les individus veulent d’abord se trouver et cela passe par les études et les voyages et cela les aide à définir leurs choix et vies futures et acquérir de la maturité : «! Après le départ, s’ouvre un temps long d’expérimentation, censé potentiellement se prolonger jusqu’à 30 ans environ, caractérisé par une alternance possible entre phases de formation et phases d’emploi! » (Cécile Van de Velde, Devenir adulte, p.38). Les études ne sont pas nécessairement commencée dès la fin du cycle secondaire mais après une ou deux années de voyage, de travail ou d’expériences pédagogiques : «!Si j’avais commencé mes études à 21 ans, ce serait sans doute une catastrophe, je n’avais pas assez d’expérience, je n’aurais pas fait toutes les choses que j’ai faites maintenant!» (Interview d’un jeune homme danois, «!Se trouver!» ou la logique du développement personnel!» p.41). Enter à l’université juste après le lycée est cependant dévalorisé. Les jeunes danois sont perçus comme des «! êtres en développement!». Chez les danois, faire une pause dans ses études est légitimé par tous

les milieux sociaux. Le taux de reprise d’étude est donc très élevé au Danemark : «! les Danois sont significativement plus enclin que les Britanniques, Français et Espagnols à se réinvestir dans les études après les avoir arrêtés! » (Cécile Van de Velde, Devenir adulte, p.42). Il est bien vu de faire de longues études même elles ont été entrecoupées : «!Ainsi, une jeune danoise, récemment insérée dans la vie professionnelle, se sent «!mal à l’aise!» face à son parcours universitaire long de «! seulement sept ans! » (Cécile Van de Velde, «! Se trouver! » ou la logique du développement personnel, p.49). Il y a une absence de pression et d’urgence qui s’impose aux jeunes danois. Le model d’adaptabilité est plutôt fort. La frontière des 30 ans marque la fin de cette période d’expérimentation. Au Danemark, le chômage est bas et vise plus les femmes que les hommes. L’incertitude sociale est donc radicale. L’auteur mesure comment l’intervention de l’état contribue à l’indépendance financière des jeunes danois en leur attribuant une bourse. Le système de section universitaire participe à la concrétisation de l’année transitoire. Au Danemark les jeunes deviennent indépendants à l’âge de 18 ans. L’Etat Danois a mis en place un système qui garantit l’indépendance financière des jeunes à partir de l’âge de la majorité. Les Danois ont donc un droit à l’indépendance. L’Etat détache donc l’individu de sa famille même si il n’a pas achevé son intégration professionnelle. Les étudiants et les jeunes chômeurs bénéficient de droits comparables. En outre, le Danemark qui a donc un Etat providence social-démocrate c’est à dire qu’il se caractérise par un niveau élevé de protection social contre les risques et qui est équivalent pour tout le monde. Il y a donc une justice sociale redistributive, répond à une rhétorique du développement personnel avec une logique de quête de soi. Pour conclure, nous pouvons donc remarquer quatre sociétés donc quatre modèles. L’auteur part du constat qu’on assiste à un rapprochement des politiques étudiantes. Des différences subsistent. Un parcoure de jeunesse est issu d’une construction politique. La situation politique et économique n’explique pas entièrement ceux-ci dans un pays. L’héritage culturel et religieux contribue à forger les parcours de jeunesse. Dans les pays protestants on est exigent sur l’indépendance tandis que dans les pays catholiques les jeunes restent plus longtemps chez leurs parents même quand ils sont salariés. Ces différences permettent de maintenir les différences dans ces parcours. En réaction aux défauts de chaque système il peut y avoir des mouvements de jeunesse qui émergent. Les parcours de vie sont de plus en plus fragmentés. L’auteur énonce l’idée de faire des politiques intergénérationelles qui ne dépendraient pas des politiques d’emploi. Cependant une politique trop uniforme peut ignorer certains clivages sociaux et certaines inégalités....


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