TD n°2 - demande effective et demande globale PDF

Title TD n°2 - demande effective et demande globale
Author Julien Desaphy
Course Economie
Institution Université de Limoges
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Demande effective et demande globale donnés par mr Benarrhous...


Description

TD N°2: DEMANDE EFFECTIVE ET DEMANDE GLOBALE Lundi 5 octobre 2015

La notion de demande effective et de demande globale. Quand la demande attendue est importante, les entrepreneurs embauchent une maind'oeuvre nombreuse. C'est cette production que les entrepreneurs pensent pouvoir vendre que Keynes appelle demande effective. On peut aussi dire que la demande effective c'est la demande anticipée par les entreprises. (= ce qu'anticipe les entreprises). Face à l'incertitude, l'entrepreneur risque de mal apprécier(=mal anticiper) la demande effective , ce qui peut avoir des effets sur l'emploi, avec des répercutions sur le niveau de la demande réelle. Cela ralentit l'économie. Selon J.M. KEYNES: d'une part, la demande effective dépend en partie du niveau de consommation des ménages. C'est à partir de ce niveau de consommation anticipé que les entreprises fixent leur niveau de production. D'autre part, Keynes préconise l'intervention de l'Etat lorsque la demande effective est d'un niveau insuffisant pour satisfaire le plein emploi. → L'état-providence sous l'impulsion de Beveridge. (si les entrepreneurs font de mauvaises anticipations, l'état encourage les citoyens à consommer plus, ou encourager les entreprises à embaucher d'avantage. Exemple: action sur le pourcentage du livret A, modulation de la fiscalité...) La consommation comme une composante de la demande globale: On peut écrire l'équation suivante: DG=C + I + X -M avec: DG= la demande globale; C= la demande de consommation des ménages; I= la demande d'investissement; G= Les dépenses publiques en biens et services (ou dépenses gouvernementales), X= les exportations, M=les importations. Il s'agit de l'équation d'équilibre de la demande globale en économie ouverte. Une économie n'est pas ouverte quand les frontières sont fermées au commerce, aux échanges... (exemple «embargo» → on leur empêche de communiquer avec les autres pays, empêche le commerce...) Le niveau de la demande de consommation des ménages dépend: – du revenu des ménages (J.M.Keynes 1935) → la consommation est une fonction croissante du revenu. Plus le niveau de revenu est important, plus la consommation est importante. – ou du revenu permanent (M. Friedman 1957, prix Nobel d'économie en 1976) Le revenu permanent est un concept sur lequel une personne peut normalement compter en fonction de sa formation, de son expérience professionnelle et sur la base duquel elle détermine son niveau de consommation. (ex= si on a fait telles études, si on a déjà fait tel emploi... on peut estimer gagner au moins …. d'euros par mois). – ou du cycle de vie (F.Modigliani 1963) Globalement, il considère que sur la durée de la vie, la consommation d'une personne est égale à son revenu. L'épargne ne répond alors qu'à un motif de trésorerie de longue période permettant de maximiser la consommation sur la durée de vie. (→ si on est habitué à un certain niveau de vie, il est très difficile de vivre autrement si nos moyens changent. Lorsqu'on épargne, on renonce à une consommation

immédiate pour avoir une meilleure consommation future.) Il divise la vie en quatre périodes: ° dans la première, les jeunes adultes empruntent pour acheter un logement et des biens durables: leur épargne est négative. ° Dans la seconde, les ménages épargnent et remboursent leurs dettes car leur consommation progresse moins que leurs revenus. ° Dans la troisième, le revenu ne progresse plus, mais les charges sont plus faibles (les enfants sont élevés, les crédits sont remboursés) et les ménages peuvent placer leurs économies. °Dans la quatrième, les ménages dés-épargnent et profitent de leurs économies. Lundi 12 octobre La demande de consommation: Si l'on se situe dans le cadre d'analyse keynésien, il convient de retenir le revenu disponible (le salaire que l'on touche – toutes les taxes, loyers, charges...). Le revenu disponible d'un ménage comprends les revenus d'activités (nets des cotisations sociales → on les enlève donc du salaire), les revenus du patrimoine (exemple; si l'on possède un appartement que l'on a mis en location), les transferts en provenance d'autres ménages (vente d'un bien), et les prestations sociales y compris les pensions de retraite et les indemnités de chômage. Il faut retirer à tout cela les impôts directs. Revenus de transferts → on paye des taxes, cotisations, etc... à l'état (parfois retiré de notre salaire), cet argent est ensuite reversé aux ménages qui touchent des aides, allocations.. C'est donc le revenu que les ménages peuvent utiliser soit pour consommer soit pour épargner. On peut établir la fonction de consommation. Dans un cas keynésien → entreprises → revenu = consommation + investissement. → ménages → revenu = consommation + épargne. On estime environ 80% de consommation, et 20% d'épargne. Seulement maintenant, le système économique pousse les français à tout dépenser, à ne pas épargner (& même à vivre endetter). Loi de l'obsolescence programmée → on ne peut pas espérée garder une machine à laver, lave vaisselle... tout à une durée de vie programmée, un certains nombres d'utilisation est prévu. Au bout de cela, il faut racheter (les pièces de rechange etc ne se font pas, pour nous pousser à racheter des trucs neufs). La fonction de consommation est croissante, sa pente s'appelle la propension marginale à consommer (PMC) PMC= DELTA C / DELTA R = c → (C2-C1)/(R2-R1) Elle mesure la variation de la consommation induite par la variation du revenu. Ex: Ct= 0,7R + J PMC= 0,7 (on dérive) Elle correspond à la fraction de chaque unité monétaire de revenu disponible que les ménages souhaitent consacrer à un accroissement de la consommation. Ainsi, si la propension marginale à consommer d'un ménage est égale à 0,7 cela signifie que lorsque le revenu de ce ménage augmente de 1€, la consommation du ménage augment de 70centimes. (0,7 x 1€). On peut également établir la propension moyenne à consommer PMC = C / R. C'est la part du revenu qu'un ménage consacre en moyenne à ses dépenses de consommation. Analyse de la consommation dans un cadre Keynesien:

Les postes où l'on dépense le plus d'argent sont le logement, l'alimentation, les transports, les loisiers et la culture... Il y a eu une diminution du budget accordé a l'habillement et à l'alimentation, l'alcool et le tabac, et une augmentation de la part consacrée au logement et aux transports. Lois d'Engel Ernest Engel procéda aux premières mesures de consommation et de revenus des ménage au 19e siècle. Il constata que: → lorsque le revenu augmente, les dépenses alimentaires occupent une part décroissante dans l'ensemble des dépenses du ménage. (si salaire augmente de 10%, budget alimentation n'augmente pas de 10%, mais de 1,2,3...%) → c'est l'inverse pour les dépenses qu'il qualifiait de 'luxe' (transports, livres, journaux, sorties, voyages..) → les dépenses d'habillement progressant quant à elles à peu près au même rythme que le revenu. Courbes d'Engel: c'est la relation entre la variation des revenus et la variation des biens que l'on achète. Angel a démontré un lien de proportionnalité entre l'augmentation de 10% des revenus et l'augmentation de 10% également de la valeur des dépenses d'équipements que l'on achète. Il existe également un lien entre l'augmentation de 10% des revenus pour une augmentation de seulement 1 ou 2% de la valeur des biens que l'on achète. Lorsque les revenus augmentent de 10%, on remarque également que les dépenses de loisirs et santé augmentent de 10 à 15%. Les déterminants économiques de la consommation Les individus sont confrontés à deux contraintes économiques qui limitent leur capacité à consommer = les prix et les revenus. I)Le prix = il y a une relation inverse entre le prix d'un bien et la demande exprimée par les agents économiques.→ plus le prix est élevé, moins il y a de demande. On définit l'élasticité-prix de la demande. Elle mesure la relation qui lie l'évolution du prix et l'évolution de la demande d'un bien. Elasticité-prix de la demande = variation de la demande (en%) / variation des prix (en%) → ED/P =( Delta c / c)/ (Delta p / p) → ((C2-C1)/C1) / ((P2-P1)/P1) Effet de démonstration / de snobisme → veut montrer qu'on a les moyens de consommer, qu'on est plus riches que les autres... Effet Giffen → chez les pauvres, la pdt est l'aliment de base. Il y a eu la maladie de la pomme de terre → rarification de la pdt & augmentation du prix. Les biens inférieurs tels que la pdt, sont une exception à la courbe selon laquelle + le prix augmente, - il y a de demande. Les pauvres ont continués à acheter des pdt. Trois cas peuvent se produire: • l'élasticité-prix est négative → une hausse du prix de vente entraîne une diminution de la demande du bien de la part des ménages. A l'inverse, une baisse du prix de vente se traduit par une augmentation de la demande du bien. • Elasticité-prix nulle → la variation du prix de vente d'un bien n'a aucune incidence sur la demande globale adressée à ce bien. (exemple = la cigarette)

• Elasticité prix positive → une hausse du prix de vente entraîne une augmentation de la demande adressée à ce bien (cas des biens de luxe ou des biens inférieurs). II) Le revenu: Par principe, une hausse du revenu se traduit par une augmentation de la consommation. Néanmoins, une partie du revenu supplémentaire peut ne pas être consommée immédiatement, ce qui donne lieu à la constitution d'une épargne. Ce comportement est mis en évidence par l'élasticité-revenu de la demande. Elle se détermine de la manière suivante: Élasticité-revenu de la demande = variation de la demande / variation du revenu. → cela correspond au fait que quand le salaire augmente, la somme consacrée à la consommation augmente également → l'élasticité revenu est à ce moment positive. Trois cas peuvent se produire: • Elasticité revenu négative → une hausse du revenu entraîne une diminution de la consommation de la part des ménages. (très rare) • Elasticité revenu nulle → la variation du revenu n'a aucune incidence sur la consommation globale du ménage, ce qui témoigne d'un comportement d'épargne. • Elasticité revenu positive → une hausse du revenu entraîne une augmentation de la consommation du ménage. (cas le plus courant) Les déterminants non économiques de la consommation • La classe sociale → la consommation varie en fonction des habitudes qu'il a acquises de par son éducation. • La CSP → La consommation varie en fonction un besoin de mimétisme et d'identification. • L'âge • Le comportement ostentatoire → effet de 'snobisme' • Le mode de vie • L'effet d'imitation • La publicité...


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