Tonus psychomoteur - Cours magistral de Master santé. PDF

Title Tonus psychomoteur - Cours magistral de Master santé.
Course Psychomotricité
Institution Université de Montpellier
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Cours magistral de Master santé. ...


Description

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Tonus psychomoteur Le tonus psychomoteur est un concept clé en psychomotricité, une pierre fondamentale, sur le plan historique. Le tonus est une tension musculaire, montrée par Dupré dans le tableau de la débilité motrice qui comprend la paratonie, des sycinésies et des exagérations des réflexes tendineux (exagération du tonus).

I/ Généralités : C’est surtout Wallon qui dans son œuvre à très forte cohérence interne va placer le dialogue tonicoémotionnel au centre de la compréhension du développement. Guilmain, va proposer un bilan psychomoteur, essentiellement sur le tonus. A partir de Ajuriaguerra va poursuivre l’oeuvre de Wallon comme source centrale des symptômes psychomoteurs en particulier dans le cadre du TIC, du bégaiement et de l’instabilité…. Donc avec Giselle Soubiran il vont faire de la relaxation pour essayer d’induire une modification du tonus chez le sujet. Le but est d’atteindre le tonus le plus juste de l’interaction. Donc le tonus est un des pilier de la psychomotricité, il est au coeur de l’interaction entre sensation, représentation et interaction. La psychomotricité c’est de lier entre les connaissances anatomiques, physiologiques et psychologique. D’un point de vue anatomique, cela va nous permettre de comprendre le dialogue tonicoémotionnel.

A) Les définitions du tonus : Le mot tonus vient du grec tonos qui signifie «!tension! ». Le tonus est l’activité d’un muscle sans mouvement sur le vivant. C’est Galien qui à cité cette définition. Sans action il n’y à pas de mouvement. Le tonus est une légère tension dans laquelle se trouve tout le muscle squelettique, celui ci ne va pas forcément être engagé dans une action spécifique selon Muller C’est aussi une légère tension d’un muscle squelettique qui se trouve à l’état de repos et qui disparait quand on coupe un nerf. On à donc une information qui arrive par le nerf moteur.

B) Le tonus selon Reich et Wallon : Il va y avoir deux auteurs qui vont attribuer une fonction plus psychologique qui sont William Reich et Henri Wallon, ils vont situer le tonus au carrefour de la physiologie et de la psychologie. Pour eux le tonus est à la source de la construction de la personnalité et que le sujet se construit au contact de l’environnement qui l’entoure. a) William Reich : le concept de cuirasse William Reich est un médecin psychanalyste qui pense que la naissance est un traumatisme originel et que le sujet va être confronté à divers traumatismes successifs.

2 sur 8 Le sujet va donc avoir des mécanismes de défense. Pour lui le sujet met en place deux types de défense : caractérielles (par le comportement) et musculaires (en lien avec le tonus). Pour lui le caractère et les muscles sont inséparables et viennent de la même origine qui est énergétique. Il va être dans la lignée psychanalytique de Freud et va être membre de l’IPA. Celui ci avait un parti pris pour les aspects corporels et sexuels. Il à voulu faire une synthèse entre la psychanalyse freudienne et la politique marxiste. Sur la fin de sa vie il va faire une synthèse cosmique, migre aux USA où il va être arrêté pour escroquerie. Reich propose le concept de cuirasse, pour lui la cuirasse va être à la foi caractérielle et musculaire. Il conceptualise le fait qu’à chaque tension musculaire il y à une énergie et une expérience infantile traumatisante associée à des représentations. En expérimentant diverses situations, si le sujet n’a pas la possibilité de délivrer son corps des tensions musculaires qu’il va vivre et ces tensions vont rester et cela va créer des paratonies. Pour lui toute rigidité musculaire est en lien avec l’histoire du sujet. Cette modélisation de la construction du sujet ouvre la voie à la relaxation et à la psychothérapie à médiation corporelle, c'est à dire un endroit où le thérapeute va s’intéresser aux interactions corporelles mais aussi à la psychologie du sujet. b) Henri Wallon ou le père de la psychomotricité : Henri Wallon est un des père de la psychomotricité. Il préserve l’unité du sujet, il maintient que tout est toujours présent quelque soit l’âge de la personne. Il se refuse de traiter l’enfant fragmentairement et va théoriser le tonus qui pour lui joue un rôle fondamental dans le développement de l’enfant. Il constate que l’enfant nait inachevé, il ne peut pas fonctionner de manière autonome. S’il n’est pas aidé et secouru il meurt. Donc nécessairement le nouveau né à recourt à autrui, ce qui va le pousser à communiquer avec les personnes de son entourage. Un des moyen fondamental va être le tonus musculaire. Ce tonus est donc à l’origine du mouvement, du geste et de l’intelligence. Un dialogue tonico-émotionnel va s’instaurer dans lequel le sujet va se former et structurer sa personnalité. Suivant les situations, on va adapter notre tonus par rapport au mouvement que l’on souhaite faire. Par exemple, courir afin de descendre la dune du pila (#ChuterAussiNeDemandePasBeaucoupDeTonus!) ne nécessitera pas beaucoup de tonus alors que pour courir à travers des pneus va nécessiter un tonus important et très puissant.

II/ Fonctionnement psycho physiologique : A) Fibres musculaires : Une fibre musculaire est une cellule qui est contractile, elle peut se rétrécir ou s’allonger. Il y à trois type de fibres musculaires : -

fibres impliquées dans la contraction phasique : puissante et de courte durée (écriture, shooter dans un ballon) fibres impliquées dans les contractions toniques : moindre puissance mais de longue durée (colonne vertébrale)

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fuseau neuro-musculaire : cellule double aux extrémité contractiles et au centre sensible aux étirements, à la foi effectrice et émettrice de l’état de tension.

B) Motoneurones : Les motoneurones ont la tête dans la moelle épinière et les fuseau sur les fibres musculaires. On va avoir différents types de motoneurones caractérisés par la vitesse de conduction. Les plus rapides sont les alpha phasiques et les plus lents sont les alpha toniques. Les motoneurones alpha sont responsables de la force du muscle. Les moins rapide sont les gamma. Ils sont sous le contrôle des centres supérieurs, donc le relâchement musculaire est volontaire. Les motoneurones sont connectés aux fibres pour constituer des unités motrices. Le fuseau neuromusculaire et le motoneurone travaillent en équipe. Lorsque la fibre est trop étirée le motoneurone inhibe l’étirement sous signalement du fuseau. On imagine un muscle, si on l’étire on va avoir une certaine résistance alors que ce muscle n’est pas connecté à un moto-neurone. Même sans connexion il existe une résistance à l’étirement. Cette résistance à plusieurs facteurs : en fonction de l’âge et de l’entrainement (plus il est entrainé moins il résiste). Le dernier facteur est la fatigue musculaire, plus le muscle est fatigué et moins il s’étire. Quand on étire un muscle il y à une première résistance qui est la visco-élasticité. On imagine qu’on mobilise quelqu’un et on fait un mouvement brusque. Il y à un réflexe monosynaptique. Un synapses rentre en jeu, c’est un réflexe direct entre deux neurones et on à une réaction action -réaction qui crée un mouvement brusque. On rencontre aussi la réponse myotactique. Le motoneurone gamma reçoit des ordres du SNC comme la réticulée mésencéphalique. De ces structures cérébrales y est géré la vigilance, la veille et le sommeil. On est plus vigilant quand on est au départ d’une course que quand on est dans les gradins. Cette vigilance se traduit par des consignes qui descendent vers le motoneurone gamma. Il y à d’autre structures cérébrales comme le système lymbique. Cette information va descendre le long de la colonne vertébrale et va passer par le motoneurone gamma. Il y à donc trois types de réponses vu plus haut. Ce fonctionnement neurophysiologique est à inclure dans la sensibilité profonde proprioceptive : les états toniques, position du corps et mouvement de l’organisme sont signalés au SNC par la sensibilité proprioceptive par des récepteurs intégrés aux niveau du cervelet et vont constituer la proprioception. Cela permet de savoir ce que font les différentes parties du corps et permet d’intégrer diverses informations. Toutes ces information vont intégrer la représentation dynamique du corps et vont assurer l’harmonie de la contraction du tonus musculaire. Pour Ajuriaguerra la section motrice, la tonicité et la proprioceptivité sont intimement liées et jouent un rôle dans le sentiment d’exister et dans la conscience de sois. C’est la base du sentiment d’exister et de la conscience de soi. On voit aussi des bases de psychologie au niveau de cette articulation là.

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III/ Les fonctions du tonus : Le tonus constitue le fondement même de la posture, du mouvement et des dynamiques d’interaction avec l’environnement.

A) La fonction anti-gravitaire : Une des premières fonctions qu’il va assurer est la fonction anti-gravitaire qui lutte contre l’attraction terrestre. Cette fonction intègre l’ensemble de la musculature. Tout l’enjeu du nouveau né est quand il va être soumis aux forces de l’apesanteur, il va falloir qu’il réintègre les système sensori-moteur et que son tonus musculaire soit au service de ce redressement anti-gravitaire. On va aussi parler de fonction d’équilibration. C’est cette fonction anti-gravitaire qui va nous permettre de nous ériger sur nos deux pieds. Cette fonction va intégrer les informations de l’oreille interne, le repérage visuel et la proprioception ainsi que la prise en compte de tous les systèmes tactiles avec l’appui au sol. C’est une coordination entre différentes entrées sensorielles en lien avec le tonus musculaire. Cette activité anti-gravitaire permet au sujet de repousser son support, d’assumer son poids, de se redresser et de conserver son positionnement corporel dans l’espace. Tout ceci prend sa source dans la relation parentale, à la foi au niveau corporel mais aussi au niveau psychique pour pouvoir s’engager dans cette activité. Ce n’est pas qu’uniquement neuro-physiologique.

B) Le maintient de la posture : Le tonus posturel permet de maintenir la posture. La musculature posturale se situe plus en profondeur et vers l’axe vertébral. Cet appuis interne va être progressivement intégré et sert d’appui pour les mouvement. Le positionnement directionnel est ce dont parlait Wallon pour le sprinter, c’est la préparation de l’unité motrice pour le mouvement. Il va y avoir une action motrice qui va consister à orienter le tronc et à préparer la réponse motrice. C’est ce qui caractérise le positionnement directionnel, sur la base tonique de ce que la stimulation va actionner on va avoir une orientation sur telle ou telle réaction. Cette préparation est beaucoup plus complexe avec les neurones miroirs. Si on fait de l’escalade c’est beaucoup plus difficile de faire un nouveau mur qu’un mur déjà pratiqué. Ca sera aussi plus facile si on à au préalable regarder un personne faire le mouvement. Ca va être encore plus facile si on à la possibilité de regarder quelqu’un le faire et de le répéter mentalement.

C) La communication : La troisième fonction c’est la fonction de communication, le nouveau né va passer par diverses étapes toniques en fonction de son état interne (faim, froid, chaud …). On va aller de la tension extreme à un apaisement et la vigilance. Au fil du temps il va y avoir des expressions toniques de plus en plus diversifiées et les parents seront distinguer les cris. Ils vont de plus en plus pouvoir attribuer une compréhension des états toniques du bébé. Du coup ils vont pouvoir aussi mettre des mots sur ce qu’ils perçoivent. Il va y avoir une réponse qui va être en adéquation sur ce dont le bébé à besoin. Il peut y avoir parfois une concordance entre le tonus musculaire et la tension de la personne, et parfois une grave discordance entre les deux. A ce moment là on va avoir des interactions contradictoires entre ce qui est dit , ce qui est véhiculé et l’état tonique. Le bébé va le sentir et va exprimer son désaccord.

5 sur 8 Ce tonus est une voie de communication qui chez l’adulte peut être adaptée mais peut revêtir des aspects pathologique. A la fois il y à une discordance sur ce que l’on dit et l’état tonique. Par moment aussi on peut être dans le cadre pathologique comme les tic qui ne sont des explosions toniques répétées qui existent que pendant une interaction avec autrui. C’est une pathologie de la communication. Il y à aussi des formes non pathologiques mais en particulier les réactions de prestances (certaine posture qui est le fruit du tonus). Ces réactions sont tout un ensemble de choses qui vont arriver avec le stress et la pression (rougir, s’agiter …).

IV/ L’intégration de la motricité et la place du tonus : Wallon, Baillard, et Ajuriaguerra donnent à la fonction tonique un statut de premier ordre dans le développement de l’enfant.

A) De 0 à 2 mois : Quand le nouveau né arrive il présente une hypertonie distale et une hypotonie axiale, c'est à dire qu’il à les bras et les jambes tendues (résistance au pliage du membre) et tout ce qui est au niveau de l’axe (dos, cou, tête) va être souple et sans résistance. Sur ce fond qui est résistance il y à des réactions d’hypertonie globale en réponse à des stimulis comme le réflexe de Moreau. Un autre réflexe est lorsqu’on touche la joue d’un bébé il va s’orienter vers le lieu du toucher. Ces réflexes sont des réflexes archaïque. La marche automatique est l’un de ces réflexes. Pareil pour la préhension, si on touche l’intérieur de la main du nouveau né il va serrer sa main. Ce réflexe contribue aussi au phénomène d’attachement. Au début de la vie du nouveau né, on va avoir un ensemble de réactions motrices qui vont se produire sur un mode passif, diffus et indifférencié. .

B) De 2 à 6 mois : A l’étape suivante, aux alentour de deux mois, on va avoir une hypertonie des membres qui va diminuer et le tonus axial va augmenter, il va tenir sa tête et il va pouvoir se redresser au niveau des épaules et atteindre la position assise. Ce tonus va permettre une plus grande disponibilité au niveau de la tête et au niveau de son regard (orientation des yeux vers un spectacle visuel). Il va y avoir une motricité par une tonus ajusté en lien avec ces projets moteurs, ses intentions. Les réflexes automatiques vont progressivement disparaitre et l’enfant va sentir les sensations d’équilibrations. Les réponses motrices sont moins diffuses. L’enfant commence à nouer des relation avec le monde objectal, il se représente l’objet et peut diriger sa main vers lui. Si on présente un jouet à un enfant il va tellement être dans une relation aimanté qu’il va être compliqué de l’attirer vers un autre objet.

C) De 6 à 12 mois : A partir de 6 mois, et ce jusqu’a 1 ans, l’hypertonie des membres disparait ce qui permet des mouvements fins et de plus en plus précis. Petit à petit ça va se différencier au niveau du tonus, l’enfant va pouvoir attraper les objets avec la pince pouce indexe. Il y à une différenciation tonique qui s’installe. Au niveau axial il y à une montée du tonus, ce qui permet un redressement anti-gravitaire et permet la station debout.

6 sur 8 On va avoir l’apparition de la réaction de sursaut. Si quelque chose lui fait peur il va tomber. L! ‘émotion va créer une hypotonie et donc une chute. Cela s’explique par une mauvaise différenciation entre émotions et motricité. L’émotion vient perturber la motricité. L’activité manuelle va permettre d’explorer le monde (jeter les objets). C’est le moment où l’enfant va distinguer un visage connu par rapport à une personne inconnue, c’est l’angoisse du 8 ème mois.

V/ Régulation du tonus : Il y à plusieurs éléments qui permettent de modifier le tonus. Le premier sont les hormones comme la testostérone qui augmente le tonus ainsi que la chute du taux d’oestrogènes. Les sollicitations sensorielles vont augmenter le tonus. Cela va permettre des réponses motrices pour explorer ou fuir la situation. En ce qui concerne la maturation du contrôle tonique c’est Ajuriaguerra qui parle de cette maturation.

A) Le corps vécu : Le premier stade est celui du corps vécu avant 3 ans. Il est vécu de manière bipolaire, on est dans les extrêmes. Le nouveau né va être dans une hypertonicité dans un état de tension et en hypotonicité dans la satisfaction des besoins. Ces variations sont en lien avec les personnes qui prennent soin de lui. Le parent cherche ainsi à sortir le bébé du monde sensoriels émotionnel et tonique dans lequel il est. La régulation tonique et les premiers mois de vie sont dépendantes du milieu humain qui va aussi protéger l’enfant de sollicitations sensorielles trop fortes. C’est par la répétition de ses expériences quotidiennes que progressivement que le bébé va intérioriser. Il va anticiper sur ce qu’il va se passer. Au fur et à mesure, il comprend ce qu’il se passe en lui et anticiper et savoir s’apaiser et attendre. Il va être de moins en moins débordé par les sensations et ses émotions.

B) Le corps perçu : Il va parler du stade du corps perçu de 3 à 6 ans l’enfant va intégrer la perception à la motricité. Il va pouvoir être capable d’essayer de marcher sans faire de bruit, de se détendre volontairement. Il va avoir des représentations intériorisées de son corps qui va se construire. On va avoir des manifestations des représentations de son corps par les dessins du bonhomme.

C) Le corps représenté : La dernière étape est le corps représenté de 6 à 12 ans. L’image du corps est opératoire, mais cette représentation est utile pour l’enfant. C’est au moment où l’enfant maitrise le repérage droit et gauche et peut le représenter dans l’espace.

VI/ Le dialogue tonique : C’est toujours Ajuriaguerra qui en parle du dialogue tonique comme étant un véritable outil thérapeutique pour les psychomotriciens. Les psychomotriciens vont porter leur attention sur les états toniques et leurs variations chez leur patients. Cela est permis par leur formation et leur pratique corporelle.

7 sur 8 C’est à travers les postures, les mouvements, la respiration que les psychomotriciens vont repérer les états de tension. Cette écoute du tonus et des capacités des régulations toniques sont au coeur des bilans psychomoteurs mais aussi au coeur de la thérapeutique psychomotrice. Le dialogue tonique est un véritable outil pour le psychomotricien qui le met en jeu corporellement. Ce qui va être visé c’est l’ajustement tonique entre les deux partenaires sur un mode vibratoire selon 4 modalités (Wallon) : porter, palper, parler et penser. Ce dialogue tonique permet un échange entre deux tonicité et amène progressivement à la différenciation des sensation et à la symbolisation de ses ressentis. Le psychomotricien va proposer des mises en jeu du tonus structural, il va permettre de proposer des variations toniques (relaxation …) mais aussi par des mises en jeu du tonus d’action (parcours, activités manuelles).

VII/ Conclusion : Ajuriaguerra qui est le père de la psychomotricité à développé une de ses concept clé qui le dialogue tonicho-émotionnel. Du dialogue tonicho-émotionnel il à tiré le concept clé du tonus qui fonde toute une partie de l’activité du psychomotricien. Pour autant depuis les recherches ont évoluées, il y à un certain nombre de critiques sur le rôle central du tonus qui viennent de Jacque Coraz. L’idée qu’il développe c’est que si Ajuriaguerra à donné autant de place au tonus c’est parce qu’il s’inspirait de Wallon, donc tout ce qui vient d’Ajuriaguerra dépend des conceptions de Wallon. Coraz va essayer de compléter et de rénover les conceptions de Wallon en s’inspirant de recherches récentes de la seconde partie du 20 ème siècle sur les compétences du nouveau né. Ces études plus récentes ont montré qu’il y avait des coordinations motrices précoces. Des auteurs ont montré que le nouveau né peu suivre des yeux un objet devant lui et tendre les bras pour attraper cet objet. Donc l’enfant à la capacité de mobiliser ses bras et ses mains pour aller vers le monde extérieur. La seconde découverte est la notion d’objet. Cette notion de la permanence de l’objet est très importante, l’enfant va intégrer cette permanence de l’objet au fil des mois. Par exemple si on prend un café et qu’on met un ...


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