Travail 5 Approche cognitivo-comportementale PDF

Title Travail 5 Approche cognitivo-comportementale
Course Théorie pour la pratique du service social I
Institution Laurentian University
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Summary

Basé sur le livre de la thérapie cognitive-comportementale...


Description

SESO 3305FL 12 THÉORIE POUR LA PRATIQUE DU TRAVAIL SOCIAL

MODULE 5, TÂCHE 2 L’APPROCHE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE APPLIQUÉE À UNE SITUATION DE VIE

TRAVAIL PRÉSENTÉ À

UNIVERSITÉ LAURENTIENNE ÉCOLE DE SERVICE SOCIAL LE 14 DÉCEMBRE 2021

Table des matières RÉSUMÉ DE L’APPROCHE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE

p. 3 à 5

PLAN D’INTERVENTION SELON LA SITUATION DE VIE DE NATHAN

p. 6

BIBLIOGRAPHIE

p. 7

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Résumé de l’approche cognitivo-comportementale La thérapie cognitivo-comportementale, conçue de la thérapie comportementale et cognitive, vise à modifier les comportements dysfonctionnels. Elle est très utile comme traitement pour ces troubles : la phobie sociale, l’anxiété, de panique et de comportement obsessif compulsif, du stress post-traumatique et de dépression. Cette thérapie est de courte durée, et intègre plusieurs autres thérapies comme la méditation, l’affirmation et l’estime de soi. Thérapie comportementale La thérapie comportementale est basée sur la théorie de l’apprentissage qui postule que les comportements peuvent être appris et désappris, et que ceux problématiques causent la maladie mentale. Cette théorie contient aussi deux modèles : le conditionnement classique et celui opérant. Dans le premier, on cherche à contrôler le comportement par ses antécédents. Selon le psychologue John Watson, le conditionnement classique est la cause des phobies chez l’individu. La technique de désensibilisation systématique est alors utile dans le cas des phobies, car elle mène au déconditionner du comportement dysfonctionnel (évitement), en exposant le client à sa phobie. Dans le cas d’anxiété sociale, la technique d’affirmation de soi est utile, car l’individu apprend à verbaliser ses sentiments à la personne qui est en conflit avec tout en parlant en « je ». Les principales techniques utilisées dans le conditionnement classique sont l’immersion en imagination ou in vivo, dans lesquels le client est exposé à des situations anxiogènes jusqu’à ce que son anxiété diminue ; l’exposition graduée in vivo, souvent utilisée pour traiter l’évitement consécutif de certaines peurs ou phobies ; ainsi que l’exposition graduée in vivo combinée à la prévention de la réponse. Celle-ci est efficace dans le traitement du Trouble obsessionnel compulsif, car le thérapeute incite le client à supprimer ses compulsions qu’il utilise habituellement pour contrôler son anxiété. D’ailleurs, le conditionnement opérant vise à « contrôler le comportement par ses conséquences, c’est-à-dire par ce qui le suit immédiatement dans le temps »[CITATION Tha08 \p 5 \l 1033 ]. Selon ce modèle, le comportement suivi de stimuli agréables se reproduira fréquemment, celui suivi par aucun stimulus disparaitra lentement, et celui suivi de stimuli désagréables disparaitra plus rapidement[CITATION Tha08 \p 6 \l 1033 ]. C’est donc en changeant les conséquences succédant le comportement que ce dernier se modifie.

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Le client doit aussi établir le lien entre le stimulus et son comportement influencé (contingence), et ces éléments doivent être rapprochés dans le temps (contiguïté)[CITATION Lou083 \p 43 \t \l 1033 ]. Un comportement désirable se reproduit davantage s'il est suivi des renforcements positifs, comme exemple, donner une traite (renforcement positif) à son chien lorsqu’il donne la patte (comportement désirable). Au contraire, lorsqu’un comportement indésirable est suivi d’une punition, il aura tendance à diminuer rapidement. Comme exemple, enlever l’iPad (punition) de l’enfant quand il frappe (comportement indésirable) sa sœur. Des techniques découlant du conditionnement opérant sont le registre des activités quotidiennes et l’arrêt de la pensée. Dans la première, le client note ses activités de sa journée dans une grille d’évaluation et identifie celles fonctionnelles et celles dysfonctionnelles. L’intervenant utilise ensuite la démarche comportementale pour favoriser les activités fonctionnelles et diminuer celles dysfonctionnelles[CITATION Lou083 \p 51 \t \l 1033 ]. Dans l’autre, le client apprend à mettre un stop à ses pensées négatives. Comme exemple, se dire à voix haute et fermement « STOP » quand on a des pensées négatives. Cette technique aide donc l’individu à contrôler ses pensées obsédantes en retournant dans le moment présent, mais fonctionne à court terme. Bref, la thérapie comportementale postule que les comportements dysfonctionnels jouent un rôle primordial dans l’apparition, le maintien et l’accentuation des maladies mentales[CITATION Lou081 \p 19 \l 1033 ]. La théorie de l’apprentissage est également importante à cette thérapie, car elle mène à la compréhension des maladies mentales. La thérapie débute avec l’analyse fonctionnelle pour identifier les comportements à modifier, les facteurs précipitants et modulateurs, les facteurs de maintien, les conséquences, l’évitement, et les ressources de l’individu. Avec ces résultats, l’intervenant établit une ligne de référence qui illustre les progrès du client. Il demeure aussi actif et directif tout au long de la démarche comportementale, et établit des objectifs clairs, précis, réalistes et bien délimités et choisit les moyens les plus efficaces pour les atteindre. Il réévalue les résultats tout au long du traitement.

Thérapie cognitive D’un autre côté, la thérapie cognitive postule que ce sont principalement les pensées et les perceptions de la personne qui influencent ses émotions et ses comportements, plutôt que les évènements. 4

Elle comporte également plusieurs types de thérapies, comme celle des constructions personnelles qui postule que la perception de la personne vis-à-vis une telle situation détermine ses actions. De plus, le psychologue Albert Ellis déduit que la détresse individuelle est directement liée à sa perception des évènements et il a conçu le modèle ABC. Dans ce modèle, le A symbolise l’évènement déclencheur qui déclenche les pensées et les croyances sous-jacentes chez la personne (B), ce qui mène aux conséquences émotionnelles et comportementales (C) [CITATION Tha08 \p 8 \l 1033 ]. Si les pensées et les croyances sont dysfonctionnelles, les émotions et les comportements le seront aussi. Le psychiatre Aaron T. Beck a également découvert que les pensées négatives envers soi, le monde et le futur sont en lien avec la dépression. Il a donc conçu une approche pour aider les personnes dépressives, dans lequel l’intervenant apprend au client que ses pensées, ses émotions et comportements sont interreliées, et de reconnaitre ceux dysfonctionnels. Comme exemple, dire au client que s’il croit qu’il va avoir une mauvaise journée (croyance dysfonctionnelle), sa journée le sera ainsi. L’intervenant tente alors de modifier la croyance du client, tel que l’encourager à se dire « je vais avoir une bonne journée », à voix haute ou en le pensant. Bref, le but de la thérapie cognitive c’est de modifier les pensées et les croyances de l’individu afin de diminuer ou éliminer les comportements dysfonctionnels, car ils sont interreliés.

Conclusion La thérapie cognitivo-comportementale se base alors principalement sur les thérapies comportementales et cognitives et vise à modifier les comportements dysfonctionnels de la personne. Cette thérapie intègre également plusieurs autres types de thérapies, comme la méditation, la désensibilisation systémique, l’affirmation de soi et, etc. De plus, la thérapie comportementale postule que les comportements dysfonctionnels sont influencés par les stimuli et qu’ils sont la cause des maladies mentales. Au contraire, la thérapie cognitive postule que ce sont les pensées et les croyances de la personne qui provoquent les comportements dysfonctionnels, plutôt que les évènements, et qu’en changeant ses pensées négatives en positivent, ils diminueront. D’ailleurs, la thérapie cognitivo-comportementale est utile comme traitement pour les troubles d’anxiété, de phobie, de stress post-traumatique, de dépression, et de comportements obsessifs compulsifs. 5

Plan d’intervention selon la situation de vie de Nathan Problèmes Difficulté à s’endormir le soir

Objectifs -M. établit et suit une routine le soir avant le coucher

Moyens -Faire des lectures ou des mots croisés avant le coucher -Ne pas utiliser son cellulaire ou visionner la télévision une heure avant le coucher

Indicateurs de réussite -M. s’endort plus facilement le soir -M. se couche plus tôt.

Échéancier Le 21 décembre 2021

Le silence et fermer les lumières avant le coucher déclenchent du stress

-Diminuer le stress à Nathan au coucher en modifiant son environnement

-Écouter de la musique, un podcast, la radio ou des méditations guidées au coucher -Installer une lampe de nuit dans sa chambre

-M. partage que la musique l’aide à s’endormir -M. partage qu’il dort mieux depuis qu’il a mis une lumière de nuit dans sa chambre -M. partage que son stress au coucher s’est diminué

Le 21 décembre 2021

Difficulté à dormir depuis que sa femme l’a quitté

-Que M. vit son deuil de relation de couple

-Nathan écrit une lettre qui explique ses sentiments face à la rupture de couple et ce qu’il aimerait dire à sa ex-conjointe si elle sera encore présente dans sa vie

-M. écrit sa lettre de rupture de couple, et la lit à une de nos rencontres. -M. reconnait et vit ses émotions face à la rupture de couple. -M. accepte la rupture de couple.

Le 28 décembre 2021

Symptômes d’anxiété

-Arrêter ses pensées et croyances dysfonctionnelles

-Utiliser la technique « arrêt de la pensée » afin qu’il réussisse à contrôler ses pensées et croyances dysfonctionnelles -Dresser un inventaire quotidien de ces activités de la journée chaque soir et identifier ceux qui lui cause et maintiens l’anxiété

-M. réussit à contrôler ses croyances et pensées dysfonctionnelles, et vit alors moins d’anxiété -M. identifie ce que lui cause de l’anxiété et en discute dans nos rencontres.

-À être accompli tous les jours

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Bibliographie Louis Chaloult, J. G. (2008). Chapitre 6 : Les principes fondamentaux de la thérapie cognitive. Dans L. Chaloult, La thérapie cognitivo-comportementale : Théorie et pratique (pp. 68-80). Montréal: Gaëtan Morin éditeur. Louis Chaloult, T.-L. N. (2008). Chapitre 2 : Les fondements théoriques de la thérapie comportementale. Dans L. Chaloult, La thérapie cognitivo-comportementale. Théorie et pratique (pp. 18-22). Montréal: Gaëtan Morin éditeur. Louis Chaloult, T.-L. N. (2008). Chapitre 3 : Le conditionnement classique. Dans L. Chaloult, La thérapie cognitivo-comportementale. Théorie et pratique (pp. 23-39). Montréal: Gaëtan Morin éditeur. Louis Chaloult, T.-L. N. (2008). Chapitre 4 : Le conditionnement opérant. Dans L. Chaloult, Thérapie cognitivo-comportementale. Théorie et pratique (pp. 40-54). Montréal: Gaëtan Morin éditeur. Thanh-Lan Ngo, L. C. (2008). Chapitre 1 : L'historique de la thérapie cognitivo-comportementale. Dans L. Chaloult, La thérapie cognitivo-comportementale : Théorie et pratique (pp. 2-17). Montréal: Gaëtan Morin éditeur.

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