5 - Agraphie, alexie, dyslexie PDF

Title 5 - Agraphie, alexie, dyslexie
Course Psycholinguistique
Institution Université de Limoges
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Summary

L2 Sciences du langage
Cours de Mme. DE ANGELIS...


Description

CM - Psycholinguistique

Agraphie, alexie, dyslexie Il y a des troubles langagiers qui ne concernent que des troubles de la lecture et de l’écriture.

I. Alexie Problème lié à la lecture. Il peut y avoir des alexies accompagnées ou pas d’agraphies. Alexie pure ou verbale : incapacité à lire alors que l’écriture reste possible. Ce sont des alexies sans agraphie. Il y a plusieurs degrés de sévérité : 

Alexie complète ou globale : grosse difficulté à lire. Reconnaissance des lettres est perturbée. La reconnaissance des chiffres et des nombres est mieux préservée que celle des lettres.



Alexie verbale : plus fréquente. Le patient reconnaît les lettres mais commet des erreurs sur celles qui sont morphologiquement proches. Il aura alors une lecture ralentie, il utilise la stratégie qui est de lire lettre par lettre. Le patient essaie de deviner les mots (méthode syllabique).



Alexie littérale : altération spécifique des lettres.

Dans tous les cas, l’écriture est mieux préservée que la lecture. Il s’agit de deux capacités bien distinctes. 

Alexie aphasique : l’incapacité de lire est couplée avec l’incapacité de comprendre.

Dans l’approche classique, les troubles de la lecture sont corrélés à la liaison cérébrale et à l’aphasie la plus proche.

3 critères pour identifier les alexies : -

Celles qui concernent les erreurs visuelles

-

Celles qui concernent les erreurs sémantiques. Le patient dira plutôt alligator au lieu de crocodile. Il fait une interprétation du contexte pour combler son trouble de la lecture.

-

Celles qui concernent les erreurs de graphies ambiguës. Par exemple, distinction entre b et d.

2 catégories d’alexies :  Alexie de surface : il lise ce qu’il arrive à lire.  Alexie profonde : les patients sont incapables de lire.

II. La dyslexie 1

CM - Psycholinguistique

Les dyslexies sont fréquentes et moins graves. Il y a plusieurs degrés de dyslexie : 

Dyslexie périphérique : problème de gestion de la partie latérale du texte. Problème pour distinguer le côté gauche du côté droit. Le patient ne peut pas gérer le retour à la ligne et donc ne peut pas suivre le texte.



Dyslexie du à déficit d’attention : dyslexie de sélection (les mots et les lettres sont identifiées séparément mais l’identification d’une lettre ou d’un mot dans un texte ou d’une phrase est altérée.) ou dyslexie positionnelle (trouble de la lecture de la première lettre du mot et donc le patient ne pourra jamais commencer la lecture).



Dyslexie centrale : dyslexie plus importante. Erreurs sémantiques, d’identifications.

III. Agraphie On peut distinguer : 

Agraphie phonologique : les patients ne sont pas capables d’écrire des non-mots (suite de lettres) mais sont capables d’écrire des mots. Absence de réponses, ajout de lettres, inversion de lettres…)



Agraphie profonde : perturbation de la gestion phonologique de l’écriture.

Agraphie apraxique : troubles qui concernent les aspects moteurs graphiques. La capacité manuscrite est remise en question (déformation des lettres, lenteur de production).

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