Chapitre 9 - Les facteurs déterminants des choix de production 13 PDF

Title Chapitre 9 - Les facteurs déterminants des choix de production 13
Course Culture Economique Juridique et Managériale
Institution Lycée Pierre Bayle
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Culture Economique Juridique et Managériale...


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Chapitre 9 Les facteurs déterminants des choix de production I.

LES FACTEURS DE PRODUCTION AU SERVICE DE L’ENTREPRISE

1) Montrez que le facteur travail est un élément déterminant de la réussite d’une entreprise. NP6, société de services informatiques aux entreprises, constitue une équipe de 80 salariés qui disposent tous d’un savoir-faire important dans des domaines spécialisés. -

Pour développer ses compétences, elle a racheté en 2017 une autre société afin de bénéficier de nouveaux collaborateurs spécialisés, avant de recruter 21 salariés supplémentaires. Pour faire face à la demande et devenir numéro un de son secteur, elle est en cours de recrutement d’une dizaine de personnes à fortes qualifications. Pour progresser, NP6 a besoin de capital humain, tant au niveau quantitatif qu’ai niveau qualitatif.

Chez Décathlon, l’évolution des technologies a permis de diminuer le temps passé à certaines tâches, en caisse notamment, et ainsi de permettre aux salariés de mieux mettre en valeur leurs capacités (par exemple en proposant des cours aux clients).

2) Quels sont les enjeux en termes de travail pour une entreprise ? Dans l’entreprise NP6, le niveau d’expertise est élevé, il est donc important que l’entreprise puisse intégrer des salariés dont les qualifications correspondent aux besoins. Pour cela, elle rachète des entreprises employant des salariés compétents et embauche elle-même des salariés en fonction de leurs compétences. Chez Décathlon, les salariés sont souvent recrutés pour leur goût du sport. La réduction de certaines fonctions grâce aux puces RFID (comme l’encaissement) permet ainsi aux collaborateurs de réaliser des tâches intéressantes tout en améliorant la relation client. Ils seront ainsi plus motivés. Néanmoins, cela peut aussi nécessiter un plus grand effort de formation pour permettre aux salariés de devenir plus polyvalents et de s’adapter à leurs nouvelles tâches.

3) Quels sont les facteurs de production utilisés dans ces deux entreprises ? Ces deux entreprises utilisent du capital et du travail. -

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Monin : investissement pour 25 millions d’euros dans une usine de production à Bourges, qui propose six chaînes de production, des bureaux et des laboratoires. L’entreprise innove et développe ses implantations d’usines dans le monde : Etats-Unis, Chine et Malaisie. Elle implante aussi des laboratoires de recherches dans le monde entier afin d’adapter son offre aux différents pays. Monin emploie 690 personnes. Diam bouchage : investissement dans de nouveaux procédés de fabrication, toujours dans le but d’améliorer la qualité. L’entreprise compte 480 employés dans le monde.

4) Expliquez en quoi ce sont des facteurs de réussite. Ces deux entreprises combinent capital et travail. Elles font évoluer leurs outils de production afin de rester compétitives. Leurs investissements leur permettent de rester créatives et de toujours proposer de nouveaux produits ou procédés à leurs clients. Ces évolutions leur offrent aussi la possibilité d’être au plus près soit des clients, soit des zones de production des matières premières, notamment par les investissements réalisés à l’étranger.

Faire le point Séquence vidéo : entreprise, investissement, productivité Mots clés : investissement, PME, technologie, gain de productivité, moins de papier, moins d’énergie, moins d’eau, nouveaux clients, nouveau contrat, rassure les salariés, confiance, encourageant, prêt bancaire, pari sur l’avenir, risques, demande, nouveaux marchés, bureau d’études, monde Dans l’imprimerie, le directeur a investi dans une nouvelle machine plus performante destinée à réaliser des gains de productivité. Cela lui a permis de gagner de nouveaux clients et de signer de nouveaux contrats. Les salariés sont satisfaits et rassurés car cela pérennise leurs emplois. Pour le chef d’entreprise, les investissements d’aujourd’hui sont les profits et les emplois de demain. Dans la seconde entreprise (vente de crêpières), l’investissement a été réalisé dans des machines qui permettent de produire plus rapidement, mais également dans le capital humain. Le bureau d’étude a été étoffé afin de trouver de nouvelles idées (vente de planchas), et il faudra probablement continuer à recruter. Cela permet d’améliorer la recherche et développement, et donc l’innovation.

II.

LE CHOIX DE LA COMBINAISON PRODUCTIVE

1) Présentez les différents types d’éléments intervenant dans le coût de revient d’un bien. Le coût de revient d’un bien est constitué du coût de : -

Production : salaires, matières premières, frais généraux, marge de l’entreprise de production, marge de la marque Transport Distribution : marge du magasin qui va inclure les salaires, les charges sociales, les frais généraux…

2) Pourquoi l’amélioration de la productivité est-elle l’une des conditions de la survie d’une entreprise ? Dans de nombreux domaines, la concurrence étrangère est importante et, pour les activités à forte teneur en main-d’œuvre, rester compétitif est un enjeu majeur. Dans le domaine des olives en France, la problématique de la main-d’œuvre est d’autant plus importante que le personnel est saisonnier. Ainsi, l’entreprise Pellenc propose une machine qui permet de récolter plus de fruits avec moins de main-d’œuvre, ce qui garantit une progression de 25% de la productivité. Ce type d’investissement a déjà fait ses preuves au Maroc, permettant de baisser de moitié le coût de la récolte et de pallier le déficit de main-d’œuvre au moment des récoltes.

3) Comment le niveau des taux d’intérêt peut-il favoriser ou non l’investissement des entreprises ? Quand les taux d’intérêt sont bas, le coût d’un investissement par un emprunt est moins coûteux pour une entreprise, et donc plus rapide à rentabiliser. Logiquement, lorsque les taux d’intérêt sont bas, l’investissement des entreprises devrait progresser. D’ailleurs, entre 2018 et 2019, les crédits accordés aux entreprises ont augmenté de 6,5%. Néanmoins, le taux d’intérêt seul ne guide pas la décision d’investissement : il faut aussi que l’entreprise ait un réel besoin d’investissement et que le marché soit porteur.

4) Comment les choix de combinaisons productives peuvent-ils être justifiés dans ces deux entreprises ? La grande distribution a choisi d’allonger la durée d’ouverture des magasins : le dimanche, le soir, voire la nuit entière. Le choix se tourne alors vers moins de main-d’œuvre et plus de machines (caisses automatiques). Le développement durable guide de plus en plus les entreprises. Ainsi, Michelin oriente désormais ses investissements vers une réduction des gaz à effet de serre.

Faire le point Séquence vidéo : le Slip français à la télé Mots-clés : made in France, combinaison productive, iconique de la fabrication française, fournisseurs Le choix de la combinaison productive va dépendre : -

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III.

Du prix des facteurs de production : les taux d’intérêt vont orienter la décision d’investir et le coût de la main-d’œuvre va guider la répartition entre capital et travail De l’activité de l’entreprise : ainsi, une entreprise de production de biens, pour faire face à la concurrence des pays à bas coût, va avoir tendance à chercher à rationaliser sa production en limitant la main-d’œuvre et en investissant dans des machines performantes Des produits vendus : le prix et la gamme des produits vont guider une production comprenant plus de main-d’œuvre ou plus de capital De la concurrence : dans la distribution, la concurrence est importante et, pour proposer toujours un service optimal à la clientèle, la main-d’œuvre peut être limitée.

L’OPTIMISATION DE LA CHAÎNE DE VALEUR

1) Expliquez comment se décompose le processeur de production d’une entreprise. Le processus de production comprend plusieurs étapes que l’on retrouve au sein de la chaine de valeur. Il est possible de distinguer les activités principales et les activités de soutien : -

Les activités principales comprennent la logistique, la production, la commercialisation et les services Les activités de soutien se composent de la gestion des ressources humaines, des approvisionnements et de la recherche et développement

Cette décomposition offre à l’entreprise la possibilité de réaliser ses activités dans différents lieux en fonction de ses intérêts et de ses objectifs.

2) Justifiez le choix du découpage du processus de production par une entreprise. Les chaines de valeur sont aujourd’hui mondiales. Dans le souci d’être toujours plus compétitives, les entreprises ont réparti leurs différentes activités sur toute la planète, afin de réaliser de manière efficace l’ensemble des étapes du processus de production. En effet, selon les pays, les ressources sont différentes et ont un coût plus ou moins important. Certains pays disposent de matières premières, d’autres d’une main-d’œuvre abondante et bon marché, d’autres au contraire d’une main-d’œuvre qualifiée… Ainsi, les entreprises vont choisir leurs lieux d’implantation en fonction de ces différents éléments. Prenons l’exemple de l’iPhone : il est conçu en Floride et assemblé en Chine, mais les composants et les matières premières viennent du monde entier. Par ailleurs, dans un souci d’optimisation fiscale, des filiales sont implantées dans des paradis fiscaux.

3) Expliquez les raisons qui poussent les entreprises à mettre en place une stratégie d’impartition. L’impartition consiste à réaliser un certain nombre d’activités en partenariat avec d’autres entreprises. Les entreprises font ce choix dans le but : -

D’améliorer le service proposé aux clients De réduire les coûts De développer rapidement l’entreprise De bénéficier d’un nouveau savoir-faire De prendre position sur un marché étranger De bénéficier d’effets de synergie

4) Quelles sont les différentes formes que peut prendre la stratégie d’impartition dans les entreprises ? Il y a : -

L’externalisation : faire faire une activité à une entreprise spécialisée grâce à un partenariat. La franchise : développer son concept en l’ouvrant à des partenaires moyennant une redevance. La coentreprise (joint-venture) : ouverture d’une entité à l’étranger avec un partenaire local....


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